http://www.tmsa.ma/?Id=32&lang=fr2012 : lancement de la zone commerciale de Fnideq
Développée sur un terrain de 140 ha, cette zone aura pour vocation de développer des activités de commerce de gros et de détail en s’appuyant sur les importants flux de marchandises générés par la montée en puissance du port Tanger Med et de sa zone franche logistique
http://www.aut.gov.ma/EP_PortMed.htmlUne zone franche commerciale de 205 ha à Fnideq (Centre émergeant à la Wilaya de Tétouan), dédiée aux activités :
• « business to business ». Elle devra comprendre la mise en place :
o D'entreprises de commerce de gros;
o De centres commerciaux avec une gamme de produits proposée en «DUTY FREE» aux voyageurs en transit;
o D’entreprises de services.
Quid de la zone commercial de Fnideq de 140ha dont on a plus de nouvelles ?
2 millions de passagers par an, 5 millions d'ici quelques années selon Flemingo, mais quand on compare avec le centre commercial Cité Europe à côté du tunnel sous la Manche à Calais avec 170 000m² (73 000 m² commercial) ça laisse songeur. C'est pas du duty free, mais quand on a un tel passage à proximité, il faut capter ces gens. Il faudra voir ce que nous réserve les 35000m² du CTI pour voir si la vision commerciale a bien été considérée et surtout la localisation de ces 2 bâtiments duty free.
http://www.apdn.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=190&Itemid=125&lang=frZone franche commerciale : ZFC « Fnideq »
Développée sur un terrain de 140 ha, cette zone a pour vocation de développer des activités de commerce de gros et de détail en s’appuyant notamment sur les importants flux de marchandises générés par la montée en puissance du port Tanger Med et de sa zone franche logistique.
Sise à Fnideq, elle vise à participer au développement de l’un des leviers de croissance de la région qu’est le tertiaire. Ce projet est programmé au sillage de Tanger Med et occasionnerait 5 000 opportunités d’emplois directs, 4 500 à Fnideq et 500 à M’diq. Ce projet devrait être lancé en 2012.
En savoir plus sur http://lavieeco.com/news/economie/c...rontiere-sebtafnideq.html#DKig5KLVTpiZVXFt.99CONTREBANDE : VERS LE BASCULEMENT DU RAPPORT DE FORCE À LA FRONTIÈRE SEBTA/FNIDEQ
Selon une étude de la Chambre de commerce américaine au Maroc, la contrebande est à l’origine de 450 000 emplois directs non créés. L’explosion des importations légales de produits asiatiques dans la zone nord a réduit les flux commerciaux illégaux.
«La Chambre de commerce américaine au Maroc évalue les effets de la contrebande à plus de 450 000 emplois directs non créés. Nous sommes donc loin du postulat paternaliste selon lequel l’entrée illégale de marchandises de Sebta est une aubaine pour les populations du nord». Noureddine Arsi, élu de la commune urbaine de Fnideq, tranche dès le départ. En raison de la proximité de Sebta, cette ville est une plaque tournante d’une importante activité de contrebande. Souk Al Massira avec ses 805 boutiques est assurément le plus important centre commercial de la ville. Tout s’y mélange: produits alimentaires, prêt-à-porter, électroménager, voire nouvelles technologies, smartphones et consoles de jeu notamment. Un flux intense, qui trouve son origine dans les différences de taxation très importantes sur certains produits. «Les producteurs locaux souffrent de concurrence déloyale du fait que Sebta s’est transformée en plaque tournante d’approvisionnement des souks des villes qui lui sont proches comme Tétouan ou Tanger», continue l’élu local. Et d’ajouter : «En outre, les produits alimentaires de contrebande échappent à tout contrôle sanitaire, ce qui constitue une menace très grave pour la santé des populations, et les intoxications alimentaires sont très fréquentes».
Près de 100 000 personnes entrent quotidiennement à Sebta et Mellilia pour s’approvisionner
Côté espagnol, l’on impute ce phénomène à la question politique. «Cette situation est accentuée en raison de l’inexistence de régulation douanière dans cette zone ; le fait que le Maroc revendique l’enclave n’a pas permis l’établissement de relations commerciales entièrement normalisées et convenues», explique de son côté José Manuel Rincón, journaliste au Pueblo de Ceuta, et spécialiste de la question de la contrebande. Il subdivise le phénomène en trois catégories. La première est la contrebande occasionnelle de tabac, boissons alcoolisées, ou d’appareils ménagers électriques, effectuée de façon sporadique par les travailleurs, les étudiants, les fonctionnaires et généralement ceux qui peuvent facilement entrer et sortir des enclaves. Vient ensuite la contrebande de subsistance consistant en la circulation illicite des biens de consommation tels que les piles, le chocolat, le lait en conserve, les parfums… Celle-ci est généralement du ressort des habitants des villes avoisinant les présides. L’image des femmes porteuses surchargées de marchandises est révélatrice de cette activité. Enfin, il y a la contrebande à grande échelle d’équipements électroniques, comme les antennes paraboliques et d’autres produits coûteux, effectuée par des réseaux organisés de professionnels. C’est ce qui fait beaucoup plus de mal à l’économie marocaine.
Les commerçants de Sebta affirment avoir perdu la moitié de leur chiffre d’affaires
Ainsi, il y aurait selon lui des «passeurs de week-end ou amateurs», des passeurs «quotidiens» qui vivent de ces produits, et puis les réseaux, appelés par la police espagnole les «Big boys». José Manuel Rincón précise par ailleurs qu’entre «70000 et 100000 contrebandiers se rendent quotidiennement à Sebta et à Mellilia pour approvisionner le marché marocain. C’est une véritable force de frappe commerciale impressionnante qui fait la prospérité des deux colonies dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne espagnole».
Le statut particulier des enclaves et de leurs frontières, paradoxalement, semi-perméables, mais fortifiées depuis l’intégration de Sebta à l’espace Schengen, semble donc bénéfique pour certains. Mais la situation est sur le point de changer. En effet, l’importation légale des produits asiatiques par les opérateurs marocains, facilitée par la forte baisse des droits de douane sur une grande quantité de produits, a beaucoup changé la donne. L’impact est réel puisque plusieurs commerçants de Sebta ont affirmé avoir perdu près de 50% de leur chiffre d’affaires. Et ils n’ont pas encore tout vu car le développement du tertiaire est l’un des leviers de développement de la région limitrophe. C’est effectivement dans ce contexte que s’inscrit la zone franche commerciale (ZFC) qui sera aménagée à Fnideq dans le sillage de la montée en puissance du port de Tanger Med et de sa zone franche logistique.
Le Maroc entend ainsi éliminer ou du moins étouffer cette contrebande en s’assurant le transfert des activités de Sebta vers la ZFC dans un cadre formel, organisé. Les emplois directs liés à la ZFC sont estimés à 5 000 postes dont 4 500 seraient basés à Fnideq et 500 à M’diq. La vocation commerciale de Fnideq entrerait définitivement dans le circuit formel et l’économie organisée.
Zone franche Commerciale FNIDQ
L’implantation de la zone franche commerciale (ZFC) est projetée sur 200 Ha au nord de Fnidq sur un site accidenté qui domine le littoral. L’accessibilité est assurée par la rocade provenant de l’est de Tanger. Les niveaux de service des liaisons routières vont s’améliorer considérablement avec le dédoublement de la RN 13, déjà réalisé, et de la RN 16, programmé.
Les dynamiques de développement liées au Port Tanger-Med et la zone franche
commerciale ouvrent de nouvelles perspectives économiques plus stables pour Fnidq (actuellement, l’emploi s’appuie sur le commerce illicite).
Selon des sources bien informées, une piste aujourd’hui sérieusement envisagée consisterait à mettre sur pied, au niveau du poste frontalier de Bab Sebta, mais du [BOLT]côté marocain, des espaces dédiés à des entrepôts sous douane. Cette zone commerciale spéciale sera dédiée à des opérateurs importateurs marocains qui pourraient y entreposer toutes sortes de produits en majorité importés légalement via le port de Tanger Med.[/BOLT]
La clientèle ciblée sera surtout constituée de commerçants des villes voisines, notamment Fnideq, qui vivaient des produits de contrebande provenant de Sebta. C’est une grande première pour le Maroc qui pourra ainsi faire d’une pierre deux coups: remplacer la contrebande par une activité commerciale parfaitement légale et, d’un autre côté, créer un nouveau pôle d’activité qui pourrait être un bon stimulant pour l’emploi dans la région, y compris au profit des personnes qui effectuaient le transport quotidiennement.
Les commerçants qui investiraient dans ces entrepôts paieraient les droits de douane à hauteur seulement des volumes écoulés. Mais ce n’est pas la seule manière de donner des emplois de substitution à cette catégorie. En effet, entre autres actions étudiées, la possibilité de placer les personnes dans des entreprises de la région ou même au delà.
...
Ikea s’installe au Nord
Les travaux pour l’aménagement d’un gigantesque outlet devraient démarrer sous peu à Tétouan. Le projet mené par le groupe Tanger Med s’étalera selon des informations recueillies par L’Economiste sur une trentaine d’hectares qui seront prêtes dès la fin de cette année. Parmi l’une des premières enseignes à s’installer figure Ikea.
Son magasin s’étendra sur 4 ha avec une entrée en activité prévue pour 2021. Ce sera le deuxième magasin de l’enseigne à ouvrir au Maroc après celui de Ain Harrouda (Casablanca). D’autres enseignes devraient suivre le pas lors des prochains mois.
L'économiste.com
Suite de l'articleLes juifs de Ceuta, Melilla et Gibraltar, futurs investisseurs à Fnideq et Nador ?
Pour assurer le développement des zones économiques de Fnideq et Nador, le Maroc parie sur l'apport des décideurs économiques juifs installés à Ceuta et Melilla ainsi qu’à Gibraltar.
Rabat courtise les décideurs économiques juifs, d’origine marocaine, établis dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Des prises de contact sont actuellement menées par les plus hautes autorités du Maroc en vue de les convaincre d’investir dans les zones industrielles de Fnideq et Beni Nsar.
Des appels du pied en coulisse qui sont désormais révélés publiquement à Melilla. En témoigne, l’émission consacrée hier à ce sujet par le journaliste Alberto Benzaquen, de confession juive, sur sa chaîne web TV. L’animateur et ses invités ont révélés que des figures économiques de la ville «ont reçu des appels d’un conseiller royal les invitant d’effectuer un retour au Maroc en échange d’avantages fonciers et fiscaux». Cependant, ils se sont gardés de citer des noms.
La nouvelle Zone d’activités économiques (ZAE) de Fnideq a accueilli, ce samedi 12 février 2022, les 53 commerçants sélectionnés qui s’apprêtent à entamer le démarrage effectif de leurs activités.
La cérémonie de lancement de la nouvelle Zone d’activités économiques de Fnideq (ZAEF) a eu lieu samedi 12 février, en présence des bénéficiaires, sélectionnés à l’issue d’un appel à manifestation d'intérêt lancé en juin dernier, et de plusieurs personnalités, notamment le wali de la région, le président de la région, le gouverneur de la préfecture M’diq-Fnideq, le président du conseil de surveillance de l'agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), le directeur général de l'Agence de développement du Nord (APDN), le directeur général du centre régional d’investissement, entre autres.
Cette nouvelle zone, qui s’inscrit dans le cadre du programme de développement économique et social de la province de Tétouan et de la préfecture de M’diq-Fnideq, a nécessité la mobilisation d’une enveloppe budgétaire de plus de 200 millions de dirhams, indique un communiqué publié à cette occasion.
Il s’agit du fruit d’un partenariat, signé en février 2020, entre le ministère de l’Intérieur, celui de l’Economie et des Finances, celui de l'Industrie et du Commerce, le conseil de la région, l’Agence pour la promotion et le développement du Nord, l’Agence spéciale Tanger Med, la wilaya de la région Tanger-Tétouan-Al-Hoceima, la préfecture de M’diq-Fnideq, l’Administration des douanes et impôts indirects et le centre régional d’investissement de la région.
Première du genre au niveau national et située à une vingtaine de kilomètres du premier port de l’Afrique et de la Méditerranée, cette zone est dotée d’infrastructures et d’équipements répondant aux normes internationales. La première tranche de ce projet, d’une superficie de 10 ha, est constituée de 76 entrepôts en plus de toutes les commodités et installations communes nécessaires à son fonctionnement. Elle représente une offre moderne et adaptée aux activités de commerce et de négoce, souligne ce même communiqué.
A terme, la zone s’étalera sur une superficie totale de 95 ha destinée exclusivement aux activités de distribution et du commerce et présentant plusieurs avantages.
En effet, la nouvelle ZAE de Fnideq offre aux commerçants un mode de gestion adapté et aux meilleurs standards à l’image des zones d'accélération industrielles de la région, un mode de fonctionnement et un système logistique dédiés et conçus avec l’implication des différents acteurs régionaux et nationaux concernés et un accompagnement convergent et personnalisé de la part de tous les intervenants dans la fluidification des flux de la zone.