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CAEN - News urbaines et architecturales

50K views 159 replies 22 participants last post by  lepstefcaen 
#1 ·
Comme le fil l'indique, ici seront postés les actualités urbanistiques et architecturales de la ville de Caen, dans le Calvados, en Normandie.

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#28 ·
Caen reconstruit sa prison, Rouen attendra encore...

La ministre de la Justice l'a assuré à la députée PS du Calvados : la vielle prison de Caen devrait fermer. Une construction nouvelle est programmée pour la période 2015-2017.



Depuis 2010, l'État veut construire une nouvelle prison, dans l'agglomération de Rouen.

C’est une confidence faite par la ministre de la Justice, Christiane Taubira, à la députée PS du Calvados, Laurence Dumont : la vieille prison de Caen est sur le point de fermer. Jeudi 23 octobre 2014, lors de la commission des Lois, à l’Assemblée nationale, où était examiné le budget de la Justice, la garde des sceaux a confié à la députée que six prisons, en métropole, ont été inscrites au budget prévisionnel pour la période 2015-2017, rapporte le quotidien Ouest-France.

À Rouen, 650 détenus pour 550 places

La prison de Caen, située en centre-ville, sera donc reconstruite. La nouvelle maison d’arrêt offrira près de 560 places, « dont 90% de cellules individuelles », contre 310 actuellement.
Aucune information n’a cependant été communiquée sur les autres prisons programmées dans le cadre de ce programme triennal 2015-2017. Si à Rouen les syndicats pénitentiaires expriment régulièrement l’urgence de la construction d’une nouvelle maison d’arrêt — la prison Bonne Nouvelle accueille régulièrement 650 détenus pour quelque 550 places opérationnelles — le dossier n’a pour l’heure pas encore abouti. En 2010, l’État avait pourtant exprimé la nécessité de construire un nouvel établissement. Les détenus de la prison de Rouen ont, en effet, réussi à faire condamner à plusieurs reprises l’État, sur leurs conditions de détention.

À 45 minutes du palais de Justice

Dix sites d’accueil potentiels avaient été retenus : Canteleu, Bois-Guillaume, Petit-Couronne, La Vaupalière ou Le Mesnil-Esnard. Mais face à la réticence des élus et des futurs riverains, l’État, qui avait sélectionné ces emplacements situés à une trentaine de minutes du palais de Justice, a décidé d’élargir le périmètre à 45 minutes.
Entraient alors dans la liste des sites possibles, Bouville, Le Mesnil-Panneville ou encore Pavilly, Quincampoix et La Neuville-Chant-d’Oisel. Des communes ayant une quinzaine d’hectares disponibles, permettant d’accueillir une prison de 240 mètres de côté et entourée d’une cinquantaine de mètres de glacis — un no man’s land découvert qui permet de surveiller les accès directs. Un site qui ne doit pas être pollué, sans risque archéologique ni classement Seveso, rappelait le site Drakkar Online.

Source : ICI

google map : ICI
 
#29 ·
Caen soigne son entrée de ville avec le Domaine de Camilly

Au sud de Caen, la Charité est transformée en résidence de trois étages composée de 93 appartements de 1 à 4 pièces. Les bâtiments religieux datent des années 1950.



Le Domaine de Camilly est situé à l'entrée sud de la ville de Caen.

Occupée par des sœurs, pendant 60 ans, la Charité a été acquise par Investir Immobilier pour y implanter des logements. Le promoteur a construit son projet en tenant compte d’une richesse architecturale qu’il a souhaité conserver. Les belles façades habillées en pierre de Caen et la toiture en ardoise qui font partie du paysage patrimonial de l’entrée sud de la ville de Caen, aux portes d’Ifs et de Cormelles-le Royal, sont sauvegardées. En retraçant « le visage de cette entrée de ville », le président, Frédéric Alves y voit « l’une des plus grosses opérations d’Investir Immobilier ».

Le projet de 30 millions d’euros comprend 93 logements aux normes BBC (bâtiments basse consommation) dans le bâtiment conventuel. Des appartements de 1 à 4 pièces y sont réalisés sur trois étages puisque le promoteur a voulu aménager les combles en optimisant espace et lumière et proposer ainsi des volumes contemporains. Sur les deux hectares de terrain, une résidence seniors de 135 logements, gérée par La Girandière, est également en construction (à l’avant) ainsi que 31 logements sociaux BBC, situés à l’arrière.


Le Domaine de Camilly vu du parc.

Quid de la chapelle ?

La livraison des logements se fera en plusieurs phases. La totalité du projet devrait être terminée au deuxième semestre 2015. Le chantier a démarré en mai 2013. Quant à la chapelle qui aurait pu être démolie, elle a été acquise par le promoteur pour l’euro symbolique. Aucun projet n’est encore validé mais il est certain qu’elle sera conservée. « Nous espérons y avoir une activité tertiaire » a lancé Xavier Lecoutour, adjoint en charge de l’urbanisme à Caen, présent pour la pose symbolique de la première pierre, mercredi 22 janvier 2014. Ce qui est sûr pour Frédéric Alves, c’est qu’il faudra en faire « un lieu fort et emblématique pour l’agglomération caennaise ».


Source : ICI

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#30 ·
Le centre de sciences pousse sur la Presqu’île

Le Pavillon est un lieu d’informations sur les projets en cours. À voir actuellement, le chantier de la maison de la recherche de l'imagination sur la Presqu'île de Caen.



La Maison de la recherche et de l’imagination (MRI) sort de terre. Les travaux ont commencé, cet été, tout près du Cargö et de l’Ésam, sur la Presqu’île de Caen. Le projet de ce bâtiment de 34 mètres de hauteur et 2 500 m2 de surface, est actuellement exposé au Pavillon, dédié depuis mars dernier à la présentation des projets du territoire de l’agglo caennaise.
Le collectif J’aime beaucoup ce que vous faites et Relais d’sciences à l’initiative de la future MRI, ont imaginé un kiosque montrant ce qu’on ne voit pas d’habitude. « On découvre les plans des architectes, comment ils ont abordé le site, etc. Et le kiosque d’observation évoluera en fonction de l’avancée des travaux. » Guillaume Dupuy en charge de la communication à Relais d’sciences annonce que le chantier devrait être livré en février mars 2015. « La MRI sera ouverte au public au printemps. »

Nouveau concept

Ce centre de sciences nouvelle génération est le premier d’Immédiats, un consortium composé de six Relais d’sciences dont celui de Caen qui souhaite donner un nouveau souffle à la science et surtout à l’intérêt que le jeune public peut lui porter.
La MRI sera conçue comme un lieu de vie ouvert à tous. Une résidence réservée aux professionnels leur permettra d’échanger et de faire naître des projets. Le grand public aura tout loisir d’aller et venir, gratuitement, dans cet univers dédié à la recherche, aux découvertes et à l’innovation. Il sera aussi possible de tester les nouvelles technologies.
Le coût du projet, s’élevant à 6 millions d’euros pour le bâtiment et 1 million pour les équipements, est financé à hauteur de 3 millions par le Programme des Investissements d’Avenir. Le reste est pris en charge par la Région, le Département, Caen la mer et la CCI.

La Fête de la science

En attendant l’ouverture de la MRI, vous avez rendez-vous dans différents lieux de la ville pour la fête de la science.
• Lundi 13 octobre, à 18h30 au campus 1 de l’université : rencontre-débat sur l’agriculture, l’urbanisation, la biodiversité… GRATUIT.
• Samedi 18 et dimanche 19 octobre, sur le campus 2 de l’université à Côte de Nacre : des ateliers et des démonstrations.

La présentation du projet de la MRI est visible jusqu’au 26 octobre au Pavillon, 10 quai François-Mitterrand, à Caen. Du mercredi au dimanche de 13h à 19h. Tout le programme de la fête de la science sur le site www.relais-sciences.org.

Source : ICI

google map : ICI
 
#31 ·
Visitez la Presqu'île de Caen et ses grands chantiers

À l'occasion des Journées du patrimoine, des visites des grands chantiers de la Presqu'île de Caen sont organisées. Palais de justice, grande bibliothèque, centre de sciences...



Le futur Palais de justice de Caen.

Le Pavillon est un lieu unique, dédié à l’urbanisme et à l’architecture de Caen. Il a été créé en mars 2014 pour permettre à chacun de comprendre son territoire et ses enjeux. Dans le cadre des Journées du patrimoine, il propose de partir à la découverte de la Presqu’île de Caen, des chantiers en cours et des structures déjà bien installées. Les visites sont gratuites.

• PRESQU’ÎLE, TRACES ET ATOUTS
La Presqu’île de Caen a longtemps été perçue comme un no man’s land, une friche. Mais ce territoire est aussi riche d’un passé industriel et portuaire, des atouts peu connus du grand public. Comment l’équipe d’urbanistes (MVRDV), chargée de redéfinir et de réaménager cet espace situé en plein cœur de l’agglomération, a-t-elle intégré cette richesse dans son projet pour la Presqu’île ? Ce parcours à pied propose au public de découvrir les perles de ce territoire, les traces de son histoire et la façon dont le projet les révèle.
Samedi 20 à 14h30 et dimanche 21 septembre à 11h. Rendez-vous un quart d’heure avant la visite au Pavillon.


La future bibliothèque multimédia à vocation régionale.

• BIBLIOTHÉQUE MULTIMÉDIA À VOCATION RÉGIONALE
Le chantier de la BMVR a été lancé en juillet 2013. La structure du bâtiment est désormais en place et révèle son plan en forme de croix, depuis la levée de la charpente cet été. Chaque branche de cette croix accueillera un des quatre pôles de la future bibliothèque (arts, sciences humaines, littérature, sciences et techniques) autour d’un espace de lecture central. Un auditorium, des espaces d’exposition, un espace petite enfance et un café-restaurant complèteront le projet. Avant l’ouverture au grand public, prévue à l’automne 2016, ces visites invitent le public à découvrir ce futur grand équipement de l’agglomération caennaise.
Samedi 20 septembre à 10h30 et 15h ; dimanche 21 septembre à 11h et 16h. Rendez-vous un quart d’heure avant le départ au Pavillon.

• LE FUTUR PALAIS DE JUSTICE

Pour la première fois depuis le début du chantier, ces visites sont l’occasion de découvrir à la fois l’extérieur mais aussi l’intérieur du bâtiment. Dessiné par Baumschlager Eberle (anciennement
Hauvette & Associés) et l’Atelier Pierre Champenois, ce bâtiment qui s’élèvera sur la Presqu’île en 2016 exprime avant tout l’importance de l’institution judiciaire. Si les façades, constituées d’une série régulière de poteaux en béton blanc, marquent la solennité de cette institution, la salle des pas perdus introduit quant à elle une césure tant structurelle que symbolique et, à travers la vue panoramique sur Caen et ses monuments, donne à voir l’image d’une justice ouverte et accueillante, proche des citoyens. À ce parti pris architectural résolument contemporain, s’associent les enjeux du développement durable afin de conjuguer confort des utilisateurs et performance énergétique.
Samedi 20 septembre à 11h30, 13h30 et 15h30 ; dimanche 21 septembre à 12h30 et 14h30. Rendez-vous un quart d’heure avant le départ au Pavillon.

• MRI, FUTUR CENTRE DE SCIENCES NOUVELLE GÉNÉRATION

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, Relais d’Sciences propose pour la première fois de découvrir ce chantier, qui a débuté cet été, en compagnie des acteurs du projet, dont les architectes de l’Agence Bruther. Ce futur centre de sciences de nouvelle génération s’élèvera sur la Presqu’île au printemps prochain, à deux pas du Cargö. Le bâtiment, à l’architecture résolument économe, rationnelle et ambitieuse, comprendra 2 000 m2 d’espaces de vie et culminera à 34 mètres de hauteur.
Samedi 20 septembre à 10h, 11h30, 14h et 17h. Rendez-vous un quart d’heure avant le départ au Pavillon.

• LE CARGÖ, SALLE DE MUSIQUES ACTUELLES

Le Cargö, salle des musiques actuelles de la ville, a été le premier équipement à s’installer sur la Presqu’île de Caen, en 2007. Il a ensuite été rejoint par l’ésam et bientôt, la Maison de la Recherche et de l’Imagination. Cette visite propose au public de découvrir le fonctionnement et les coulisses de cet équipement qui marque résolument le paysage de ce territoire.
Samedi 20 septembre à 15h et 17h ; dimanche 21 septembre à 15h et 17h. Rendez-vous un quart d’heure avant le départ au Pavillon.

• L’ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ARTS ET MÉDIAS DE CAEN/CHERBOURG (ésam)
L’ésam a ouvert ses portes sur la Presqu’île en octobre 2009. Son bâtiment a été conçu par le studio Milou architecture pour répondre aux besoins et spécificités des activités de l’école : enseignement supérieur et recherche, ateliers d’initiation à la pratique artistique pour adultes et enfants, événements culturels, bibliothèque… À quelques jours de la rentrée, cette visite permettra de découvrir l’histoire, l’architecture et les missions de l’une des plus grandes écoles d’art de France.
Samedi 20 septembre à 16h ; dimanche 21 septembre à 16h. Rendez-vous au pied du grand escalier de l’ésam.
Source : ICI

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#32 ·
1 800 logements devraient sortir de terre près de Caen

Les Hauts de l’Orne, c’est l’un des plus gros projets immobiliers de l’agglomération de Caen : 1 800 logements pour 4 000 habitants d'ici... 20 ou 30 ans.




Les fouilles archéologiques réalisées actuellement sur un terrain de Fleury-sur-Orne, qui ont révélé l’existence d’une nécropole importante, représentent une étape indispensable du programme immobilier des Hauts de l’Orne mené par Normandie Aménagement pour la communauté d’agglomération Caen la mer.
Le projet s’étale au moins sur les 20 années à venir et prévoit la construction de 1 800 logements à terme. Répartis en plusieurs tranches, des travaux vont être réalisés sur 48 hectares de la commune de Fleury, dont le site actuellement fouillé, derrière le géant suédois. Objectifs, créer un quartier multifonctionnel à dominante de logements et relier le bourg ancien de Fleury-sur-Orne, Ifs-Plaine, le quartier de la Grâce-de-Dieu à Caen, ainsi que le parc d’activités Normandika.

Premiers coups de pelle en 2016

La première phase de ce vaste programme va démarrer en 2016, rue d’Harcourt, à proximité du terrain de football. Elle comprend la construction de 150 logements. Les premiers habitants devraient arriver fin 2017, début 2018.
La deuxième phase correspond au site où la nécropole a été découverte. Les travaux auront lieu après 2020 même si les archéologues quittent le chantier à la fin de l’année 2014.
« Une partie du projet est destinée à un parc qui sera réalisé en fonction des vestiges trouvés. » L’idée expliquée par Thibaut Tiercelet, directeur de Normandie Aménagement en présentant ce nouveau quartier, est « de mettre en lumière l’identité du lieu et son histoire en conservant un maximum d’éléments ».

Habitat mixte pour 4 000 habitants

Les Hauts de l’Orne, ce sera de l’habitat mixte : 25 % de logements individuels et maison, 5 % de logements collectifs et 25 % de logements intermédiaires. Des équipements, des commerces et des services sont également prévus dans le programme. L’intégralité du nouveau quartier pourrait accueillir 4 000 habitants. Difficile de l’affirmer pour l’instant mais ce projet pourrait permettre à Fleury-sur-Orne de doubler sa population.

Source : ICI

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#33 ·
Transports en commun à Caen : le tramway sur pneus est mort, vive le tramway sur fer

Les élus de l'Agglomération de Caen ont présenté, mercredi 5 novembre 2014, le projet de nouveau tramway à Caen. Un tramway "sur fer" va remplacer l'actuel TVR. Explications.


Le tramway sur pneus de Caen, le TVR, inauguré en 2002, n’a jamais fonctionné correctement… Les présidents de l’Agglomération de Caen, Joël Bruneau, et de Viacités - le syndicat mixte des transports en commun -, Rodolphe Thomas, ont fait des annonces, mercredi 5 novembre 2014. Ils ont présenté le dossier remis au ministère des Transports : un projet à 230 millions d’euros !

Le scénario retenu ? Un remplacement de la ligne de TVR par un tramway classique, sur fer – « compte-tenu de sa saturation, des coûts élevés de son maintien et de sa maintenance (….) Les objectifs de fiabilité ne sont toujours pas atteints » -, avec, au passage, une extension vers Fleury-sur-Orne et la création d’une ligne vers le nouveau quartier de la Presqu’île de Caen, depuis Saint-Pierre, « afin d’assurer la desserte des équipements majeurs pour l’agglomération (BMVR, Palais de justice, ESAM, Cargö et Maison de la recherche et de l’imagination…) .
Le calendrier ? Un an et demi de travaux à compter de l’automne 2017, pour une première mise en circulation en septembre 2019. La ligne desservant la Presqu’île verrait le jour en 2024.



Les dates :
Avril 2014 : remise à plat du projet de deux lignes de tramway fer (300 millions d’euros HT) au regard des capacités financières de l’Agglomération.
Été 2014 : études techniques et financières commandées par l’Agglomération Caen la Mer.
15 septembre 2014 : dans le cadre de l’appel à projets « transports collectifs et mobilité durable hors Ile de France », l’État sollicite tous les porteurs de projet pour avoir confirmation du maintien de leur dossier déposé en septembre 2013.
31 octobre 2014 : réponse de Viacités dans les délais imposés par l’État.

Les chiffres annoncés :
64 000 voyageurs/jour (42 000 aujourd’hui), 210 places par rame de tramway (128 places dans le TVR). Desservis à moins de 500 mètres d’une station : 74 000 habitants, 47 000 emplois et 27 000 scolaires et étudiants. Fréquence de 10 minutes sur chaque branche et sur la ligne Presqu’île, soit 3 minutes 30 sur le tronc commun (avenue du 6 juin)

Le calendrier annoncé
1er semestre 2015 : concertation préalable
2015-2017 : études, appel d’offres…
Automne 2017 : début des travaux.
Début 2018 : arrêt du TVR et mise en place du réseau bus de substitution.
2019 : mise en service de la ligne 1 tramway fer et mise en service de la ligne tramway fer “Presqu’île”
2024 : objectif de mise en service de l’extension ligne Presqu’île, vers l’ouest de l’agglomération.

Source : ICI
 
#34 ·
Le nouveau maire de Caen voulait prolonger l'exploitation du TVR jusqu'en 2022 alors que celui-ci a une capacité insuffisante et une fiabilité désastreuse. C'est ce qu'a fait Nancy. Heureusement que le maire de Caen est revenu à la raison en acceptant enfin le remplacement du TVR par un vrai tramway.
 
#35 ·
Excellente nouvelle. Ils ont enfin oublié leur idée saugrenue de bus à haut niveau de service.

Dommage qu'il soit encore trop prématuré pour que Le Havre s'associe avec Caen et Angers pour l'achat du matériel roulant pour l'extension du tram dans les quartiers Sud. Peut être en 2024 ?
 
#36 ·
Caen envisage une commande groupée avec Angers pour remplacer Amiens. Si Amiens n'avait pas renoncé au tram et si Nancy n'avait pas fait la connerie de prolonger son TVR, Nancy, Caen, Amiens et Angers auraient pu faire une grosse commande groupée et faire des économies importantes sur le prix des rames.
 
#40 ·
Rappelez-vous de la tour, posté sur cette page, devant remplacer la Caserne Martin. Finalement, elle ne se fera pas, et sera remplacé par un autre projet plus... bref, moche quoi.

L'immeuble remplaçant la caserne Martin à Caen dévoilé

Fin 2017, les résidents des 179 logements du futur immeuble qui sortira de terre début 2016 face à la prairie pourront prendre place dans un ensemble signé par l'architecte Rudy Ricciotti.




Ce programme prévoit la création de 179 logements dont 111 logements privés, 18 en accession sociale et 50 sociaux, ainsi qu'un pôle multi-accueil petite enfance qui s'étalera sur 1 200 m2. 650m2 de locaux pour des activités seront également disponibles.

Alors que le permis de construire a été déposé en décembre, les travaux démarreront début 2016 pour une livraison à l'automne 2017. La vente des biens sera assurée par la Safaur et Investir Immobilier.

[AUTRES RENDUS VIA LA SOURCE]

Source : ICI

google map : ICI
 
#41 ·
Une très très bonne nouvelle pour la région et la santé :

Un centre unique en Europe pour vaincre le cancer, à Caen, en 2018

En 2018, Caen accueillera un nouveau centre de recherche, de développement et d'accueil thérapeutique pour vaincre le cancer. Un centre d'hadronthérapie, unique en Europe.



Les plans du futur centre d'hadronthérapie

Depuis une quinzaine d’années, scientifiques et élus de Basse-Normandie travaillent main dans la main pour réaliser le projet Archade. Un projet qui a pour ambition de créer un centre de recherche et de développement axé sur la guérison des cancers, et de faire de Caen (Calvados), le pôle de référence européen en la matière. Mercredi 3 décembre 2014, c’est un peu la première pierre de ce projet qui a enfin été posée : la Région a acheté un monstre technologique permettant de soigner les personnes atteintes de cancer.

130 millions d’euros investis

C’est un très gros chiffre. 130 millions d’euros sont investis par la Région et ses partenaires, pour construire et équiper le nouveau centre d’hadronthérapie, une méthode de guérison du cancer par des faisceaux de particules tels que les protons et les ions carbones, différente de la radiothéraphie qui utilise des rayons X.
La Région a investi 27 millions d’euros, et 50 millions ont été empruntés à la Banque de développement du Conseil de l’Europe, pour financer l’ensemble du projet. Le nouveau centre sera implanté à Caen, près du Ganil (boulevard Henri-Becquerel), un des centres de recherche en physique nucléaire les plus renommés au monde. Mercredi 3 décembre 2014, la société Cychlad, porteuse du projet Archade, a signé un contrat de près de 50 millions d’euros avec l’entreprise belge IBA, (Ion Beam Applications), le premier fournisseur mondial de solutions de protonthérapie pour le traitement du cancer. En 2017, il fournira un accélérateur de particules, à la pointe de la technologie nucléaire :

La mobilisation des différents acteurs institutionnels, universitaires, économiques, médicaux et de la recherche va permettre de faire aboutir ce projet ambitieux. Ce centre de recherche et de soins s’inscrit dans un environnement en pointe, en matière de lutte contre le cancer, ici à Caen en Basse-Normandie, au bénéfice en premier lieu des patients et de la recherche, mais également de la filière industrielle régionale, qui verra ainsi une nouvelle opportunité de mettre à profit ses savoir-faire », s’est félicité Laurent Beauvais, président de la Région Basse-Normandie, lors de la finalisation officielle du projet, le 3 décembre 2014.
100 % de guérison

L’accord avec la société IBA inclut l’acquisition par Cychlade d’un accélérateur de particules carboniques, une méthode « plus douce et plus efficace pour vaincre le cancer » :

Les cancers qui sont soignés avec les protons (protonthérapie) et les ions carbones (carbonethérapie) sont généralement des cancers radio-résistants. Ils résistent aux rayons X, à la radiothérapie conventionnelle. Nous n’utilisons pas encore beaucoup, en France, cette méthode de soins des cancers. Or, les particules carbones permettent de détruire les cellules cancéreuses et de laisser indemnes les tissus sains. Alors que la radiothérapie et de la protonthérapie abîment les cellules encore saines lorsqu’elles détruisent les cellules cancéreuses », explique Daniel Guerreaud, président de la société Cychlad.
L’hadronthérapie se révèle très efficace pour les mélanomes aux yeux, avec 100% de guérison, mais est aussi très utile pour traiter les cancers chez les enfants. En effet, la radiothérapie conventionnelle est un traitement « agressif pour le corps ». Pour des personnes, plus fragiles, Daniel Guerreaud, ancien directeur du Ganil, physicien nucléaire, est formel : l’hadronthérapie permet de préserver les tissus sains et de soigner les enfants plus en douceur.

Visibilité internationale

À Caen, les travaux du centre commenceront fin 2015, et les premiers patients seront accueillis en 2018 :

C’est une grande opportunité économique et scientifique pour Caen. Il n’existe que deux autres centres de protonthérapie en France, qui sont situés à Paris (Orsay), et à Nice. L’ensemble du projet caennais, qui utilise à la fois protonthérapie et hadronthérapie, est unique en Europe en terme de soins. L’utilisation de l’ion carbone dans la guérison du patient n’est pas encore très répandu. À l’heure actuelle, le Japon est le pays qui l’utilise le plus.
Pourquoi à Caen ? Parce que le Ganil, implanté à Caen, est déjà l’un des centres de référence dans le monde en matière de physique nucléaire. Dans un premier temps, le programme Archade permettra d’utiliser la protonthérapie, à partir de 2018. Dans un deuxième temps, il permettra de développer la recherche sur les ions carbone, à partir de 2020. Un projet qui permettra également la création d’une centaine de postes dans le domaine, et qui fera appel à de nombreux sous-traitants de la région.

Source : ICI
 
#43 ·
2015, l'année des grands chantiers pour le Havre


Urbanisme. Pas de stade ni de tramway mais l’année à venir s’annonce néanmoins riche en travaux dont certains battront leur plein quand d’autres atteindront leur terme.



Entre ouvrages routiers et salles pouvant accueillir du public, l’avancée de certains chantiers tapera dans l’œil des Havrais tout au long de l’année.

LA GARE CÔTÉ SUD

C’est encore un rêve. Pouvoir emprunter l’axe Paris-Le Havre sans le moindre cédez-le-passage, sans avoir à changer de voie. Mais c’est bel et bien l’un des objectifs du chantier d’aménagement des accès du pont de Tancarville lancé depuis l’été 2014 (livraison en juin 2016). Plus de fluidité mais toujours pas de gratuité. La gare de péage sera certes démontée à partir de septembre mais sa remplaçante pour les décennies à venir encaissera déjà ses premières perceptions. Les aménagements en cours sur la rive nord ne permettront pas la construction d’une nouvelle barrière, faute de place. La nouvelle, côté sud, dont les travaux ont débuté depuis plusieurs semaines, permettra, grâce à un entonnement bien plus ample, de répondre aux normes en vigueur et de mettre en place des télépéages propres aux poids lourds (à droite) et aux véhicules légers (à l’extrême gauche).

L’AUTOPONT TERRASSÉ

La seconde phase de travaux d’aménagement d’entrée de ville ne s’achèvera qu’en 2016. Pour autant, en 2015, le champ de vision de l’automobiliste havrais va se trouver modifié. Ainsi, en septembre, le second mini-tunnel sera à son tour fermé. Oubliées les caravanes coincées en entrée ou sortie de ville. Terminés les coups de freins intempestifs à l’approche des ouvrages. Place, à terme, à un carrefour à feux.

Avant cela, il sera temps de dire adieu à un autre amer. Du provisoire érigé en 1975... De mi-juin à mi-juillet sera déposé l’autopont, laissant place, en septembre, au nouveau pont de Graville. Le premier n’autorise que la circulation des véhicules motorisés. Le second sera également ouvert aux piétons et aux cyclistes (sur voies protégées) alors qu’en contrebas sera supprimé le passage à niveau SNCF. S’achèvera également en octobre la rénovation de la rue Armand-Barbès et l’avenue Jean-Jaurès.

UNE TOILE SORT DE TERRE

Sortiront de terre dans les tout prochains jours les premiers pans d’un cinéma aux allures de Grand Rex à l’angle du cours de la République et de la rue Duguesclin. Enfin, pour les Havrais, après de longs atermoiements, le projet de construction d’un nouveau Sirius, plus de quatre ans après sa fermeture, prendra forme (ouverture annoncée au printemps 2016). Le décompte sera lancé avant de pouvoir prendre place dans l’un des 300 fauteuils de la grande salle et regarder un premier film en 4K (haute définition) dans une totale immersion grâce au son Dolby Atmos.

LES CONGRÈS AU CENTRE

Pour effet immédiat, le déménagement du salon des vins et de la gastronomie (28 février- 2 mars) sur le champ de foire entre l’Université et la gare du Havre. La construction du futur centre des congrès, quai de la Réunion, débutera au premier trimestre 2015 (inauguration fin 2016). Précisément la transformation des Docks Café, mieux chauffés, mieux agencés et éclairés naturellement. La partie allouée aux congrès révélera un haut et large bloc de couleur dorée qui viendra s’encastrer, telle une greffe, au hall d’exposition. À l’intérieur, deux salles, dont la plus vaste permettra de passer d’une jauge de 800 à plus de 2 000 places en quelques heures et d’accueillir aussi bien des congrès que des spectacles, musicaux, théâtraux ou sportifs.

AGGLO

Des inaugurations à la pelle
Ouverte sur les cieux

Trente-trois ans plus tard, il fait à nouveau l’événement. Le 7 janvier, l’Orchestre national de Lille inaugurera le nouveau Volcan par un concert. Comme en 1982, à peine le « pot de yaourt » sorti de terre. Pour autant, l’esplanade dessinée par Niemeyer n’en a pas fini avec les engins de chantier. Au tour du Petit Volcan de révéler son lot de surprises en septembre 2015 dès l’ouverture de la nouvelle médiathèque de 5 000 m². La richesse de ses rayons ravira, son ouverture le dimanche fera débat, son salon presse contentera. Mais plus encore son toit en verre étonnera.

Repaire de robots

Sa première pierre avait été posée par Thomas Thévénoud, secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, démissionnaire le soir même. En mai prochain, l’extension de l’Isel (Institut supérieur d’études logistiques) hébergera le pôle ingénieur logistique permettant aux enseignants et ingénieurs de collaborer sur des programmes de recherche.

Parmi les particularités du pôle, l’ouverture d’une halle offrant la possibilité de créer une véritable plate-forme robotique autonome. Un atelier intelligent de préparation de commandes automatisée.

Clouée à quai

Il ne quittera jamais le quai du Cameroun.

Si de l’extérieur, le bâtiment en forme de navire de l’École nationale supérieure maritime semble quasiment achevé, ce n’est bel et bien qu’à la rentrée de 2015 que 500 élèves et une cinquantaine d’enseignants l’investiront.

Ils découvriront un aménagement inspiré du commerce des mers (éléments métalliques, chemins de câbles apparents au plafond, éclairages...).

Le bâtiment affichera des consommations d’énergie inférieures à hauteur de 39 % aux valeurs de référence.

Par trains, bateaux...

La mise en service du terminal trimodal est imminente après deux ans de travaux. Invisible depuis l’agglomération havraise, il permet à son port de développer une nouvelle voie du transport durable, fluidifiant le trafic sur la zone portuaire. Situé au pied du pont de Normandie, le long du grand canal et de la boucle ferroviaire portuaire, le terre-plein affiche des mensurations hors du commun : un quai fluvial de 400 m de long (deux postes), trois voies ferrées en chaussée de 400 m sous portiques dans la cour fluviale, huit dans la cour ferroviaire, une capacité de stockage de 3 000 EVP.

Source : ICI
 
#44 ·
Le théâtre rouvre après 18 mois de travaux

le théâtre de Caen s'est refait une cure de jouvence, surtout en coulisses avec une nouvelle machinerie, 50 ans après.

Si l’essentiel des travaux se passe derrière le rideau et sous la scène de 430 m2, les spectateurs pourront toutefois voir des changements dans le foyer et dans la grande salle. Les moquettes ont été changées partout et, 23 ans après, de nouveaux sièges gris ont également été installés ces trois dernières semaines dans la grande salle.
Au total, il y aura 1.080 places disponibles au théâtre contre 1090 précédemment. “Nous avons réorganisé la salle en supprimant l’accès central”. Un escalier en moins mais “des fauteuils plus confortables” pour Patrick Foll même s’il avoue que l’espacement des allées reste identique. “Si on faisait trop d’espace entre les sièges, on perdrait 250 places et ça ferait perdre ce côté chaudron du théâtre”.
L’accessibilité des personnes à mobilité réduite a également été pensée, puisque 20 places leur sont désormais dédiées.


Lors de la dernière saison complète au théâtre en 2012-2013, ce sont 135.000 spectateurs (90 % de taux de remplissage) qui avaient fréquenté les lieux. “On était sur le sommet de la vague. En 10 ans, on a su doubler la fréquentation du théâtre”, se félicite le directeur qui compte 38 salariés au théâtre. L’ambition pour les saisons à venir sera déjà “de faire aussi bien”.
132 représentations sont programmées entre janvier et juin 2015, soit une programmation dense pour le retour au bercail. La saison 2014-2015 a toutefois bien débuté avec le dernier spectacle hors les murs en octobre. Au final, ce sont 23.070 personnes qui ont assisté aux 20 représentations de Calacas, le spectacle de Bartabas. Un véritable tabac.
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A Caen, le développement de l'activité croisière à l'étude


Ce matin, jeudi 29 janvier, la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Caen Normandie présentait le bilan 2014 des équipements portuaires dont elle assume la gestion.

En 2014, le port de Caen-Ouistreham enregistre un total de 3,12 millions de tonnes traitées. Un trafic en baisse de 3,37%. En revanche, l'activité transmanche connaît un rebond non négligeable (+3,21% sur le fret et + 5,14% pour le tourisme, soit 969 928 passagers).

La CCI Caen Normandie a aussi annoncé ce matin son intention de travailler en 2015 au développement de l'activité de croisière. L'an dernier, six bateaux ont fait escale quai de Calix, représentant un total de 2 700 passagers. C'est deux fois plus qu'en 2013. « Il y une offre commerciale touristique à mettre en place », estime Gérard Delaunay, vice-président en charge des équipements portuaires. « J'ai la conviction qu'il y a un vrai projet à bâtir. C'est une filière économique très productive », assure de son côté Michel Collin, président de la CCI.

La formule « croisière en mer de la Manche» pourrait permettre aux clients d'accéder aux sites de la région comme le Mont Saint-Michel ou la Tapisserie de Bayeux mais aussi de faire escale en Angleterre ou en Irlande.

http://www.tendanceouest.com/actualite-92524-a-caen-developpement-de-activite-croisiere-a-etude.html
 
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À Caen, l'emblématique tribunal Fontette se cherche un avenir dans le luxe

La question de l’avenir du tribunal Fontette, à Caen (Calvados), devrait être abordée au conseil municipal du lundi 30 mars 2015, et durant plusieurs années ! Explications.



Le palais Fontette, à Caen (Calvados). Archives Côté Caen.

Le tribunal Fontette est l’un des monuments les plus emblématiques de Caen (Calvados). Il abrite le tribunal de grande instance et le tribunal pour enfants, qui doivent déménager sur la presqu’île. Que va-t-il devenir ? La question se pose sérieusement avec ce déménagement imminent. Construit sous Louis XVI (à la fin du XVIIIe siècle), il a vieilli. Les magistrats s’en plaignent, au quotidien. Propriété du Conseil général du Calvados et de l’État, l’État exigerait aujourd’hui 1,2 million d’euros à la Ville pour l’acquérir, mais le maire, Joël Bruneau, compte bien récupérer ce monument, dont certaines pièces sont classées, « pour l’euro symbolique ».

Un hôtel de luxe comme à Nantes ?

Situé sur la place Saint-Sauveur, à proximité de l’Abbaye aux Hommes (la mairie), l’enjeu est de taille afin d’éviter de voir une friche urbaine en plein centre-ville. Les dépenses annoncées aussi, sont de taille. Plusieurs dizaines de millions d’euros, « pour en faire quelque chose ».
Quelle reconversion ? À Nantes (Loire-Atlantique), le palais de justice a été réhabilité en hôtel 4 étoiles. L’idée fait son chemin à Caen, également, où un restaurant haut de gamme pourrait également voir le jour.
« Un projet de centre des congrès est aussi envisagé, avec une salle d’un maximum de 1 000 places », croit savoir Ouest-France, qui évoque « un montage juridique à travers une société d’économie mixte à opération unique qui permet d’asseoir la charge du projet sur l’investisseur privé tout en permettant à la collectivité d’en maîtriser la “gouvernance” ».

Source : ICI

google map : ICI
 
#50 ·
Une architecte de Seine-Maritime planche sur la construction d'un monastère en Normandie

Un monastère est en construction, à Grentheville, près de Caen (Calvados). Un lieu de recueillement pour les sœurs de l'ordre de l'Annonciade. Ouverture en décembre 2015.



Le nouveau monastère pourra accueillir 25 retraitants désirant se « ressourcer spirituellement » (image de synthèse, cabinet HEL architecture)

La première pierre de ce tout nouveau monastère a été posée en octobre 2014. Il devrait voir le jour en décembre 2015, à Grentheville, près de Caen, dans le Calvados. L’ouvrage, hors du commun, a été confié au cabinet d’architecture de Hélène Ladiray, basée à Montivilliers, près du Havre (Seine-maritime) par la communauté religieuse l’Annonciade en charge de l’édification d’un monastère.


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Pose de la première pierre du monastère de l'Annonciade à Grentheville #caen http://www.francebleu.fr/infos/pose...onastere-de-l-annonciade-grentheville-1836610

Un défi architectural

« C’est le seul monastère qui va se construire en France. Il s’agit de mon plus beau cadeau comme évêque de Bayeux-Lisieux », confiait Monseigneur Jean-Claude Boulanger, à l’hebdomadaire Liberté, en octobre 2014. À l’origine du projet, l’étroitesse des bâtiments de Brucourt (Calvados) qui abrite aujourd’hui la communauté de l’Annonciade.
La construction d’un nouveau monastère devra répondre à une offre précise, accueillir les sœurs, mais également recevoir des « retraitants ». Une nouvelle bâtisse qui a demandé à l’architecte en charge du projet, Hélène Ladiray, une certaine capacité d’adaptation et de compréhension :

Il a fallu apprendre et comprendre le vocabulaire, les besoins liturgiques, les contraintes liées au fonctionnement d’un monastère : les lieux interdits au public, comme, par exemple, la clôture, qui n’est pas une seule pièce comme je le pensais au début, mais toute une zone réservée aux sœurs », rapporte Hélène Ladiray.
La vidéo de présentation du futur monastère :

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« Un bonheur de travailler sur ce chantier »

L’architecte du projet n’en est pas à sa première collaboration avec des religieux. Elle a notamment réalisé la restructuration du Logis de l’Abbesse en hébergement hôtelier pour étudiants, à Bayeux (Calvados). Mais la construction du monastère se distingue, selon elle, des autres chantiers auxquels elle a participé :

Nous espérons continuer à travailler avec les sœurs de l‘Annonciade, car c’est un véritable bonheur. Nous n’avons pas connu projet semblable. La collaboration est également excellente avec les différentes entreprises de la région. Il y a une très bonne entente ».
3 500m2 et 5,1 millions d’euros

Coût total de ce projet ? 5,1 millions d’euros hors-taxe, pour un chantier de 3 500m2 . « Tout est injecté dans l’économie locale. Les dix-huit entreprises du chantier sont de la région, sauf une pour le carrelage qui couvrira le système de chauffage par le sol de la chapelle », précisait le maître d’œuvre, Dominique Niguet, à Ouest-France.
Au total, le monastère sera composé de 18 chambres, réservées aux sœurs de l’Annonciade, mais aussi de 25 places pour les « retraitants ». Une commande « peu banale » pour l’architecte, qui rappelle les contraintes qui lui ont été imposées :

Nous avons dû composer ce projet avec les bâtisses déjà existantes sur le terrain. Une partie des anciens bâtiments a été rasée, et il y aura désormais davantage de murs « neufs ». Les sœurs ont aussi fait part de leurs exigences… Par exemple, elles ont souhaité l’ouverture du cloître sur l’extérieur, alors que, d’habitude, les cloîtres sont toujours fermés ».

Source : ICI
 
#53 ·
À Caen, un temple évangélique baptiste pour accueillir 300 fidèles

L'église de la rue Jean Mermoz étant devenue trop petite pour accueillir tous les fidèles, un nouveau temple évangélique baptiste verra le jour en septembre 2016, à Caen (Calvados)



Un nouveau temple évangélique verra le jour en septembre 2016 à Caen (Calvados). © Église Évangélique Baptiste

En septembre 2016, un nouveau temple évangélique baptiste devrait être ouvert, au 42 rue de Brocéliande, à Caen (Calvados). Le futur bâtiment aura une capacité totale d’accueil de 299 personnes. La salle de culte, située au rez-de-chaussée, pourra recevoir jusqu’à 178 personnes assises.

L’église était devenue trop petite

L’église évangélique baptiste plonge ses racines jusque dans la communauté russe, arrivée en France après les événements d’octobre 1917. C’est cette communauté qui a construit, en 1961, l’actuel lieu de culte, au 32 rue Jean Mermoz, à Caen. L’église évangéliste baptiste compte actuellement 90 membres, mais la fréquentation du culte varie entre 140 et 180 fidèles. L’église actuelle, prévue à l’origine pour 100 personnes, est devenue trop exiguë pour accueillir les fidèles.
Les travaux du nouveau bâtiment ont débuté au début d’année 2015. Le pasteur Jamel Attar, un des responsables de l’église évangélique baptiste de Caen, se réjouit de ce projet :

C’est aussi l’occasion de témoigner notre foi et de la faire connaître dans le nord de Caen ».
Vidéo. La pose de la première pierre du nouveau temple évangélique, dans le quartier Beaulieu, par Ouest-France :

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Le futur temple Évangélique Baptiste, à Caen, côté rue (© Église Évangélique Baptiste)

Source : ICI

google map : ICI
 
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