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Valais

66K views 72 replies 8 participants last post by  Lake Leman 
#1 ·
Les projets immobiliers se multiplient dans les stations du Valais romand. Plusieurs sont en cours de réalisation. D'autres n'existent que sur des plans ou des maquettes. Voici un état des lieux.


CRANS-MONTANA


Les hôtels haut de gamme fleurissent


«Il y a plusieurs projets hôteliers dans la station, dont certains sont très avancés», note avec satisfaction Dominique Fumeaux, le directeur de Crans-Montana Tourisme. C'est vrai que le secteur hôtelier haut de gamme connaît un renouveau réjouissant sur le Haut-Plateau. Deux hôtels 5 étoiles ont ouvert cet hiver à Crans-Montana, Le Crans et le Guarda Golf. Le Crans-Ambassador, qui se situe dans la même catégorie, est en cours de rénovation. Sa réouverture est attendue pour fin 2010 ou en 2011. Un 4 étoiles, le Rhodania, va aussi être rénové en 2011 et passer de 42 à 120 chambres. La construction de deux chalets résidentiels à proximité, comportant vingt-quatre appartements, a débuté en octobre dernier. Ce complexe du Rhodania sera accompagné de la réalisation d'un parking public de 197 places.

Si tout va bien, Crans-Montana verra également un grand chantier démarrer en 2011 dans le secteur d'Ycoor, au coeur de la station. Patinoire, halle de curling et parking public sont notamment au programme.

La mise au concours du projet Aqualoisirs, un centre aquatique ludique prévu dans le secteur de La Moubra, devrait avoir lieu cette année.


AMINONA
Volonté intacte pour Mirax

© KEYSTONE.

Pour résumer, le projet de l'investisseur russe Mirax c'est 650 millions d'investissements pour créer 2000 lits à Aminona. L'administration communale de Mollens, qui soutient ce projet indispensable à la survie des remontées mécaniques du secteur, a délivré l'autorisation de construire pour quinze immeubles en date du 3 novembre 2009. Plusieurs organisations écologistes ont fait recours. Malgré tout, les investisseurs russes croient toujours au projet. Sur la page facebook du projet hôtelier d'Aminona, on peut lire, sous la date du 22 décembre: «Malgré les recours des associations de protection de la nature, l'investisseur a débuté le versement des taxes d'autorisation de construire auprès de la Municipalité de Mollens. Le montant représente quelques centaines de milliers de francs suisses. La Municipalité confirme cette information. Une volonté affichée d'aller de l'avant quelles que soient les procédures actuelles.»

(Article sur le sujet http://www.tdg.ch/organisations-ecologistes-opposent-projet-hotelier-aminona-2009-12-08)


ZINAL
Les 400 lits d’un groupe belge

Un groupe belge dispose d'un droit d'emption (droit d'acheter) sur des terrains communaux à Zinal jusqu'à la fin 2010. «Nous avons accepté de prolonger ce droit d'une année», précise Simon Epiney, président de la commune d'Anniviers. Ce groupe belge, qui avait racheté le Club Med de Zinal, a un projet, au bénéfice d'une autorisation, de 400 lits en appart-hôtels. Des moyens financiers et un gestionnaire sont recherchés par les promoteurs.


ANZÈRE
Un Spa Wellness Center

«Sur le plan immobilier, c'est un peu calme», constate Alain Golluz, le président d'Anzère Tourisme. Par contre, il affiche un large sourire à l'évocation du futur Spa Wellness Center. «Les travaux préparatoires, notamment les accès, ont commencé. L'enquête publique est terminée et il n'y a qu'une opposition qui pourrait être retirée rapidement. Les appels d'offres vont partir prochainement et les gros travaux devraient démarrer ce printemps.» Le budget s'élève à 9,4 millions, en tenant compte des apports en nature.


VEYSONNAZ
Deux villages projetés

La piste de l'Ours de Veysonnaz pourrait voir la création de deux villages à ses pieds, composés d'appartements, de commerces et d'hôtels.

Le premier est situé sur le territoire de la commune des Agettes. Il comprend 237 appartements et 400 lits hôteliers. Sans la partie wellness, son budget s'élève à 150 millions. Le projet est au bénéfice d'une autorisation de construire.

Le deuxième village est projeté sur le territoire de la commune de Salins, mais sur des terrains appartenant à la Bourgeoisie de Sion. L'assemblée primaire de cette bourgeoisie a accepté, le 14 décembre 2009, le principe de la vente de ces terrains à l'exploitant touristique Jean-Marie Fournier. Il s'agit d'une surface de 25 000 m2 dans la zone à construire, dont le prix a été fixé à 250 francs le m2, ainsi qu'une surface de 1248 m2 en forêt, à 1 franc le m2. Charles-Alexandre Elsig, président de la Bourgeoisie sédunoise, précise que «le principe de la vente a été admis, mais que la transaction n'a pas encore été concrétisée». Ce deuxième village devrait se composer de quelque 150 appartements et de 80 chambres d'hôtel 4 étoiles. Le budget devrait avoisiner les 100 millions de francs.


HÉRÉMENCE
Les Thermes de la Dixence

Si tout se passe bien, les hauts de la commune d'Hérémence devraient voir cette année le début de la construction des Thermes de la Dixence, un projet à 220 millions, 120 lits hôteliers, 102 appartements, 7 chalets résidentiels et 5 chalets individuels entoureraient alors un nouveau centre thermal construit au pied des pistes des 4Vallées.


NENDAZ
Deux grands projets en cours de réalisation

» Le complexe «Mer de Glace» à Haute-Nendaz est en cours de réalisation. «Nous avons fini les terrassements de l'hôtel», indique l'architecte Jean-Daniel Masserey. Le projet, dont le budget global s'élève à 120 millions, va se réaliser par étapes sur trois à quatre années. La première phase qui a débuté représente un investissement

de l'ordre de 30 millions. Elle comprend l'hôtel 4 étoiles, qui sera encore en chantier pendant deux ans, et un chalet résidentiel qui sera vendu en PPE. «Sur les treize appartements, nous en avons déjà vendu huit», se réjouit Jean-Daniel Masserey. «Cela marche bien, malgré la crise, car nous bénéficions d'une bonne situation.» A terme, six autres chalets sont planifiés, ainsi qu'un espace wellness et des surfaces commerciales.

» A l'origine, le projet était connu sous l'appellation «Transmontagne», du nom d'une société qui a été dissoute depuis. Il a été repris par le groupe Genco et la société Alpvision. Ces derniers sont passés à la phase de concrétisation et ont construit deux immeubles sur le site de Pracondu. Le système de résidences de tourisme vendues par l'intermédiaire de tours opérateurs mis en oeuvre ici fonctionne bien, comme l'explique Philippe Lathion, administrateur d'Alpvision: «Sur les dix-huit semaines de la saison d'hiver, le taux d'occupation dépasse les 80%.» Un troisième immeuble sur le même site est maintenant en projet. «Une demande d'autorisation de construire sera déposée tout prochainement.» Si tout se passe bien, la construction d'une quarantaine d'appartements, pour un budget de 40 millions, devrait démarrer en 2010. Deux autres immeubles devraient suivre un peu plus tard. L'ensemble du complexe de Pracondu devrait regrouper un total de 1000 lits. «Nous n'irons pas plus loin, sinon le marché serait saturé», note encore Philippe Lathion.


VERBIER
Les 3Rocs prêts à démarrer

Le projet des 3Rocs devrait démarrer au printemps à Médran, près du départ de la télécabine. D'ici à 2014, Verbier devrait ainsi voir la construction, pour un budget de 160 millions, de deux immeubles résidentiels, d'un hôtel 5 étoiles de 300 lits, des lodges-appartements représentant une centaine de lits, d'un restaurant et d'une place. De quoi redynamiser un des secteurs les plus importants de la station bagnarde.


MAYENS DE BRUSON
La commune reste optimiste

Malgré le retrait de l'investisseur canadien Intrawest du projet des Mayens-de-Bruson, les autorités locales restent optimistes, comme le souligne le président de la commune de Bagnes, Christophe Dumoulin. «Je n'ai pas de souci par rapport aux investisseurs. Il est très rare de trouver une surface de 100 000 m2 de zone à bâtir au pied des pistes comme celle dont nous disposons dans les Mayens-de-Bruson.» La commune de Bagnes et Téléverbier sont toujours engagés dans un développement dont le budget est estimé à 180 millions. Six procédures sont pendantes devant le Conseil d'Etat. «Nous attendons une décision dans les premiers mois de l'année», déclare Christophe Dumoulin. Restera ensuite à engager une procédure judiciaire qui risque d'être longue pour contourner l'opposition du WWF.


OVRONNAZ
Développement autour des bains

«Nous allons améliorer l'espace santé d'ici peu pour ne pas prendre du retard par rapport à nos concurrents», déclare Jean-Daniel Descartes, président du conseil d'administration des Bains d'Ovronnaz S.A. «Nous voulons aussi construire deux immeubles de 40 appartements chacun le plus rapidement possible.» Ces projets immobiliers, qui devraient voir le jour dans le secteur des bains, ont déjà obtenu les autorisations de construire. Jean-Daniel Descartes dit également rechercher des terrains pour construire «un ou deux petits immeubles» dans la station des hauts de Leytron, tout en précisant que cette quête n'est pas aisée.

Dans un avenir plus immédiat, le chalet de Kalbermatten, qui est en cours de démolition au chemin des Collines à Sion, va être reconstruit ces prochains jours du côté des Mayens-de-Chamoson.


VAL-D’ILLIEZ
Le Thermes Parc repart

Le chantier du Thermes Parc de Val-d'Illiez a repris en novembre, après un an de quasi-léthargie. Reconnu d'intérêt cantonal, le futur Thermes Parc comprendra trois bassins extérieurs, une piscine couverte, un espace de bien-être et un centre médicalisé. Une centaine de chambres quatre étoiles complétera l'offre, ainsi que 140 appartements répartis sur quatre résidences, dont deux sont déjà construites. Le budget était estimé au départ à 100 millions et sera sans doute dépassé. Il sera exploité par le groupe français Valvital.


MORGINS
L’Aquacenter en panne

A Morgins, les premiers coups de pioche ont été donnés en septembre 2008 pour construire l'Aquacenter, composé d'un centre aquatique wellness et de logements. C'était juste avant l'échéance du permis de construire. Depuis, il ne se passe plus grand-chose sur le chantier. La présidente de la commune de Troistorrents, Marianne Maret, ne cache pas un certain pessimisme. «Le projet a été présenté à la fin du printemps au Conseil communal. Il est très bon, mais il reste le problème du financement à résoudre.»

La présidente se réjouit par contre de voir aboutir le projet de l'ancien skieur Martial Donnet, dont l'hôtel, conçu sur le modèle d'un bed&breakfast, apportera septante lits à Morgins, en principe en 2010 déjà.


CHAMPÉRY
La suite des Maisons de Biarritz

Au début 2009, le groupe français les Maisons de Biarritz déposait son bilan. Son projet de construction d'un multisite 4 étoiles a dû trouver des repreneurs. Le concept d'origine se retrouve décomposé en trois parties.

Au centre du village, sur la parcelle Broisin, le groupe Genco, le même qui est impliqué dans un important projet (ex-Transmontagne) à Nendaz, a fait part de son intérêt, comme nous l'a confirmé un de ses administrateurs, Eric Burrus. «Nous sommes intéressés à construire 60 appartements en résidences de tourisme, comprenant un total de 400 lits. Nous avons eu deux rencontres avec le président de la commune, Luc Fellay et nous avons contacté le groupe français Lagrange.» Ce dernier pourrait être appelé à assurer la gestion du complexe. «Je suis optimiste», lance encore Eric Burrus.

Dans le secteur Chavalet, l'autorisation de construire est en force. Elle a été obtenue avant la faillite des Maisons de Biarritz. Cette partie comprend quinze chalets pour une cinquantaine de logements hôteliers. Le repreneur potentiel de ce secteur est la société Champéry Resort S.A., dont l'administrateur est le nouveau conseiller national Paul-André Roux. Rien n'est encore acquis quant à l'avenir. «Le projet est toujours à l'étude, nous sommes à la recherche du financement», déclare Paul-André Roux.

Quant à la partie située près du Palladium, un groupe britannique étudie la faisabilité d'un hôtel de quelque 250 lits englobant potentiellement le centre sportif. Des nouvelles sont attendues ces prochaines semaines pour les trois volets du projet.

http://www.lenouvelliste.ch/fr/news/valais/les-projets-fourmillent_9-179039
 
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#28 ·
Cabane du Mont-Rose

LA VEDETTE FUTURISTE DES ALPES SUISSES N’EST PAS UN HÔTEL
Cabanes du Club alpin (2/6) Inaugurée en grande pompe en 2010, la nouvelle cabane du Mont-Rose (2883 m) attire des amateurs parfois peu au fait de son rôle exact


La nouvelle cabane jouit d’une situation magnifique face au Cervin.


L’ancienne cabane en pierre (1939) avait remplacé un refuge en bois (1894).

Loin du brouhaha de la civilisation, la nouvelle cabane du Mont-Rose trône à 2883 m face au Cervin. Pourtant, les multiples torrents qui serpentent en contrebas, sous le glacier du Gorner, ne sont pas les seuls à venir troubler le calme de ce décor alpin d’une beauté saisissante. Dans le réfectoire du bâtiment octogonal, la sonnerie du téléphone retentit à intervalles réguliers. Depuis l’ouverture au public de cette construction high-tech, en mars 2010, les questions des interlocuteurs ont de quoi étonner le gardien et ses aides. «Un homme m’a un jour demandé s’il y avait suffisamment de places de parc à côté de la cabane», raconte le sourire aux lèvres, Stefan Schlager, employé de la cabane. Question farfelue dans un endroit qu’on atteint après quatre heures d’une marche technique aux nombreuses embûches pour un randonneur peu habitué à la haute montagne.

Après à peine quatre mois de gardiennage à la cabane du Mont-Rose, l’Autrichien de 32 ans a tout un tas d’anecdotes du genre à partager. «Où se trouve le sauna?», «Pourquoi ne peut-on pas se connecter au wi-fi?», «Le petit-déjeuner à 7 h c’est trop tôt, peut-on manger plutôt à 9 h?» Toutes ces demandes, saugrenues dans ce contexte, sont révélatrices d’une tendance née avec la nouvelle cabane.

Cabane tout confort
Largement médiatisée, la cabane du Mont-Rose constitue désormais un but d’excursion à part entière et attire un nouveau genre de clients, plus touristes qu’alpinistes. Avec sa mutation, le bâtiment a perdu un peu de son sens premier: celui de refuge étape sur le chemin d’un sommet.

Ni spartiate ni exiguë, la construction ressemble davantage à un hôtel qu’à une cabane traditionnelle en pierre. Finis les dortoirs aux couchettes étriquées où l’on dort le nez de son voisin dans l’oreille, place aux chambres de quatre à huit personnes avec espace vital suffisant. Spacieuses et lumineuses, les parties communes invitent à la détente. Le bâtiment, qui peut accueillir 120 dormeurs, compte même des douches, un luxe insensé pour les alpinistes conservateurs!

Gardien des lieux depuis quatorze ans, dont dix dans l’ancien refuge, Horst Brantschen est un témoin privilégié de ces changements. «L’atmosphère est très différente entre les deux cabanes», confirme-t-il, laconique comme il se doit pour un montagnard. Plus disert, son aide détaille: «les règles imposées, comme le couvre-feu à 22 h ou le fait de débarrasser la table après le repas, sont plus difficiles à faire respecter.» La cohabitation entre alpinistes chevronnés et randonneurs du dimanche occasionne parfois incompréhensions et petites frictions. Assis à l’ombre de la construction à six niveaux, on comprend sans peine ce qui attire les curieux sur ces hauteurs. Le bâtiment en forme de cristal de roche surplombe le glacier du Gorner.

Cette majesté glacée tout en plis et crevasses cède toujours davantage de terrain à la pierre, laissant apparaître un rocher poli fait de strates colorées. Tout autour du glacier se dresse un cortège de sommets, dont la star des montagnes helvétiques: le Cervin. Les espaces communs offrent un point de vue privilégié sur la célèbre montagne. Plus haut sommet de Suisse, la pointe Dufour (4634 m) s’élève à l’arrière de la cabane. Par temps dégagé, le coucher de soleil sur les cimes clôture le repas aussi agréablement qu’un café génépi.

Une vue qui se mérite
La vue vaut le détour, certes, mais elle se mérite. Pendant les quatre heures (au minimum) que dure la marche, on relâche rarement sa concentration. Passée la première partie du parcours sur un chemin à flanc de coteau, les passages techniques se succèdent: échelles vertigineuses, crevasses, champs de rochers instables, escaliers faits de fers à béton… Vigilance et attention sont essentielles, tout comme un équipement adéquat (crampons, bâtons, piolets) et une bonne condition physique. La présence d’un guide peut s’avérer rassurante, voire nécessaire pour les marcheurs peu expérimentés.

Dormir en altitude
Après un repas roboratif et une partie de jass, les yeux ensommeillés et les jambes lourdes trahissent le besoin de repos des marcheurs. Pas besoin de sortir de la cabane pour se brosser les dents, ce qui n’empêche pas de jeter un dernier coup d’œil aux sommets qui luisent doucement dans le crépuscule avant de se glisser sous le duvet.

Après une nuit de sommeil, qui peut être troublée par les effets de l’altitude, le solide petit-déjeuner achève de remettre les randonneurs d’aplomb. Il ne reste plus qu’à protéger les éventuelles cloques récoltées la veille, à quitter les confortables chaussons de la cabane pour enfiler ses chaussures de marche et récupérer ses bâtons avant de se lancer dans la descente.
Prix pour non-membres du CAS, nuitée: 45 fr. pour les adultes, 28 fr. pour les jeunes (7-17 ans). Demi-pension (souper et déjeuner): 38 fr. Réservations via le site internet www.section-monte-rosa.ch ou par téléphone 027 967 21 15.
Anne Rey-Mermet TextesFlorian Cella Photos
24 heures du 9 juillet 2013
 
#29 ·
Le Bouveret: projet immobilier mal desservi et en zone inondable

LE BOUVERET (VS)
Un vaste projet immobilier prévu en zone inondable
La cité du bout du lac se met en quatre pour rendre constructible un terrain inondable et mal desservi



Vu du ciel, c’est un immense rectangle vert, cerné de villas. Un terrain agricole de 60 000 m² desservi uniquement par la route de la Lanche, sur laquelle les voitures peinent à se croiser. C’est pourtant ce site très enclavé, à proximité du Rhône, qui est prévu pour accueillir la future Résidence du Fort. Porté par la Sàrl Habitat Construction Générale, basée à Collombey (VS), ce projet immobilier d’envergure prévoit à long terme – le promoteur parle d’une planification sur 20 ans – la construction de 150 villas. Dans un premier temps, soit ces 5 prochaines années, 40 d’entre elles devraient être réalisées.

Dernier grand terrain
Le plan d’aménagement détaillé avait été mis à l’enquête l’année dernière. Qu’en est-il aujourd’hui? «Le dossier est toujours entre les mains du Canton du Valais, car il doit être affiné. Les oppositions – une trentaine – devraient être contournables», affirme Pierre Zoppelletto, président de la Commune de Port-Valais.

Motifs des oppositions? «Il s’agissait prioritairement de soucis d’évacuation des eaux de surface et d’accès», résume Pascal Dubuis, directeur d’Habitat Construction. Car la surface, régie par un seul et même plan d’aménagement détaillé – le PAD 13 – se trouve en zone inondable «à cause du Rhône, précise Pierre Zoppelletto. Mais cela ne sera plus le cas d’ici à 2015, avec la construction d’une digue d’une longueur de 800 m à 900 m, prévue dans le cadre de la correction du fleuve.»

Le terrain à bâtir sert actuellement de réservoir naturel en cas de fortes pluies. «Lorsqu’il pleut, il est totalement inondé», précise un opposant, domicilié à proximité. Quelle était la nécessité de prévoir un projet immobilier dans une zone inondable? «Tout le périmètre alentour est bâti; pour nous, il était logique d’y construire également, justifie le président de Commune. Il reste une parcelle (ndlr: la zone B sur l’infographie ci-contre) , propriété d’un paysan qui va vendre car il arrête la paysannerie. La surface totale est énorme; c’est la dernière zone de cette importance au Bouveret.»
De son côté, le promoteur assure que la problématique des eaux sera résolue. «Nous avons intégré à notre projet – dont l’étude globale a été faite avec l’urbaniste communal – une zone tampon inondable pour absorber les eaux du quartier, précise Pascal Dubuis. La Commune, elle, finalise son réseau d’évacuation des eaux et nous lui avons laissé un bout de terrain pour qu’elle puisse prolonger le canal du petit Rhône, qui est utilisé lors d’importantes précipitations.»

Impact routier réduit
Quid du second écueil, à savoir la circulation des camions sur la route de la Lanche? «Elle ne permet pas de croiser sans monter sur le trottoir, qui sert également de pistes cyclables», souligne un riverain. Un véritable problème sur cette voie très fréquentée par les écoliers. «La construction des 40 premières villas se fera à raison de 7 ou 8 par an; il n’y aura pas 200 camions par jour, assure Pascal Dubuis. L’impact sera respectueux des voisins et de l’environnement.»

La mise à l’enquête publique des 40 villas pourrait intervenir «d’ici à la seconde quinzaine de septembre, voire début octobre», selon Pierre Zoppelletto. Le Canton du Valais, lui, ne se prononce pas tant que le dossier n’est pas traité dans son intégralité.

Romaric Haddou Patrice Genet

LE BOUVERET A LA COTE

Ajouté aux bâtiments prévus face à la marina, ce complexe de résidences du Fort témoigne de la forte attractivité de la commune du bout du lac. Président de Port-Valais, Pierre Zoppelletto l’atteste: une grande partie des nouveaux habitants provient du canton de Vaud voisin: «Les prix des terrains et des locations sont plus bas, et nous avons des impôts modérés», énumère le président. La commune risque-t-elle de devenir victime de son succès, sur le plan notamment de ses infrastructures? Non, estime l’édile. L’échelonnement des constructions doit permettre à la collectivité d’intégrer en douceur les nouveaux venus, notamment sur le plan scolaire. Il précise que «deux nouvelles classes seront de toute façon mises en place l’an prochain», assurant une marge suffisante en cas d’afflux important.
R.H.
24 heures du 12 septembre 2013
 
#30 ·
Aminona, un rêve russe en chantier

TOURISME
Aminona, un rêve russe en chantier
Après avoir connu bien des péripéties, le mégaprojet valaisan semble prêt à démarrer. Enquête


Une quinzaine de bâtiments hôteliers, quarante chalets, cinq nouvelles tours, un parking, des commerces... Cette image montre le projet du nouveau complexe hôtelier d’Aminona, sur le Haut-Plateau. Les premiers travaux devraient commencer en avril. DR

Le 27 avril prochain, la télécabine d’Aminona, à l’extrémité est du domaine skiable de Crans-Montana, transportera ses derniers clients. Fin de concession fédérale pour cette installation vétuste, qui dessert notamment une belle piste de luge. Revivra-t-elle un jour? Tout semble dépendre d’Evgeny Kogan, 25 ans. Ce citoyen russe, fils d’un richissime homme d’affaires de Saint-Pétersbourg, est désormais à la tête du mégaprojet hôtelier haut de gamme d’Aminona. Et le remplacement de la télécabine fait partie intégrante de ses plans, devisés au total à 650 millions de francs.

Depuis son lancement, en 2007, cette aventure a déjà été marquée par la faillite du promoteur initial, le groupe russe Mirax, puis par l’emprisonnement du repreneur, Sergueï Polonski. Sans oublier l’opposition féroce de plusieurs associations de défense de la nature (lire ci-dessous). En juillet 2012, le Tribunal fédéral donnait le feu vert définitif à la construction des 15 premiers bâtiments hôteliers. Mais on n’a pas encore vu la moindre pelleteuse dans la vaste clairière censée les accueillir. De quoi susciter la méfiance des autorités locales? «Non, même si nous sommes un peu inquiets», confie Stéphane Pont, président de Mollens, considéré comme le principal soutien des investisseurs successifs.
Après avoir rencontré Evgeny Kogan à trois reprises, l’édile évoque un homme «sérieux et bien entouré». Le tout jeune président d’Aminona Luxury Resort and Village SA (ALRV), fraîchement domicilié à Mollens, a démontré ses intentions en acquérant les terrains nécessaires à des privés – pour 16 millions de francs, dit-on. «Il a aussi payé sans problème les 500 000 francs de taxes d’autorisation de construire qu’il restait à régler», ajoute Stéphane Pont.

Actionnaire chypriote
L’origine de ces fonds? Anna Pozdnyakova, directrice du projet, déclare que son nouveau patron représente l’actionnaire unique d’ALRV, une société basée à Chypre, du nom de Globecrest. Elle est «active dans l’immobilier et la finance, et liée aux affaires de la famille Kogan en Russie», indique cette parfaite francophone, qui travaille entre Genève et Mollens. Globecrest étant introuvable sur internet, on n’en saura pas davantage pour l’heure. Précisons toutefois que Vladimir Kogan, le père d’Evgeny, fut vice-ministre du gouvernement Poutine.

Quoi qu’il en soit, Anna Pozdnyakova annonce que le chantier démarrera ce printemps, dès que les conditions météo le permettront. L’adjudication des travaux est voie de finalisation, dit-elle, «tout comme les contrats avec les banques». Des établissements suisses? «Oui», répond la jeune directrice, visiblement impatiente de s’attaquer à la phase de concrétisation, prévue sur deux ans et demi. «Nous espérons que l’ensemble du projet sera autorisé. Mais ses différents secteurs ont été conçus de manière indépendante.» Autrement dit, les résidences hôtelières pourraient fort bien sortir de terre avant même que les nouvelles tours d’Aminona (lire ci-dessous) aient franchi le cap de l’enquête publique.

«Des lits chauds»
Le mois dernier, c’est un autre volet du projet qui a reçu l’aval – partiel – du Tribunal fédéral. Vingt-sept chalets individuels pourront être bâtis, alors que quarante unités étaient envisagées. «Pour les autres, il y aura des retouches à faire, notamment pour respecter la distance minimale avec la forêt. Et quelques-uns devront sans doute être abandonnés, explique Stéphane Pont. L’important, à notre avis, c’est que la justice ait validé cette zone à bâtir, inscrite comme telle depuis 2000 dans notre plan de zones.» ALRV se réjouit aussi de cette décision, qui facilite les contacts avec les exploitants potentiels du futur complexe. «Ce sera un grand opérateur international», affirme Anna Pozdnyakova.

On parle de 1100 nouveaux lits hôteliers, alors que le plateau de Crans-Montana n’en totalise que 2300. Ce gigantisme n’effraie-t-il pas la petite commune de Mollens? «La région manque de capacité d’hébergement lors de grands événements. Ici, ce seront des lits chauds, pas des résidences secondaires, souligne Stéphane Pont. Et puis, cette surface étant constructible, autant exploiter son potentiel en une fois, de manière coordonnée, plutôt que par petits morceaux.» La directrice d’ALRV ajoute que les lits 4 à 5 étoiles d’Aminona se veulent «complémentaires» à l’offre existante. Alain Duc, président des hôteliers de Crans-Montana, se montre néanmoins prudent: «Je ne connais pas les détails de ce projet.»

Paul-André Roux, ex-administrateur d’ALRV et actuel président de la Chambre immobilière valaisanne, juge pour sa part que le dossier d’Aminona est solide. «Sept hectares situés plein sud, au pied des pistes de ski, avec une vue aussi fabuleuse, c’est unique en Europe! Ce complexe hôtelier va dans le sens de ce que veut l’Etat du Valais en matière de tourisme.» Et le mystérieux Evgeny Kogan, qu’il appelle Eugène? «Il a les moyens de ses ambitions», tranche Paul-André Roux.

Garantie bancaire
Les autorités de Mollens cherchent malgré tout à éviter le cas de figure du chantier interrompu, faute de financement. Un cas de figure douloureux, vécu ici même dans les années 1970: seules trois des 21 tours (!) projetées à Aminona avaient été érigées lorsque le promoteur de l’époque avait sombré… Stéphane Pont dit avoir défini des règles de départ claires, encore valables aujourd’hui: paiement de toutes les taxes avant travaux, renouvellement obligatoire de la télécabine, et surtout versement d’une garantie bancaire de 5% du devis global. «Soit près de 35 millions, qui nous permettraient, selon l’état d’avancement du chantier, de remettre en état le terrain, d’achever les travaux ou de chercher un repreneur.»

Suffisant pour avoir l’esprit tranquille avant le premier coup de pioche? «Avec un investisseur étranger, on n’a jamais de certitude à 100%, concède le président de la commune. Mais nous devons sauver Aminona!»
Patrick Monay Mollens (VS)

LES ASSOCIATIONS ÉCOLOGISTES DÉTERMINÉES À LUTTER

Pas moins de quatre associations écologistes tentent de barrer la route aux bâtisseurs d’Aminona: le WWF, Patrimoine Suisse, Helvetia Nostra et la Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage. «La zone à bâtir contestée fait partie des surfaces surdimensionnées et mal situées qui caractérisent une pratique de l’aménagement obsolète», argumentaient-elles en 2011.

Déboutées l’année suivante au sujet des quinze bâtiments hôteliers, ces organisations saluent aujourd’hui une «petite victoire», synonyme de «coup de frein» au projet. A la suite de leurs recours, le Tribunal fédéral exige des promoteurs qu’ils revoient à la baisse la partie dévolue aux chalets individuels. «Cela rend la réalisation plus difficile encore», espère le président de la section valaisanne de Patrimoine suisse, Rafael Matos-Wasem. Il doute par ailleurs que des banques acceptent de s’aventurer «sur des terrains aussi mouvants». Les étapes procédurales à venir s’annoncent serrées elles aussi, les opposants étant bien décidés à poursuivre le combat. Le WWF, par exemple, conteste aussi l’édification des nouvelles tours d’Aminona, alors que Patrimoine suisse se montre moins catégorique sur ce point.
EN CHIFFRES

Le complexe projeté à Aminona, devisé à 650 millions, entend compléter les trois imposantes tours construites au début des années 1970 au pied des pistes de ski. Dessiné sur une surface de 70 000 m2, il s’articule en cinq axes:

Quinze bâtiments hôteliers de 4 à 5 étages, pour 315 chambres (autorisation de construire en force). A elle seule, cette partie pèse 200 millions de francs (sur 650 à 700 millions au total).

Quarante chalets individuels , environ, à vocation hôtelière (autorisation partielle).

Cinq nouvelles tours de 10 à 13 étages, abritant des appartements destinés à la location (procédure en cours).

Une zone publique englobant le départ de la nouvelle télécabine, un parking et des commerces (procédure en cours).

- une zone destinée à l’accueil des clients et au logement du personnel (procédure en cours).

Au total, les promoteurs visent la mise à disposition de 1100 nouveaux lits touristiques .
 
#31 ·
Contrat remporté pour la construction du nouveau Swisscom Business Park à Sion



A partir de fin 2015, les collaborateurs Swisscom du site de Sion ainsi qu’une partie de ceux de Sierre occuperont des postes de travail plus modernes. En comptant les apprentis, l’entreprise emploie sur ces sites environ 500 personnes qui travaillent actuellement dans différents bâtiments. Dans un souci d’efficacité, tous les postes de travail vont être regroupés au sein d’un nouveau Business Park. A la pointe des derniers développements en matière d’écologie, d’ergonomie et de technique de travail, celui-ci répondra pleinement aux exigences de Swisscom. Conçu par le bureau d’architecture Suter Sauthier & Associés SA, engagé dans le cadre du mandat de planification générale d’Emch + Berger SA, le complexe immobilier comportera cinq étages et deux niveaux de sous-sol, dont l’un des derniers sera dédié à un parking d’environ 90 places de stationnement. Le rez-de-chaussée hébergera une cafétéria ainsi qu’une zone de conférence. Aux étages supérieurs, il est prévu de créer quelque 440 postes de travail. Les étages de travail aménagés en open space permettront une répartition de l’espace de bureau en fonction des besoins individuels. Le nouveau Business Park sera également très performant en termes de développement durable. Ainsi, le bâtiment sera chauffé et refroidi par une pompe à chaleur utilisant la nappe phréatique. Une installation photovoltaïque est prévue sur le toit. Ce complexe immobilier satisfera à l’exigeante norme Minergie P-Eco.

Les travaux de construction débuteront en juin 2014 et dureront jusqu’à l’automne 2015, de sorte que les utilisateurs pourront emménager dès début 2015. L’Entreprise générale d’Implenia assumera la responsabilité globale de la réalisation du projet qui représente un volume d’investissement total de plusieurs dizaines de millions. La responsabilité de l’exécution incombera à la Division Construction Suisse Romande d’Implenia ainsi qu’aux spécialistes des Travaux spéciaux de génie civil. Grâce à la collaboration entre Divisions, Swisscom bénéficie du savoir-faire intégré du Groupe Implenia et d’un nombre d’interfaces réduit.

30/05/2014


http://www.immo-swissnews.ch/Contra...veau-Swisscom-Business-Park-a-Sion_a2703.html
 
#35 · (Edited)
Qui pense vraiment que ce projet verra le jour? Pas moi en tout cas. Je ne vois aucun intérêt (si ce n’est pour le promoteur) à construire une telle ville nouvelle, une Brasilia à la sauce helvétique bien fade.

Telle qu’elle est présentée, elle ne ressemble absolument pas à une ville comme je la conçois. Dépourvue de toute centralité, elle se développe comme un vaste quartier résidentiel, mais sans connexion avec la moindre ville. Cela va à l’encontre de tout ce que prône la LAT (et le bon sens). C’est le modèle de ville morte par excellence.

Ce type de cité paysagère ne fait que contribuer au mitage du territoire. On devrait profiter du démantèlement du site Tamoil pour rendre ce terrain à la nature ou éventuellement à l’agriculture, mais sûrement pas pour bétonner encore un peu plus le territoire.

A mon avis, il serait temps de restreindre drastiquement l’empreinte humaine sur le paysage en construisant plus densément et en libérant du terrain pour la faune sauvage. Il y a déjà suffisamment de villes à densifier avant que l’on ait besoin d’en construire des nouvelles. Surtout si c’est pour reproduire un modèle totalement dépassé.

Ou alors il faudrait au moins s’essayer à un peu à l’utopie. A un modèle de ville du futur qui rompe avec tout ce qui existe déjà: dense, compacte, en hauteur, végétalisée, sans voitures, autosuffisante, agréable à vivre. Un projet expérimental comme Hypérions qui réunirait les Hautes Ecoles, les architectes, les paysagistes, les habitants les moins psychorigides, etc., pour concevoir la ville idéale. Là, cela serait effectivement une grande chance pour tous. Mais pas une Constantinople qui ne gonflerait que le porte-monnaie d’un certain personnage.
 
#36 · (Edited)
En Valais, on ne devrait plus seulement limiter les constructions, mais carrément forcer la déconstruction de ces verrues alpines. Ils ont de façon une drôle de conception de la nature dans ce canton.

Renoncer au chalet pour préserver les Alpes

Pour éviter le déclin, les stations hivernales doivent se densifier. C’est une thèse en architecture qui le dit. La doctorante Fiona Pià propose des solutions concrètes et innovantes pour Verbier, un exemple édifiant des problèmes actuels.

EPFL

Dossier de presse: http://bit.ly/UrbanizeAlps
 
#37 ·
#39 ·
29.06.2017, 10:36

VÉTROZ: CONSTRUCTION D'UN CENTRE COLIS DE LA POSTE D'ICI 2020





SERVICE PUBLIC - Trois nouveaux centres colis de la Poste seront créés d'ici 2020. L'un d'eux viendra s'établir à Vétroz.


La Poste annonce jeudi matin la construction d’un centre colis à Vétroz d’ici 2020. Trois nouveaux centres colis seront créés aux Grisons, au Tessin et Vétroz afin de décharger les sites existants de Daillens (VD), Härkingen (SO) et Frauenfeld (TG). 150 millions seront investis dans ces différents projets. Les employés et les prestations actuelles des sites de distribution de colis de Bex, Brigue et Sion seront regroupés sur le nouveau site.


Le marché des colis en forte croissance

La création de ces nouveaux centres est une réponse à la forte croissance du marché des colis liée au développement du commerce en ligne et la volonté des clients de recevoir leurs colis le plus rapidement possible.


http://www.lenouvelliste.ch/article...un-centre-colis-de-la-poste-d-ici-2020-681734





LA POSTE CONSTRUIT TROIS CENTRES DE TRI POUR COLIS, DONT UN EN VALAIS



La croissance des achats en ligne pousse La Poste à réagir.


La Poste va investir 150 millions de francs dans la construction de trois centres de tri des colis d'ici 2020 en Valais, au Tessin et dans les Grisons. Elle répond ainsi à la forte croissance du commerce en ligne.


Les nouveaux centres permettront de décharger les centres qui existent déjà à Daillens (VD), Härkingen (AG) et Frauenfeld. Le souhait grandissant des clients de recevoir les envois le plus rapidement possible est une autre raison qui motive La Poste à investir.

La Poste a distribué en 2016 près de 122 millions de paquets, soit 6% de plus qu'un an plus tôt. La part des colis prioritaires a pour la première fois dépassé 50% l'an dernier. Il y a 15 ans, elle n'atteignait que 20%.


8000 colis par heure

En Valais, le centre de colis régionaux est prévu à Vétroz, à une dizaine de kilomètres de Sion, précise La Poste jeudi. Il doit reprendre les prestations actuelles des sites de distribution de colis de Bex (VD), Brigue (VS) et Sion.

Ces nouveaux centres pourront trier 8000 colis par heure chacun. Tous les collaborateurs actuels seront employés sur les nouveaux sites, assure La Poste qui avertit cependant que le trajet de certains employés pour aller au travail sera donc plus long.


Publié jeudi à 10:48 - Modifié hier à 09:40


https://www.rts.ch/info/suisse/8741...tres-de-tri-pour-colis-dont-un-en-valais.html
 
#40 ·
ELLE BÂTIRA SA MAISON DE PAILLE

Monthey - La fondatrice de Pousse Nature est en passe de réaliser un rêve: construire un bâtiment écologique dont les murs seront constitués de bottes de paille. Elle lance une campagne de financement participatif sur «Wemakeit», espérant récolter au moins 16'500 frs d'ici au 25 août.

Texte et photo: Valérie Passello


Lorsqu'elle a créé Pousse Nature en 2010, Laurence Von Moos a pensé: «Si les affaires ne marchent pas, je pourrai toujours construire ma petite maison en paille au fond du jardin». Mais son activité de jardinière spécialisée dans le bio, la biodynamie et la permaculture, fonctionne bien. Elle ne songe plus à son idée de bâtisse en paille, jusqu'au jour où son bailleur lui demande de quitter son appartement, car il doit être rénové.

Elle mandate donc un architecte pour voir s'il est possible de surélever les locaux de Pousse Nature, situés au cœur de Monthey, afin d'y ajouter un logement. Mais cette démarche sera difficile à concrétiser sans engager d'énormes moyens, selon le spécialiste du bâtiment. Glissant alors son idée de maison en paille sous forme de boutade, elle fait mouche: «J'avais vu des reportages sur ce type de constructions et ça m'avait bottée, c'est le cas de le dire! Je n'y croyais pas trop quand j'en ai parlé, mais je suis peut-être tombée sur le seul architecte intéressé à relever ce défi», sourit-elle.


Un projet multifacettes

Dans le prolongement des locaux actuels en dur et remplaçant la grange vétuste, la structure porteuse sera en bois. Les murs, le sol et la toiture seront constitués de 1'200 bottes de paille d'orge bio venue du canton de Vaud. D'une épaisseur d'environ 50 à 60 centimètres, les cloisons assureront l'isolation du bâtiment, qui ne nécessitera ainsi que peu de chauffage. Suivant une philosophie écologique, un dispositif de récupération de l'eau de pluie sera installé, de même que des panneaux solaires. Sur 2 étages pour environ 180 m2, la future maison englobera un appartement où Laurence Von Moss vivra, un studio et des chambres à louer, ainsi qu'une pièce destinée aux activités de Pousse Nature, comme des ateliers, formations, ou la confection de confitures et conserves. Cette pièce ouverte sur le jardin et prolongée d'un couvert pourra aussi être louée pour des réunions allant jusqu'à 30 personnes. Enfin, le petit marché bio en libre service existant sera agrandi et amélioré.

Laurence Von Moss détaille: «Je souhaite faire de cette bâtisse un lieu ouvert sur le monde. Les chambres et le studio, dont la réalisation m'a été demandée par la commune suivant la logique de densification actuelle, seront destinés à des gens en transition. Ce ne seront pas des chambres d'hôtes, mais elles seront disponibles pour des personnes effectuant un stage par exemple, des gens de passage dans la région ou pour une période de vacances».


Appel aux contributeurs

Pour concrétiser ce projet devisé à 1,1 mio de frs au total, Laurence Von Moos a lancé une demande de financement participatif sur le site Wemakeit, visant un minimum de 16'500 frs à récolter jusqu'au 25 août. «Si des mécènes entendent mon appel, leurs contributions permettront de choisir les matériaux, sains, simples et locaux, pour donner une vraie dimension écologique au bâtiment», espère la jardinière. Les premiers travaux débuteront à la fin août: les intéressés peuvent prendre part au chantier, participatif lui aussi, pour la construction des murs, consistant à remplir des caissons avec les bottes de paille et à les enduire de terre locale.


Date: 16.08.2017

http://www.leregional.ch/N99932/elle-batira-sa-maison-de-paille.html
 
#41 ·
Investissement - 2 Octobre 2017

CRÉDIT SUISSE INVESTIT 200 MILLIONS DANS LE PROJET DE LA GERE DE SION

Par AWP - Credit Suisse investit 200 millions de francs pour le projet immobilier "Cour de Gare" proposant huit bâtiments à proximité de la gare de Sion.


Le projet immobilier "Cour de Gare", à proximité immédiate de la gare de Sion, a trouvé son financement. Le Credit Suisse investit 200 millions de francs pour ce projet de huit bâtiments.

Les contrats d'acquisition des 17'000 mètres carrés de terrain ont été signés le 29 septembre, indiquent lundi dans un communiqué commun les partenaires du projet. Les huit bâtiments prévus proposeront 300 logements, des bureaux, des locaux commerciaux, un hôtel, une salle de concerts et de congrès et un parking souterrain.

La fondation de placement CSF Real Estate Switzerland du Credit Suisse entend contribuer "au développement dynamique de la ville". L'investisseur est convaincu que le projet "Cour de Gare" accroîtra l'attrait de Sion, précise-t-il dans le communiqué.

Situé dans le prolongement est de la gare, le projet s'inscrit aussi dans celui du campus HES-EPFL de l'autre côté des voies ferrées. Les deux sites doivent être reliés par un passage. La construction d'une salle de concert comble une lacune dans l'offre culturelle sédunoise, se réjouit la commune.

La demande de permis de construire sera déposée au premier trimestre 2018. Les travaux pourraient débuter en été 2019 et s'achever à fin 2022. Le projet a été développé par la ville de Sion, les CFF et la société Comptoir Immobilier SA.


http://www.bilan.ch/immobilier/credit-suisse-investit-200-millions-projet-de-gare-de-sion
 
#42 ·
Le concept éco-touristique Whitepod se développe





Des chambres d’hôtel sous forme d’igloos haut de gamme, c’est l’idée des Whitepods au-dessus de Monthey. Fort de son succès, le concept s’étend.Le concept éco-touristique Whitepod se développe


Déjà dix ans que les clients des 15 Whitepods installés au-dessus de Monthey passent leurs nuits dans des igloos haut de gamme. Avec 75% de la clientèle locale et un taux d’occupation de 87% cet été, le concept éco-touristique a trouvé son public. Propriétaire des lieux, l’homme d’affaires Patrick Delarive s’apprête à investir entre 10 et 12 millions sur trois ans pour développer son concept. «Il y a quelques années, je cherchais encore à vendre les Whitepods après sept ans de pertes, mais nous gagnons de l’argent depuis trois ans et j’ai un énorme plaisir avec ce projet». Ainsi, trois nouveaux pods «Suites» de 60 m2 dotés d’un sauna privatif et d’un poêle à pellets sont actuellement en construction.

Suivront 24 chalets de 100 m2 dotés de trois chambres à coucher vendus 400 000 francs l’unité; l’hôtel se proposant de les exploiter en l’absence des propriétaires. Enfin, dès 2019, un hôtel contemporain low cost de 30 chambres proposées à 120 francs la nuit compléteront l’offre qui compte déjà un restaurant terroir et des remontées mécaniques privatives.


https://www.pme.ch/actualites/2017/10/25/concept-ecotouristique-whitepod-se-developpe
 
#43 ·
IMPORTANT PROJET À MARTIGNY





Ce projet de plus de 40 millions comprend deux immeubles résidentiels et un front de rue commercial.

Il est prévu 104 appartements, 1500 m2 de surfaces commerciales, 200 places de parc souterraines.

Tels sont les chiffres-clés du nouveau projet immobilier d’envergure qui va voir le jour au cœur de Martigny, en face de la place de Rome, en lieu et place de l’ancien restaurant du Léman.

Lancé par la Caisse de pension de la construction du Valais (CPCV), le projet est soumis à l'enquête publique depuis ce vendredi 17 novembre.

La démolition du bâtiment et ses actuel et ses 5600 m2 entre les rues du Léman et des Cèdres, à proximité de la place de Rome, n'ayant suscité aucune opposition, les travaux commenceront dès la fin du mois de janvier. Quant au nouveau complexe résidentiel et commercial, il devrait être terminé courant 2020.


19/11/2017

http://www.immo-swissnews.ch/Important-projet-a-Martigny_a3591.html
 
#44 ·
La construction du parking couvert de l'hôpital de Sion débute le 1er février.

1.02.2018

Un nouveau parking couvert de six étages va pouvoir abriter 1138 places, à disposition des usagers dès l’été 2020. Le chantier s’est installé sur 260 places qui seront remplacées dès l’automne prochain. En attendant, une offre gratuite pour se parquer un peu plus loin et prendre un bus a été organisée.



© Image BFN architectes


L’Hôpital du Valais annonce le début de la construction de son parking couvert ce jeudi 1er février, pour une durée de 18 mois. Ces travaux concordent avec l’agrandissement du Centre hospitalier du Valais romand (CHVR) qui avait partiellement empiété sur le parking existant. Grâce à ce projet de six étages pour 1138 places, l’hôpital de Sion comptera, à terme, plus de 1500 places. Pour éviter des actes de petite délinquance et de dégradation dont le lieu avait été témoin, des caméras de surveillance seront mises en place et gérées par une entreprise externe.

Parallèlement, les études détaillées pour l’agrandissement de l’hôpital de Sion ainsi que de celui de Brigue et de son parking souterrain se poursuivent. Les devis définitifs devraient être disponibles fin 2018.


http://www.batimag.ch/news/projets/...ert-de-lhopital-de-sion-debute-le-1er-fevrier
 
#45 · (Edited)
#47 ·
Liaison plaine-montagne: La Ville de Sion et TéléSion SA déposent la demande de concession​
Le dossier technique a été transmis à l’Office fédéral des transports. La nouvelle télécabine repense la desserte en transports publics du coteau de Thyon et s’inscrit dans le développement territorial de la capitale valaisanne. Ce projet d’envergure régionale ouvre également de formidables perspectives de développement touristique pour les 4 Vallées.​
20 Fév 2019



C’est une étape importante en vue de la construction d’une liaison par câble reliant le pôle de la gare, les Mayens de l’Ours et le domaine skiable des 4 Vallées. La demande de concession et d’approbation des plans a été déposée à Berne à l’Office fédéral des transports. Cela représente trois classeurs fédéraux, fruit de plusieurs années d’étude. « Cette nouvelle offre de transports publics met le coeur de Sion à quelques minutes du coteau et de la montagne. Elle garantit une desserte sûre, rapide, confortable et utilisable 365 jours par an, indépendamment des conditions météo. De ce fait, elle offre des perspectives très intéressantes pour le trafic pendulaire entre les villages du Cône de Thyon, avec un transfert modal de la route au câble », souligne Philippe Varone, le président de Sion.

Une alternative à la route

Sur le plan de la mobilité, la construction d’une liaison par câble est couplée avec la création d’une nouvelle ligne de bus de rabattement qui desservira Les Collons, le haut des Agettes, les Mayens de l’Ours, Veysonnaz et Basse-Nendaz. Les fréquences seront doublées par rapport à l’offre actuelle, avec des temps de parcours réduits. Le projet offre une alternative à la route et permet de repenser la desserte transports publics des villages du coteau. Une demande de reconnaissance en Transport Régional Voyageurs (TRV), soutenue par les communes de Sion, Vex, Veysonnaz et Nendaz est soumise au Canton et à l’Office fédéral des transports.

Un projet de développement territorial

Sur le plan urbanistique, la liaison plaine-montagne s’inscrit dans le développement territorial de la ville. La télécabine est intégrée au réaménagement du pôle de la gare, dispositif majeur du quartier mixte de Ronquoz 21, dont le mandat d’études parallèle vient d’être lancé. Elle desservira le nouveau quartier d’habitation prévu aux Mayens de l’Ours. Les différentes expertises socio-économiques et urbanistiques confirment le potentiel d’un quartier résidentiel exemplaire, couplé avec le développement d’un pôle loisirs.
Enfin, la nouvelle télécabine offre une connexion directe avec la montagne et le domaine skiable des 4 Vallées, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour le développement touristique 4 saisons du Cône de Thyon. Avec la liaison câblée et la correspondance en gare de Sion, l’ensemble du domaine des 4 vallées bénéficiera d’une formidable attractivité, avec des temps de parcours exceptionnels en transports publics depuis toute la Suisse romande.


Un dossier technique abouti

Toutes les études nécessaires à l’établissement du dossier technique sont réalisées. La station de départ de la télécabine est prévue au sud des voies ferrées, à proximité directe du passage sous-voies de la gare. Elle s’insère dans le pôle de transport existant (train, gare postale, bus sédunois), ce qui permet d’optimiser les transferts modaux.
Aux Mayens de l’Ours, la station d’arrivée de la télécabine est connectée avec les installations déjà existantes de la piste de l’Ours, avec deux niveaux d’embarquement. Le premier niveau permet l’embarquement et le débarquement des usagers du quartier et des passagers qui rejoignent les lignes de bus régionaux vers Veysonnaz, Les Agettes, Basse-Nendaz et Les Collons. Le deuxième niveau, déjà existant, est dévolu aux skieurs et aux personnes qui rejoignent le domaine des 4 Vallées. Les deux stations sont autonomes et peuvent fonctionner séparément, selon les horaires d’exploitation différents.



Une offre voyageurs attractive

Les temps de parcours sont de 10 minutes entre Sion et les Mayens de l’Ours, et de 20 minutes entre Sion et le domaine skiable des 4 Vallées. Les cabines de 10 places peuvent transporter jusqu’à 1800 personnes par heure. Dans les stations de départ et d’arrivée, les zones dédiées aux usagers sont séparées de celles liées à l’exploitation et au transport de marchandises. Des vestiaires, casiers, dépose de bagages, service vélo et kiosque sont également prévus pour le service voyageurs. Le transport par télécabine bénéficie d’un savoir-faire helvétique reconnu et éprouvé. Il permet de disposer d’une offre de service inégalée puisque les temps d’attente sont quasiment nuls. Enfin, l’énergie utilisée est produite localement.

Financement et calendrier du projet

La liaison plaine-montagne est un projet régional, qui est porté par toutes les communes partenaires de TéléSion SA. Les coûts d’investissements sont estimés à 24 millions de francs (+/- 20%). La reconnaissance en TRV implique une participation financière de la Confédération et du Canton. La demande de concession et d’approbation des plans est transmise cette semaine à l’Office fédéral des transports pour une première vérification, avant son dépôt définitif, prévu à l’été 2019. En parallèle, la Ville de Sion a informé tous les propriétaires concernés et a également entrepris la procédure de modification de zones.
La Ville espère obtenir la concession d’exploitation et l’autorisation de construire au printemps 2020. Si ce calendrier est tenu, la mise en exploitation pourrait intervenir en décembre 2021 - début 2022.


 
#48 ·
Trafic saturé: le terminal qui va tout changer


Monthey - À l'enquête depuis le 22 février, le projet de Terminal rail-route pourrait se concrétiser en 2022. La plateforme de transbordement sera réalisée de manière coordonnée avec d'autres travaux, qui contribueront à modifier durablement le visage de la ville.


Valérie Passello

Un vieux serpent de mer montheysan semble enfin sortir la tête de l'eau, avec la mise à l'enquête du Terminal rail-route le 22 février. Le dossier fait parler de lui depuis une quinzaine d'années, au moment où la commune, à la demande de riverains, a imaginé sortir des zones d'habitation l'ensemble du trafic rail-route lié au site chimique (voir Le Régional 892).

Si aucune opposition ne vient ralentir le dossier, l'interface pourrait être opérationnelle en 2022. Elle permettra de soulager la ville des va-et-vient des camions et des convois ferroviaires qui bloquent régulièrement le trafic. Particularité, l'emplacement du futur terminal rail-route, certes en-dehors de la ville au sud du site chimique, mais aussi près de la Vièze et, forcément, de la voie de chemin de fer.


Plusieurs chantiers en même temps

Membre de la société publique-privée TCM (Transport Combiné Monthey), Nicolas Herold indique: «Dans un même périmètre, il n'y a pas moins de six éléments d'infrastructure à aménager.» Outre le terminal lui-même, la route d'accès, les voies de raccordement CFF et le parking pour les employés du site chimique, il s'agira de procéder à des travaux de sécurisation sur le lit de la rivière et de remplacer un pont CFF datant de 1912.

«Tous les partenaires ont dû se mettre autour de la table pour coordonner l'ensemble de ces travaux», précise Stéphane Coppey, président de Monthey et de TCM SA. L'enveloppe dévolue au terminal est de 90 mios. Mais d'autres investissements importants découleront de cette réalisation. Une fois la plateforme de transbordement réalisée, la gare CFF pourra être mise aux normes et accueillir l'AOMC, dont le tracé sera déplacé. La mobilité montheysanne s'en trouvera ainsi totalement métamorphosée.


Date: 07.03.2019

http://www.leregional.ch/N121127/trafic-sature-le-terminal-qui-va-tout-changer.html
 
#50 ·
Alaïa Bay : le premier bassin de surf suisse dévoile ses courbes à Sion (VS)

17.07.2020


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Si Vaud a 400 km2 de lac et quelques petites montagnes, le Valais a quant à lui carrément un morceau d'océan en plus de ses nombreuses et majestueuses montagnes.
 
#52 ·
Cour de Gare à Sion | Démarrage des travaux

09.02.2021 | Sion

En ce début février, c’est avec grand plaisir que nous vous annonçons le démarrage des travaux du chantier Cour de Gare.

Ce nouveau quartier qui deviendra le cœur de Sion entre la vielle ville et le centre actuel sera composé de six bâtiments et d’un parking de 625 places.

302 appartements, des surfaces et des bureaux à aménager, des commerces, un hôtel et une salle de concert proches de la gare donneront une nouvelle dynamique à la cité à partir de 2024.

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