J'ouvre ce thread en espérant qu'il prenne vie pour donner des news sur la 16e agglomération francaise! Alors les lorrains?
Avec plaisir .Bonjour a tous , je vous lis depuis pas mal de temps , et j'aimerais participer un petit peu .
Tres belle photo de Muse ( que je connais particulierement ) et des autres chantiers en construction sur Metz .
BFM, LCI, FR3, TF1, une multitude d'articles. Joli coup de pub !
Donnée? Remarquez, on est quand même allés la chercher! Les élus grâce à une dernière ligne droite bien négociée dans le sillage d'une loi sur Paris et l'aménagements métropolitain. Le monde économique par une mobilisation qui a ouvert le virage et créé une aspiration. Certaines prises de positions publiques et des médias au cours des dernières années qui ont traduit l'aspiration à un nouveau départ. Jean-Luc Bohl a présenté lundi à la presse la Métropole de Metz qu'il devrait présider dès le 1er janvier 2018. Elle succèdera à la communauté d'agglomération sans passer par la case communauté urbaine. Coup d'œil sur ce que cela change, sur l'impulsion que ce nouveau statut, cette lisibilité et cette reconnaissance devraient apporter à tout le territoire du sillon mosellan, au département ( eh oui) et à la Lorraine dans son sillon.
Jean-Luc Bohl n'est pas de ceux qui ont le discours cassant. Il sait en général rester mesuré dans les difficultés ( et il en a eues à Metz Métropole) comme dans les avancées. Ce lundi il était seul à s'exprimer au Club de la Presse, entouré de quelques membres de son cabinet. Pas d'autre élu et pas le maire de Metz par exemple. Pas non plus le sénateur-maire de Woippy, François Grosdidier ni un des autres parlementaires lorrains qui ont contribué à l'adoption définitive par l'Assemblée nationale du texte qui intronise Metz et son agglomération dans le statut de Métropole. Ne reste plus qu'à attendre le décret. Ne reste plus qu'à ratifier localement et à construire.
Jean-Luc Bohl seul, cela signifiait précisément qu'il ne l'était pas et que les 44 communes de l'agglomération comme l'avaient fait leurs maires lors du bureau qui les rassemble étaient toutes déterminées à jouer la carte de cette opportunité. Paradoxalement, le passage au statut de Métropole et la résonance valorisante qu'il a semblé avoir posé moins de questions ou provoqué d'états d'âme que celui initialement prévu au rang de communauté urbaine. On chipotait la première, on distille pour l'instant le plaisir de la seconde.
Jean Luc Bohl, la ville de Metz et le département. C'est une partie assez subtile qui a commencé et c'est pour cette raison aussi que Dominique Gros par exemple est probablement resté en retrait. Laisser le président présider et voir la ville centre s'effacer devant ce qui est pour elle le plus beau des cadeaux est assez logique au moment où les négociations vont devoir s'ouvrir, avec le département de la Moselle. Deux années de négociations pour déterminer les trois compétences qui seront transférées à la Métropole. Même si Jean-Luc Bohl n'est pas forcément sur la même longueur d'onde que Patrick Weiten sur le dossier des congrès et du stade par exemple, il est moins en frontal que Dominique Gros. Qui plus est le président de Metz Métropole est aussi le premier vice-président de la Région Grand Est avec qui sera menée la deuxième négociation pour les nouveaux pouvoirs. Alors autant le laisser jouer devant.
• Saisir la chance
« C'est une chance considérable » dira l'orateur en présentant le passage de l'agglomération messine au rang de métropole. « On est passé par une voie étroite, nous avons trouvé la bonne vitesse pour prendre le train en marche et il eût été suicidaire de ne pas y aller. Après la perte du statut de capitale régionale nous avions besoin de trouver un nouveau ressort et cela a pu se faire à périmètre constant ». Autrement dit Metz Métropole n'a pas eu besoin de passer sous les fourches caudines de communautés voisines dont on a souvent pensé qu'il faudrait commencer par les séduire impérativement pour aboutir au statut de Métropole. Pour autant, les portes ne sont pas fermées à une évolution, loin de là.
La recherche de cohérence dans le pays Thionvillois a été soulignée et pourra permettre d'envisager un deuxième pôle fort de la Métropole partant vers le Luxembourg, ce que réclament toujours les milieux économiques. Le secteur intermédiaire sera parfois nommée le centre mou dans certaines questions des journalistes. Quid de Maizières, de Hagondange et de l'Orne ? Jean-Luc Bohl ne veut y voir aujourd'hui que 6 intercommunalités qui ont choisi par exemple de réfléchir et de travailler ensemble pour la mise en place des schémas régionaux proposés par le Grand Est. C'est une indication plus forte que des paroles ou même des silences quelquefois.
Pour l'heure le président de Metz Métropole capitalise sur le fait de voir Metz inscrite avec Nancy et Strasbourg au rang de Métropole. Une manière d'équilibre qu'il eût été difficile de trouver sans cela, un coup de pouce au Sillon Lorrain et aussi une sorte de standing pour le Grand Est qui arrive tout de suite après Auvergne Rhône Alpes et au même niveau que Paca en matière de métropoles.
Heureux de se retrouver en « Champions League » sans avoir eu à passer par la ligue1 de la communauté urbaine, Jean-Luc Bohl se dit décidé à mettre toutes les bonnes volontés au travail. « Nous ne sommes ni expansionnistes, ni impérialistes, nous voulons bâtir un projet » dit celui qui n'oublie pas pas qu'il est avant tout « schumanien ».
• Construire l’avenir
Calendrier
10 mois. L'objectif est de passer au statut de métropole le 1er janvier 2018. D'ici là le conseil d'agglomération mais aussi les 44 conseils municipaux des communes auront à se prononcer sur ce changement. Pour qu'il soit validé il faut que les 2/3 des conseils, représentant plus de 50% de la population ou bien alors 50% des conseils représentant les 2/3 de la population se prononcent pour. C'est loin d'être inaccessible sauf fronde subite sur un terrain de désaccord. Jean-Luc Bohl, conformément à son habitude, veille à rappeler que l'ensemble des intérêts et personnalités de communes sera pris en compte. Que par exemple le versement de compensation continuera à être touché par les communes
2 ans. Pour les négociations sur les compétences à transférées par le Conseil Départemental le délai est de 2 ans après la signature du décret. S'il n'y avait pas accord il y aurait transfert automatique de la totalité des compétences. « Je ne doute pas qu'on arrivera à s'entendre » dit Jean-Luc Bohl.
Compétences
Depuis janvier 2017 et du fait de la loi Notre un certain nombre de compétences avaient déjà été transférées aux intercommunalités. Ce sera valable pour la Métropole. D'autres seront développées notamment dans le domaine économique : « Il y aura une stéréophonie de plus en plus importante sur ce champ là entre la Région et la métropole ». Eu passage Jean Luc Bohl salue les signes favorables du Grand Est vis-à-vis de Metz , notamment par l'accueil des assemblées. Seront concernées aussi les gares et les infrastructures de communication .
La grande question est celle du transfert de certaines compétences du département vers la Métropole. Sur les 8 ou 9 du départ, on en prendra trois dit Jean Luc Bohl. Rappelons que les compétences départementales sont celles du domaine social, solidarité logement, insertion, personnes âgées, jeunes en difficulté mais aussi tourisme, culture, sports et collèges. La partie de voirie départementale est passée sous contrôle de la Métropole.
« Aujourd'hui rien n'est arrêté. Nous allons travailler sur le projet d'un socle métropolitain ».
Financier
C'était une des sucettes du législateur : aider plus les collectivités qui se mettraient en ordre de marche et de complémentarité. Dominique Gros a souvent insisté devant ses collègues sur ce point. Jean Luc Bohl note lui aussi que la doration passe de 39,85 euros par an par habitant à 60 euros dans le cas d'une métropole. Mais il est prudent et ne veut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. « Il y a des échéances électorales et on ne connait pas toutes les intentions. On va rentrer en phase de négociation. Il y a aussi des fonds spécifiques comme les 3,5 millions d'euros que Nancy a touchés au moment du passage. Je rencontre le Premier ministre Cazeneuve ces jours ci avec les 22 présidents. Je suis comme saint-Thomas... je crois ce que je vois et ce que je touche. La réforme de la DGF est en cours ».
Siège ?
La question était dans l'air depuis un petit bout de temps. Metz Métropole doit-elle profiter d'une période de fin de bail pour quitter les locaux des immeubles Harmony qu'elle occupe sur le Technopôle pour investir, en tant que propriétaire cette fois et pour une charge voisine, dans un nouveau siège dans le quartier Amphithéâtre par exemple ? La question était en suspens et surtout en débat. L'obtention du statut de Métropole semblerait faire pencher la balance encore un peu plus vers l'hypothèse d'un nouveau siège histoire d'éviter les éclatements et d'accueillir les nouvelles compétences. Mais pour l'instant, rien n'est fait.
Visite en photosVente du Palais de cristal à Metz : la (vraie) fin de la piscine
En 1907, son architecte, le Viennois Johann Balassa, rêve d’en faire le plus bel établissement de bain du monde. Un siècle et dix ans plus tard, le Palais de cristal, à Metz, est en vente. Son dernier occupant, la Ligue de l’enseignement a vidé ses archives… du bassin !
Non ... pas vraiment ... c'est plutôt les quartiers moyenâgeux et renaissance qui ont dégusté (Pontiffroy, Centre Saint-Jacques, Saint-Ferroy, etc.). Le destin du Palais de Cristal est tout à fait exceptionnel et anecdotique ...La ville de Metz semble avoir massacré encore plus l'héritage allemand que celle de Strasbourg. Après la deuxième guerre mondiale, des projets architecturaux modernistes existaient pour remplacer de beaux bâtiments wilhelmiens ...
Article complet : http://www.lemoniteur.fr/article/me...r-une-defaillance-de-bureau-d-etudes-34357030Metz relance le chantier de l’Agora interrompu par une défaillance de bureau d’études
Le projet municipal à péripéties de l’équipement multiculturel reprend son cours avec le transfert de la mission d’exécution à l’entreprise de travaux.
© Ropa & Associés Architecture - Le projet de médiathèque-centre social Agora vise à structurer le quartier La Patrotte au nord de Metz.
Le chantier de la médiathèque-centre social Agora reprend enfin son cours en ce début de printemps dans le quartier Patrotte/Metz nord. A son lancement en 2010, ce programme s’intégrait dans un grand projet urbain visant à transformer le secteur enclavé entre la Moselle et la commune de Woippy. Mais ses travaux ont été interrompus pendant neuf mois. La Ville de Metz, maître d’ouvrage, annonce désormais la livraison pour l’été 2018 de cet équipement public structurant, associant une médiathèque, un espace culturel et un centre social. A cet horizon, les résidents devraient pouvoir apprécier la signature visuelle du bâtiment de 2 300 m2 imaginé par Ropa & Associés Architecture, lauréat du concours de maîtrise d’œuvre: un toit-terrasse doté d’un jardin expérimental et un cube rouge abritant une salle de spectacle de 120 places.
© Ropa & Associés Architecture - Un toit terrasse doté d’un jardin expérimental et un cube rouge abritant une salle de spectacle de 120 places donnent sa signature visuelle au projet.
© Ropa & Associés Architecture - Le bâtiment de 2 300 m2 a été imaginé par Ropa & Associés Architecture, lauréat du concours de maîtrise d’œuvre.
[...]
Développement économique, tourisme : l'absorption de nouvelles compétences par l'agglomération à la veille du passage en Métropole complique l'élaboration d'un budget 2017 « de transition » qui s'équilibre à 247,1 millions d'euros... non sans certaines concessions. Face au projet de nouveau siège chiffré entre 22 et 25 millions d'euros et à l'attractivité brandie en étendard, la hausse annoncée de la fiscalité des entreprises, même légère, suscite pas mal d'indignations.
" Des choix ont dû être opérés, parfois difficiles, avec le seul prisme de l'attractivité et de la proximité », résume Jean-Luc Bohl, « l'exercice budgétaire préfigure une année particulière ». Une année charnière, de transition et un budget au diapason. A l'horizon 2018, le passage en Métropole complexifie d'autant son élaboration. Gestion de 18 zones d'activités économiques devenues communautaires, développement économique, promotion touristique ou gestion des aires d'accueil des gens du voyage : la nouvelle ampleur du portefeuille de compétences, déjà intégré et qui doit encore s'étoffer en janvier prochain, affole un peu les lignes de compte.
Sacrosainte attractivité
Comme toujours, Thierry Hory se charge de clarifier. Concrètement, pour 2017, l'agglomération se dote d'un budget « en stabilité » de 247,1 millions d'euros, en baisse de 6,9 millions par rapport à l'an dernier.
Dans le détail, l'agglo consacre 166 millions d'euros au fonctionnement et 81 millions d'euros à « un investissement mesuré », en retrait de 17,9% par rapport à l'an dernier. « La situation est connue. Les dotations de l'Etat ont été amputées de près de 11 millions d'euros par rapport à 2012 », rappelle le maire de Marly chargé des finances, « nous devons faire face au désengagement de l'Etat en réalisant des économies », sans nuire à la sacrosainte attractivité érigée au rang d'absolue priorité. Bref, la synthèse n'a rien d'évident, au contraire.
D'une part, l'agglomération flèche un fond de concours d'un million d'euros au développement économique local des communes membres. Elle imagine dès juin prochain « une nouvelle structure d'attractivité unifiée » rassemblant Metz Métropole Développement, le SIVT, l'Office du Tourisme de Metz et une structure dédiée au tourisme d'affaires. De l'autre, pour boucler son budget, Metz Métropole actionne deux leviers : l'emprunt - 12 millions d'euros, « l'impôt de demain », raille Françoise Grolet (FN) - et la fiscalité, non pas des ménages, mais des entreprises.
La cotisation foncière des entreprises va augmenter de 0,61 point et la taxe sur les surfaces commerciales de 0,5 point. Soit « 700 000 euros de recettes » chiffre Emmanuel Lebeau. « Ca n'est ni raisonnable ni indispensable », poursuit l'élu d'opposition messin qui pointe du doigt l'augmentation des dépenses de communication et pêle-mêle évalue l'encours de la dette à « plus de 200 millions d'euros », quand Metz Métropole évoque la somme de 187,6 millions d'euros en janvier 2017 contre 194,8 millions en 2016.
“ La fiscalité n’est pas intolérable”
« On reprend d'une main ce que l'on donne de l'autre », ajoute Nathalie Colin-Oesterlé, « le transfert de compétence s’accompagne de transferts de personnel et de recettes, certainement pas de fiscalité. Le contribuable n'y comprend plus rien. Un jour se posera la question du bien fondé de la décentralisation ». Prudent sur le fait d'être plus grand, François Henrion, vice-président chargé des déchets « espère que cette hausse de la redevance spéciale sur les entreprises permette à terme de la taxe sur les ordures ménagères ». Une sorte de « retour sur la fiscalité » défendu par Gilbert Krausener ou Richard Lioger. « La Zac de l'Amphithéâtre, c'est 330 millions d'investissements privés », rappelle l'adjoint messin à l'urbanisme qui cite également « la Zac de Mercy ou le Plateau de Frescaty. La fiscalité n'est pas intolérable ».
« Tout ceci va sécréter demain une hausse substantielle de la contribution des entreprises », note Patrick Thil qui soulève un autre paradoxe, « alors puisque demain est à nos portes, pourquoi toucher à la taxe sur les entreprises cette année ? ».
“ Rattraper une image sous faite”
« Ca n'est pas sans limite », concède François Grosdidier, « ne soyons pas manichéen dans le débat sur la fiscalité. Si nous n'investissons pas, nous sommes morts. Il faut savoir forcer le destin ». Le deuxième vice-président de l’agglomération justifie aussi la hausse nécessaire des dépenses de communications « pas pour se créer une image surfaite, mais rattraper une image sous-faite », l'image d'Epinal dont il n'est pas si facile de se débarrasser, celle de casernes fermées dans un ciel constellé de hauts fourneaux désaffectés. « Il faut montrer ce que nous sommes, le revendiquer », ajoute Dominique Gros, « ce budget est celui de la maturité. Tout ce que l'on ne fera pas nous-mêmes ne viendra pas des autres ».
A commencer par déménager et quitter un siège excentré dont le loyer atteint 1,3 millions d'euros par an. Dans les cartons depuis longtemps, l'idée se précise. On annonce un projet de 9000m2 de surface, évalué entre 22 et 25 millions d'euros, quelque part à proximité immédiate des nouveaux lieux de pouvoir.
Effectivement ! Après une belle série...Peu de vie ici
Muse :