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TAMESNA | New City | 840 ha | 250.000 inhabitants | #U-C

168K views 234 replies 57 participants last post by  sergio_fontella 
#1 ·
* Tamesna, a historical region in North Africa, that is currently the area between the Moroccan cities of Kenitra and Safi. People from this region are referred to as Mesnawa.
* Tamesna, a new city created between Rabat, Temara, Skhirat and Ain Aouda, in Morocco. The idea became official on the 07/22/2004. The goal is to relieve Rabat of its growing chaotic urbanisation. The new city will have access to the Casablanca highway, as well as opportunity for better planning of infrastructure.



The Tamesna dam is due to regulate a volume of 10Mn sq meters of water devoted to providing drinking water for the areas of Ben Ahmed, El Gara and the neighboring rural areas by 4Mn sq. meters of water. The rest will be used to boost irrigation.

 
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#102 ·
Je viens de trouver quelque chose sur G E: le tracé possible de la nouvelle liaison routière Tamesna-Rabat (cf. posts ci-dessous).

Je ne suis pas un pro du uploading ImageShak et compagnie, désolé.

En fait, suite aux mises à jour de G E, j'ai repéré une voie (apparemment en 2*2) qui part du nord de Tamesna (et qui correspond aux photos postées par un membre) et qui rejoint la double-voie d'accès au Royal Golf Dar Essalam, en passant devant le chantier du Marriott.
Si on suit tout le tracé, celui-ci traverse la forêt de Maamora / ceinture verte et consisterait peut être en le dédoublement de la route P4018, qui existe déjà apparemment.
Les photos prises par notre ami correspondent je pense au croisement de la P4018 et de la P4032. On voit notamment le pont de la rocade aussi.
Je n'en suis pas sûr, il s'agit peut être de travaux de canalisations ou de LHT, mais j'en doute. Ca m'a tout l'air d'être un dédoublement.
On aurait donc une connexion Tamesna-quartier Souissi et non pas quartier Hay Ryad.

Quelqu'un peut-il nous confirmer ça?
 
#103 ·
Bonjour ,

Effectivement il s'agit du dédoublement de la route de la P4018 qui existait déja mais sous forme de piste.
le premier trancon de 9 KM a été adjugé et on peut esperer à la fin des travaux le désenclavement de tamesna.
Cela contribuera certainement à changer la donne aussi plusieurs projets de travaux d'ecoles, lycées, hopital, ISTA ,clubs de loisirs sont lancés durant cette année.
 
#120 · (Edited by Moderator)
538 MDH pour la relance de Tamesna​

Annoncé pour fin 2012, le plan de relance de Tamesna a enfin été dévoilé en grande pompe, lors d’une rencontre co-organisée hier par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville et le holding d’aménagement Al Omrane. Le coût global de cette refonte est estimé à 538 millions de DH financés par différents départements ministériels et différents acteurs publics. Le but est de redynamiser la valorisation de cette ville nouvelle qui peine à décoller et de renforcer son attractivité. « Ce programme ambitieux et réaliste a été élaboré grâce à l’implication, l’engagement et l’appui de tous les départements concernés, les autorités locales et la société civile », a annoncé Nabil Benabdellah, lors de cette rencontre qui a rassemblé un nombre important de responsables gouvernementaux, de représentants des associations professionnelles, des acteurs locaux et de la société civile.

Un programme quinquennal

Ce programme de relance sera étalé sur 5 ans (2013-2017). Pour ce faire, une convention de partenariat et de financement a été signée, à cette occasion, par dix ministères (l’Intérieur, l’Habitat, les Habous, l’Économie et les Finances, l’Enseignement supérieur, la Jeunesse et les Sports, l’Équipement, la Santé, la Solidarité, et la Culture), le Haut commissariat aux Eaux et Forêts et de la lutte contre la désertification, la préfecture de Skhirat-Témara, Al Omrane et la Commune rurale de Sidi Yahia des Zaërs. » La présente convention a pour objet de définir le cadre de partenariats à mettre en place entre les parties, ainsi que leurs engagements et les conditions de financement en vue de la relance et de la mise en valeur de la ville de Tamesna, selon une approche s’inscrivant dans le cadre de la politique de la ville « , lit-on dans le texte de la convention. Pour veiller au respect des engagements de chacun, un comité de suivi sera mis en place et sera présidé par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, Nabil Benabdellah.

23 projets prévus

Concrètement, ce programme de relance permettra la réalisation de 23 grands projets structurants et de proximité. Parmi ces derniers, on trouve notamment le réaménagement de cinq principaux axes routiers permettant d’assurer un équilibre de la circulation à moyen et long termes et la réalisation des projets structurants tels que les équipements publics de base : un campus universitaire, un hôpital local, trois centres médicaux, un centre d’accueil et de conférences, un complexe culturel et un parc. Ajoutons à cela la mise à disposition d’équipements de proximité : 3 maisons de jeunes, 3 foyers féminins, 2 terrains de sport, 2 mosquées, l’exécution de travaux d’aménagement paysager, minéral et mobilier urbain ainsi que le renforcement de la gestion et de l’entretien de la ville (collecte des déchets ménagers, éclairage public, gardiennage et entretien). D’ailleurs, un prestataire de service a déjà été retenu pour la collecte des déchets.

D’autres conventions signées


En parallèle, deux conventions ont été paraphées, dans le cadre de la mise en œuvre de l’approche globale et intégrée de la politique de la ville conformément au référentiel national de la politique de la ville, entre le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville et le ministère de l’Économie et des Finances. La première concerne la mise à niveau de la commune de Sidi Yahia des Zaërs à travers le développement et le renforcement des équipements de base et du raccordement routier avec Tamesna. La deuxième convention concerne la mise à niveau du boulevard principal du centre de Aïn Aouda, avec la réalisation des travaux du mobilier urbain et d’amélioration du cadre bâti.

Bientôt au tour de Tamansourt

Signalons, in fine, que nous assistons actuellement à une mobilisation tous azimuts (qui faisait défaut auparavant) pour insuffler une nouvelle dynamique à la politique des villes nouvelles et des pôles urbains intégrés : Tamesna n’est pas arrivée à se développer, avec la vitesse souhaitée, depuis sa première pierre, il y a 6 ans. Idem pour son aînée Tamansourt : il a fallu attendre, autant d’années, malgré les dysfonctionnements multiples pour revoir toute la vision et la stratégie des villes nouvelles dont le plan de relance de Tamesna n’est qu’un début. Un autre plan de sauvetage sera présenté, bientôt, pour Tamansourt. Cette nouvelle stratégie sera ensuite appliquée pour les villes nouvelles de Chrafate et Sahel Lakhyayta. Espérons que cette relance portera ses fruits.




Entretien avec Badr Kanouni, président de directoire du Holding Al Omrane

Quel rôle jouera Al Omrane dans ce plan de relance ?


Al Omrane est un opérateur public chargé de la mise en œuvre de développement des villes nouvelles qui s’opère dans le cadre d’une vision gouvernementale, avec le ministère de l’Habitat et les autres départements. Le gouvernement a intégré la politique de la ville dans le domaine d’intervention du ministère de l’Habitat, ce qui est extrêmement important et permettra de développer encore davantage cette synergie entre les différents départements centraux ou locaux. D’ailleurs, le plan de relance de Tamesna, signé aujourd’hui, est un renforcement de cette convergence. Divers départements ont signé cette convention, ce qui démontre le soutien du gouvernement au développement des villes nouvelles, en particulier, et de la ville en général.

Pour quand un plan de relance pour Tamansourt ?

Al Omrane a une vision globale pour l’ensemble des villes nouvelles. Pour Tamansourt, nous sommes en train de travailler sur son plan de relance. Ce dernier est à un stade bien avancé et peut être présenté dans les semaines ou mois à venir. Cette vision va être également généralisée aux autres villes que nous gérons. L’objectif est de donner une impulsion plus forte à ces villes, en partenariat avec le ministère de tutelle, les autres départements et les partenaires centraux ou locaux.
Si l’expérience des villes nouvelles est une réussite dans d’autres pays, elle ne doit surtout pas être un échec chez nous. Nous sommes conscients qu’un ensemble de prérequis est encore nécessaire et c’est l’objectif du plan de relance.
..
 
#121 ·
Je suis passé à Tamesna la semaine passée. La ville commence à ressembler à qq chose. C'est propre, vert, arboré, entretenu. Les trottoirs sont en effet goudronnés en rouge. Les résidences poussent un peu partout. Les voies ont été rebitumées pour certaines.

Des résidences villa (dont la Kasbah) ont poussé, ça a l'air pas mal du tout. En revanche peu de commerces. Un énorme bidonville est au milieu de la ville, d'autres à côté (les douars Sidi Yahia Zaer je pense).

Je n'ai pu vérifier les travaux de dédoublement vers le Royal Golf Dar Esalam. En revanche devant le Marriott des gros travaux de canalisation sont en cours, c'est peut être cela que j'ai pris pour des travaux de dédoublement.
Les travaux de l'autoroute de contournement avancent aussi, ils travaillent sur la construction du pont autoroutier enjambant la route d'accès à la ville.

La route vers Temara (commune de Mers El Kheir) est toujours en 2*1, très empruntée. Et bien entendu, prise d'assaut par ces horreurs de taxis blancs qui n'en continuent pas de proliférer tel un cancer.

Une fois cette ville terminée et bien gérée cela pourra être pas mal, cela va atténuer la pression sur Rabat-Salé-Temara. Il faut des transports en commun efficaces en revanche.
 
#141 · (Edited)
Je suis passé à Tamesna la semaine passée. La ville commence à ressembler à qq chose. C'est propre, vert, arboré, entretenu. Les trottoirs sont en effet goudronnés en rouge. Les résidences poussent un peu partout. Les voies ont été rebitumées pour certaines.

Des résidences villa (dont la Kasbah) ont poussé, ça a l'air pas mal du tout. En revanche peu de commerces. Un énorme bidonville est au milieu de la ville, d'autres à côté (les douars Sidi Yahia Zaer je pense).

Une fois cette ville terminée et bien gérée cela pourra être pas mal, cela va atténuer la pression sur Rabat-Salé-Temara. Il faut des transports en commun efficaces en revanche.
J´ai visite Tamesna et j´ai eu la meme impresion que toi, un ans apres ma derniere visite la ville a beacoup change, maintenant ce n´est plus un ville cimitiere, elle est vivant! J´ai vue un bus de Stareo dedans la ville.
 
#124 ·
538 MDH et 5 ans pour donner un nouveau souffle à Tamesna​




Une convention a été signée par 14 parties dont des ministères, les préfectures et Al Omrane pour traiter les déficits en équipements de la ville nouvelle. Une vingtaine de projets ont été répartis entre les signataires pour un coût total de 538 MDH et un délai déterminé pour leur réalisation d'ici 2017.




Près de 538 MDH à injecter entre 2013 et 2017... Le plan de relance de Tamesna prend enfin forme. Une convention visant la mise en valeur de la ville nouvelle (8 km à l’est de Témara) a été signée en milieu de semaine. Fait marquant, ce ne sont pas moins de 14 parties dont des ministères (habitat, intérieur, économie et finances…), des préfectures ou encore l’aménageur public Al Omrane qui ont paraphé le document. Un bon point déjà puisque cela devrait lever le manque de concertation entre les départements ministériels, qui est généralement à l’origine de la faible réalisation des équipements publics. Il faut dire que c’est là que le bât blesse actuellement pour Tamesna. En effet, la ville nouvelle qui a été lancée depuis 5 ans déjà manque presque de tout comme nous le rapportions dans un récent reportage : toujours pas de poste de gendarmerie alors que l’insécurité va crescendo, aucune infrastructure de santé, manque de transport public, pas d’entretien... Pour remédier à ces déficits, la convention fixe un échéancier très précis d’une vingtaine de projets structurants à réaliser d’ici 2017 par les 14 signataires avec une évaluation financière de chacun des projets totalisant un montant de près de 538 MDH.

Près du tiers de cette enveloppe est à débourser par Al Omrane à travers sa filiale en charge de l’aménagement de Tamesna. Cette antenne a la charge notamment de réaménager 5 axes structurants pour assurer le trafic à moyen et long terme pour la ville et est également impliquée dans l’aménagement paysager et la mise en place de mobilier urbain, ou encore l’aménagement d’un parc central d’ici 2014.

Le ministère de l’habitat chapeautera l’exécution de la convention

Une part de 30% de l’enveloppe globale, soit 150 MDH, devra encore être déboursée par le ministère de l’enseignement pour la réalisation d’un campus universitaire (pôle technologique) d’ici 2016. Entre autres projets structurants figurent également un hôpital local (d’une capacité de 45 lits), un centre d’accueil et de conférences et un complexe culturel qui devraient voir le jour sur les 4 prochaines années. Les équipements de proximité ne sont pas en reste avec, entre autres, 3 maisons de jeunes, 3 centres sociaux, un terrain de sport, 2 mosquées et 3 centres de santé à réaliser chacun par les ministères concernés.

Pour accueillir tous ces équipements, le ministère de l’économie et des finances aura la charge épineuse d’acquérir, au prix de revient, le foncier aménagé requis.

Reste les problèmes du manque de sécurité, de l’entretien de la ville ou encore des moyens de transport publics insuffisants. A cet effet, la préfecture de Skhirate-Témara s’engage à renforcer la sécurité au sein de la ville nouvelle, en coordination avec les services de sécurité compétents. La préfecture devra également appuyer Al Omrane dans la libération des sites occupés par les marchands ambulants notamment. La commune rurale de Sidi Yahia Zaër, quant à elle, devra assurer la gestion de la ville, notamment pour ce qui est de la collecte des déchets ménagers, l’éclairage public et l’entretien pour les parties réceptionnées. Pour ce qui est du manque de moyens de transport public, le ministère de l’équipement devrait contribuer à l’élaboration d’une étude sur la mobilité et le déplacement urbain dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër.

Aussi, le département s’engage à activer la construction de la voie reliant Tamesna à Témara (RR 403), une fois l’étude de son dédoublement achevée
.

Un programme prometteur donc qui devrait en théorie traiter un à un les déficits de la ville. Dans tout cela, le ministère de l’habitat qui a initié la convention s’engage à adapter le plan d’aménagement de Sidi Yahia Zaër couvrant la ville de Tamesna selon le nouveau découpage communal.

Le département de Nabil Benabdellah devrait surtout assurer la présidence d’un comité central de suivi. C’est qu’il faut bien s’assurer que tous les chantiers prévus suivent normalement leur cours. L’application des termes de la convention sera en fait à la charge de deux comités. Le premier est le Comité central de suivi (CCS), présidé donc par l’Habitat, qui réunira le patron d’Al Omrane, les représentants de la préfecture de Skhirate-Témara et de la commune de Sidi Yahia Zaër, ainsi que les différents départements ministériels concernés. Pour ce qui est de son fonctionnement, ce comité se réunira de façon trimestrielle et à chaque fois que cela s’imposera, pour évaluer l’avancement du projet et les modalités d’application de la convention.

Ensuite, un Comité local de suivi (CLS) est placé sous la présidence du gouverneur de la préfecture de Skhirate-Témara. Il est composé du président de la commune de Sidi Yahia Zaër, de la filiale d’Al Omrane en charge de la ville nouvelle, ainsi que des représentants des différents services et organismes qui auront à intervenir dans le projet. Dans son fonctionnement, ce comité se réunira mensuellement et à chaque fois que cela sera nécessaire. Il aura à étudier l’état d’avancement des projets et à lever les contraintes qui se posent.




: Plus que des conventions, une loi pour les villes nouvelles

En mettant en place une nouvelle convention pour la ville nouvelle de Tamesna, le ministère de l’Habitat pare au plus urgent. Mais l’objectif à terme du département de Nabil Benabdellah est que le développement des villes nouvelles soit encadré par une loi dédiée. Déjà bien avancé, ce cadre légal prévoit un organisme pour chaque ville nouvelle qui élaborera son plan d’aménagement, pourra exproprier les terrains, percevoir les taxes de manière transitoire... De même, il est prévu la mise en place d’un comité interministériel qui veillera sur la réalisation des équipements publics et à lever les obstacles financiers et techniques au niveau de ces ensembles urbains.



Réda Harmak. La Vie éco
www.lavieeco.com

2013-03-25
http://www.lavieeco.com/news/econom...onner-un-nouveau-souffle-a-tamesna-24985.html
 
#128 ·
Un pôle technologique à Tamesna

C’est aujourd’hui à Rabat qu’une convention de partenariat entre Al Omrane et l’Université Mohammed V-Agdal sera signée en présence des ministres de l’Habitat et de l’Enseignement supérieur. Elle porte sur la réalisation d’un Pôle technologique à Tamesna. Cette convention s’inscrit en droite ligne du Plan de relance de cette ville satellite qui a connu un certain marasme depuis sa construction. Rappelons qu’en mars dernier, une convention a été signée par 14 parties portant sur un investissement de 538 MDH sur 5 ans avec pour objectif de doper cette ville, dont on a voulu faire un exemple.
http://www.lesechos.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=31958:un-pole-technologique-a-tamesna&catid=2:les-echos-du-jour
 
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