"Nous travaillons beaucoup avec la FFT, j'espère que le plus probable est qu'il reste à Paris", a déclaré M. Delanoë devant des journalistes.
Quatre sites situés respectivement à Versailles, Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), Evry et Gonesse (Val-d'Oise) sont à l'étude pour un éventuel déménagement du tournoi, a déclaré récemment le directeur général de la FFT, Gilbert Ysern.
Le maire de Paris a affirmé que "s'il y a des difficultés, c'est uniquement parce que le maire du XVIe arrondissement" (Claude Goasguen, UMP), où se trouve Roland-Garros, "complique la donne".
Il a rappelé que la ville et la FFT "avaient trouvé une solution" d'extension avec le stade Georges-Hébert, situé à proximité de Roland-Garros, ajoutant qu'elle avait été adoptée par l'ancien maire du XVIe, Pierre-Christian Taittinger (UMP).
"Il se trouve que l'actuel (maire) est particulièrement destructeur", a-t-il dit.
"Comme je suis beaucoup moins sectaire qu'ils ne le disent, j'essaye avec la FFT de trouver une solution (...) je peux vous confirmer que je souhaite vivement qu'il reste à Paris, non pas par égoïsme (mais) parce que Roland- Garros c'est Roland-Garros, c'est l'histoire".
"Roland-Garros, c'est à Paris, c'est drôle comme certains décideurs provisoires veulent ignorer l'histoire", a-t-il dit.
Confrontée au manque d'espace, la FFT doit choisir entre un aménagement du site actuel de la Porte d'Auteuil à Paris et une délocalisation. "Ce serait un crève-coeur mais il faut l'envisager", avait expliqué de son côté M. Ysern.
Le projet de construction d'un nouveau Central sur le site du stade Georges-Hébert, à 500 mètres de l'actuel court Philippe-Chatrier, est "dans l'ornière, victime de fortes opposition et d'un manque de consensus politique", a dit le directeur général.
La décision doit être prise au plus tard lors de l'assemblée générale de la FTT en février 2011.