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Neuchâtel - Liste de projets

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urbanisme
41K views 50 replies 9 participants last post by  Lake Leman 
#1 · (Edited)





TSR.ch reportage vidéo

HORLOGERIE Mercredi 6 avril 2011

Patek Philippe investit dans la recherche fondamentale à Neuchâtel
Marie-Laure Chapatte

La manufacture genevoise crée une chaire avec l’Institut de microtechnique (IMT), antenne de l’EPFL depuis 2009. Le bâtiment Microcity, qui accueillera l’IMT devrait être prêt en 2013, toutes les oppositions à sa construction ayant été levées

«Comment les masselottes de réglage sont-elles accrochées au nouveau balancier GyromaxSi?» La précision de cette question montre comment la dernière innovation de Patek Philippe, qui permet notamment d’accroître l’autonomie de marche de son calibre 240 de 48 à 70 heures, suscite l’intérêt des spécialistes. Mais c’est bien l’annonce d’un partenariat entre la manufacture horlogère genevoise et l’antenne neuchâteloise de l’EPFL qui a retenu l’attention de tous ceux qui avaient fait le déplacement mardi à Neuchâtel.

La chaire Patek Philippe sera dédiée à l’application de nouvelles micro- et nanotechnologies à l’horlogerie dès 2013 et installée dans le nouveau bâtiment du site neuchâtelois de l’Institut de microtechnique (IMT), dans lequel le canton injectera 71,4 millions de francs. «Toutes les oppositions concernant Microcity ont été levées, s’est réjoui Philippe Gnaegi, conseiller d’Etat en charge de l’éducation. Les travaux débuteront dans une dizaine de jours.»

Philippe Stern, président d’honneur de l’entreprise familiale, a souri à la question du montant investi dans cette chaire: «C’est beaucoup d’argent, mais nous ne dévoilons pas les chiffres. […] C’est surtout l’occasion de refaire de la recherche fondamentale sur les matériaux et les processus de fabrication, recherche qui a été un peu oubliée ces dernières années par notre industrie.» «Nous pourrons ainsi sécuriser la position dominante de l’horlogerie suisse», a ajouté Nico de Rooij, directeur de l’IMT. Un processus de sélection est actuellement en cours pour désigner le titulaire de cette nouvelle chaire, qui occupera à terme une quinzaine de collaborateurs.

«Le soutien est bien
meilleur qu’à Genève»

Depuis la reprise de l’IMT par l’EPFL en 2009, «le nombre de chaires a déjà grimpé de 4 à 7. Nous en visons 10 à 12 à terme et vous savez que l’EPFL va vite. Donc le bâtiment sera plein rapidement», a glissé en aparté Patrick Aebischer, président de l’EPFL. Ainsi, ce seront en tout 300 chercheurs qui œuvreront à quelques mètres des 300 collaborateurs du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM).
Source: LeTemps.ch

in english: http://www.worldtempus.com/en/news/...-philippe-a-new-chair-in-neuchatel-with-epfl/
 
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3
#2 ·
Neuchâtel - La Chaux-de-Fonds : TransRun

Le projet TransRUN neuchâtelois est mis sur les rails

TRANSPORTS PUBLICS | Les Neuchâtelois devraient se prononcer l’an prochain sur le projet - encore en phase d’étude - de liaison ferroviaire directe en tunnel entre Neuchâtel et la Chaux-de-Fonds avec arrêt à Cernier, dans le val-de-Ruz.


© KEYSTONE-a | La présidente du Conseil d’Etat neuchâtelois Gisèle Ory.


ATS | 24.06.2011 | 14:30

Le TransRUN, le train rapide qui doit relier le Haut et le Bas du canton de Neuchâtel en 14 minutes, est un projet rentable. C’est la conclusion d’une étude socio-économique présentée vendredi par le Conseil d’Etat neuchâtelois.

En améliorant la mobilité comme l’accessibilité du canton, le TransRUN permettra aux Neuchâtelois de gagner un million d’heures de déplacement par année à l’horizon 2020. Avec à la clé, la création d’une agglomération neuchâteloise unifiée. Ce projet répond à la demande en matière de mobilité du canton, selon l’étude du professeur Claude Jeanrenaud.

Gains en temps

Le temps de parcours entre La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel va diminuer de moitié, passant de 29 à 14 minutes. Ce gain en temps se répercutera aussi sur les liaisons avec d’autres villes de Suisse. Pour rejoindre Berne depuis La Chaux-de-Fonds, il ne faudra plus que 50 minutes contre 1h05. Le TransRUN sera en effet intégré au réseau CFF.

Cette étude révèle que le TransRUN est la solution qui apporte les plus-values les plus substantielles parmi les solutions ferroviaires comme l’assainissement de la ligne actuelle. En termes socio-économiques, les avantages du TransRUN et du RER neuchâtelois sont plus élevés que ses coûts pour un montant proche de 200 millions par rapport à un assainissement.

«Les études renforcent la pertinence du projet qui sera soumis au vote l’an prochain», a déclaré la présidente du Conseil d’Etat Gisèle Ory. Pour les autorités neuchâteloises, la réalisation du TransRUN va stimuler le développement économique et favoriser la croissance démographique.

Défi du financement

Si les études économiques confirment l’opportunité du projet, le financement n’est lui pas encore bouclé. Le coût du TransRUN est estimé à 850 millions de francs, dont 500 à charge du canton, le solde étant réparti entre les CFF et la Confédération. Un montant qu’il s’agira de négocier avec la Confédération.

Pour le professeur Jeanrenaud, le canton de Neuchâtel devrait tout entreprendre pour éviter de creuser sa dette. Il estime que l’Etat doit mettre de l’argent de côté pour financer les travaux. L’entrée en service de la future colonne vertébrale du RER neuchâtelois est prévue pour 2020.

Reste que le TransRUN séduit les CFF. «Ce projet est cohérent et totalement réaliste tant du point de vue de la construction que de son intégration dans le réseau CFF», a déclaré Werner Wildener, délégué de la direction des CFF.
http://www.24heures.ch/projet-transrun-neuchatelois-mis-rails-2011-06-24
 
#3 ·
Les CFF verseront 241 millions au Transrun

Canton de Neuchâtel
Actualisé le 09.03.12, 17:28
Les CFF verseront 241 millions au Transrun
TRANSPORTS PUBLICS


Réseau du RER TransRun.

La décision était attendue, elle est désormais officielle. Le Conseil d’administration des CFF a formellement accepté de verser les 241 millions de francs qui auraient dû être investis dans l’entretien de la ligne Neuchâtel-La Chaux-de-Fonds à la réalisation du projet de liaison rapide Transrun.

Lire la suite
Source: http://www.arcinfo.ch/fr/regions/ca...verseront-241-millions-au-transrun-556-407684
 
#7 ·
Le RER-Transrun neuchâtelois, un véritable choix de société

OPINIONS Mardi28 août 2012
Le RER-Transrun neuchâtelois, un véritable choix de société

Jean Dessoulavy, conseiller général PLR Neuchâtel, explique pourquoi les Neuchâtelois hésitent à se prononcer en faveur du projet de ligne rapide entre les principales villes du canton


Le constat est clair et sans ambiguïté: si Neuchâtel continue sur cette voie, la perte de dynamisme et le manque d’attractivité économiques en comparaison avec ses voisins (Fribourg et Vaud en particulier) va se poursuivre et la courbe démographique continuer de progresser avec lenteur. Et cela sans parler de l’image du canton qui n’est pas bonne suite à de récentes affaires malheureusement trop médiatisées.

Dans ce contexte, le plus judicieux est de développer le domaine porteur par excellence, c’est-à-dire la mobilité. En dynamisant les liens entre les trois villes (Le Locle, La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel), l’ensemble du réseau du territoire bénéficiera de meilleures correspondances ferroviaires. Le Transrun permettra de raccorder quatre fois par heure La Chaux-de-Fonds à Neuchâtel en 14 minutes, voire 10 minutes à l’avenir (contre deux fois par heure en 28 minutes actuellement). Précision pour les lecteurs non neuchâtelois: ce gain de temps est dû à l’aménagement d’une nouvelle ligne directe souterraine qui comprend la création d’une station intermédiaire à Cernier au centre du Val-de-Ruz. La nouvelle ligne centrale Transrun permettra donc une cadence au quart d’heure entre les deux villes principales. Mais il faut préciser que l’ensemble du réseau bénéficiera également de cette nouvelle prestation, à l’exemple de la liaison entre Fleurier et Lausanne qui connaîtra deux trains à l’heure et un gain de temps de 13 minutes.

Sans ce «coup de mobilité», les comparatifs avec les cantons voisins risquent de continuer à évoluer à la défaveur des Neuchâtelois. Concrètement on le sait déjà, dès 2015, date des prochaines élections fédérales, le canton de Neuchâtel va probablement perdre un représentant au Conseil national (de cinq à quatre représentants) alors qu’il était sur le point d’en gagner un à la fin des années 60 au moment où sa courbe démographique était au plus haut. Il est donc temps d’agir. Ce projet politique est précisément adapté aux problèmes structurels dont souffre le canton de Neuchâtel. Le RER offre une réponse face au constat selon lequel le canton est en perte de vitesse démographique, économique et d’image. Il permettra de rénover un réseau obsolète, de faire face à l’augmentation de la demande tout en soutenant la croissance économique du canton. Last but not least, ce projet favorisera les échanges entre le Haut et le Bas d’un côté, les vallées et les agglomérations de l’autre. Ce canton en a un urgent besoin!

Venons-en à la question du coût qui est l’argument mis en avant avec vigueur par l’UDC (seul parti qui s’oppose au projet), plusieurs PLR dissidents et différents opposants. Ces derniers sont en particulier sensibles au slogan diffusé un peu partout par le comité de campagne du non («Mille millions dans un trou noir»). Certains citoyens vont même jusqu’à parler d’escroquerie!

Sortons de ce schéma simpliste pour mesurer l’effort qui sera à la charge du canton. Sur les 919 millions soumis au vote, 559 seront à la charge du canton. Les participations de la confédération et des CFF permettront en effet de réduire le coût pour le canton de près de 40%. L’emprunt contracté, qui est en fait un investissement, devra être remboursé sur 25 ans, soit 1% du budget cantonal actuel.

Si on essaie de replacer ce montant dans une perspective historique, il peut être intéressant de mentionner que pas plus tard que samedi 25 août, à l’occasion d’un colloque sur les 150 ans du rail dans le canton de Fribourg, il a été rappelé qu’en 1862 les autorités fribourgeoises ont investi d’un coup dans la ligne d’Oron (Berne-Fribourg-Lausanne) huit fois le budget annuel de l’Etat, soit 16 millions, alors que le budget ordinaire était de 2 millions seulement. C’est dire l’audace de nos ancêtres, décidés à moderniser leur canton et à le doter de cette invention révolutionnaire qu’était le chemin de fer.

Mais il convient aussi de prendre en compte les coûts qui seraient à la charge du canton si le RER ne devait pas voir le jour. Il n’est pas exclu qu’un refus du RER-Transrun entraîne une participation cantonale pour la suppression du goulet de Vauseyon et le rebroussement de Chambrelien, avec l’aménagement de croisements supplémentaires. A Vauseyon, la liaison CFF pour La Chaux-de-Fonds emprunte la ligne saturée du Pied-du-Jura. Le canton devrait probablement supporter une partie des quelque 300 millions nécessaires pour rajouter une troisième voie nécessaire sur ce tronçon en sortie ouest de la gare de Neuchâtel.

Dans ce même cas de figure, il y a fort à parier que les CFF, déçus par le refus du projet pour lequel ils se sont contractuellement engagés, mettent le canton sous pression en demandant une participation neuchâteloise aux coûts de renouvellement de leur réseau. En effet, le nouveau management des CFF se concentre sur les grandes lignes et entend faire supporter les dessertes secondaires déficitaires aux cantons. Il n’est pas rare qu’ils agissent de la sorte. Par exemple dans le cas de la réalisation de la Durchmesserlinie à Zurich, le canton n’a pas eu d’autre choix que de mettre 500 millions à disposition sur le 1,8 milliard du projet (ce projet permettra de supprimer le rebroussement des trains Genève-Romanshorn en gare de Zurich).

Cet automne, le peuple neuchâtelois aura à faire un choix non pas financier mais de société en acceptant ou en refusant de structurer une nouvelle agglomération permettant de renforcer la qualité de la mobilité et l’unité cantonale. Au peuple maintenant de s’exprimer en prenant en compte l’ensemble des paramètres.
Source: http://www.letemps.ch/Page/Uuid/aa0...un_neuchâtelois_un_véritable_choix_de_société
 
#10 ·
Simple question: combien de gens par jour font le trajet dans un sens ou dans l'autre?

Car 1 milliard pour relier deux villes de 30'000 habitants à poid économique relativement faible me semble beaucoup. Le temps de trajet actuel en train est ridiculement long, c'est sûr, mais il faudra également des TP efficaces depuis les deux gares respectives pour relier les quartiers accueillant l'emploi. Bref si quelqun a des statistiques...
 
#12 · (Edited)
De mémoire, plus de 20'000 véhicules traverse le Locle chaques jours, tout ça sans route de contournement, encore moins d'autoroute. Au final, Morteau sera connectée au RER et des gares supplémentaires vont être construites entre le Locle et la Chaux-de-Fonds afin d'être au maximum au plus prêt des entreprises.

Le TransRUN n'est que la colonne vertébrale du future RER. Malheureusement beaucoup de monde s’arrête sur la construction de celui-ci. Les autres TP sont prêt, l'infrastructure étant déjà existante. C'est malheureusement cette ligne qui bloque le fait de pouvoir augmenter les cadences à l'heure.

Il faut dire que sans TransRun il faudrait quand même dépenser 240 millions dans la ligne actuelle (dans la réfection des tunnels par exemple) et si on veut augmenter la capacité poser une troisième voie près de Neuchâtel en direction sud.
240 millions doit etre seulement pour un objet de travaux. De mémoire, l'autre variante qui utilisait une partie de la ligne actuelle était estimée vers 800 millions...

Cette variante comprenais une troisième voie à l'ouest de la gare, suppression du rebroussement à chambrelien, mise au norme + agrandissement des tunnels pour faire passer des trains 2 étages.
 
#11 ·
Il faut dire que sans TransRun il faudrait quand même dépenser 240 millions dans la ligne actuelle (dans la réfection des tunnels par exemple) et si on veut augmenter la capacité poser une troisième voie près de Neuchâtel en direction sud.
 
#13 ·
Oui, bien sûr. L'autre variante que tu cites coûterait juste un peu moins de celle choisie.

Les 240 millions se référent au travaux nécessaires pour maintenir en service la ligne actuelle au delà 2020, sans aucune autre modification. Il faut par exemple assainir le tunnel des Loges (celui sous La Vue des Alpes).

Si on veut ajouter une troisième voie au sud de Neuchâtel, et/ou supprimer le rebroussement de Chambrelien, il faudrait payer encore plus en arrivant à environ 800 millions (y compris l'assainissement du tunnel des Loges et des autres ouvrages existants).

Ceci pour dire que le TransRun est la solution meilleure.
 
#15 ·
Merci pour ces 2 documents !

Par contre sur le 2ème à la page 12.... non mais ça m'a juste fait rire !!! Ou pleurer c'est selon...

On se croirait revenu dans les années 60 avec la voiture en haut de la pyramide avec une bonne base paysanne... pathétique... :bash:

enfin bon, nous verrons bien le 23 ;)
 
#16 ·
Votations/NE: pas de TransRun entre le Haut et le Bas


Les Neuchâtelois ont joué la prudence financière: ils ont dit "non" de justesse dimanche au projet de TransRun, désavouant ainsi leurs autorités. Pièce maîtresse du futur RER, cette nouvelle liaison ferroviaire était devisée à près d'un milliard de francs.

Les districts du haut du canton ont été clairement minorisés. Celui de La Chaux-de-Fonds a dit oui à plus de 70% et celui du Locle à plus de 60%. Mais sur l'ensemble du canton, le non l'emporte pour un peu moins de 400 voix.

Les citoyens ont désavoué leurs représentants au Parlement et au gouvernement: ils ont rejeté la copie de leurs autorités par 50,29% des voix contre 49,71% (33'724 non contre 33'332 oui). La participation s'est élevée à 51,5%.

Temps de parcours divisé par deux
Le TransRun devait consister à construire une nouvelle liaison ferroviaire entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, longue de 16,7 km dont 12 km sous terre. Le temps de parcours aurait dû être réduit de moitié à 14 minutes, car il évitait le détour par la gare de Chambrelien.

Le coût du RER-TransRun devait s'élever à 919 millions de francs, dont 830 millions pour la liaison rapide. Avec les contributions fédérales, et en particulier la participation de 241 millions des CFF, le coût à la charge du canton (60%) et des communes (40%) aurait passé de 919 à 560 millions. Ce réseau devait être opérationnel à l'horizon 2022.

A l'exception de l'UDC, tous les partis représentés au Grand Conseil avaient recommandé l'acceptation du projet. Le Grand Conseil avait pour sa part adopté le projet en juin à une très large majorité, par 87 voix à 16.

Trop ambitieux
Selon les opposants, emmenés par les députés Raymond Clottu (UDC) et Philippe Bauer (PLR), le projet est "trop ambitieux et vient trop tôt". A leur avis, il faut d'abord faire le ménage, venir à bout de la réforme hospitalière, assainir les finances cantonales et la caisse de pensions de l'Etat avant de se lancer dans un investissement qualifié de "pharaonique pour le canton le plus endetté de Suisse".



(ats / 23.09.2012 14h59)
http://www.romandie.com/news/n/VotationsNE_pas_de_TransRun_entre_le_Haut_et_le_Bas76230920121459.asp
 
#17 ·
C'est dommage, vraiment dommage :(

Mais je pense que la Confédération aurait du contribuer un peu plus. Le Transrun ne serait pas seulement une liaison régionale, mais aussi interville, comme la Durchmesserlinie de Zürich qui est, elle, financé pour environ un tiers par la Confédération.

J'espère que ce projet soit repris le plus tôt possible, et que les autres améliorations prévues avec le RER neuchâtelois réalisées (les nouvelles haltes entre La Chaux de Fonds et Le Locle, par exemple). Dommage seulement que réaliser le Transrun dans 20 plutôt que dans 10 ans coûtera encore plus, car il faut y inclure les 240 millions que les CFF ne verseront plus.
 
#18 ·
En effet Coccodrillio, vraiment très dommage. Surtout que c'est plus les autorités cantonales que le peuple a rejeté dimanche, plutôt qu'un projet de transport public, comme le relève la presse romande:

NEUCHÂTEL
Le «non» au TransRun montre une rupture entre peuple et élus
Les éditorialistes évoquent lundi le rendez-vous manqué des Neuchâtelois ainsi que la rupture entre population et autorités politiques. Revue de presse.


Neuchâtel a tout jeté dimanche, l'eau du bain, le bébé et même la baignoire, constatent 24 heures et La Tribune de Genève.
Image: Keystone

La presse romande a largement commenté lundi le refus du projet de transport public RER-TransRun dans le canton de Neuchâtel.

Neuchâtel a tout jeté dimanche, l'eau du bain, le bébé et même la baignoire, constatent 24 heures et La Tribune de Genève. Parlant de législature perdue, les deux quotidiens estiment que la population n'a plus confiance dans ses autorités, qu'"elle aurait refusé n'importe quel projet venant de ces politiciens qui étalent leurs dissensions au grand jour".

Le choix du repli

"Neuchâtel a raté un train, d'un souffle", relève Le Quotidien jurassien. "Le petit non neuchâtelois au TransRun n'exprime pas moins la grande frilosité de ce canton qui a perdu son audace, sa confiance en lui et en ses autorités politiques. Neuchâtel continue à se déchirer entre ses montagnes et son littoral."

Le Courrier parle de choix du repli. Malgré la courte victoire du non, pour moins de 400 voix seulement, "le canton a bel et bien perdu une occasion unique de se projeter dans l'avenir avec un projet qui devait permettre de rapprocher les différentes régions du canton mais aussi ce dernier du reste de la Suisse".

Le Temps assimile la votation à une gifle, exprimant les doutes du peuple quant à la capacité de l'Etat à assumer les 560 millions de francs revenant au canton et aux communes avec le TransRun. Pour le quotidien, la réduction des salaires de la fonction publique en 2013 et l'assainissement de la caisse de pension publique ont pesé dans la balance.

Sacrée gueule de bois

Pour L'Impartial et L'Express, le non va bien au-delà du seul résultat et met à mal la cohésion cantonale, eu égard à un Haut qui a voté oui contre le reste du canton, à l'exception notable notamment de la ville de Neuchâtel. Les journaux neuchâtelois s'étaient activement engagés en faveur du projet de transport public.

L'éditorial commun aux deux titres s'intitule "Chambrelien capitale cantonale", du nom de la gare où les trains devront continuer à rebrousser chemin entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds jusqu'à nouvel avis. Il mentionne encore le fait que "ce matin le canton de Neuchâtel se réveille avec une sacrée gueule de bois".

La Liberté souligne la crise de confiance qui affecte Neuchâtel. "Effrayé par le gouffre des finances cantonales, le peuple a peut-être raté l'occasion de combler le fossé qui se creuse entre le Haut et le Bas", note le quotidien fribourgeois en relevant aussi la baffe reçue par Claude Nicati, le conseiller d'Etat en charge du dossier.
(ats/Newsnet)

Créé: 24.09.2012, 06h38
http://www.24heures.ch/suisse/rejet-transrun-montre-rupture-peuple-elus/story/12049646
 
#19 ·
Un peu comme pour la tour refusée à Bussigny: est-ce que le peuple détient vraiment toutes les clés et les informations pour juger équitablement les projets?

C'est bien joli d'avancer le prix de l'ouvrage et le mettre à côté de la dette publique pour faire peur mais les gens tiennent-ils compte de l'impact de ces infrastructures sur l'économie? Je prend pour exemple le dossier fait par les villes de l'ouest lausannois en faveur de la prolongation du tram qui citaient tous les projets dépendant d'une telle infrastructure. Signifiant donc de nouveaux habitants et entreprises payant tous des impôts.

C'est pour ça que des études qui prennent des mois sont faites. C'est pour ça que des experts sont formés et payés.
 
#20 ·
Je crois avoir lu un slogan qui disait que le TransRun mettrait en peril les contournements routiers du Locle et de La Chaux de Fonds. Je ne sais pas si cela est vrai, mais cela me rappelle le plan d'agglomération de Lugano que Berne avait jugé comme trop centré sur les routes. Or, Neuchâtel ayant enterré son réseau de transports public, cela me fait craindre à un effet négatif aussi sur ce plan...
 
#22 ·
* assainissement te la ligne actuelle, 240 millions financés par les CFF (prévu car obligatoire pour la tenir ouverte, telle quelle)
* tunnel à fer de cheval pour éviter le rebroussement de Chambrelien, environ 6/7 km donc 400/500 millions de francs comme ordre de grandeur
* troisième voie entre Neuchâtel et la bifurcation au sud, donc encore au moins 100 millions
Bref, pas vraiment plus économique du TransRun, et ceci pour des temps de parcours plus longs que avec le TransRun et avec un rebroussement à Neuchâtel pour des éventuels trains directs Le Locle-Lausanne.
Sans au moins la troisième voie on ne peut espérer aucune amélioration de fréquence. En considérant que il faudrait recommencer tout à nouveau, il ne faut pas s'espérer à aucune, vraiment aucune, amélioration avant 2030-2040, ceci si le canton trouve le financement (car les CFF n'auront plus envie de payer et l'argent fédéral sera déjà allé ailleurs).
 
#25 ·
Neuchâtel | Swiss Watch Arena

Le projet Swiss Watch Arena aux Jeunes-Rives

Le projet de Switch Watch Arena: un centre de congrès en forme de montre géante aux Jeunes-Rives.Crédit: SWA































http://www.arcinfo.ch/fr/photos/le-projet-swiss-watch-arena-aux-jeunes-rives-0-1071862?idPhoto=15

Projet de montre géante à la gloire de l'horlogerie à Neuchâtel

Le mégaprojet immobilier Swiss Watch Arena, présenté mardi à Neuchâtel, prévoit la construction d'une vaste structure en forme de montre géante à la gloire de l'horlogerie suisse. Financé essentiellement par des privés, il est devisé à 350 millions de francs.

Une montre géante, visible du ciel et servant d'écrin à un musée du temps ainsi qu'à des salles d'exposition et de concert: ce sont les contours du projet neuchâtelois Swiss Watch Arena, qui ambitionne de devenir une vitrine de l'horlogerie suisse.

Ses concepteurs, qui l'ont présenté mardi à Neuchâtel, estiment que ce projet devisé à 350 millions de francs pourrait redonner un nouvel élan à l'économie du canton et créer 600 emplois. Il constituerait en outre un outil de promotion touristique pour tout l'Arc jurassien et la région des Trois Lacs.

La montre du Swiss Watch Arena devrait restituer aussi au canton la place de leader de la métrologie mondiale qui était la sienne avec l'Observatoire chronométrique. Le complexe est prévu aux Jeunes-Rives, au bord du lac de Neuchâtel.

Financement privé et terrain public
L'essentiel du financement serait assuré par des investisseurs privés, notamment les grandes manufactures horlogères et très certainement la Fondation Sandoz. La commune et le canton céderaient, pour leur part, le terrain.

Le projet est colossal dans ses dimensions aussi, puisque la fameuse montre, qui serait visible depuis une altitude de 10'000 mètres, aurait un diamètre de 95 mètres et un cadran géant de 70 mètres. Reste à voir si les défenseurs de l'environnement réserveront bon accueil à cette immense construction. L'exécutif de la Ville de Neuchâtel, en tout cas, a d'ores et déjà fait part de son opposition.

Roger Guignard/oang

LA VILLE DE NEUCHÂTEL NE VEUT PAS DU PROJET

Dans un communiqué publié au moment de la conférence de presse des promoteurs, mardi matin, le Conseil communal de la Ville de Neuchâtel annonce qu'il ne veut pas du projet Swiss Watch Arena sur les Jeunes-Rives (lire le communiqué ci-dessous).

Il base sa décision notamment sur les préavis négatifs donnés à ce projet par le comité de pilotage pour le réaménagement des Jeunes-Rives et la Commission des ports et rives du Conseil général. L'exécutif précise qu'il privilégie "très nettement pour ce site le projet Ring, par ailleurs en voie de finalisation".

Les auteurs de SWA avaient déjà été informés par écrit de cette décision début juillet 2012, tout comme le Conseil d’Etat.
http://www.rts.ch/info/regions/neuc...-a-la-gloire-de-l-horlogerie-a-neuchatel.html


Reportage vidéo: Couleurs locales
 
#27 ·
Une vision d’avenir pour les Jeunes-Rives



Le Conseil communal a le plaisir de vous dévoiler son avant-projet de réaménagement des Jeunes-Rives: un nouveau parc de plus de cinq hectares qui améliorera la qualité de vie des habitants, contribuera au rayonnement de la ville et changera l’image de Neuchâtel.

Simple concept au stade du concours Europan 10 en 2010, le projet propose aujourd’hui un réaménagement complet du site. Les autorités souhaitent associer les habitants et les usagers de la ville aux aménagements futurs. Elles lancent une vaste consultation ouverte à l’ensemble de la population pour définir les équipements, les activités et usages du site.

Le projet de nouveau Parc aux Jeunes-Rives s’inscrit dans la volonté des autorités d’ouvrir la ville sur le lac et de renforcer l’attractivité du centre-ville. Le Conseil communal souhaite ainsi valoriser les rives et y créer un lieu incontournable et identitaire pour tous les Neuchâtelois, les visiteurs et plus généralement toute l’agglomération neuchâteloise.
http://www.jeunes-rives.ch/
 
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