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Renewable Energy

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#1 ·
Energies renouvelables
L'éolien et le solaire ne représentent que 5% de la capacité totale actuelle.

280 000 m2 de chauffe-eau solaires installés.
Les professionnels demandent des mesures fiscales en faveur des industries solaire et éolienne.



A l’heure du démarrage des grands projets, la part actuelle des énergies renouvelables dans la production de l’électricité nationale semble bien loin de l’ambition fixée pour 2020 d’atteindre les 42% d’énergies renouvelables dans la production de l’électricité. Pour preuve, sur les 6 000 MW actuellement installés au Maroc, seulement 305 proviennent de sources d’énergie non fossile, soit 5% de la puissance installée. Et cette proportion fait surtout la part belle à l’énergie éolienne puisque 260 MW sont d’ores et déjà produits par quatre parcs. Pour rappel, il s’agit du parc éolien d’Abdelkhalek Torrès, d’une puissance de 50 MW et comptabilisant 84 éoliennes, du parc de Tanger, d’une puissance de 140 MW et mis en service l’année dernière, du parc d’Essaouira de 60 MW, opérationnel depuis 2007 et du parc de Lafarge à Tétouan d’une capacité de 10 MW. Ce dernier sera d’ailleurs prochainement étendu pour atteindre une capacité de production de 30 MW. Depuis le lancement du premier parc éolien d’Abdelkhalek Torrès, opérationnel depuis 2000, la filière éolienne a le vent en poupe. Au Maroc, elle est même la plus prisée des énergies renouvelables. Pourtant, l’éolien individuel, soit l’équipement d’un particulier en éolienne pour sa propre consommation, reste marginal. La croissance tient en réalité aux parcs de grandes puissances.

Le solaire reste à la traîne

Et déjà les projets se font nombreux. Il faut dire qu’il s’agit d’atteindre l’objectif fixé de 1 000 MW d’ici 2012. C’est-à-dire demain. La récente annonce de la construction de trois fermes éoliennes d’une capacité de 300 MW par Nareva vient relancer l’initiative. Ajoutons à cela le projet de Tarfaya qui prévoit une puissance totale de 300 MW. D’autres parcs sont à l’étude, notamment à Taza (100 MW). Et l’objectif sera largement atteint. Pour Ahmed Squalli, président de l’Association marocaine des industries solaire et éolienne (Amisole), «l’éolien s’est beaucoup développé ces dernières années. La maturité économique atteinte en termes de kWh lui confère un retour sur investissement tout à fait intéressant pour les opérateurs. D’où le fait que l’éolien soit plus facilement mis en œuvre au Maroc que le solaire». L’énergie solaire ne bénéficie, en effet, pas de la même maturité. Dans le domaine, le Maroc reste loin des résultats affichés par ses voisins, comme les très ensoleillées Espagne et Tunisie. Le Maroc compte aujourd’hui 280 000 m2 de plaques pour chauffe-eau solaires installés. L’objectif fixé à l’horizon 2012 est de 400 000 m2. Ce qui, pour M. Squalli, «est bien en deçà du potentiel du Maroc estimé à 1,8 millions de m2». Toutefois, le président de l’Amisole estime la croissance annuelle à environ 40 000 m2 supplémentaires installés. De quoi se hisser à la hauteur du potentiel. Ces trois dernières années, le secteur de l’énergie solaire a enregistré un chiffre d’affaires moyen de 400 MDH, technologies thermique et photovoltaïque confondues. Pour maintenir la croissance, la nouvelle Agence de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Aderee) vient d’ailleurs de lancer la deuxième phase du programme Promasol qui vise à promouvoir l’installation de chauffe-eau solaires.

Motiver les investissements par des déductions fiscales

Quant au photovoltaïque, seulement 25 MW sont actuellement installés. 10 MW l’ont été dans le cadre du programme d’électrification rurale global (PERG) de l’Office national de l’électricité (ONE). Sur les 250 000 foyers à équiper, 60 000 en ont déjà bénéficié. Les 15 MW restants alimentent les besoins professionnels d’électrification pour les services, notamment les télécoms. De plus, la centrale thermo-solaire à cycle combiné d’Aïn Béni Mathar combine une puissance de 452 MW d’origine fossile et 20 MW d’origine solaire. Elle sera d’ailleurs inaugurée au cours de ce mois de mai. S’ajoutera bientôt la première centrale à énergie solaire photovoltaïque qui verra le jour à Assa-Zag. D’une capacité de 1 MW, elle sera construite grâce à un don de 7,4 millions de dollars octroyé par la coopération japonaise. L’obstacle relevé par M. Squalli au développement des énergies renouvelables tient en deux points. D’une part, le manque d’accessibilité des énergies renouvelables qui restent abordables aux seules catégories supérieures. A l’inverse d’autres pays, aucun financement ne propose d’aider les classes moyennes à s’équiper en solaire. Seule la récente baisse de la TVA, de 20 à 14%, pour les chauffe-eau solaires peut faciliter l’investissement. Les professionnels du secteur demandent donc davantage de mesures fiscales pour soutenir le développement des énergies renouvelables chez les particuliers, de même que chez les promoteurs immobiliers. D’autre part, subventionné par l’Etat à hauteur d’environ 60%, le gaz reste un concurrent sérieux. Et le premier réflexe en termes d’énergie pour tout Marocain.
Potentiel :6,5 millions de tonnes de déchets pour produire notre énergie


Outre les industries solaire et éolienne, le Maroc peut aussi compter sur la valorisation de ses 6,5 millions de tonnes de déchets produits chaque année (estimation) pour fournir de l'énergie.
Avec la mise en place de décharges contrôlées, c'est la récupération du méthane, gaz dont l'effet de serre est particulièrement important et produit lors de la fermentation des déchets organiques, qui devient possible.
Le biogaz ainsi récupéré peut alors soit être injecté directement dans le réseau de gaz naturel fossile après épuration ou utilisé comme combustible dans une petite turbine et produire ainsi de l'électricité à plus grande échelle. Voire même servir de carburant pour des véhicules GNV. De même, le Maroc présente un potentiel non négligeable en matière d'énergie marémotrice. Cette dernière s'appuie sur les mouvements de l'eau créés par les marées et récupère soit de l'énergie cinétique, issue des courants de marée, soit de l'énergie potentielle, exploitant les variations du niveau de la mer.
LaVieEco
 
#1,123 ·
EDF Renouvelables remporte le projet solaire Noor Midelt 1

Lancé par Mohammed VI, le Plan NOOR poursuit son déploiement. Après la mise en exploitation totale du complexe solaire NOOR Ouarzazate, d’une puissance de 580 MW, Masen annonce l’adjudication du projet Noor Midelt I, d’une puissance de 800 MW, première phase de son nouveau complexe solaire multitechnologies à Midelt.
Masen déclare, dans un message parvenu à Infomédiaire Maroc, l’attribution de l’appel d’offres international, relatif à la conception, au financement, à la construction, à l’exploitation et maintenance, du projet Noor Midelt I, au consortium mené par EDF Renouvelables (France) et composé de Masdar (Emirats Arabes Unis) et Green of Africa (Maroc).

« Chez Masen, nous sommes tout à fait satisfaits des résultats de cet appel d’offres et confiants dans les capacités du groupement retenu à mener à bien ce projet. Noor Midelt I est un projet technologiquement disruptif. Il y aura, dans le Monde, un avant/après Midelt, comme il y a eu un avant/après Ouarzazate », déclare Mustapha Bakkoury, PDG de Masen.

Noor Midelt I aura une puissance installée de 800 MW avec une capacité de stockage de 5 heures. Les deux technologies photovoltaïque et CSP s’y combineront pour produire de l’électricité durable.
Cette hybridation innovante permettra non seulement d’améliorer le rendement de la centrale mais aussi d’optimiser le prix du kilowattheure. Ainsi, un tarif encore plus compétitif, de 0,68 dirhams le kwH en heure de pointe, a été obtenu.
Le lancement des travaux de la centrale est prévu courant l’automne 2019. A signaler que les travaux relatifs aux infrastructures communes du complexe Noor Midelt sont quasiment finalisés. En effet, une route de 40 kms est déjà réalisée, et permettra non seulement d’accéder au complexe et au barrage Hassan II, mais aussi de désenclaver les villages avoisinant le complexe. De même, 50 kms de ligne électrique de moyenne tension ont été achevés et un ouvrage d’art pouvant supporter plus de 500 tonnes. D’autres infrastructures d’évacuation électrique, hydriques et télécom sont en cours de développement. L’ensemble de ces travaux sont réalisés par des entreprises marocaines. Plus de 300 emplois ont été créés durant ces travaux.
L’investissement afférent à Noor Midelt I est de près de 7,57 Milliards de MAD. Il devrait bénéficier du financement d’un pool d’institutions financières parmi lesquelles : la KfW, la Banque Européenne d’Investissement, l’Agence Française de Développement, la Commission Européenne, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et le Fonds des Technologies Propres.
infomediaire
 
#1,124 ·
infomediaire

Noor Midelt I aura une puissance installée de 800 MW avec une capacité de stockage de 5 heures. Les deux technologies photovoltaïque et CSP s’y combineront pour produire de l’électricité durable.
Cette hybridation innovante permettra non seulement d’améliorer le rendement de la centrale mais aussi d’optimiser le prix du kilowattheure. Ainsi, un tarif encore plus compétitif, de 0,68 dirhams le kwH en heure de pointe, a été obtenu
interessant

Ouarzazate

Noor I

1,62 Dirhams par kWh

Noor II

1,35 dirham par kilowattheure.

Noor III

1,42 dhs/kwh

Noor IV

0,44 dhs / kwh


.
 
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#1,125 ·
si les énergies renouvelables ne peuvent pas, à moindre coût, alimenter l’Allemagne, l’un des pays les plus riches et les plus avancés au monde sur le plan technologique, comment un pays en développement comme le Maroc pourrait-il espérer qu’il lui permette de «sauter» les combustibles fossiles ?
 
#1,126 ·
L'Allemagne n'a pas presque 365 jours de soleil par an et on ne peut pas comparer la consommation d'énergie de L'Allemagne et celle du Maroc on est des rigolos à coté !
 
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#1,132 ·
Pompage solaire : 30 000 exploitations agricoles équipées au Maroc



Quelque 30 000 exploitations agricoles au Maroc sont actuellement équipées en panneaux photovoltaïques (PPV), soit 8,8% des exploitations irriguées, selon les données de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE).

Les premiers résultats d’une étude de marché consacrée au pompage solaire à l’échelle nationale, réalisée par l’AMEE dans le cadre du projet « Promotion du développement des systèmes de pompage photovoltaïques pour l’irrigation » (GEF-pompage solaire) montrent que les grandes et moyennes exploitations ont adopté la technologie PPV, dont 76% des installations ont été financées par fonds propres, et que seules 4% de ces installations ont été financées par crédit bancaire.

L’énergie solaire photovoltaïque offre une alternative avantageuse et compétitive par rapport aux autres sources traditionnelles tant pour les agriculteurs que pour l’État, relève l’étude présentée mardi lors de la réunion de la commission technique nationale d’efficacité énergétique dans le domaine de l’agriculture, affirmant que les PPV demeurent la source d’énergie la moins chère avec 0,44 DH/m3.

S’agissant de l’utilisation du système de pompage solaire, l’étude relève que cette technique reste compétitive par rapport aux systèmes conventionnels (gasoil et butane).

Ainsi, le résultat des prix du mètre-cube moyen montre que le gasoil est la source d’énergie la plus chère avec 1,67DH/m3 suivi de l’électricité en basse tension (0,98DH/m3) puis le butane (0,76DH/m3) et l’électricité en moyenne tension (0,78DH/m3).

Dans le cadre de la promotion du pompage solaire à l’échelle nationale, le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable a organisé plusieurs campagnes de sensibilisation au profit des acteurs, professionnels, chercheurs et de la société civile et une série d’ateliers thématiques, des réunions et des conférences sur l’efficacité énergétique, aux niveaux central et régional, ciblant en particulier le secteur de l’agriculture dans les régions d’Agadir, Béni Mellal et Oujda.

Le projet « Promotion du développement des systèmes de pompage photovoltaïques pour l’irrigation » ou « GEF-pompage solaire », lancé en 2018, vise la création d’un cadre propice pour la mise en œuvre du programme national de pompage photovoltaïque pour l’irrigation localisée.

Il tend aussi vers le renforcement des capacités des différents acteurs concernés, la sensibilisation des opérateurs et des agriculteurs sur l’intérêt économique et environnemental du pompage solaire, la mise en œuvre de mécanismes de financement facilitant l’acquisition des systèmes PV de pompage. Il s’agit aussi de normaliser les installations solaires pour l’irrigation et de développer les compétences des opérateurs.

L’étude qui sera fin prête en septembre 2019 a pour objectif d’analyser l’état des lieux du marché du pompage solaire au niveau de l’offre technologique, des configurations techniques, de la chaîne commerciale et de valeur, d’élaborer un processus permettant l’implémentation d’un référentiel de qualité des composantes et des systèmes du pompage solaire et de développer des mécanismes de financement adaptés et des mesures incitatives pour impulser ce marché.
http://www.infomediaire.net/pompage-solaire-30-000-exploitations-agricoles-equipees-au-maroc/
 
#1,133 ·
Nabrawind to Build Africa’s Tallest Wind Farm Tower in Morocco



The tower will have a hub height of 144 meters, the tallest on the African continent, and a rated power of 3.6 MW.

The press release by Nabrawind does not specify the proposed location of the tower but states installation will begin at the end of the year.

Morocco is a leader in renewable energy infrastructure projects. The country has ambitious targets to bring national electricity production to 52% by 2030 and is well on track to reaching its 2020 goal of 42% renewable energy production.

The deal for the Nabralift tower shows Morocco’s willingness to invest in state-of-the-art technologies. Nabralift is a new wind turbine technology, and the Moroccan contract is the first order of the design.

Unlike other designs, the Nabralift tower can be installed without using large-size cranes, thanks to a new self-erecting system at the base of the tower pylon.

This lowers the need for special installation equipment costs and allows the tower to be installed on difficult terrain.

The Nabralift design also has a lower-cost foundation. Other towers with a gravitational foundation can require 500 meters cubed of concrete and 60 tons of steel for installation into the ground.
https://www.moroccoworldnews.com/2019/07/277323/nabrawind-africa-wind-tower-morocco/amp/
 
#1,134 ·
Morocco’s Platinum Power and China’s CFHEC to Build $300 Million Hydropower Project


Platinum Power and China First Highway Engineering Co (CFHEC) signed an agreement on Wednesday to co-develop, finance, and build a $300 million, 108 megawatt hydropower plant in central Morocco.

platinum Power and CFHEC will also partner on renewable energy projects elsewhere in Africa, reports Reuters. This will be the first time the companies have partnered on a project.

Platinum Power is a Morocco-based company, majority-owned by US investment fund Brookstone Partners. It specializes in the development, financing, and construction of renewable energy projects.

It is a key player in the hydropower industry in Morocco. In October last year, the company received authorization from the Moroccan Ministry of Energy to build eight new hydropower projects across the country.

Platinum Power is also currently developing projects in Cameroon and Ivory Coast.
https://www.moroccoworldnews.com/2019/07/277843/morocco-platinum-power-cfhec-hydropower/amp/
 
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#1,135 ·
Parc éolien de Boujdour 300 MW: contrats signés



L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), Moroccan Agency for Sustainable Energy MASEN et le développeur privé du projet éolien Intégré 850 MW, constitué du groupement Nareva Holding (Maroc) et Enel Green Power (Italie)) ont procédé, mardi 19 novembre 2019 à Rabat, à la signature des contrats relatifs au parc éolien de Boujdour de 300 MW. Les contrats ont été signés par Abderrahim El Hafidi, DG de l’ONEE, Mustapha Bakkoury, PDG de MASEN et par la Société de projet "Boujdour Wind Farm". Le parc éolien de Boujdour, d’une puissance installée de 300 MW, est situé à environ 7 km au Nord-est de la ville de Boujdour et mobilisera un investissement d’environ 4 milliards de DH. Deuxième parc du projet éolien intégré 850 MW, sa mise en service progressive est prévue à partir de 2021. Le projet éolien intégré 850 MW, composé des cinq parcs éoliens "Midelt - 180 MW", "Boujdour - 300 MW", "Jbel Lahdid-à Essaouira - 200 MW", "Tiskrad- à Tarfaya - 100 MW" et "Tanger II - 70 MW", constitue une composante importante de la stratégie énergétique nationale, dont l’objectif est d’atteindre 52% de la puissance électrique installée à base d’énergie renouvelable à l’horizon 2030. Développé dans le cadre de la production privée d’électricité, c’est le groupement "Nareva Holding - Enel Green Power", associé au fabricant d’éoliennes "Siemens Gamesa Renewables (Allemagne)", qui avait remporté en 2016 l’appel d’offres international pour le développement, la conception, le financement, la construction et l’exploitation et la maintenance du projet éolien intégré 850 MW. Ce projet structurant a également permis l’émergence d’une industrie éolienne marocaine, à travers notamment à la mise en place à Tanger par le fabricant susmentionné d’une usine de production de pales avec une capacité annuelle d’environ 600 unités (soit l’équivalent de plus de 600 MW/an). La production électrique prévisionnelle globale du projet éolien intégré 850 MW permettra d’économiser environ 2.380.000 tonnes CO2/an, ce qui équivaudrait la consommation d’une ville de la taille de Casablanca.
https://www.medias24.com/parc-eolien-de-boujdour-300-mw-contrats-signes-5716.html
 
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#1,136 ·
Au Maroc, les énergies vertes ont le vent en poupe

Il y a vingt ans, le Maroc était presque entièrement dépendant de l’importation d’énergies fossiles. Aujourd'hui, il produit près de 50 % de l’électricité qu’il consomme grâce au développement vertigineux des énergies renouvelables. Reportage dans un pays qui s’apprête à illuminer l’Europe.



Au-dessus de la ville de Tanger, des dizaines d'éoliennes brillent à perte de vue comme des palmiers blancs que le vent aurait emportés en haut des montagnes. Ce site éolien au nord du Maroc est le plus grand d'Afrique, avec 165 de ces colosses de 140 mètres de haut qui tournent constamment, propulsés par le vent qui s'engouffre par le détroit de Gibraltar à une vitesse moyenne de neuf mètres par seconde. Ensemble, ils ont une capacité de 140 mégawatts (MW), qui s'ajoutent à l'électricité produite par les dix autres sites éoliens en fonctionnement dans le pays. Au total, 1200 MW sont produits par le vent au Maroc (11 % de l'énergie consommée dans le royaume). C'est davantage d'énergie que celle produite par la plupart des réacteurs nucléaires implantés en France (qui, pris isolément, ont une puissance de 900 MW).

Selon l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), cette capacité sera augmentée à 2500 MW en deux ans, grâce à des nouveaux sites actuellement en construction - en France, cela correspond à la consommation énergétique de plus d'un million de foyers. Une croissance exponentielle à l’image du développement effréné de l’énergie solaire, qui atteint aujourd’hui les 700 MW mais dépassera bientôt les 2500 MW grâce aux nouveaux sites en construction.

Un accord énergétique entre le Maroc et plusieurs pays d'Europe

"Les premiers projets d’énergie propre ont été les barrages hydroélectriques, il y en a 24 au Maroc, mais la vraie explosion a commencé dans les années 2000 avec le développement de l’éolien, puis est venu le solaire au cours de cette dernière décennie, détaille Tarik Hamane, directeur exécutif de développement de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen). Nous avions besoin de devenir plus indépendants énergétiquement, donc nous nous sommes fixé un objectif ambitieux, produire 52 % de l’électricité nécessaire au pays d’ici 2030 grâce aux énergies renouvelables, mais nous allons sûrement dépasser cet objectif, car nous sommes déjà à près de 50 %". À titre de comparaison, l’Union européenne espère atteindre 27 % d’énergies renouvelables dans sa consommation finale pour 2030 (32 % pour la France).

Et une partie de cette énergie verte qui sera consommée en Europe pourrait venir d’Afrique, grâce à un accord d’échange énergétique signé entre le Maroc, la France, l’Espagne, le Portugal et l’Allemagne en 2016. Les dernières discussions techniques autour de cet accord sont en cours et il devrait entrer en vigueur pendant le premier trimestre de 2020. Deux câbles sous-marins connectent déjà le Maroc et l’Espagne, permettant le transfert de 800 MW entre l’Afrique et l’Europe, alors qu’un troisième câble est en construction et augmentera la capacité de cet échange à 1500 MW. "Ce transfert d’énergie aidera les pays européens à mieux faire face aux intermittences des énergies renouvelables dans leur région", assure Ali Zerouali, directeur de coopération internationale à Masen.

Le problème de l'accès à l'eau potable

En parallèle à l’augmentation de sa production d’énergie éolienne et solaire, le Maroc commence à développer d’autres technologies qui lui permettront de diversifier ses sources de production et s’assurer un avenir énergétique durable. Par exemple, un projet pilote de production d’énergie en utilisant le mouvement des vagues de l’océan est déjà en construction, ainsi que des centres de méthanisation, qui utilisent les déchets organiques pour produire du biogaz. Masen planifie déjà la prochaine étape, la production d’hydrogène propre par hydrolyse. Ce processus utilise de l’électricité pour diviser les molécules d’eau dans leurs composants, hydrogène et oxygène. "Grâce à la qualité des vents que nous avons, nous pourrons coupler les centres de production d’hydrogène avec des éoliennes qui produiront à bas prix l’énergie nécessaire à la génération de cet hydrogène", projette Tarik Hamane.

Mais maintenant que le futur énergétique du Maroc semble assuré, la préoccupation principale du pays n’est plus l’énergie mais l’eau. "En ce qui concerne l’énergie, nous sommes sur la bonne voie et nous attendrons nos objectifs, mais ce qui nous inquiète désormais est la disponibilité en eau potable, car nous avons de plus en plus de périodes de sécheresse", avoue M. Hamane. Pour faire face à ce nouveau défi, le Maroc a réfléchi à plusieurs solutions. "Nous sommes en train de développer des panneaux photovoltaïques flottants, qui recouvriront l’eau de nos barrages pour diminuer l’évaporation de cette eau tout en produisant de l’énergie solaire, révèle M. Hamane. Mais surtout, nous construisons des complexes de désalinisation d’eau de mer, qui utiliseront l’énergie renouvelable que nous générons pour produire de l’eau propre". Une problématique cruciale qui nécessitera autant de détermination que celle montrée par les Marocains pour le développement de leurs énergies propres.

Sciences et Avenir
 
#1,137 ·
^^ Le Maroc peut faire un deal gagnant-gagnant avec l'Europe ( surtout avec l'Allemagne) en misant sur les centrales solaire thermodynamique innovante qui peuvent créer l'énergie électrique et l'eau potable. Le Maroc peut s'approvisionner de l'eau potable, une petite partie de l'énergie pour les villages aux alentours, des centaines d'emploi créer, ainsi qu'une implication partielle des entreprises locales sur ces projects. L'Europe peut avoir la majorité de l'énergie produite mais devrait en revange financer les projets.
 
#1,141 ·
Il y a une véritable position à prendre, le nucléaire français n'est pas viable sur le long terme à cause des réticences de la population et du coût faramineux des nouveaux EPR. La France n'aura d'autre choix que d'amorcer la transition énergétique déjà lancé par l'Allemagne et les pays scandinaves.

A cause des tensions sur le nucléaire français, il y a une décorrélation de plus en plus forte entre les produits financiers et les produits physiques en elec,

Le réseau marocain pourrait être raccordé au réseau européen. Mais pour cela il faut libéraliser le marché de l’énergie marocain et casser le monopole de l'ONEE, ouvrir la production et la fourniture à la concurrence, instaurer des mécanismes de capacité, de garanties d'origines et de CEE comme en France pour financer de nouveaux moyens de productions (vert) et inciter les entreprises à améliorer leurs performances énergétiques avec moins de gaspillages.

Tous le monde y sera gagnant, le consommateur verra sa facture énergie baisser, les producteur seront financé via les mécanismes de GO, CEE etc... pour investir sur de nouveaux moyens. Seuls la distribution et le transport doivent rester régulé.

Si on libéralise on sera entièrement capable de s'autofinancer et lancer des projets d'envergure sans avoir recours ni à la BAD, ni l'UE ni qui que ce soit.
 
#1,140 ·
#1,142 ·
Oui le Maroc est au coeur du projet Desertec. Il y a énormément à gagner. Le gouvernement Allemand parle aussi de la production d'hydrogène au Maroc ( considéré par certain comme pétrole vert du futur ). Dans les deux cas électrique ou hydrogène il y a toujours de grandes opportunités pour le Maroc


Le réseau marocain est déjà raccordé au réseau européen via l'Espagne et il y a un autre projet de liaison entre le Maroc et le Portugal. Mais biensur il faut en ajouter plusieurs pour augmenter la capacité d'échange énergitique.

Effectivement la libéralisation du marché énergétique et l'introduction du trading energy market sera un grand pas en avant. Ca permettra l’essor de nouveau investisseurs que ça soit producteurs d'énergie ou Tradeurs énergétique ( en utilisant des stations de stockage d'énergie qui sait peut être avec des batteries de phosphates.

Ça pourrait certainement aussi pousser les individus à investir pour l'autosuffisance énergétique surtout si les prix du photovoltaïque baissent encore ( gros marché pour une éventuelle entreprise marocaine ). Les marocains seront tentés par l'ídée de pouvoir gagner de l'argent en vendant de l'énergie à l'ONEE.
 
#1,143 ·
Oui le Maroc est au coeur du projet Desertec. Il y a énormément à gagner. Le gouvernement Allemand parle aussi de la production d'hydrogène au Maroc ( considéré par certain comme pétrole vert du futur ). Dans les deux cas électrique ou hydrogène il y a toujours de grandes opportunités pour le Maroc

Il y a un power to X sur lequel j'ai travaillé (pricing&apprivisionnement elec) qui va être réalisé en partenariat entre ENGIE et Siemens. Et pour te dire ENGIE est prête à perdre de l'argent dans ce contrat juste pour la technologie.

Le Maroc a tous les atouts pour devenir un acteur énergétique majeur. Dans son scénario Blue Map, l'AIE prévoit une augmentation de la production de la demande mondiale en elec sup à 115% entre 2007 et 2050. Donc il y a de véritables parts de marché à prendre et dans cette course c'est le premier arrivé qui consolide sa place.

Comme l’Allemagne, on a déjà amorcé la transition énergétique. Cette transition n'est pas si aisé, car les ENR au delà de la technologie propre, posent des défis en terme de dimensionnement du réseau. Ce sont des énergies fatales que le réseau ne peut pas rejeter, il y a donc des défis à relever en terme d'équilibrage du réseau entre production et soutirage, une circulation bidirectionnel de l’énergie, stabilité en fréquence et en tension etc...

Pour les experts (surtout en France ou le lobby nucléaire est très puissant) au delà de 30% d'injection d'ENR, le réseau devient instable, mais on a des contre-exemples parfait de ça c'est l’Allemagne dont les ENR couvrent plus de 50% des besoins nationaux sur certains jours.

Le Maroc qui est quand même loin de la qualité des réseaux français et allemand devra en parallèle du développement des ENR adapter son réseau sinon on risque de blackout fréquents qui coûtent beaucoup d'argent.
Juste pour donner une estimation, le blackout de l’Amérique du Nord en 2003 qui a duré 72 heures a coûté 1,4% du PIB de l'ONTARION (Canada), aux USA les blackout coûtent 80$/an

Il faut aussi en complément de ça libéraliser le marché de l’énergie au Maroc et suivre le modèle européen, il y a une véritable harmonisation du marché de l’énergie entre les pays européen, seul l'acheminement et les taxes différent.

Il y a beaucoup d’opacité au Maroc, ne serait que pour le projet NOOR dont on n'a pas beaucoup de données.
 
#1,144 ·
L’hydrogène est une piste intéressante pour augmenter la part du renouvelable, mais il pose beaucoup de défit en terme de stockage, en terme de sécurité ,en terme de distribution

les Hollandais sont sur un projet intéressant

Pays Bas : Eolien en mer et hydrogène font bon ménage !

EDM 28 02 020 Groninguen



– energiesdelamer.eu. Shell Nederland, la société néerlandaise d'infrastructure et de transport de gaz naturel Gasunie et l'opérateur portuaire Groningen Seaports ont formé une coentreprise pour développer un projet d'hydrogène renouvelable, nommé NortH2, dans le nord des Pays-Bas.

Il y a dix jours, Hornsea 2, avait annoncé le projet Gigastack développé par ITM Power dans le cadre du plan hydrogène du concours BEIS (Hydrogen Supply Department).

Cette fois ce sont les Pays-Bas avec NortH2, qui sera selon les entreprises, l'un des "plus grands projets d'énergie renouvelable au monde". Le président-directeur général de Shell Nederland, Marjan van Loon, a déclaré: «Ensemble, nous lançons une ambition qui place les Pays-Bas au premier rang de l'hydrogène dans le monde. Le projet est encore au stade de la planification et des décisions d'investissement définitives doivent encore être prises.

Une étude de faisabilité sera achevée à la fin de cette année 2020 mais le projet nécessitera le soutien du gouvernement, a publié le quotidien Financieele Dagblad.
D'autres partenaires pourraient également se joindre au projet. L’électricité serait apportée à terre à Eemshaven où elle serait utilisée pour produire de l’hydrogène pour l’industrie du nord de l’Europe et distribuée via le réseau actuel de gaz de Gasunie.
L'usine aura la capacité de produire 800 000 tonnes d'hydrogène par an. «L’hydrogène vert, produit à partir de sources renouvelables telles que l’énergie éolienne et solaire, est au cœur de l’accord climatique néerlandais et du Green Deal européen», déclarent les trois sociétés.
L'hydrogène est largement utilisé dans l'industrie mais est actuellement principalement produit avec du gaz. En octobre dernier, Groningen a accueilli une grande conférence sur le développement d'une économie basée sur l'hydrogène. Le ministre des Affaires économiques, Erik Wiebes, a déclaré à l'époque que la région avait tout ce dont elle avait besoin, y compris les infrastructures (gazoducs, port en eau profonde), l'espace et les connaissances nécessaires pour faire de la transition vers une économie de l'hydrogène une réalité.

Le parc éolien offshore démarrera avec une production d'environ trois à quatre gigawatts d'ici 2030, pour atteindre 10 gigawatts d'ici 2040. Cela suffirait à alimenter 12,5 millions de ménages, soit plus que le nombre total de ménages aux Pays-Bas, a annoncé le consortium.

N.V. Nederlandse Gasunie est une société néerlandaise d'infrastructure et de transport de gaz naturel opérant aux Pays-Bas et en Allemagne. Gasunie possède le réseau de transport de gaz néerlandais avec une longueur totale de plus de 12 000 kilomètres et un réseau de 3 100 kilomètres en Allemagne.
 
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#1,150 · (Edited)
Biladatlas, l'imprévisibilité n'est pas le grand problème, c'est surtout le faite qu'elle n'est pas constante. Sur les graphes donnés on peut clairement voir que l'énergie produite peut être faible pendant quelques jours. Si comme tu dis on base notre production d'énergie sur l'éolienne à un taux très élevé, il y aura surement des coupures d'électricité durant la faible période de production et ces coupures infligent des très grosses pertes pour l'économie.

Dans ce cas, pour ton raisonnement de coût de l'éolienne il faut inclure aussi le coût additionnelle de stockage d'énergie et les pertes énergétiques du à ce stockage. Noor a aussi besoin de stockage mais de petite capacité pour couvrir les 24h car sa technologie permet de produire l'énergie même quelques heures après le coucher du soleil

Je ne pense pas que le Maroc néglige l'éolienne, sinon le gouvernement n'aurait pas incité Siemens à investir dans l'Usine de Tanger.
 
#1,151 · (Edited)

Premier partenariat avec le Maroc

Pour exploiter ce savoir-faire, la deuxième phase sera de nouer des partenariats stratégiques et technologiques avec des pays capables de fournir de l’hydrogène vert à un prix compétitif. En effet, alors que les besoins du pays devraient se situer entre 90 et 110 TWh en 2030, seuls 14 TWh seront couverts par la production nationale. "Nous aurons besoin du soleil de l’Afrique, car nos ressources renouvelables ne suffiront pas", a déclaré Gerd Müller, le ministre du développement (CSU). Un premier accord a été signé ce mercredi 10 juin avec le Maroc où la première usine d’une capacité de 100 MW sera installée. "Pour le moment, l’hydrogène sera utilisé pour leur propre usage, mais l’idée est de développer leur compétence dans ce domaine", a poursuivi le ministre.
A terme, l’Allemagne, qui finance à hauteur de 2 milliards d’euros ces coopérations, espère ainsi pouvoir exporter la technique, les électrolyseurs, les turbines éoliennes… et en échange, importer l’hydrogène. "C’est du gagnant-gagnant", a précisé Anja Karliczek, la ministre de la recherche (CDU).
 
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#1,153 ·
Desertec n'est pas mort. L'idée est toujours là mais pas comme elle a été imaginé au départ. L'Europe ne veut pas remplacer une dépendance du pétrole du moyen orient, par une dépendance d'énergie électrique pour des régions instables politiquement. Par contre le Maroc et la Tunisie peuvent toujours bénéficier de leur statu avancé avec l'union européenne et mettre en place un projet commun. Les banques Allemandes et européennes ont déjà financé des projets Energies solaires au Maroc, ce qui montre leur intérêt de voir comment la situation énergétique va se développer au Maroc. Cette article allemand de ZDF en parle et dit clairement que le projet et toujours vivant :
L'Europe ne veut pas se précipiter de prendre une décision qui peut être désastreuse. A mon avis, la tendance actuelle en Allemagne est l'Hydrogène. L'Europe pourrait installer une infrastructure harmonisée Hydrogen to Power, infrastructure hydrogène pour l'Automobile et voir même des projets europeen Power to Hydrogen comme le projet dans l'article de Simplet. A ce moment, l’Europe pourrait importé de l'Hydrogène produit dans le désert marocain et par divers pays sans pour autant être dépendant d'une région. L'article suivant en parle d'avantage : Regierung prognostiziert Wasserstoff-Infrastruktur – SOLARIFY



Well well well, it seems they didn't wait long before giving me credits.


Best news in 2020 so far if not in the last 2 years, with this we can get valuable know how in a field which can be the future of world's energy, we can create lot of jobs opportunities, we can build a energy common market with Europe without forgetting that we can strengthen our relations with one of the most powerful industrial countries in the World which, and it's good to mention it, has lot of investments abroad but not enough in our country and has still a VW project on hold :D :D


We need to toast with our new German partner to a long win-win partnership
 
#1,152 ·
#1,155 ·
depuis 2 ans que cette piste existe





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Oui effectivement les liens allemands aussi remontait à cette période, mais on sait tous qu'il y a une différence entre les ateliers et la signature d'un accord. L'Allemagne a pris son temps de bien étudier toute les possibilités. Le Maroc est l'un des potentiels fournisseurs d'Hydrogene mais y aura aussi l'Australie, le chile l'Afrique du Sud etc..
 
#1,156 ·
C'est une excellente nouvelle !
Voici quelques comparaisons en terme de puissance et énergie spécifique (densité de puissance, densité d’énergie)
Puisqu'on a déjà évoque le cas des batteries LI-ion, on voit bien que l’hydrogène pour le coup pourrait véritablement supplanter les hydrocarbures dans les années à venir.
204517
 
#1,160 ·
Je reviens toujours sur cette comparaison entre la station éolienne de Tarfaya (TAREQ) et Noor 1. Ca permet de comparer a partir de la production réelle et des coûts réels de la construction. Donc c'est une comparaison plus proche de la réalité que ce qu'on trouve dans les autres publications.
  • Selon le rapport de 2017 de l'ONEE, le parc de Tarfaya a produit 1142 GWh (Capacity factor de 43%) contre 414 GWh pour Noor 1 (capacity factor de 30%).
  • On a payé 634 millions d'euros pour construire la centrale solaire Noor I et 450 millions d'euros pour le Parc éolien de Tarfaya.

Ici on va supposer que le capacity factor (CF) est le même (même si TAREQ a un CF 47% fois supérieur que Noor 1). On va aussi supposer que les coûts de maintenance et d’opération sont les mêmes. (même si c'est plus cher pour le solaire).
En supposant tout ca, en 2017, le kWh produit à Noor 1 est 4 fois plus cher que le kWh produit à TAREQ (éolien).

209824
 
#1,161 ·
Autre chose que je veux rappeler et je réponds ici à Mouadex et ben Othman lorsque vous parlez du stockage et de l’instabilité de l’éolien. On ne cherche pas ici une indépendance énergétique. On cherche à réduire la facture énergétique. Il y a une grande différence entre les deux. Le réseau marocain est connecté au réseau algerien et espagnol (Portugais aussi dans le futur si c'est pas déjà le cas). Cette connexion permet de répondre aux instabilités de l’éolien (et du solaire aussi). On ne cherche pas à être indépendant de l’étranger 24h/24. On ne peut pas se permettre ce luxe. Nous avons d'autres priorités.
Je suis content que la centrale à charbon de Safi est en marche. Moins cher que l’éolien et le solaire (et je parle ici du LCOE) et ca fournit une indépendance garantie pour des mois. Tu peux stoker du charbon dans les champs autour de la centrale et tu as une indépendance de 3-4 mois facilement.
Le problème du charbon est un peu l’opposée des renouvelables. Ca répond pas vite aux fluctuations. Ca marche en baseload. Donc t'as toujours besoin de peakers pour répondre aux fluctuations. Je parle ici de petite centrales qui marche au diesel ou en gaz naturel.
 
#1,162 ·
Autre chose que je veux rappeler et je réponds ici à Mouadex et ben Othman lorsque vous parlez du stockage et de l’instabilité de l’éolien. On ne cherche pas ici une indépendance énergétique. On cherche à réduire la facture énergétique. Il y a une grande différence entre les deux. Le réseau marocain est connecté au réseau algerien et espagnol (Portugais aussi dans le futur si c'est pas déjà le cas). Cette connexion permet de répondre aux instabilités de l’éolien (et du solaire aussi). On ne cherche pas à être indépendant de l’étranger 24h/24. On ne peut pas se permettre ce luxe. Nous avons d'autres priorités.
c'est la même affaire, plus tu augmentes ton indépendance énergétique plus tu réduit ta facture.

- quand tu veux te débarrasser de ton surplus de production en le vendant aux voisin, le voisin te l’achète au coût marginal de kwh hydroélectrique

- Mais si toi tu as besoin de électricité, le voisin va te vendre le kwh au prix du marché

c'est une question d'offre et de demande

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