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Algerian Statues

74K views 249 replies 33 participants last post by  mlab 
#1 ·
Setif


 
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#202 ·
La statue de J D'arc n'a rien a faire en Algérie sinon dans un musée et encore,elle devrait être échangée contre un de nos vestiges que la France a emporté avec elle.
Elle fait partie des symboles de la France et n'a strictement rien a voir avec l'Algérie.
 
#203 ·
La statue de J D'arc n'a rien a faire en Algérie sinon dans un musée et encore,elle devrait être échangée contre un de nos vestiges que la France a emporté avec elle.
Elle fait partie des symboles de la France et n'a strictement rien a voir avec l'Algérie.
mais elle a été emporté par la France après l'indépendance puis récupérer par le ministère de culture Algérien
PS:Le lien d'abdeka ne marche pas chez moi suis-je le seul ?
 
#214 ·
le Pavois d’Alger se dévoile




Du côté du jardin de l’horloge fleurie, à Alger-centre, près de la Grande poste, vous avez sûrement remarqué un monument en chantier, cerné par des échafaudages et des bâches. Un monument bien connu des Algérois.



Il s’agit d’un coffrage en béton, œuvre du grand artiste M’hamed Issiakhem, datant de 1978.



Issiakhem et Bekkouche au pied du chantier en 1978


Mais pourquoi ce grand artiste a-t-il créé ce bloc de béton massif, avec quelques symboles de la période (chaînes qu’on rompt, révolution agraire…) ? Pourquoi cette forme massive en béton coulé ? Y a t-il quelque chose à cacher ?


Détail du chantier actuel


Effectivement, il y avait quelque chose à cacher. Et pour Issiakhem, surtout quelque chose à sauvegarder, malgré les aléas d’une histoire dramatique.

Nous sommes en 1978, à la veille des Jeux africains. Les autorités décident de détruire un monument hérité de la période coloniale, érigé en haut du jardin de l’horloge fleurie. Le monument en question, c’est l’ancien monument aux morts, le Pavois d’Alger, œuvre de 1929 signée d’un des plus grands sculpteurs du siècle : Paul Landowski. Ce nom ne vous dit rien ? Parmi ses œuvres les plus importantes, on compte la plus impressionnante, la gigantesque statue du Christ rédempteur de Rio de Janeiro, 38 mètres de haut, 1145 tonnes, érigée sur une altitude de 710 mètres !

http://elwatanlafabrique.files.wordpress.com/2012/10/jesus-in-rio-christian-****.jpg?w=300&h=198

Issiakhem, bien que le monument fasse partie de l’héritage colonial, a du respect pour l’artiste Landowski : il mobilise donc ses collaborateurs (Kerbouche Ali, Bourdine Moussa, Oulhaci Mohamed, Nadjar Mohamed, Bouarour Said, Ould Aïssa Ali, Filali Mustapha, Tadjer Mustapha, Bendaoud Youcef, Chaïb Salah, Ziraoui El Hadi, Ould Aïssa Raouf), pour enfermer le Pavois dans un sarcophage en béton et éviter ainsi sa destruction.



Cette année 2012, la wilaya d’Alger, alertée par la presse (notamment El Watan), sur l’effritement du haut du sarcophage, a commencé les travaux de restauration du bloc de béton. Travaux qui ont laissé apparaître quelques détails de la statue dissimulée par Issiakhem et ses collaborateurs.



Les fragments visibles aujourd’hui durant la restauration


http://elwatanlafabrique.wordpress.com/2012/10/25/patrimoine-le-pavois-dalger-se-devoile/
 
#218 ·
Statue/colonne Emir Abd El Kader au centre de la place du 1er novembre 54 (place de la mairie) à Oran




Statue sur la place de la Mairie de Mostaganem inauguré cette année pour les 50 ans


Statue d'un Moudjahidine sur la place de la Résistance (place où se trouve le musée du Moudjahid) à Mostaganem



Pris en août 2012 par moi-même
 
#223 · (Edited)
France 3 vous fait de la promo ;)

 
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#226 ·
Mais où est donc passé le glaive de Constantin ?


CONSTANTINE - Drapé de son paludamentum, l’empereur Constantin, dont la statue trône à l’entrée de la gare de chemin de fer de Constantine, ne brandit plus son glaive depuis plusieurs années.

Il s’agit-là d’un mystère puisque personne, dans la ville des ponts, ne peut donner la date exacte de la disparition de ce glaive que le sculpteur français Lucien Brasseur (1878-1960) avait pourtant placé entre les doigts de la main droite de l’empereur.

L’arme aurait-elle été perdue dans le labyrinthe espace-temps, victime d’un acte barbare perpétré par la main de l’homme, ou a-t-elle été la proie des caprices des éléments naturels et du passage des ans? Nul ne peut prétendre le savoir.

Le voyageur mettant les pieds à Constantine, après avoir voyagé en train, est immédiatement saisi, sitôt sorti de la gare, par la vue captivante offerte par cette imposante statue devant laquelle des bisets téméraires et insouciants viennent picorer, sous l’£il bienveillant des passagers.

Selon un document du centre des archives de la wilaya, la statue de Constantin est une réplique d'une immense œuvre antique en marbre, aujourd’hui conservée à la basilique St-Jean de Latran, à Rome (Italie).

C’est en février 1913 que la statue arriva à Constantine où elle devait être initialement installée place de la Brèche (aujourd’hui place du 1er Novembre) avant de gagner le quartier d’El Kantara, face à la gare, non loin du ravin bordant le Rhumel. Elle s’y trouve toujours et la patine du temps semble en faire un monument encore plus précieux.

Des historiens racontent que la capitale numide Cirta prit fait et cause pour Constantin, vers 307, lors de son affrontement avec l’empereur Maxence. Cette reconnaissance valut à la ville de Cirta de prendre le nom de Constantina, dès 313. L’on peut lire sur le piédestal de la statue "A Constantin le Grand qui releva de ses ruines Cirta, détruite par Maxence, et lui donna son nom, en 313". En fait, un seul mystère subsiste : mais où est donc passé le glaive de Constantin ?.

(Par Tahar Richi)


APS







 
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