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CAEN - News urbaines et architecturales

50K views 159 replies 22 participants last post by  lepstefcaen 
#1 ·
Comme le fil l'indique, ici seront postés les actualités urbanistiques et architecturales de la ville de Caen, dans le Calvados, en Normandie.

:)
 
#55 ·
Génial, j'adore, 7000 c'est très ambitieux pour une ville comme Caen ! Et le projet à l'air de vouloir être architecturalement original et lier culture, logements, loisirs à l'image de l'île de Nantes.

Caen est une ville qui a tout pour réussir et devenir une ville très attractive (cadre de vie, tram, mer, etc.)
 
#56 · (Edited)
#57 ·
Ca en devient presque banal en dehors de certaines métropoles touristiques (Bordeaux, Strasbourg, Lyon) qui privilégient leur centre et mettent des moyens (managers, prospection, patrimoine adéquate).

C'est le même b**del dans le centre Rennes (manque de parcs relais, doublement de m² des cc de périphérie, cc dans le centre non rénovés, manque de locaux adéquates pour des flagships de grandes enseignes, manque d'originalité en dehors des restos/bars/banques/boutique de fringues, paupérisation avec punks à chiens, squats enseignes style Noz, Tati, manque d'entretien de l'espace public et patrimoine négligé) mais on ne fait rien ou presque : TOUT VA BIEN ...

Pour info, la dernière étude connue parlait de 10% de vacances sur l'ensemble de la ville de Rennes donc pas si loin de Caen...

J'espère que les futurs projets caennais et en premier lieu le tram vont faire revivre un peu le centre..
 
#58 ·
Site de la caserne Martin, à Caen. Le projet immobilier de Rudy Ricciotti gelé

Le projet immobilier prévu à la place de l’ancienne caserne Martin, à Caen (Calvados), pourrait être remis en question après la découverte des vestiges d’un bastion. Explications.



Architecte du MuCEM à Marseille, Rudy Ricciotti a imaginé ce projet pour Caen, à la place de la caserne Martin. © Cirmand - R. Ricciotti

« Aujourd’hui, on n’ose même plus donner un calendrier. » Le maire de Caen (Calvados) désespère de voir pousser le projet immobilier imaginé, par l’architecte Rudy Ricciotti, à la place de l’ancienne caserne Martin, rue Daniel-Huet. Joël Bruneau (Les Républicains) en a expliqué la raison, lors de la présentation du futur pôle enfance-jeunesse, prévu dans la même rue.

Les vestiges d’un bastion découverts

Les fouilles archéologiques préventives, menées par l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) ont mis au jour les vestiges d’un bastion datant probablement du XVIe siècle. Si les vestiges doivent être conservés, c’est tout le projet qui est remis en question.
En novembre 2014, Rudy Ricciotti était lui-même venu présenter l’ensemble immobilier : 179 logements (111 privés et 68 à vocation sociale), un pôle multi-accueil petite enfance, des locaux d’activité et 165 places de stationnement en sous-sol. L’architecte du MuCEM, à Marseille, annonçait que les travaux devaient commencer début 2016 et être livrés fin 2017.

Impossible de construire un parking souterrain ?

Désaffectée depuis 2011, la caserne Martin, construite dans les années 1960, a été vendue à la Ville de Caen par l’État, en 2013, pour 3,2 millions d’euros au lieu de cinq millions. Une décote sur le prix de cession était conditionnée à la réalisation de logements sociaux et du pôle multi-accueil, comme le prévoit le projet. Malgré la décote, la vente pourrait être contestée par Joël Bruneau (Les Républicains). Si les vestiges devaient être conservés sur place, il serait alors impossible de réaliser un parking souterrain… L’ensemble du projet serait, du coup, remis en question. Le site de 5 800 m2, en plein cœur de ville, semble pourtant une véritable aubaine pour la Ville de Caen qui cherche à attirer de nouveaux habitants.

François Hollande venu signer la cession à Caen


François Hollande était à Caen, en novembre 2013, pour signer la cession de la caserne Martin. ©Côté Caen

Le 17 mai 2013, le président de la République venait en personne, à Caen, pour signer la cession de la caserne Martin. Dans son discours, François Hollande disait :

Il faut sortir de terre la croissance en apportant notre soutien à l’activité du bâtiment. C’est aussi le but de ces cessions. Le logement, c’est une priorité sociale, économique et écologique.
Caen était la première Ville à acquérir des bâtiments appartenant à l’État pour y réaliser des logements. C’était l’un des engagements du gouvernement de l’époque. Quelques mois plus tard, les bâtiments de la caserne étaient rasés.

Source : ICI

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#59 ·
Un « Parc Avenue » construit à la place des villas du CHU de Caen

Les villas du CHU, situées avenue Georges-Clemenceau à Caen (Calvados), rachetées en 2014 vont être remplacées par le projet immobilier « Parc Avenue », commercialisé par Edifidès.



Les futurs habitants du "Parc Avenue" auront directement accès au parc de l'Abbaye-aux-Dames.

Le programme immobilier de l’avenue Georges-Clemenceau, à Caen (Calvados), s’appellera « Parc Avenue ». Le promoteur, Edifidès, a lancé la commercialisation, le 19 octobre 2015. Les ex-villas du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Caen vont être démolies et remplacées par 94 logements.

Un environnement exceptionnel

Pour Edifidès qui a acquis, à l’automne 2014, cette parcelle de 8 000 m2, il s’agit d’une belle opportunité. Le directeur, Luigi Lanfranconi, reconnaît que le foncier se fait de plus en plus rare à Caen. De surcroît, ce terrain est idéalement situé, entre l’avenue Georges-Clemenceau et le parc Michel d’Ornano de l’Abbaye-aux-Dames. C’est d’ailleurs cette situation géographique qui a donné le nom à ce programme « plus haut de gamme » que ce que propose d’ordinaire Edifidès.

C’est aussi un clin d’œil aux finitions des logements qui rappellent celles que l’on peut trouver dans la véritable Park Avenue (grande et large avenue à New York ndlr).
Des prestations haut de gamme

Profitant de cet « emplacement de choix », le cabinet d’Hérouville Saint-Clair, Bernard-Thouin-Bossuyt Architectes, a élaboré un projet, en concertation avec la Ville de Caen et l’architecte des bâtiments de France, comprenant cinq immeubles, de deux étages, avec une orientation sud sur le parc. Leur disposition en épis permet à chaque appartement de se prolonger par un balcon (de 5 à 26 m2) ou une terrasse (de 15 à 48 m2) avec vue sur le parc d’Ornano.
Les logements sont répartis du studio, voire grand studio puisque certains mesurent jusqu’à 38 m2, au cinq pièces de 135 m2. Le projet compte précisément quatre studios, 31 T2, 44 T3, douze T4 et trois T5.

Il y a une possibilité de regroupement de logements pour les acheteurs qui souhaitent une surface plus importante. Nous pouvons faire des adaptations spécifiques dans la limite des faisabilités techniques.
Le prix du mètre carré est de 3 600 euros en moyenne, hors stationnement. « Un prix en cohérence avec un environnement très favorable ». Selon le calendrier prévisionnel, les travaux devraient démarrer courant du deuxième trimestre 2016 pour une livraison de la première tranche de logements fin 2017, début 2018.

L’après villas du CHU de Caen

Il y a tout juste un an, le CHU de Caen a retenu Edifidès, après une consultation d’opérateurs, pour l’acquisition de la parcelle et des cinq villas. Ces logements de fonction faisaient l’objet d’une attention particulière depuis plusieurs années. L’ex-directeur du CHU, Joël Martinez y habitait depuis son arrivée, en 2007. En juillet 2009, il était mis en examen pour « favoritisme et abus de confiance ». Soupçonné d’avoir dépensé près d’un million d’euros d’argent public dans la rénovation de la sa maison de fonction, il a été condamné en septembre 2014 par la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF). Il devra également s’expliquer devant le tribunal correctionnel en 2016.

VOIR SOURCE POUR PLUS DE PHOTOS

Source : ICI

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#60 ·
A Caen, le premier Centre européen de traitement du cancer et de recherche en hadronthérapie reçoit de nouveaux soutiens financiers

Ce jeudi 5 novembre, Laurent Beauvais, président de la région Basse-Normandie, Daniel Guerreau, Président de CYCLHAD et Nicole Gourmelon, Directeur général du Crédit Agricole Normandie ont signé un contrat de prêt d’un montant de 11 millions d’euros destiné au premier Centre européen de traitement du cancer et de recherche en hadronthérapie ARCHADE à Caen.

Ce contrat s’inscrit dans le prolongement d’un premier financement de 50 millions d’euros consenti par la Banque de Développement du Conseil de l’Europe (CEB).

Ce futur Centre européen de traitement et de recherche a pour vocation de développer la recherche pour faire progresser l’hadronthérapie, une forme récente de radiothérapie pour le traitement de cancers actuellement inopérables, chimio et/ou radio-résistants. Elle permet de délivrer une dose d’irradiation maximale à la tumeur, tout en épargnant au mieux les tissus sains du patient. Les résultats de ces recherches sont attendus par la communauté médicale au niveau international. Le centre sera construit et équipé par la SAS CYCLHAD les traitements seront assurés par les équipes médicales du Centre François Baclesse.

Pour Laurent Beauvais, Président de la Région Basse-Normandie « La signature de ce contrat de financement entre la SAS CYCLHAD et le Crédit Agricole est une nouvelle étape dans l’aboutissement de ce projet ambitieux. Soutenu par la Région Basse-Normandie depuis son origine à hauteur de 27 millions d’euros, le programme ARCHADE s’inscrit dans un environnement en pointe en matière de lutte contre le cancer, ici à Caen, au bénéfice en premier lieu des patients et aussi de la recherche et de la filière industrielle régionale. » Laurent Beauvais salue « la mobilisation de tous les acteurs institutionnels, universitaires, économiques, médicaux et de la recherche ce qui nous permettra de bientôt poser la première pierre de ce centre. »

Daniel Guerreau, Président de CYCLHAD souligne « un développement majeur qui va placer la région dans le groupe de tête européen et mondial en matière de recherche et développement et dans le traitement du cancer par les faisceaux d’ions». Il salue « l’ensemble des compétences uniques qui ont permis l’implantation à Caen ».

Nicole Gourmelon, Directeur général du Crédit Agricole Normandie réaffirme « la vocation d’utilité du Crédit Agricole Normandie et sa volonté d’accompagner les projets structurels de son territoire. Adossée au Groupe Crédit Agricole, notre banque d’affaires entreprises a coordonné cette opération aux côtés de deux filiales : LCL et AUXIFIP en matière d’ingénierie financière. » Nicole Gourmelon « remercie et rend hommage aux talents des scientifiques normands et à la volonté des politiques qui ont œuvré pour l’implantation d’ARCHADE qui donne du souffle et offre des perspectives à notre territoire. »

Soutenu par la Région Basse-Normandie depuis son origine, via la création d’une société d’économie mixte, SAPHYN - chargée du développement économique de l’activité du nucléaire appliqué à la santé en Basse-Normandie- et la garantie à hauteur de 27 millions d’euros des prêts pour le financement du projet, le programme ARCHADE mobilise plus de 30 partenaires.
http://www.paris-normandie.fr/detai...-de-nouveaux-soutiens-financiers#.Vjs9PSuJTIU
 
#64 ·
A Caen, le quartier Clemenceau change de destin


Urbanisme. À l’entrée ouest de Caen, l’ancien hôpital va laisser place à la construction d’un tout nouveau quartier. Après le diagnostic présenté mercredi aux habitants, les grandes lignes du projet seront dévoilées en mars.


Le CHR Clemenceau poursuit le transfert de ses services, notamment vers le CHU, libérant progressivement 9 hectares (photo Christelle Tophin)

Construit à partir de 1903, l’hôpital Clemenceau est un symbole historique à Caen. Depuis 2009, le déménagement progressif de ses nombreux services vers le centre hospitalier universitaire (CHU), dont la maternité, a marqué le début de la libération totale du site d’ici à 2017.

Pour éviter que cette emprise de neuf hectares devienne une friche à cette entrée majeure de Caen, la Ville s’est rapidement saisie de la question du devenir du site et de la requalification plus globale du quartier situé à proximité de l’Abbaye aux Hommes. « Nous voulons que ce quartier s’intègre pleinement dans la ville tout en préservant ce qui en fait son identité », souligne Sonia de La Provôté, maire-adjointe chargée de l’urbanisme, de l’habitat et du renouvellement urbain.

UN PROJET MENÉ AVEC LES HABITANTS

Dès 2013, les nouvelles résidences du Clos Joli, construites par le bailleur social Caen habitat, ont permis d’accueillir 99 familles le long de l’avenue Clemenceau, artère principale du quartier. À terme, ce sont 360 nouveaux logements qui verront le jour sur le site. Les travaux seront menés par tranches successives, au fur et à mesure de la libération des parcelles, mais s’inscriront dans un projet plus global de renouvellement urbain du quartier.

Mercredi soir, c’est devant une salle comble que la ville, le bailleur social Calvados habitat et les cabinets d’architecture et urbanisme Ateliers Ligne et Champ Libre, ont tenu une réunion d’information publique pour tenir les habitants au courant de l’avancée du projet. Au programme : la restitution du diagnostic, « auquel ont pu participer les conseillers de quartier », précise Pascal Pimont, conseiller municipal délégué des quartiers Saint-Jean-Eudes, Saint-Gilles et Calmette.

« Nous avons compris qu’il existait un certain nombre d’éléments très intéressants, d’un point de vue historique ou paysager, dont la conservation devra être questionnée et étudiée », résume Céline Mayer, architecte urbaniste, citant par exemple les murs en pierre de l’hôpital, les cités-jardins ouvrières, des allées et « des vues magnifiques », etc.

La circulation sera aussi repensée et des liaisons douces créées pour désenclaver le site. La création d’une place centrale et l’aménagement de nouveaux commerces sont aussi envisagés.

Une nouvelle réunion publique sera organisée en mars pour dévoiler les grandes lignes du projet avant l’adoption d’un plan d’aménagement et de programmation issu de la concertation avec les habitants.

Source : ICI

google map : ICI
 
#65 ·
Les projets qui verront le jour en 2016 à Caen
n Stade nautique : la phase 2 ouverte

Depuis ce lundi, le projet du stade nautique Eugène Maës, face à la prairie, a franchi une étape supplémentaire avec la fin de la phase 2 (lancée en juin 2014). La nouvelle halle dédiée aux loisirs de toute la famille, comprenant des bassins éducatifs, est désormais ouverte au public. Déjà, l’an dernier, un nouveau bassin couvert avait été livré dans le cadre du vaste chantier de restructuration de l’ex-piscine, conduit par la communauté d’agglomération Caen la mer. D’un montant de 25 M€ HT, le futur équipement va maintenant enclencher la dernière phase de travaux avec la rénovation des bassins extérieurs, dont le bassin olympique, reconfiguré pour une habilitation en compétition. A l’ouverture complète du complexe, 400 000 nageurs sont attendus.

n Nouvelle bibliothèque : cet automne

C’est le projet phare de la presqu’île de Caen, porté là encore par l’agglomération. Le chantier de la Bibliothèque multimédia à vocation régionale (BMVR) se poursuit. Si les travaux extérieurs sont terminés, les aménagements intérieurs sont en cours. Signé Rem Koolhaas, le bâtiment entièrement vitré, d’un montant de 60 millions d’euros, sera d’une superficie de 12 000 m2 sur 4 niveaux. Son ouverture est attendue pour cet automne. La BMVR sera accessible le dimanche après-midi.

n Santé : un nouveau centre en hadronthérapie

C’est l’avenir de la santé en France qui se joue à Caen. Avec le futur centre de traitement et de recherche en hadronthérapie Archade, qui devrait ouvrir ses portes à l’horizon 2018 sur le plateau Nord de l’agglomération caennaise, la région Normandie entend se positionner comme pionnière. Ce centre sera dédié au traitement par protonthérapie (le 3e en France) et à la recherche en hadronthérapie, deux nouvelles formes de thérapie contre les cancers très résistants. La pose de la première pierre est prévue au printemps.

n Château : la rénovation se poursuit

Il est au cœur de la ville et représente un chantier de longue haleine. Pour renforcer l’attractivité du château de Guillaume le Conquérant (2016 est l’année du 950e anniversaire de la bataille d’Hastings), la ville poursuit les travaux de restauration et d’aménagement du site (6 tranches pour 4 M€) avec la consolidation des vestiges du donjon ainsi que du rempart est.

n Commerce : Ikea Centres attendu

Il a fait l’objet de nombreuses polémiques et recours mais le lancement du chantier du centre commercial d’Ikea Centres (à côté de l’actuel Ikea à Fleury-sur-Orne, au sud de Caen) est attendu pour la rentrée de septembre 2016. 30 000 m2 de surfaces de vente ouvriront en 2018.
 
#66 ·
Une conférence internationale scientifique, à Caen, en 2020

Caen Event, l'organisateur de la Foire de Caen (Calvados), accueillera et organisera l'IPAC, une conférence internationale scientifique, en 2020. À la clé, l'essor espéré ?

En 2020, la conférence mondiale International Particle Accelerator Conference (IPAC) aura lieu à Caen (Calvados). Le 4 décembre 2015, Paul Séchaud, directeur délégué à Caen Event, a défendu le dossier français à Copenhague avec Frédéric Chautard, responsable du secteur des accélérateurs au Ganil (grand accélérateur national d’ions lourds). Trois pays étaient en lice : l’Italie, l’Angleterre et la Pologne.
Caen, une ville de congrès
 
#68 ·
#69 ·
Immobilier. Un dispositif, signé à Caen, pour rénover un quartier de la reconstruction
Essentiellement composé de bâtiments de la reconstruction, le quartier Saint-Jean est vieillissant et insuffisamment peuplé. La Ville de Caen (Calvados) veut y remédier.



Le périmètre du Popac, à Caen (Calvados) ©Ville de Caen

Environ 3 300 logements sont recensés dans le quartier Saint-Jean, à Caen (Calvados). Ils sont répartis dans 280 copropriétés. Vieillissants mais plutôt spacieux, souvent traversants, les appartements seraient idéals pour les familles que la municipalité aimerait bien voir revenir en cœur de ville. Pourtant, 60 % d’entre eux sont occupés par des personnes seules. On compte environ 1,5 habitant par logement, la plus faible densité de la ville.
Pour inverser la tendance, la Ville de Caen compte sur le Popac, le premier signé dans le Calvados. Mis en place par l’Anah (Agence nationale de l’Habitat), le programme opérationnel de prévention et d’accompagnement des copropriétés vient d’être lancé. À partir du constat réalisé sur ce patrimoine, cet outil propose des solutions en accompagnant les copropriétaires.

Un quartier à requalifier

Construits dans les années 50, selon une architecture bien typique de l’époque et aujourd’hui enfin appréciée, les bâtiments présentent néanmoins des défauts d’isolation phonique et thermique auxquels il devient urgent de remédier. À cela s’ajoutent des cours communes pour l’instant réservées à l’usage de la voiture ou arrière-boutiques, « autant de potentiel d’espaces publics et privés paysagers qu’il faut organiser », souligne Sonia de la Provôté, adjointe à l’urbanisme.

Les valeurs immobilières sont en train de baisser et le Popac arrive au moment où les propriétaires se disent qu’il faut investir sur ce patrimoine.
Accompagner les copropriétaires

Signée pour 3 ans, la convention qui lie la Ville et la préfecture pour le lancement d’un Popac sur le quartier Saint-Jean permet, non pas de mettre en place des aides financières, mais une ingénierie opérationnelle à destination des copropriétaires tant sur le bâti que pour les cours communes. Un bon diagnostic facilitera un bon scénario réalisable.
Néanmoins, en cas d’impossibilité financière, la possibilité de céder la nue-propriété à un partenaire comme la Caennaise, société anonyme d’économie mixte de développement immobilier, sera proposée aux copropriétaires qui conserveront l’usufruit.
Les premières actions du Popac vont porter sur des îlots recensés comme les plus fragiles sur les plans social et technique.
Source : ICI

google map : ICI
 
#70 ·
2016-2020 : la majorité prévoit 179 millions d'euros d'investissements

179 millions d’euros. C’est le montant des investissements budgétés par la Ville de Caen (Calvados) pour son plan pluriannuel entre 2016 et 2020. Il est présenté ce lundi 27 juin 2016 au conseil municipal. Avec une moyenne de 35,7 millions d’euros par an, le plan se veut ambitieux pour permettre « à Caen de rayonner parmi les grandes villes de l’Ouest de la France, d’attirer de nouveaux habitants et de maintenir un haut niveau de service public dans tous les quartiers de la ville ».
En parallèle, l’équipe municipale élue en 2014 « maintient son engagement fort de baisse des taux d’imposition (taxe d’habitation et taxe foncière) de 1% par an jusqu’en 2020 ». Parmi les priorités, l’attractivité du centre-ville et les écoles.

Les priorités du plan 2016-2020


Sans surprise, les investissements les plus importants sont notamment consacrés au projet global de redynamisation du centre-ville. Avec plus de 10,2 millions d’euros, l’équipe municipale mise sur un projet de halle gourmande et un espace commercial près de la place de la République, une ouverture des jardins de la Préfecture pour permettre de relier le quartier Gardin aux commerces du centre-ville et la requalification de l’îlot Bellivet.
Les candidats retenus pour l’appel à projet « République » et l’appel à idées « Bellivet » seront présentés au conseil municipal en juillet. On sait d’ores et déjà que la Ville veut racheter l’ancien cinéma Pathé et revoir la circulation des piétons, des automobiles et des transports dans l’îlot.

Autre gros investissement, les 13,3 millions consacrés au pôle enfance Authie Nord (8,8 millions d’euros) et au groupe scolaire Lemière (4,5 millions d’euros). Le pôle enfance qui comprendra un accueil petite enfance, une école primaire, un centre médico-scolaire et une salle dédiée à la pratique des sports ouvrira en 2018. L’école sera reconstruite sur le site de l’ancien collège Lemière. Y seront accueillis les élèves de Lemière et de l’école du Duc Rollon. Les investissements courent jusqu’en 2020.

La Ville de Caen espère pouvoir racheter le Palais Fontette, ancien tribunal de grande instance pour l’euro symbolique à l’État et au Conseil départemental, copropriétaires. 290 000 euros sont pour l’instant budgétés pour les études mais la Ville attend les résultats de l’étude sanitaire qui tomberont au mois de juillet 2016. Quel avenir pour le Palais ?

" Le but est de trouver une utilisation qui ramène de la fréquentation en ville », explique le maire de Caen. "

Joël Bruneau n’imagine pas laisser ce bâtiment, « le dernier Palais de justice du XVIIIe siècle qui reste en France », à l’abandon :

" En cas d’investissements à faire, soit on retirera une opération du budget, soit on trouvera un moyen de reporter le financement."
http://www.normandie-actu.fr/invest...-va-faire-de-ses-179-millions-d-euros_214874/
 
#71 ·
La RATP planche sur l'appel d'offres des transports caennais

La RATP Dev, filiale du groupe RATP, a été créée en 2002. Elle est en charge de l'exploitation et la maintenance des réseaux de transports, en dehors de la région parisienne. Elle est présente dans quinze pays et dispose de 16 000 collaborateurs.

Lundi 27 juin, elle inaugurait ses locaux, rue Saint-Jean, à Caen. Si la filiale est venue s'implanter ici, ce n'est pas par hasard. "L'appel d'offres pour la prise en charge du réseau transport, à savoir le bus, le tramway et le vélo, présente un fort intérêt pour nous", résume Bruno Port, directeur de la zone Nord et Ouest de la BU France et Suisse RATP Développement.

Leur volonté ? Créer un outil "sur mesure, et à l'écoute du territoire". La filiale a également signé la charte Normandy Tech 40, visant à promouvoir les échanges entre entreprises innovantes, spécialisées dans le numérique, "point important pour moderniser les transports caennais." Présente depuis deux mois, la filiale souhaite renouer avec le tissu local, à l'aide de partenariats, et imaginer des solutions pour les voyageurs de demain.
http://www.ouest-france.fr/normandi...appel-doffres-des-transports-caennais-4330342
 
#72 ·
La RATP aimeraient prendre en charge les deux grands réseaux normands que sont Caen et Le Havre. Ils ne cachent pas leurs ambitions c'est le moins que l'ont puisse dire.

Pour le moment RATP Dev ne gère que des petits réseaux en province excepté Valenciennes.

Le Havre, Caen... la logique du Grand Paris.
 
#73 ·
La célèbre école vétérinaire pour chevaux d'Alfort s'installe en Normandie

D'ici 2020, l'école vétérinaire équine de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) s'installe en Normandie, terre de cheval, à Goustranville, près de Caen (Calvados).



La section équine de la mythique école vétérinaire d'Alfort (Val-de-Marne) est transférée en Normandie, à Goustranville ( Calvados). (Photo © Omega/CC/Flickr)

La Normandie et le cheval, c’est une histoire d’amour qui dure. En plus de ses nombreux champions hippiques, ses multiples hippodromes et haras, ses 115 000 chevaux et 47 000 licenciés, la région va accueillir sur ses terres calvadosiennes, la célèbre école nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA), section chevaux, actuellement basée dans le Val-de-Marne. Trop étriqué dans ses locaux de banlieue parisienne, le campus équin avait besoin de retrouver la nature. De l’herbe fraîche pour ses canassons, et de la place pour ses apprentis vétérinaires.
D’ici à 2020, l’école nationale vétérinaire d’Alfort pour chevaux prendra ses quartiers au Centre d’imagerie et de recherche sur les affections locomotrices équines (Cirale), une antenne de l’école nationale vétérinaire d’Alfort, déjà présente depuis 1998 à Goustranville, près de Caen (Calvados). 1 100 chevaux côtoient déjà le site, chaque année.

Dix millions d’euros de travaux

Pour accueillir ce nouveau campus équin, qui recevra près de 170 étudiants chaque année, la Région Normandie, le Département du Calvados, l’État, le FEDER (Fonds européen de développement économique régional), le Fonds Éperon (Encouragement aux projets équestres régionaux ou nationaux) et la Fédération nationale des courses hippiques ont mis sur la table dix millions d’euros. De lourds travaux sont nécessaires :

- De nouveaux logements étudiants, une zone de vie et des locaux dédiés aux activités pédagogiques, cliniques et de recherche vont être construits : 3 millions d’euros.
- De nouveaux équipements, scanner et IRM, vont y être installés. La création d’une piste et d’une carrière d’expérimentation permettra d’observer les chevaux de sport et de courses en conditions réelles d’effort : 5,1 millions d’euros.
- Création d’un centre de physiothérapie et rééducation fonctionnelle : 1,3 million d’euros.
- La partie expérimentale du laboratoire de la Fédération nationale des courses hippiques s’installera également sur le site de Goustranville pour y développer ses activités de recherche sur la lutte anti-dopage.


Les différents partenaires du projet d'installation de l'école vétérinaire équine en Normandie se sont réunis sur le site de Goustranville (Calvados), mardi 12 juillet 2016. (Photo © Région Normandie)

La Normandie, à la pointe de la recherche équine
Avec ces nouveaux travaux, le site de Goustranville (Calvados), sera l’un des deux sites phares de la recherche équine en Normandie. Le deuxième, se situe à Saint-Contest, près de Caen, toujours dans le Calvados. Il est dédié à la recherche sur les maladies infectieuses et les biothérapies équines. Ce site accueille une équipe commune Université de Caen-LABÉO. LABÉO regroupe trois laboratoires, spécialisés dans la santé animale, l’environnement et l’alimentation, situés à Alençon (Orne), Saint-Lô (Manche) et Saint-Contest (Calvados).

Source : ICI
 
#74 ·
La mairie de Caen dévoile le nouveau visage de la place de la République

La Ville de Caen avait lancé un appel à projet pour remodeler la place de la République, en plein centre-ville. Le projet retenu est dévoilé ce mercredi. Il comprend une halle gourmande, des commerces et des espaces de co-working répartis dans deux bâtiments vitrés.

Il restait encore deux candidats en lice. C'est finalement le projet présenté par le groupe JEL Diffusion/Sedelka - Europrom associé au cabinet de l'architecte Jean-Paul Viguier (on lui doit entre autres le siège de France Télévisions et la Tour de Coeur Défense à Paris) qui a été retenu pour réaménager la place de la République, située en plein coeur de la ville.

Dans le cahier des charges imposés par la mairie, il y avait l'obligation de proposer "une offre commerciale complémentaire (...) permettant d'accroître la fréquentation du centre-ville" comprenant notamment "une halle gourmande".

Cette halle gourmande se situe au rez-de-chaussée du "Triangle République", l'un des deux bâtiments vitrés composant ce projet et reliés entre eux par une passerelle au dernier niveau. Les trois niveaux situés au-dessus des commerces de bouche sont dévolus au "co-working" ou espace de travail partagé.

Le projet concurrent proposait à la place du logement. "Il y a d'autres endroits pour faire du logement (à Caen)", indique Joël Bruneau, le maire de Caen, "On voulait vraiment que ce soit des choses qui ramènent de l'activité en ville. Il y a donc trois espaces dédiés au co-working pour de nouvelles formes d'entreprise, c'est un équipement qui nous manquait encore dans cette ville, en particulier dans le centre-ville." Le "Triangle République" se situe le long de la Poste Gambetta.

L'autre bâtiment, plus imposant, est baptisé "Le Forum". Il doit accueillir 10 000 m2 de commerces, dont 70% de moyennes et grandes surfaces dans les secteurs de l'équipement de la maison, de la mode et du bien-être. "Il y a très clairement une orientation pour jouer la complémentarité avec le commerce existants", plaide Joël Bruneau, "notamment en offrant des surfaces que nous n'avons pas aujourd'hui en centre-ville (plus de 300 m2)".





http://france3-regions.francetvinfo...-nouveau-visage-place-republique-1107051.html
 
#77 ·
Sur le principe, je trouve ca intéressant. Tout ce qui peut renforcer les centres villes est bon apprendre. Sur la forme, l'architecture est très banale. Pire je trouve que ca ressemble à un centre commercial des années 70, avec ses formes triangulaires en façades. Ca fait déjà daté avant d'être construit.

Le lieux aurait mérité un geste architectural emblématique tu type "Halles de Rotterdam", a défaut de reconstruire l'ancien Hôtel de Ville.


Je suis étonné d'apprendre qu'une ville comme Caen ne disposait pas déjà de "Halles Centrales", ou a défaut une place "centrale" pour le commerce de bouche.
 
#79 ·
Perso je n'aime pas du tout.

C'est encore une énième place asymétrique qu'on nous fiche partout et qui ne va pas du tout avec l'esprit de la place où il y a une harmonie du bâti (matériaux, hauteur des bâtiments, ...).

C'est un truc à la mode, qu'il va falloir rénover dans 20/30 car passé de mode... Bref, ça n'a pas vraiment de style.


Pour moi, il aurait vraiment fallu reconstruire l'ancien Hotel de Ville, d'une part car de la pierre et du vieux, c'est ce que les gens viennent rechercher au centre de Caen, et d'autre part, "c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleurs confitures".
Rien n'empêche après d'y faire des commerces à l'intérieur.
 
#80 ·
Je trouve que ce bâtiment apporte un touche de modernité sur le secteur mais manque d'audace architecturale. C'est de l'architecture à la normande, un peu moderne mais pas trop, comme la BMVR !
D'ailleurs qu'en est-il de la caserne Martin ? Quelqu'un a des nouvelles ?
 
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