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Automotive Industry

957K views 5K replies 223 participants last post by  Anassmen 
#1 ·
http://www.aujourdhui.ma/economie-details54695.html

La direction des investissements extérieurs vient d’annoncer le lancement de «Tanger Auto City», une zone industrielle spécialisée destinée à attirer des investisseurs et des équipementiers automobiles.


«Tanger Auto City» sera lancée le mois prochain. La ville du détroit présentera de «grosses surprises» pour les investisseurs étrangers dans le secteur de l’automobile dans le cadre de ce qu’on appelle désormais «l’Automobile City». C’est ce qu’a dévoilé Hassan Bernoussi, directeur des Investissements extérieurs, lors d’une conférence organisée par l’Association des MBA du Maroc (AMM) rattachée au réseau de l’Université canadienne de Sherbrooke, le mercredi 23 mai, à Casablanca.
En fait, ce nouveau concept de zones industrielles spécialisées est destiné à attirer des investisseurs et des équipementiers automobiles travaillant pour le compte des industriels installés notamment dans le continent européen. L’annonce du lancement de ce projet, élaboré en collaboration avec le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Mise à niveau de l’économie, a été faite lors de cette conférence axée sur le thème «Le Maroc est-il un pays attractif pour les investisseurs étrangers?». Chiffres à l’appui, M. Bernoussi annonce que «Le Maroc est toujours attractif vu la croissance continue des investissements directs étrangers (IDE) durant ces 15 dernières années». De 2,5 milliards d’euros en 2005, les prévisions tablent sur plus de 5 milliards d’euros pour cette année. Abordant les pistes d’amélioration des investissements directs étrangers, le directeur des Investissements extérieurs est revenu sur les résultats de l’étude établie par le cabinet international Ernst & Young sur l’attractivité du Maroc remarquée par les investisseurs étrangers en décembre 2006. Cette étude a placé le Royaume devant trois grands pays d’Europe, à savoir l’Espagne, la France et l’Allemagne. «En passant d’un profil low-cost à un profil plus qualitatif, le Maroc change de division concurrentielle. Il distance les rivaux traditionnels pour affronter de nouveaux concurrents au profil semblable : République tchèque, Pologne, Roumanie et Bulgarie», selon Ernst & Young. L’accessibilité, le climat social et la sécurité restent des facteurs requérant une satisfaction grandissante de la part des investisseurs, selon ce cabinet. Pour rappel, l’amélioration de l’apprentissage des langues étrangères a été jugée essentielle par près de 40% des investisseurs étrangers. Près de la moitié des entrepreneurs sud-européens (47%) ont retenu cette mesure comme prioritaire. Par secteur, c’est le tourisme et les loisirs qui attirent d’abord les investisseurs. Près de la moitié des personnes interrogées (48%) ont placé ce domaine en tête pour les trois prochaines années. En deuxième position, il y a les infrastructures et les équipements des télécommunications (27%). Ce baromètre de l’attractivité devrait être établi anuellement, selon M. Bernoussi.
 
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#284 ·
Avec le Duster, le groupe Renault convertit le segment du 4 X 4 au low cost​


[ 15/04/10 ]

Dacia, la marque à bas coûts de Renault, entame la commercialisation européenne de son nouveau 4 X 4, qui se veut le moins cher du marché. Basique mais robuste, ce véhicule fabriqué en Roumanie sera à terme construit dans cinq pays, avec des capacités totales de plus de 300.000 unités par an.



Il a les portes avant et le pare-brise de la Dacia Sandero, les mêmes moteurs que toute la famille Logan, le pont arrière de certaines Nissan, un plafonnier emprunté à la Mégane 2 et un petit klaxon « vintage » au son aigrelet, genre 4L, acheté en Inde : le 4 X 4 Duster, que Renault commence à commercialiser sous sa marque low cost Dacia en Europe, en Afrique et au Maghreb, est un véhicule caméléon, qui puise ses organes à droite et à gauche pour faire le plus d'économies possible. Un cauchemar pour les équipementiers automobiles, qui cherchent avant tout à caser leurs dernières trouvailles à chaque sortie de véhicule. Faire du neuf avec du vieux : Renault ne veut surtout pas réinventer la roue mais cherche à séduire une clientèle qui ne s'intéressait pas aux véhicules neufs en raison de leur prix, avec des silhouettes si possible innovantes.

Au centime près
Du coup, ce véhicule fort rudimentaire est disponible à partir de 11.900 euros en traction avant, et 13.900 euros en quatre roues motrices, un argument choc par rapport à la concurrence. Preuve que le public a bien compris le message, 4.000 commandes viennent d'être enregistrées en France en deux semaines à peine.

De quoi conforter Dacia, devenue en mars la première marque importée dans l'Hexagone, devant Volkswagen et Ford.

Le Duster ne prétend pas être le véhicule le mieux équipé du marché, ni le plus puissant, jouant totalement sur un autre tableau. « Comme le reste de la gamme dite ‘‘Entry'', ce véhicule est étudié au centime près. Nous sommes bien chez Dacia », indique Gérard Detourbet, directeur de l'entrée de gamme du groupe, vendue sous les logos Dacia ou Renault selon les pays. L'idée principale : offrir le meilleur rapport prix/habitabilité, sans superflu, et pas seulement dans les pays émergents. Un concept simple mais poussé à l'extrême, au point que les concurrents généralistes ne semblent pas y avoir pensé avant. « Les autres 4 X 4 du marché sont soit nettement plus petits que le Duster, soit plus technologiques et plus chers », dit-on chez Renault. Les Toyota RAV 4, Skoda Yeti ou Suzuki Vitara se reconnaîtront…

Difficile de prédire combien de véhicules seront vendus et de quels horizons viendront les clients. Utilisateurs de berlines d'occasion, de monospaces familiaux ou encore de 4 X 4 d'ancienne génération, « les acheteurs devraient être d'une origine tout à fait hétéroclite », estime l'état-major du groupe au losange.

Fabrication très « délocalisée »
Côté industriel, le groupe Renault démarre la fabrication dans son usine de Roumanie mais compte rapidement faire du Duster un vrai programme international : il prévoit, à moyen terme, des capacités de production de plus de 300.000 unités par an. Dont près de 150.000 à Pitesti (Roumanie), 60.000 à Moscou (Russie) pour le marché local, autant au Brésil, 20.000 en Colombie et 30.000 en Inde, dans la nouvelle usine Renault-Nissan.

Les actionnaires de Daimler digèrent mal l'alliance avec Renault-Nissan
Symbole des délocalisations qui irritent tant le gouvernement français, l'ingénierie et le développement du véhicule (quelque 200 millions d'euros) ont été entamés en France à Guyancourt puis transférés progressivement dans le nouveau centre d'ingénierie Renault à Titu, en Roumanie, qui s'est fait la main avec son premier « vrai » bébé. De même pour le design, dont une partie a été confiée au centre de Bucarest. Pourrait-on un jour imaginer de rapatrier un tel véhicule, en cas de succès, vers une usine de France ou d'Espagne ? Absolument pas, souligne Gérard Detourbet. « Si on transférait ce modèle en Europe de l'Ouest, son coût de revient prendrait d'un coup 1.500 à 2.000 euros de plus. Sans parler de son prix de vente, qui grimperait encore plus. »

Du coup, Renault préfère s'arranger en répartissant les volumes entre plusieurs pays à bas coûts, par un savant jeu de bonneteau. Pour faire de la place au Duster sur ses chaînes quasi saturées de Roumanie, le groupe devrait transférer une partie des fabrications de Logan ou de Sandero vers son usine existante de Casablanca (Maroc), sachant que la main-d'oeuvre sur place revient à peine plus cher qu'en Roumanie. Alors que, dans le concept initial de Louis Schweitzer, la Logan première version, sortie fin 2004, assurait son équilibre économique avec un volume de 100.000 voitures par an dans une seule usine (Pitesti), le groupe doit aujourd'hui jongler avec 6 modèles low cost (en attendant deux de plus en 2012), répartis entre deux marques et vendus dans plus de 80 pays.

DENIS FAINSILBER, Les Echos


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Tanger + Casa qui va monter en puissance et Kenitra Automotive City entre les 2 ça s'appelle comment ? Un corridor automobile intégré. :cheers: :banana: ^^
 
#291 ·
...
Du coup, Renault préfère s'arranger en répartissant les volumes entre plusieurs pays à bas coûts, par un savant jeu de bonneteau. Pour faire de la place au Duster sur ses chaînes quasi saturées de Roumanie, le groupe devrait transférer une partie des fabrications de Logan ou de Sandero vers son usine existante de Casablanca (Maroc), sachant que la main-d'oeuvre sur place revient à peine plus cher qu'en Roumanie. Alors que, dans le concept initial de Louis Schweitzer, la Logan première version, sortie fin 2004, assurait son équilibre économique avec un volume de 100.000 voitures par an dans une seule usine (Pitesti),...
ça va trop durer ça, les salaires roumains et du reste des pays de l'est, devraient s'aligner sur ceux des autres pays de l'UE moins avancées (Grèce, Portugal,...)
 
#286 ·
Renault/Maroc : une histoire partie pour durer
[Date de publication] 15.04.2010 | 17h00



Déjà implanté à Casablanca où il assemble quelques 70 000 véhicules par an, le constructeur automobile français Renault entend maintenant « muscler ses moyens de production au Maroc », comme le rapporte le quotidien « Les Echos ». La firme française ambitionne désormais d’atteindre les 400 000 véhicules par an.
[Les chantiers de Renault Tanger Med avancent. Photo: emt.co.ma] Les chantiers de Renault Tanger Med avancent. Photo: emt.co.ma
[Les chantiers de Renault Tanger Med avancent. Photo: emt.co.ma]

Pour atteindre son but, le groupe français a récemment lancé le chantier de sa future usine, à Tanger. Un investissement de 600 millions d’euros, juste à la hauteur des ambitions de la marque au losange. « Ce que l'on veut faire au Maroc, c'est un volume de 400.000 voitures par an », déclare Gérard Détourbet, le patron de Dacia (l'entrée de gamme de Renault), dans le quotidien marocain « Les Echos ».

Rappelons que la nouvelle usine, censée démarrer en 2012, aura une capacité de production de départ, estimée à 170 000 véhicules par an. Sur le long terme, le Maroc deviendra l’un des plus importants constructeurs de la marque dans le monde. À titre d’indice, avec ses 400 000 unités annuelles, le Maroc passera par exemple devant la Roumanie, où le constructeur français est bien implanté, et y monte quelques 350 000 véhicules chaque année.

La nouvelle usine devrait aussi faire du Maroc l’un de ses principaux exportateurs puisque, 90% de la production sera exportée, déclare la firme sur son site internet.

D’une superficie totale de 300 hectares, le nouveau site sera relié à la plate-forme portuaire de Tanger-Med. Il comprendra des ateliers d'emboutissage, de soudure, de peinture et d'assemblage général ainsi qu'un centre d'expédition logistique. Il est par ailleurs prévu la réalisation du Centre de formation aux métiers de l’automobile Tanger-Med (CFMA/TM), d’une capacité d’accueil quotidienne de 250 stagiaires.

Les relations entre le Maroc et le constructeur français gagnent en envergure chaque année. En 2004, une convention d’investissement signée entre les deux partis, permet l’assemblage des modèles Logan, à la Société marocaine de construction automobile (SOMACA) de Casablanca. En 2006, Renault porte à 80% sa participation au capital de la SOMACA, qui bat la même année son record de production, avec 30 000 véhicules par ans.

En 2007, toujours sous l’impulsion de Renault, le Maroc exporte ses premiers véhicules : 7000 Logan sont exportées vers la France et l’Espagne par la SOMACA. La nouvelle usine de Tanger constituera une nouvelle phase, de cette belle histoire, qui semble-t-il, durera longtemps.
 
#288 ·
Renault musclera ses moyens de production au Maroc

Le constructeur automobile français Renault se prépare à muscler ses moyens de production au Maroc, a souligné, jeudi 15 avril, le quotidien économique français «Les Echos». «Non content de son installation en Roumanie, Renault veut créer une seconde base low cost, à portée des bateaux des côtes marocaines», écrit le journal.
Cité par «Les Echos», Gérard Detourbet, patron de l’entrée de gamme de Renault Dacia, précise que le groupe français vise un volume de 400.000 voitures par an au Maroc, soit un peu plus qu’à Pitesti (Roumanie), qui tourne autour de 350.000 unités.

Source : L'Economiste

PS : Oops, je viens de voir que l'info a déjà été postée par Gadiri ! :D
 
#289 ·
Les cadres de l’usine Renault -Tanger-Med seront formés en Inde
Les cadres de l'usine Renault de Tanger-Med seront formés en Inde et plus précisément dans l'usine Renault-Nissan installée à Chennai. Renault a fait le choix de Chennai parce que le groupe, formé avec Nissan, vient d'y ouvrir une usine flambant neuve dotée de technologies de pointe, identiques à celles qui seront utilisées dans l'usine de Tanger-Med.(Infomédiaire)
source: le magazine du manager
 
#290 ·
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#292 ·
Equipementiers automobiles : le portugais Pinto Brazil s'implante à Tanger

Il est spécialisé dans la fabrication, la transformation et la réparation de machines et périphériques de support à l'industrie de câblages automobiles.
Il vient de créer, avec Divmac, une co-entreprise qui opérera à TFZ.

[Equipementiers automobiles : le portugais Pinto Brazil s'implante à Tanger]
Tanger est en train de s’affirmer comme un véritable cluster automobile. En effet, l’arrivée de Renault et sa méga-usine de la zone franche de Melloussa semble accélérer la cadence d’un mouvement entamé à la fin des années 1990 avec l’arrivée en ordre dispersé, dans un premier temps, de plusieurs équipementiers de taille mondiale tels les américains Delphi et Lear Automotive et le japonais Yazaki. Et après l’implantation au cours des derniers mois de l’espagnol CIE Automotive, des français Inergy Automotive Systems et AB Serve, du canadien Alcoa Fixations, c’est au tour du groupe portugais Pinto de prendre pied dans la ville du détroit.
Cet industriel spécialisé dans la fabrication, la transformation et la réparation de machines et périphériques de support à l’industrie de câblages automobiles vient de créer, en partenariat avec son compatriote Divmac, qui opère dans l’automatisation industrielle, une co-entreprise marocaine du nom de MTS Free Zone, installée à Tanger Free Zone.

Une activité en amont de celle des entreprises installées à TFZ

Cette nouvelle entité vise à accompagner les projets industriels des équipementiers déjà installés au Maroc en leur fournissant des équipements de tests et de mesures ainsi que de la maintenance industrielle.
Rappelons que le Groupe Pinto est basé à Guimares, au Portugal, et compte déjà plusieurs filiales à travers trois continents notamment au Brésil, en Tunisie et en Roumanie. En 2009, son chiffre d’affaires a avoisiné les 9 millions d’euros, soit près de 100 MDH.
Au demeurant, le profil des sociétés appartenant au secteur automobile qui ont choisi de déployer leurs activités au Maroc, et plus particulièrement à Tanger, s’enrichit de plus en plus avec une intégration verticale. De l’ingénierie industrielle et la conception automobile jusqu’à la fabrication de composantes électroniques ou mécaniques en passant par les biens d’équipement intermédiaires, le cluster automobile marocain, un des six moteurs industriels du Plan Emergence II, est décidément bien parti.
 
#294 ·
Des professionnels de l’automobile allemands au Maroc

La Chambre allemande de commerce et d’industrie de Casablanca organise du 17 au 21 mai un voyage d’affaires au Maroc sur le thème «L’industrie automobile et ses fournisseurs».
L’objectif de cette mission est de permettre aux hommes d’affaires allemands d’identifier les opportunités d’investissement offertes par le marché de l’automobile et les sous-traitants marocains.

L'Economiste
 
#295 ·
Automobile: Le retour en force de l’occasion


· 50.237 voitures dédouanées en 2009

· La prime à la casse en Europe n’explique pas tout


· L’effet de la baisse des droits de douane n’est pas ressenti

ALORS que le marché du neuf montre des signes d’essoufflement (baisse de 8 points au premier trimestre), les importations des voitures d’occasion se sont accélérées en 2009 comme jamais au cours de ces cinq dernières années. Les chiffres de dédouanement sont sans ambages. Entre 2008 et 2009, l’import de voitures d’occasion a presque doublé: 50.237 voitures l’année dernière contre 26.623 en 2008. L’âge moyen est de 6 ans. C’est quasiment la moitié du marché annuel du neuf. Les volumes de 2009 représentent trois fois ceux de 2005 (15.772 unités) et plus du double du nombre de voitures d’occasion dédouanées en 2007(23.119).
Toutes les marques sont concernées par ce regain de l’occasion, avec une petite surprise, celle de la première place occupée par Mercedes (19.133). Les acheteurs de Mercedes ne se définissant pas a priori en fonction du prix, la pôle-position de la marque allemande pourrait aussi s’expliquer par le processus de «renouvellement» du parc des grands taxis blancs qui assurent une grosse partie du transport collectif dans les villes. Dans le top cinq des marques, on retrouve les traditionnelles enseignes qui animent le marché automobile de l’occasion : Renault (11.398), Volkswagen (9.615), Peugeot (2.780) et Suzuki (906). Outre le prix, ici, la clientèle se décide aussi en fonction de la disponibilité de pièces de rechange sur le marché secondaire et de la future «liquidité» du véhicule.
Cette croissance spectaculaire des importations des voitures d’occasion à peut-être été imputée à l’impact du bonus écologique et de la prime à la casse appliqués dans les pays européens pour soutenir l’industrie automobile. Mais les opérateurs locaux et les concessionnaires ont tout intérêt à se méfier et à revoir leur marketing face à une concurrence qui devrait s’intensifier. Ils auraient donc tort de voir dans ce retour en force de l’occasion importée un simple phénomène conjoncturel. Il cache probablement un transfert de la clientèle, notamment des ménages de classe moyenne qui accèdent à la motorisation pour la première fois et qui sont sensibles à la variable prix. L’autre explication est chercher du côté des concessionnaires: malgré la baisse des droits de douane, les prix des voitures neuves restent élevés sur le marché local.
L’argument selon lequel «le Maroc ne peut servir de décharge à l’Europe» ne tient pas face aux contraintes du pouvoir d’achat. Même les niveaux de droits d’importation encore trop élevés sur les véhicules d’occasion, ne semblent guère dissuasifs. A l’évidence, de plus en plus de ménages considèrent qu’il vaut mieux acquérir une «belle occasion » provenant de l’Europe plutôt qu’une voiture neuve sur le marché local. Des occasions qui bénéficient d’un a priori favorable sur le plan du rapport qualité-prix. Le segment des petites voitures qui avait explosé ces dernières années grâce à des prix compétitifs est l’un de ceux qui devraient le plus souffrir de cette explosion du marché de l’occasion. Une partie de ses premiers clients, aujourd’hui entrain de renouveler son équipement, s’est sans doute retournée vers l’occasion importée.

Abashi SHAMAMBA
www.leconomiste.com
 
#297 ·
Scania ouvre ses portes à Laâyoune



· Assurer un service après-vente de proximité

· Prochaine implantation entre Kénitra et Salé​


La stratégie de Scania Maroc est claire. Au-delà du simple objectif de développer ses ventes, la filiale du constructeur, suédois de poids lourds, de bus et de cars, veut donner l’exemple en matière de services d'après-vente (entretien, réparation rapide, pièces de rechange…). «Nous voulons assurer à nos clients une bonne qualité de service», indique Monssif Abied, DG de Scania Maroc. Et d’ajouter, «la proximité est aussi un élément important sur lequel nous nous reposons. Nous nous engageons, ainsi, à mettre à la disposition de nos partenaires un point de vente et de services sur tout le territoire national». C’est à Laâyoune que l’entreprise a choisi d’implanter son tout dernier-né des points de vente et services. Scania Laâyoune a été inaugurée le 22 avril dernier. Un événement pour les salariés de ce nouveau site, mais aussi pour tous les clients qui ont pu découvrir les 1.000 m2 couverts qui les accueilleront désormais, eux et leurs véhicules.
«Idéalement située sur le principal axe routier de la ville de Laâyoune, près d’une station-service, cette nouvelle succursale offre une visibilité parfaite et surtout un accès facile pour nos transporteurs du sud», explique Abied. L’objectif est très clair, cette dernière réalisation, qui entre dans le cadre de la politique de développement du réseau menée par le groupe, vise à dynamiser le développement socio-économique des provinces du sud.
Rien qu’en équipements et outils, la nouvelle succursale, dont la moitié de la surface est réservée aux ateliers de réparation, a nécessité un investissement de plus de 2 millions de DH. Elle dispose d’outils et équipements ultra modernes: deux travées dont une équipée d’une fosse intégrale. Grâce à une équipe de techniciens compétents et un véhicule d’assistance équipé, Scania Laâyoune peut fournir des interventions rapides hors site. De plus, le magasin de pièces détachées propose un service de proximité pour un dépannage immédiat. «Du matériel informatique, un deuxième véhicule d’assistance ainsi que d’autres machines devraient équipés la succursale progressivement», tient à préciser le DG de Scania Maroc. L’entreprise table, en effet, sur un programme d’investissement en matériel de 5 à 6 millions de DH sur les quatre prochaines années.
Pour ce qui est des futures implantations, il est prévu d’ouvrir un nouveau site, d’ici la fin de l’année, entre les villes de Kénitra et Salé. Une autre ouverture est envisagée, par la suite, dans la ville de Dakhla.
L'eco
 
#298 ·
Equipements automobiles :Boulimie d’investissements


· Implantation d’une quinzaine d’opérateurs de premier rang

· Croissance de 30 à 35% à l’horizon 2015



Engouement sans pareil des équipementiers pour la capitale du Détroit. D’un seul coup, une quinzaine d’enseignes de premier rang sont en cours d’implantation au site de TFZ (Tanger Free Zone). Mieux encore, une dizaine d’industriels de 2e rang investissent la même zone franche.
Denso, Snop, Takata, Inergy Automotive Sytem, MTS Free Zone, Processos Industriales Del Sur... La liste des nouveaux entrants est encore longue. A moyen terme, l’objectif des responsables de Tanger Free Zone (TFZ) est d’attirer près d’une cinquantaine d’industriels/investissements. «Malgré une année 2009 difficile, le secteur des équipementiers a progressé de près de 20% pendant ces 5 dernières années», constate Laarbi Belaarbi, président de la Fédération de l’automobile au sein de la CGEM. Aux yeux de Belaarbi, dès 2011-2012, le secteur devrait connaître une croissance qui ira jusqu’à 30, voire 35%, en 2015.
En tout cas, la dynamique est enclenchée, relayée par l’effet Renault. L’usine suscite un grand intérêt pour les investissements dans l’écosystème de l’automobile (sous-traitance, pièces de rechange, maintenance, équipements…). Pour les opérateurs espagnols et portugais, investir le Maroc est une aubaine pour produire dans l’arrière-pays respectif et livrer le marché européen avec l’avantage d’un site de production à bas coûts. Parmi les industriels de premier rang, figure le japonnais Denso. Spécialisé dans l’air conditionné, Denso investit 12 millions d’euros (133 millions de DH) à Tanger. L’usine sera basée sur un site de TFZ, qui s’étend sur 2.500 mètres carrés avec pas moins de 250 emplois directs à la clef.
Dans la même catégorie de 1er rang, figure le français Snop. Cet opérateur d’emboutissage, en cours d’implantation, compte investir quelque 6 millions d’euros (66 millions de DH) et créer quelque 250 emplois directs. Autre investissement et non des moindres, le fabricant nippon d’airbags et systèmes de sécurité Takata qui s’installe sur une superficie de 10.000 m2. Montant global de l’investissement: 6 millions d’euros (66 millions de DH), avec la création de 125 postes d’emploi. Dans la même zone d’activité, l’on enregistre l’implantation du fabricant français Inergy Automotive Systems. Spécialisé dans les systèmes d’injection, Inergy Automotive Systems est le premier fournisseur mondial de systèmes à carburant complets en plastique et de technologies de stockage de carburant. Il s’implante également dans la zone franche de Tanger dans une usine livrée clé en mains. Le site s’étend sur une superficie totale de 10.000 m² pour un investissement en équipements de près de 6 millions d’euros (66 millions de DH) et 200 emplois directs créés.
Sur un tout autre registre, celui du 2e rang, là aussi les investissements sont de plus en plus nombreux. Parmi les derniers en date, l’espagnol Processos Industriales Del Sur. Opérant dans l’injection plastique, ce fabricant devra investir 3 millions d’euros (33 millions de DH). Son unité de production tangéroise va créer une cinquantaine d’emplois. Autres entrants, l’espagnol Viza Automocion. Spécialisé dans la fabrication d’armatures de sièges, cet opérateur investira pour sa part 5 millions d’euros (55 millions de DH) et créera près de 130 emplois. Par ailleurs, MTS Free Zone, qui est le fruit d’un partenariat entre le portugais Pinto Brazil et son compatriote Divmac, s’installe aussi à Tanger pour un investissement de 1 million d’euros (11 millions de DH) avec la création de 40 emplois. L’entreprise devra accompagner le tissu des équipementiers installés au Maroc, notamment à travers des prestations de maintenance industrielle.
A lui seul, cet aperçu sur les nouvelles implantations renseigne sur la diversification du site de production Maroc. Il y a quelques années, l’activité et les investissements dans ce secteur se limitaient principalement au câblage, filtres et autres coiffes de sièges… Aujourd’hui, l’activité monte en gamme et élargit son champ d’action.
Indéniablement, les nouveaux entrants vont monter dans la chaîne des valeurs et rehausser les standards de production dans des activités telles que l’emboutissage, le soufflage, la tôlerie… «Sur les 3.600 pièces que nécessite la production d’une voiture, 40% devraient être fabriquées à court terme au Maroc. A moyen terme, nous envisageons de couvrir 60% de la production automobile», annonce Omar Chaib, directeur commercial de TFZ. La tendance est donc à la diversification de la production, mais aussi à la diversification des débouchés.


Les Allemands prospectent


Les équipementiers allemands, eux aussi, sont intéressés par le développement de l’industrie automobile au Maroc. Plusieurs responsables d’entreprises allemandes feront le déplacement du 17 au 21 mai au Maroc. Freudenberg, Karmann, Magna, Mann+Hummel… des fabricants de premier rang spécialisés dans le câblage, plastique, textile, filtres, pièces métalliques, accessoires, pièces de rechange, raccordement… «Les équipementiers s’installent en tant que fournisseurs de Renault, mais aussi en tant que producteurs pour exporter directement aux pays européens», déclare Belaarbi. Au-delà du regroupement et du maillage autour de l’usine de Melloussa, l’exportation vers l’Europe est également un objectif affiché par des industriels. A titre d’exemple, l’usine de Peugeot à Vigo (Espagne) délocalise déjà une partie de sa production au Maroc.
l'eco
 
#299 ·
Equipements automobiles

Boulimie d’investissements




· Implantation d’une quinzaine d’opérateurs de premier rang

· Croissance de 30 à 35% à l’horizon 2015

Engouement sans pareil des équipementiers pour la capitale du Détroit. D’un seul coup, une quinzaine d’enseignes de premier rang sont en cours d’implantation au site de TFZ (Tanger Free Zone). Mieux encore, une dizaine d’industriels de 2e rang investissent la même zone franche.
Denso, Snop, Takata, Inergy Automotive Sytem, MTS Free Zone, Processos Industriales Del Sur... La liste des nouveaux entrants est encore longue. A moyen terme, l’objectif des responsables de Tanger Free Zone (TFZ) est d’attirer près d’une cinquantaine d’industriels/investissements. «Malgré une année 2009 difficile, le secteur des équipementiers a progressé de près de 20% pendant ces 5 dernières années», constate Laarbi Belaarbi, président de la Fédération de l’automobile au sein de la CGEM. Aux yeux de Belaarbi, dès 2011-2012, le secteur devrait connaître une croissance qui ira jusqu’à 30, voire 35%, en 2015.
En tout cas, la dynamique est enclenchée, relayée par l’effet Renault. L’usine suscite un grand intérêt pour les investissements dans l’écosystème de l’automobile (sous-traitance, pièces de rechange, maintenance, équipements…). Pour les opérateurs espagnols et portugais, investir le Maroc est une aubaine pour produire dans l’arrière-pays respectif et livrer le marché européen avec l’avantage d’un site de production à bas coûts. Parmi les industriels de premier rang, figure le japonnais Denso. Spécialisé dans l’air conditionné, Denso investit 12 millions d’euros (133 millions de DH) à Tanger. L’usine sera basée sur un site de TFZ, qui s’étend sur 2.500 mètres carrés avec pas moins de 250 emplois directs à la clef.
Dans la même catégorie de 1er rang, figure le français Snop. Cet opérateur d’emboutissage, en cours d’implantation, compte investir quelque 6 millions d’euros (66 millions de DH) et créer quelque 250 emplois directs. Autre investissement et non des moindres, le fabricant nippon d’airbags et systèmes de sécurité Takata qui s’installe sur une superficie de 10.000 m2. Montant global de l’investissement: 6 millions d’euros (66 millions de DH), avec la création de 125 postes d’emploi. Dans la même zone d’activité, l’on enregistre l’implantation du fabricant français Inergy Automotive Systems. Spécialisé dans les systèmes d’injection, Inergy Automotive Systems est le premier fournisseur mondial de systèmes à carburant complets en plastique et de technologies de stockage de carburant. Il s’implante également dans la zone franche de Tanger dans une usine livrée clé en mains. Le site s’étend sur une superficie totale de 10.000 m² pour un investissement en équipements de près de 6 millions d’euros (66 millions de DH) et 200 emplois directs créés.
Sur un tout autre registre, celui du 2e rang, là aussi les investissements sont de plus en plus nombreux. Parmi les derniers en date, l’espagnol Processos Industriales Del Sur. Opérant dans l’injection plastique, ce fabricant devra investir 3 millions d’euros (33 millions de DH). Son unité de production tangéroise va créer une cinquantaine d’emplois. Autres entrants, l’espagnol Viza Automocion. Spécialisé dans la fabrication d’armatures de sièges, cet opérateur investira pour sa part 5 millions d’euros (55 millions de DH) et créera près de 130 emplois. Par ailleurs, MTS Free Zone, qui est le fruit d’un partenariat entre le portugais Pinto Brazil et son compatriote Divmac, s’installe aussi à Tanger pour un investissement de 1 million d’euros (11 millions de DH) avec la création de 40 emplois. L’entreprise devra accompagner le tissu des équipementiers installés au Maroc, notamment à travers des prestations de maintenance industrielle.
A lui seul, cet aperçu sur les nouvelles implantations renseigne sur la diversification du site de production Maroc. Il y a quelques années, l’activité et les investissements dans ce secteur se limitaient principalement au câblage, filtres et autres coiffes de sièges… Aujourd’hui, l’activité monte en gamme et élargit son champ d’action.
Indéniablement, les nouveaux entrants vont monter dans la chaîne des valeurs et rehausser les standards de production dans des activités telles que l’emboutissage, le soufflage, la tôlerie… «Sur les 3.600 pièces que nécessite la production d’une voiture, 40% devraient être fabriquées à court terme au Maroc. A moyen terme, nous envisageons de couvrir 60% de la production automobile», annonce Omar Chaib, directeur commercial de TFZ. La tendance est donc à la diversification de la production, mais aussi à la diversification des débouchés.

Les Allemands prospectent


Les équipementiers allemands, eux aussi, sont intéressés par le développement de l’industrie automobile au Maroc. Plusieurs responsables d’entreprises allemandes feront le déplacement du 17 au 21 mai au Maroc. Freudenberg, Karmann, Magna, Mann+Hummel… des fabricants de premier rang spécialisés dans le câblage, plastique, textile, filtres, pièces métalliques, accessoires, pièces de rechange, raccordement… «Les équipementiers s’installent en tant que fournisseurs de Renault, mais aussi en tant que producteurs pour exporter directement aux pays européens», déclare Belaarbi. Au-delà du regroupement et du maillage autour de l’usine de Melloussa, l’exportation vers l’Europe est également un objectif affiché par des industriels. A titre d’exemple, l’usine de Peugeot à Vigo (Espagne) délocalise déjà une partie de sa production au Maroc.

Othmane ARIDE
 
#302 ·
Dacia Duster : les Français se l’arrachent

Duster, le premier 4x4 de la marque Dacia ne promet pas d’être un succès, il l’est déjà ! Du moins pour ce qui est de ses débuts commerciaux sur quelques marchés européens.

Outre la Roumanie où il est produit, c’est en France où le Duster fait actuellement un tabac. Selon Renault (propriétaire de Dacia), près de 6.000 commandes ont déjà été enregistrées en France au terme du premier week-end de commercialisation du Duster (10 et 11 avril). Cet engouement pourrait s’expliquer en partie par le fait que ce week-end-là, une opération «Portes Ouvertes» était tenue par tout le réseau de Renault dans l’Hexagone. Certes, mais il est aussi clair et logique que la clientèle ciblée ait succombé à ce modèle qui offre l’essentiel (dans ce segment) à des prix imbattables (à partir de 11.900 euros en 2 roues motrices et 13.900 euros en version 4x4). Au Maroc, rien n’a encore filtré sur les prix, mais à coup sûr, le Duster sera bien lancé en mai prochain, lors du Salon


Citroën Metropolis Concept : star de Shanghai World Expo
Citroën a de grandes visées en Chine. Non content de se limiter aux C-Triomphe et autres C-Quatre, le constructeur aux chevrons travaille son image de marque automobile chic à la française. Sa dernière création s’inscrit dans ce sens et vise à attirer les foules –vers le pavillon tricolore– lors de la prochaine Exposition Universelle de Shanghai, prévue du 1er mai au 31 octobre prochains. Il s’agit du concept-car Metropolis. Une berline à motorisation hybride (V6 HDi de 272 ch + moteur électrique de 95 ch), longue de 5,30 mètres et qui pourrait bien cacher les lignes du futur haut de gamme de Citroën. Pourtant et au vu des photos, ce prototype s’apparente plus à une C5 futuriste qu’à une descendante de la C6. Fini les tergiversations : ce proto préfigure une limousine «conçue pour répondre au marché chinois friand de longues voitures», indique Citroën. Logique quand on sait que l’Empire du Milieu est devenu le premier marché mondial des limousines haut de gamme.


Hyundai i30 : déjà un demi-million au compteur
C’est peu dire que la i30 est un joli succès pour Hyundai. Car, moins de trois ans ont suffi à cette compacte pour atteindre le cap des 500.000 unités produites. Un chiffre très significatif pour ce modèle qui avait été lancé en juillet 2007 et qui actuellement produit dans diverses usines : en Corée, en Chine ainsi qu’en République Tchèque. Outre l’Europe et l’Asie, la i30 est également exportée vers et le marché nord-américain, notamment dans sa version break, la i30 SW, mais rebaptisée Elantra Touring au Pays de l’Oncle Sam. Selon Hyundai, les marchés étrangers ont absorbé plus de 86% de la production totale de la i30. Quant aux raisons de son succès, la i30 le doit probablement à son bon rapport prix-prestation et ses dessous mécaniques, sains et fiables. D’ailleurs, c’est avec la i30 (et la i20) que le premier constructeur coréen avait étendu (en janvier 2009) sa garantie de 3 à 5 ans (kilométrage illimité) et ce, sur l’ensemble des marchés européens.

http://www.aujourdhui.ma/
 
#303 ·
Fiat annonce la division du groupe et des objectifs ambitieux avec Chrysler

Le groupe italien Fiat va séparer ses activités automobiles des autres activités et affiche des objectifs ambitieux d’ici 2014 grâce à son alliance avec Chrysler.

Alors que le processus de redressement du groupe est «achevé», «il n’y a plus de raison de garder ensemble» des activités ayant des «logiques industrielles et financières aussi différentes», a tranché le directeur général Sergio Marchionne au cours de la présentation du plan stratégique 2010-2014. Les filiales Iveco (camions et bus), CNH (engins agricoles et de construction) et les activités industrielles de la division FPT feront partie d’un nouveau groupe baptisé «Fiat Industrial» qui devrait être introduit à la Bourse de Milan d’ici la fin de l’année. Les activités automobiles qui regroupent les marques Fiat, Lancia, Alfa Romeo, Ferrari et Maserati, ainsi que les composants, resteront au sein du groupe actuel. Les actionnaires de Fiat recevront une action du nouveau groupe pour une action Fiat, un rapport d’échange qui fera de la famille Agnelli l’actionnaire de référence des deux groupes avec une part de 30%. «Avec cette structure, les deux groupes auront la liberté de poursuivre les meilleurs choix stratégiques, y compris des alliances potentielles», a souligné M.Marchionne. Pour l’automobile, cette opération pourrait en effet faciliter à l’avenir une éventuelle fusion avec Chrysler ou d’autres rapprochements. Fiat détient pour l’heure 20% de l’américain mais devrait monter à 35% d’ici à deux ans avant de prendre éventuellement la majorité du capital à terme. À la Bourse de Milan, les investisseurs ont salué cette annonce. Le marché avait en effet perçu mardi l’annonce de la nomination à la présidence du jeune John Elkann (34 ans), petit-fils de l’«Avvocato» Gianni Agnelli, comme un signe précurseur d’un autre grand changement au niveau de la structure de la plus grande entreprise du pays. Fiat a par ailleurs affiché des objectifs ambitieux pour les cinq prochaines années grâce à son alliance avec Chrysler. Le groupe mise sur un bond de son bénéfice net à un niveau compris entre 4,8 et 5 milliards d’euros en 2014 contre un bénéfice net qui devrait être «proche de l’équilibre» cette année et sur une croissance de 13,1% par an de son chiffre d’affaires pour arriver à 93 milliards d’euros dans quatre ans. Fiat lancera au total 34 nouveaux modèles d’ici 2014 dont 13 seront assemblés par Chrysler en Amérique du Nord et au Mexique. Il modernisera par ailleurs 17 modèles existants. Les marques Lancia et Chrysler seront comme prévu «totalement intégrées» tandis qu’Alfa Romeo fera son retour aux Etats-Unis en 2012. En 2014, Fiat et Chrysler devraient produire plus de 6 millions de véhicules, ce qui est considéré par M. Marchionne comme le seuil de «survie dans la jungle de l’industrie automobile».
http://www.aujourdhui.ma/
 
#304 ·
BMW série 5 : le premier modèle essence vendu à partir de 550 000 DH



Elle vient d'arriver sur le marché



La dernière série 5 de BMW est fidèle en tout à sa lignée, qu’il s’agisse de la tradition, du dynamisme ou de la modernité. Elle puise même sa face avant dans la z4 et son arrière de carrosserie dans la série 7. Une motorisation puissante développant 204 cv pour des six cylindres à 406 ch pour son V8. Elle s’est voulue aussi propre et a tenu à respecter toutes les normes environnementales actuelles et prévues.

Côté technologique, le nouveau véhicule continue à illustrer l’engagement du constructeur allemand dans la modernité la plus poussée. Oui, l’ordinateur de bord peut indiquer si la place de stationnement est suffisante ou pas. Une fois l’emplacement retenu, le chauffeur n’a plus qu’à freiner ou à accélérer car la voiture se prend en charge pour le créneau. Les dames apprécieront certainement.

D’autres innovations comme le calcul de la distance entre véhicules ou l’alerte au cas où on risque de doubler en même temps qu’un véhicule roulant derrière, mais qui a déjà amorcé la manœuvre. De plus, le freinage d’urgence s’enclenche automatiquement lorsque vous risquez une collusion avec le véhicule qui vous devance. Pour le confort ou le choix de conduite, le châssis est doté d’une suspension adaptative qui donne le choix entre quatre positions (confort, sportive...) alors que le volant est assisté, lui, électriquement.

Tout cela a, bien entendu, un prix. Le premier modèle essence voiture est commercialisé à partir de 550 000 DH.
 
#305 ·
Le nouveau 4×4 Hyundai sur le marché le 14 mai



Hyundai souhaiterait basculer vers la production locale. Les prospections sont en cours.



Le prix du ix35, disponible uniquement en version diesel, se situe entre 300 et 350.000 DH.


La Hyundai ix35 était la voiture officielle de Caftan 2010. L’occasion de dévoiler en avant-première ce dernier 4X4 de la marque coréenne. Ce modèle qui inaugure la nouvelle gamme des i couvre un investissement de 350 millions de dollars et a nécessité plusieurs mois de conception et de fabrication entre Frankfurt en Allemagne et Séoul en Corée. Au Maroc, le concessionnaire table sur la vente de 500 unités pour la première année.

«Nous avons des objectifs modestes», déclare Samir Sebti, le directeur communication de Hyundai Maroc. Si Hyundai a réussi à vendre 1.400 unités au Maroc en 2010, force est de constater, selon les statistiques de l’entreprise, que la vente des 4X4 a baissé de 31 points en trois ans. «C’est l’effet crise», souligne Samir Sebti. Néanmoins, la baisse dans ce segment n’a pas empêché le constructeur de lancer une nouvelle gamme sur le marché. Le ix35, le nouveau né, offre une nouvelle génération de transmission qui garantit moins de consommation et plus de longévité au moteur. Si le ix35 affiche une allure sportive et athlétique, il n’en est pas moins très pratique, avec un habitacle pouvant accueillir confortablement cinq occupants, grâce à une garde au toit, une longueur aux jambes accrues et une aire de chargement spacieuse.

Occupant la même position dans la gamme que le Tucson, le ix35 est plus long, plus large et plus bas. Ce nouveau crossover bénéficie d’un empattement de 2640 mm. Le moteur du ix35 sera homologué euro4, une norme pour la protection de l’environnement. Le processus d’homologation est en cours, selon les responsables de la marque au Maroc. Selon les pronostics, le moteur de la ix35 devrait émettre entre 170 et 175 grammes de CO2 par kilomètres. Bon point, puisque pour être certifié euro4, le moteur doit émettre moins de 186 grammes de CO2 par kilomètre.

Le lancement officiel aura lieu le 14 mai lors du Salon de l’automobile à Casablanca. La commercialisation démarrera donc le même jour. Le ix35 est disponible uniquement en version diesel. Le prix devrait se situer entre 300 et 350.000 DH. Hyundai compte ouvrir une succursale d’ici un an à Tanger. La même ville pourrait, selon les responsables de la marque, abriter l’usine de Hyundai dans le futur. Les négociations et les prospections sont d’ailleurs en cours avec l’ambassade de Corée à Rabat, Kia et Samsung.
 
#306 ·
Hyundai compte ouvrir une succursale d’ici un an à Tanger. La même ville pourrait, selon les responsables de la marque, abriter l’usine de Hyundai dans le futur. Les négociations et les prospections sont d’ailleurs en cours avec l’ambassade de Corée à Rabat, Kia et Samsung.
:banana: :nuts: :cheers:

Quelle nouvelle ! Intéressant pour un pays à vocation agricole, non ? On attend toujours des nouvelles de l'industrie industrialisante chez certains (sans moqueries).

Après l'intérêt qu'à un temps porté Ford, il semblerait que les coréens pensent à nous. En tout cas, si dans le même temps ils souhaiteraient construire des usines d'électroménager ou d'électronique (Samsung) ou un chantier naval de rénovation de bateaux (Huyndai), se serait le pied ! :cheers:
 
#307 ·
Et aussi une usine de car et de bus en plus de celle d'Irizar et aussi une usine de camion, un beau chantier naval c'est ce qui nous manque même si on a déjà le notre... :)

Le Maroc est au carrefour de plusieurs destinations, on a une position stratégie et des alliances de choix. Si un constructeur s'installe chez nous, il peut exporter en afrique, en amérique du sud, aux USA et en europe. A nous de proposer des conditions avantageuses comme pour Renault, aménagement d'une desserte ferroviaire sur le port de Tanger-Med, terrain à un prix raisonnable bien placé et participation dans le capitale à hauteur de 40-50%. De plus avec tous les sous-traitants qui vont venir s'installer et les écoles de formation aux métiers de l'auto, on sera armé ce coup là :cheers:

Le meilleur est avenir :cheers:
 
#309 ·
Parmis ces 3 modèles quels sont les 2 qui seront fabriqués au Maroc :
Dacia City ?
Dacia Logan II ?
Dacia Van ?

Quand tu dis, Maroc, tu parles de Tanger ou de Casa ? Car à Casa, des logan et sandero vont être produites en plus grand nombre pour laisser de la place sur les chaines de montages de Pitesti à des Duster. :cheers:
 
#310 ·
Véhicules importés: Accord entre tutelle et importateurs

Le ministère du Transport et de l’Equipement et les importateurs de véhicules ont finalement trouvé un accord concernant l’importation de véhicules non-conformes à la norme euro 4. Selon la profession, «cette entente permet au moins de débloquer la situation des véhicules jusqu’à fin septembre 2010». A partir du 1er octobre prochain, ne seront homologués que les véhicules euro 4 ou fabriqués localement. Cette date coïncide avec l’entrée en vigueur du nouveau code de la route, qui prévoit d’ailleurs de fortes amendes pour l’importation de véhicules non homologués. .
www.leconomiste.com
 
#313 ·
Auto Expo: 250.000 visiteurs attendus

· 75 marques exposées

· L’événement servira de déclic pour doper les ventes



C’est dans un contexte des plus difficiles que le salon Auto Expo s’inscrit cette année. Après une baisse de près 10% en 2009, le salon vient doper les ventes de l’un des secteurs les plus touchés par la crise internationale (-40% en Egypte, -35% en Espagne… à fin 2009).
Particulièrement cette année, les professionnels misent gros sur cet événement bisannuel.
D’ailleurs, près de 250.000 visiteurs sont attendus du 14 au 23 mai à Casablanca. Avec un coût global de près de 20 millions de DH, le salon regroupera 71 exposants. Parmi eux, pas moins de 41 exposants de voitures de tourisme et un éventail de quelque 34 marques.
Comme à l’accoutumée, une série d’avant-premières. Des véhicules seront dévoilés pour la première fois au Maroc, à l’instar de la Giulietta de Alpha Romeo, la Prius et l’Aygo de Toyota, le SUV Duster de Dacia, la C3, Range Rover…
Par ailleurs, 17 exposants représenteront 28 marques de véhicules utilitaires légers (VUL). Une dizaine de stands seront dédiés à plus de 13 marques de motos dans un pavillon spécial deux roues. Evidemment, les sociétés de crédit, les compagnies d’assurances, les entreprises spécialisées dans la personnalisation (customisation)… présenteront les nouveautés en termes de solutions.
La surface d’exposition du palais d’exposition s’étend sur 11.000 mètres carrés. Plusieurs chapiteaux seront installés dans l’esplanade du salon pour une exploitation optimale du site.
Une attention particulière a été accordée au design et à l’agencement de l’exposition (stands, signalétique, totems, fanions…). Des bornes de jeux vidéo ont aussi été installées pour le divertissement. Côté animation de l’événement, toute une programmation de shows, chorégraphie… est au menu.
Le système de billetterie a été complètement revu. Des tickets dotés de codes à barres (imprimés sur place) offrent une solution aux problèmes de revente de billets. Une problématique récurrente dans ce type d’événement grand public. Le nouveau système de billetterie permettra également un décompte précis du nombre global de visiteurs. Pour optimiser l’organisation et l’accès des professionnels, médias, sécurité… des bracelets seront distribués à l’entrée. Dotés de puces électroniques, ces bracelets seront désactivés le jour de la clôture du salon à minuit. Autre nouveauté dans l’organisation, l’accent sera mis sur la sécurité du salon et son environnement immédiat. Une décision qui vient en réaction aux débordements et différentes agressions enregistrées dans les parkings et aux alentours du salon, lors de l’édition précédente.
«Auto Expo est avant tout un salon commercial», rappelle Zineb Oukacha, présidente du comité d’organisation du salon. Pour preuve, plus de 6.000 véhicules ont été vendus durant les 10 jours de l’édition 2008.
l'eco
 
#315 ·
Automobile: L’Aivam réclame la prime à la casse

En partenariat avec un cabinet international, l’Aivam (Association des importateurs des véhicules automobiles au Maroc) publiera dans deux à trois mois une étude détaillée sur le secteur de l’automobile. Celle-ci débouchera sur la mise en place d’un contrat-programme pour le développement du secteur. La vétusté du parc automobile est pointée du doigt «les deux tiers des voitures ont une moyenne d’âge de 10 ans», regrette Mohamed Guedira président de l’Aivam. La prime à la casse, qui a été salutaire pour l’industrie automobile en France et en Allemagne est, de l’avis de Guedira, l’une des mesures qui pourraient dynamiser le secteur.
l'eco
 
#316 · (Edited)
Renault a démarré en 2008 la création de son usine la plus moderne et la plus performante au monde, celle de Tanger, au Maroc. Dans cette usine, quatre modèles ont été prévus :


- Nissan X81A et X81W, remplaçant l'Interstar et le Primastar actuels (autrement dit le Master et le Trafic)
- Nissan X11M, remplaçant le Kubistar actuel (autrement dit le Kangoo)
- Dacia J92, dit Logan "Scénic", une version monospace de la berline roumaine.
- Renault K67 Kangoo II, une version utilitaire tôlée spécifiquement destinée au marché international.
- Plus tard la production de la future Dacia city serait envisagé.


La caractéristique de ce Kangoo par rapport au modèle actuel, est qu'il partagerait avec la Logan "Scénic" pas moins de 80% d'éléments en commun. Or quand on regarde la X90 et la X61 actuels, on comprend bien que c'est loin d'être le cas. L'avantage ici sera donc de faire sortir des mêmes chaînes deux modèles distincts en apparence mais très similaires sous la carrosserie.

La production de la J92 et de la K67 devait démarrer en avril 2011, avec un objectif de 280000 exemplaires pour les deux modèles confondus ; toutefois, le fait que ces deux projets aient été pour le moment mis en standby par le groupe à cause de la crise actuelle ne permet pas de savoir si oui ou non la sortie de cette Logan et de ce Kangoo se fera ou non.

Selon le plan initial, les moteurs K7M, K4M et K9K seraient communs aux deux modèles, avec le K7J en plus pour le monospace et le F4R en plus pour le Kangoo.
voilà; bon pour Nissan c'est pas prévu pour le démarrage de l'usine, mais je pense que plus tard ils seront obligés de revenir...
 
#319 ·
Renault a démarré en 2008 la création de son usine la plus moderne et la plus performante au monde, celle de Tanger, au Maroc. Dans cette usine, quatre modèles ont été prévus :


- Nissan X81A et X81W, remplaçant l'Interstar et le Primastar actuels (autrement dit le Master et le Trafic)
- Nissan X11M, remplaçant le Kubistar actuel (autrement dit le Kangoo)
- Dacia J92, dit Logan "Scénic", une version monospace de la berline roumaine.
- Renault K67 Kangoo II, une version utilitaire tôlée spécifiquement destinée au marché international.
- Plus tard la production de la future Dacia city serait envisagé.


La caractéristique de ce Kangoo par rapport au modèle actuel, est qu'il partagerait avec la Logan "Scénic" pas moins de 80% d'éléments en commun. Or quand on regarde la X90 et la X61 actuels, on comprend bien que c'est loin d'être le cas. L'avantage ici sera donc de faire sortir des mêmes chaînes deux modèles distincts en apparence mais très similaires sous la carrosserie.

La production de la J92 et de la K67 devait démarrer en avril 2011, avec un objectif de 280000 exemplaires pour les deux modèles confondus ; toutefois, le fait que ces deux projets aient été pour le moment mis en standby par le groupe à cause de la crise actuelle ne permet pas de savoir si oui ou non la sortie de cette Logan et de ce Kangoo se fera ou non.

Selon le plan initial, les moteurs K7M, K4M et K9K seraient communs aux deux modèles, avec le K7J en plus pour le monospace et le F4R en plus pour le Kangoo
Merci pour la recherche Slaoui ;)

Ce qui est intéressant c'est de constater la pluralité des modèles proposés avec ces 4 plates-formes : citadine, ludospace, monospace et utilitaire (3m3 jusqu'à 18m3). Ca laisse de belle perspective inchALLAH.

Pourquoi tu poste pas ça aussi dans le thread Renault Factory ?
 
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