Anne Hidalgo, première adjointe PS au maire de Paris Bertrand Delanoë, a assuré mardi soir qu'il y a "une volonté politique forte" de garder le tournoi de tennis de Roland Garros dans la capitale.
"Nous sommes très attachés à ce tournoi. Nous ne serions pas dignes du mandat que les Parisiens nous ont confié si nous ne posions pas la question en ces termes là, avec volontarisme politique", a déclaré l'élue socialiste sur France 3 Ile-de-France.
"On n'interrompt pas l'histoire, on ne crée pas une âme là où elle n'a pas justement cette histoire", a-t-elle ajouté à propos d'un éventuel déménagement du tournoi.
Le dilemme reste entier pour la Fédération française de tennis (FFT) qui avait exposé samedi les deux choix possibles pour assurer la pérennité de Roland-Garros, soit rester Porte d'Auteuil et s'étendre aux alentours soit délocaliser en région parisienne, avec trois sites à l'étude.
"Nous entendons les besoins de Roland-Garros" en terme d'"accueil du public, des familles, et de couvrir les deux cours principaux", a rappelé Anne Hidalgo.
"On travaille sur des hypothèses d'évolution (...) Pour nous, l'histoire, la mémoire, l'âme de Roland-Garros est attachée à ce site et nous voulons travailler pour qu'effectivement Roland-Garros reste à Paris", a-t-elle poursuivi.
De son côté, sur la même chaîne, Gilbert Ysern, directeur général de la FFT a reconnu que "comme on ne sait pas le potentiel qu'on va trouver Porte d'Auteuil, il faut bien qu'on analyse des alternatives", la priorité étant d'obtenir "un toit et de l'espace".
Des quatre tournois du Grand Chelem, Roland-Garros est le plus petit avec seulement 8,5 hectares contre 14 hectares pour l'US Open et 20 hectares pour ceux de Wimbledon et de l'Open d'Australie.