Comme le fil l'indique, ici seront postés les actualités urbanistiques et architecturales de la ville de Caen, dans le Calvados, en Normandie.
http://www.normandie-actu.fr/7-000-...en-veut-elle-reconquerir-sa-presquile_141021/7 000 logements ! Comment l'Agglo de Caen veut-elle reconquérir sa Presqu'île ?
L'Agglomération veut transformer la friche industrialo-portuaire de sa Presqu'île. Voici les grandes lignes de l'ambitieux projet.
Site de la caserne Martin, à Caen. Le projet immobilier de Rudy Ricciotti gelé
Le projet immobilier prévu à la place de l’ancienne caserne Martin, à Caen (Calvados), pourrait être remis en question après la découverte des vestiges d’un bastion. Explications.
Architecte du MuCEM à Marseille, Rudy Ricciotti a imaginé ce projet pour Caen, à la place de la caserne Martin. © Cirmand - R. Ricciotti
« Aujourd’hui, on n’ose même plus donner un calendrier. » Le maire de Caen (Calvados) désespère de voir pousser le projet immobilier imaginé, par l’architecte Rudy Ricciotti, à la place de l’ancienne caserne Martin, rue Daniel-Huet. Joël Bruneau (Les Républicains) en a expliqué la raison, lors de la présentation du futur pôle enfance-jeunesse, prévu dans la même rue.
Les vestiges d’un bastion découverts
Les fouilles archéologiques préventives, menées par l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) ont mis au jour les vestiges d’un bastion datant probablement du XVIe siècle. Si les vestiges doivent être conservés, c’est tout le projet qui est remis en question.
En novembre 2014, Rudy Ricciotti était lui-même venu présenter l’ensemble immobilier : 179 logements (111 privés et 68 à vocation sociale), un pôle multi-accueil petite enfance, des locaux d’activité et 165 places de stationnement en sous-sol. L’architecte du MuCEM, à Marseille, annonçait que les travaux devaient commencer début 2016 et être livrés fin 2017.
Impossible de construire un parking souterrain ?
Désaffectée depuis 2011, la caserne Martin, construite dans les années 1960, a été vendue à la Ville de Caen par l’État, en 2013, pour 3,2 millions d’euros au lieu de cinq millions. Une décote sur le prix de cession était conditionnée à la réalisation de logements sociaux et du pôle multi-accueil, comme le prévoit le projet. Malgré la décote, la vente pourrait être contestée par Joël Bruneau (Les Républicains). Si les vestiges devaient être conservés sur place, il serait alors impossible de réaliser un parking souterrain… L’ensemble du projet serait, du coup, remis en question. Le site de 5 800 m2, en plein cœur de ville, semble pourtant une véritable aubaine pour la Ville de Caen qui cherche à attirer de nouveaux habitants.
François Hollande venu signer la cession à Caen
François Hollande était à Caen, en novembre 2013, pour signer la cession de la caserne Martin. ©Côté Caen
Le 17 mai 2013, le président de la République venait en personne, à Caen, pour signer la cession de la caserne Martin. Dans son discours, François Hollande disait :
Caen était la première Ville à acquérir des bâtiments appartenant à l’État pour y réaliser des logements. C’était l’un des engagements du gouvernement de l’époque. Quelques mois plus tard, les bâtiments de la caserne étaient rasés.Il faut sortir de terre la croissance en apportant notre soutien à l’activité du bâtiment. C’est aussi le but de ces cessions. Le logement, c’est une priorité sociale, économique et écologique.
Un « Parc Avenue » construit à la place des villas du CHU de Caen
Les villas du CHU, situées avenue Georges-Clemenceau à Caen (Calvados), rachetées en 2014 vont être remplacées par le projet immobilier « Parc Avenue », commercialisé par Edifidès.
Les futurs habitants du "Parc Avenue" auront directement accès au parc de l'Abbaye-aux-Dames.
Le programme immobilier de l’avenue Georges-Clemenceau, à Caen (Calvados), s’appellera « Parc Avenue ». Le promoteur, Edifidès, a lancé la commercialisation, le 19 octobre 2015. Les ex-villas du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Caen vont être démolies et remplacées par 94 logements.
Un environnement exceptionnel
Pour Edifidès qui a acquis, à l’automne 2014, cette parcelle de 8 000 m2, il s’agit d’une belle opportunité. Le directeur, Luigi Lanfranconi, reconnaît que le foncier se fait de plus en plus rare à Caen. De surcroît, ce terrain est idéalement situé, entre l’avenue Georges-Clemenceau et le parc Michel d’Ornano de l’Abbaye-aux-Dames. C’est d’ailleurs cette situation géographique qui a donné le nom à ce programme « plus haut de gamme » que ce que propose d’ordinaire Edifidès.
Des prestations haut de gammeC’est aussi un clin d’œil aux finitions des logements qui rappellent celles que l’on peut trouver dans la véritable Park Avenue (grande et large avenue à New York ndlr).
Profitant de cet « emplacement de choix », le cabinet d’Hérouville Saint-Clair, Bernard-Thouin-Bossuyt Architectes, a élaboré un projet, en concertation avec la Ville de Caen et l’architecte des bâtiments de France, comprenant cinq immeubles, de deux étages, avec une orientation sud sur le parc. Leur disposition en épis permet à chaque appartement de se prolonger par un balcon (de 5 à 26 m2) ou une terrasse (de 15 à 48 m2) avec vue sur le parc d’Ornano.
Les logements sont répartis du studio, voire grand studio puisque certains mesurent jusqu’à 38 m2, au cinq pièces de 135 m2. Le projet compte précisément quatre studios, 31 T2, 44 T3, douze T4 et trois T5.
Le prix du mètre carré est de 3 600 euros en moyenne, hors stationnement. « Un prix en cohérence avec un environnement très favorable ». Selon le calendrier prévisionnel, les travaux devraient démarrer courant du deuxième trimestre 2016 pour une livraison de la première tranche de logements fin 2017, début 2018.Il y a une possibilité de regroupement de logements pour les acheteurs qui souhaitent une surface plus importante. Nous pouvons faire des adaptations spécifiques dans la limite des faisabilités techniques.
L’après villas du CHU de Caen
Il y a tout juste un an, le CHU de Caen a retenu Edifidès, après une consultation d’opérateurs, pour l’acquisition de la parcelle et des cinq villas. Ces logements de fonction faisaient l’objet d’une attention particulière depuis plusieurs années. L’ex-directeur du CHU, Joël Martinez y habitait depuis son arrivée, en 2007. En juillet 2009, il était mis en examen pour « favoritisme et abus de confiance ». Soupçonné d’avoir dépensé près d’un million d’euros d’argent public dans la rénovation de la sa maison de fonction, il a été condamné en septembre 2014 par la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF). Il devra également s’expliquer devant le tribunal correctionnel en 2016.
VOIR SOURCE POUR PLUS DE PHOTOS
http://www.paris-normandie.fr/detai...-de-nouveaux-soutiens-financiers#.Vjs9PSuJTIUA Caen, le premier Centre européen de traitement du cancer et de recherche en hadronthérapie reçoit de nouveaux soutiens financiers
Ce jeudi 5 novembre, Laurent Beauvais, président de la région Basse-Normandie, Daniel Guerreau, Président de CYCLHAD et Nicole Gourmelon, Directeur général du Crédit Agricole Normandie ont signé un contrat de prêt d’un montant de 11 millions d’euros destiné au premier Centre européen de traitement du cancer et de recherche en hadronthérapie ARCHADE à Caen.
Ce contrat s’inscrit dans le prolongement d’un premier financement de 50 millions d’euros consenti par la Banque de Développement du Conseil de l’Europe (CEB).
Ce futur Centre européen de traitement et de recherche a pour vocation de développer la recherche pour faire progresser l’hadronthérapie, une forme récente de radiothérapie pour le traitement de cancers actuellement inopérables, chimio et/ou radio-résistants. Elle permet de délivrer une dose d’irradiation maximale à la tumeur, tout en épargnant au mieux les tissus sains du patient. Les résultats de ces recherches sont attendus par la communauté médicale au niveau international. Le centre sera construit et équipé par la SAS CYCLHAD les traitements seront assurés par les équipes médicales du Centre François Baclesse.
Pour Laurent Beauvais, Président de la Région Basse-Normandie « La signature de ce contrat de financement entre la SAS CYCLHAD et le Crédit Agricole est une nouvelle étape dans l’aboutissement de ce projet ambitieux. Soutenu par la Région Basse-Normandie depuis son origine à hauteur de 27 millions d’euros, le programme ARCHADE s’inscrit dans un environnement en pointe en matière de lutte contre le cancer, ici à Caen, au bénéfice en premier lieu des patients et aussi de la recherche et de la filière industrielle régionale. » Laurent Beauvais salue « la mobilisation de tous les acteurs institutionnels, universitaires, économiques, médicaux et de la recherche ce qui nous permettra de bientôt poser la première pierre de ce centre. »
Daniel Guerreau, Président de CYCLHAD souligne « un développement majeur qui va placer la région dans le groupe de tête européen et mondial en matière de recherche et développement et dans le traitement du cancer par les faisceaux d’ions». Il salue « l’ensemble des compétences uniques qui ont permis l’implantation à Caen ».
Nicole Gourmelon, Directeur général du Crédit Agricole Normandie réaffirme « la vocation d’utilité du Crédit Agricole Normandie et sa volonté d’accompagner les projets structurels de son territoire. Adossée au Groupe Crédit Agricole, notre banque d’affaires entreprises a coordonné cette opération aux côtés de deux filiales : LCL et AUXIFIP en matière d’ingénierie financière. » Nicole Gourmelon « remercie et rend hommage aux talents des scientifiques normands et à la volonté des politiques qui ont œuvré pour l’implantation d’ARCHADE qui donne du souffle et offre des perspectives à notre territoire. »
Soutenu par la Région Basse-Normandie depuis son origine, via la création d’une société d’économie mixte, SAPHYN - chargée du développement économique de l’activité du nucléaire appliqué à la santé en Basse-Normandie- et la garantie à hauteur de 27 millions d’euros des prêts pour le financement du projet, le programme ARCHADE mobilise plus de 30 partenaires.
A Caen, le quartier Clemenceau change de destin
Urbanisme. À l’entrée ouest de Caen, l’ancien hôpital va laisser place à la construction d’un tout nouveau quartier. Après le diagnostic présenté mercredi aux habitants, les grandes lignes du projet seront dévoilées en mars.
Le CHR Clemenceau poursuit le transfert de ses services, notamment vers le CHU, libérant progressivement 9 hectares (photo Christelle Tophin)
Construit à partir de 1903, l’hôpital Clemenceau est un symbole historique à Caen. Depuis 2009, le déménagement progressif de ses nombreux services vers le centre hospitalier universitaire (CHU), dont la maternité, a marqué le début de la libération totale du site d’ici à 2017.
Pour éviter que cette emprise de neuf hectares devienne une friche à cette entrée majeure de Caen, la Ville s’est rapidement saisie de la question du devenir du site et de la requalification plus globale du quartier situé à proximité de l’Abbaye aux Hommes. « Nous voulons que ce quartier s’intègre pleinement dans la ville tout en préservant ce qui en fait son identité », souligne Sonia de La Provôté, maire-adjointe chargée de l’urbanisme, de l’habitat et du renouvellement urbain.
UN PROJET MENÉ AVEC LES HABITANTS
Dès 2013, les nouvelles résidences du Clos Joli, construites par le bailleur social Caen habitat, ont permis d’accueillir 99 familles le long de l’avenue Clemenceau, artère principale du quartier. À terme, ce sont 360 nouveaux logements qui verront le jour sur le site. Les travaux seront menés par tranches successives, au fur et à mesure de la libération des parcelles, mais s’inscriront dans un projet plus global de renouvellement urbain du quartier.
Mercredi soir, c’est devant une salle comble que la ville, le bailleur social Calvados habitat et les cabinets d’architecture et urbanisme Ateliers Ligne et Champ Libre, ont tenu une réunion d’information publique pour tenir les habitants au courant de l’avancée du projet. Au programme : la restitution du diagnostic, « auquel ont pu participer les conseillers de quartier », précise Pascal Pimont, conseiller municipal délégué des quartiers Saint-Jean-Eudes, Saint-Gilles et Calmette.
« Nous avons compris qu’il existait un certain nombre d’éléments très intéressants, d’un point de vue historique ou paysager, dont la conservation devra être questionnée et étudiée », résume Céline Mayer, architecte urbaniste, citant par exemple les murs en pierre de l’hôpital, les cités-jardins ouvrières, des allées et « des vues magnifiques », etc.
La circulation sera aussi repensée et des liaisons douces créées pour désenclaver le site. La création d’une place centrale et l’aménagement de nouveaux commerces sont aussi envisagés.
Une nouvelle réunion publique sera organisée en mars pour dévoiler les grandes lignes du projet avant l’adoption d’un plan d’aménagement et de programmation issu de la concertation avec les habitants.
Source : ICIImmobilier. Un dispositif, signé à Caen, pour rénover un quartier de la reconstruction
Essentiellement composé de bâtiments de la reconstruction, le quartier Saint-Jean est vieillissant et insuffisamment peuplé. La Ville de Caen (Calvados) veut y remédier.
Le périmètre du Popac, à Caen (Calvados) ©Ville de Caen
Environ 3 300 logements sont recensés dans le quartier Saint-Jean, à Caen (Calvados). Ils sont répartis dans 280 copropriétés. Vieillissants mais plutôt spacieux, souvent traversants, les appartements seraient idéals pour les familles que la municipalité aimerait bien voir revenir en cœur de ville. Pourtant, 60 % d’entre eux sont occupés par des personnes seules. On compte environ 1,5 habitant par logement, la plus faible densité de la ville.
Pour inverser la tendance, la Ville de Caen compte sur le Popac, le premier signé dans le Calvados. Mis en place par l’Anah (Agence nationale de l’Habitat), le programme opérationnel de prévention et d’accompagnement des copropriétés vient d’être lancé. À partir du constat réalisé sur ce patrimoine, cet outil propose des solutions en accompagnant les copropriétaires.
Un quartier à requalifier
Construits dans les années 50, selon une architecture bien typique de l’époque et aujourd’hui enfin appréciée, les bâtiments présentent néanmoins des défauts d’isolation phonique et thermique auxquels il devient urgent de remédier. À cela s’ajoutent des cours communes pour l’instant réservées à l’usage de la voiture ou arrière-boutiques, « autant de potentiel d’espaces publics et privés paysagers qu’il faut organiser », souligne Sonia de la Provôté, adjointe à l’urbanisme.
Accompagner les copropriétairesLes valeurs immobilières sont en train de baisser et le Popac arrive au moment où les propriétaires se disent qu’il faut investir sur ce patrimoine.
Signée pour 3 ans, la convention qui lie la Ville et la préfecture pour le lancement d’un Popac sur le quartier Saint-Jean permet, non pas de mettre en place des aides financières, mais une ingénierie opérationnelle à destination des copropriétaires tant sur le bâti que pour les cours communes. Un bon diagnostic facilitera un bon scénario réalisable.
Néanmoins, en cas d’impossibilité financière, la possibilité de céder la nue-propriété à un partenaire comme la Caennaise, société anonyme d’économie mixte de développement immobilier, sera proposée aux copropriétaires qui conserveront l’usufruit.
Les premières actions du Popac vont porter sur des îlots recensés comme les plus fragiles sur les plans social et technique.
http://www.normandie-actu.fr/invest...-va-faire-de-ses-179-millions-d-euros_214874/2016-2020 : la majorité prévoit 179 millions d'euros d'investissements
179 millions d’euros. C’est le montant des investissements budgétés par la Ville de Caen (Calvados) pour son plan pluriannuel entre 2016 et 2020. Il est présenté ce lundi 27 juin 2016 au conseil municipal. Avec une moyenne de 35,7 millions d’euros par an, le plan se veut ambitieux pour permettre « à Caen de rayonner parmi les grandes villes de l’Ouest de la France, d’attirer de nouveaux habitants et de maintenir un haut niveau de service public dans tous les quartiers de la ville ».
En parallèle, l’équipe municipale élue en 2014 « maintient son engagement fort de baisse des taux d’imposition (taxe d’habitation et taxe foncière) de 1% par an jusqu’en 2020 ». Parmi les priorités, l’attractivité du centre-ville et les écoles.
Les priorités du plan 2016-2020
Sans surprise, les investissements les plus importants sont notamment consacrés au projet global de redynamisation du centre-ville. Avec plus de 10,2 millions d’euros, l’équipe municipale mise sur un projet de halle gourmande et un espace commercial près de la place de la République, une ouverture des jardins de la Préfecture pour permettre de relier le quartier Gardin aux commerces du centre-ville et la requalification de l’îlot Bellivet.
Les candidats retenus pour l’appel à projet « République » et l’appel à idées « Bellivet » seront présentés au conseil municipal en juillet. On sait d’ores et déjà que la Ville veut racheter l’ancien cinéma Pathé et revoir la circulation des piétons, des automobiles et des transports dans l’îlot.
Autre gros investissement, les 13,3 millions consacrés au pôle enfance Authie Nord (8,8 millions d’euros) et au groupe scolaire Lemière (4,5 millions d’euros). Le pôle enfance qui comprendra un accueil petite enfance, une école primaire, un centre médico-scolaire et une salle dédiée à la pratique des sports ouvrira en 2018. L’école sera reconstruite sur le site de l’ancien collège Lemière. Y seront accueillis les élèves de Lemière et de l’école du Duc Rollon. Les investissements courent jusqu’en 2020.
La Ville de Caen espère pouvoir racheter le Palais Fontette, ancien tribunal de grande instance pour l’euro symbolique à l’État et au Conseil départemental, copropriétaires. 290 000 euros sont pour l’instant budgétés pour les études mais la Ville attend les résultats de l’étude sanitaire qui tomberont au mois de juillet 2016. Quel avenir pour le Palais ?
" Le but est de trouver une utilisation qui ramène de la fréquentation en ville », explique le maire de Caen. "
Joël Bruneau n’imagine pas laisser ce bâtiment, « le dernier Palais de justice du XVIIIe siècle qui reste en France », à l’abandon :
" En cas d’investissements à faire, soit on retirera une opération du budget, soit on trouvera un moyen de reporter le financement."
http://www.ouest-france.fr/normandi...appel-doffres-des-transports-caennais-4330342La RATP planche sur l'appel d'offres des transports caennais
La RATP Dev, filiale du groupe RATP, a été créée en 2002. Elle est en charge de l'exploitation et la maintenance des réseaux de transports, en dehors de la région parisienne. Elle est présente dans quinze pays et dispose de 16 000 collaborateurs.
Lundi 27 juin, elle inaugurait ses locaux, rue Saint-Jean, à Caen. Si la filiale est venue s'implanter ici, ce n'est pas par hasard. "L'appel d'offres pour la prise en charge du réseau transport, à savoir le bus, le tramway et le vélo, présente un fort intérêt pour nous", résume Bruno Port, directeur de la zone Nord et Ouest de la BU France et Suisse RATP Développement.
Leur volonté ? Créer un outil "sur mesure, et à l'écoute du territoire". La filiale a également signé la charte Normandy Tech 40, visant à promouvoir les échanges entre entreprises innovantes, spécialisées dans le numérique, "point important pour moderniser les transports caennais." Présente depuis deux mois, la filiale souhaite renouer avec le tissu local, à l'aide de partenariats, et imaginer des solutions pour les voyageurs de demain.
La célèbre école vétérinaire pour chevaux d'Alfort s'installe en Normandie
D'ici 2020, l'école vétérinaire équine de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) s'installe en Normandie, terre de cheval, à Goustranville, près de Caen (Calvados).
La section équine de la mythique école vétérinaire d'Alfort (Val-de-Marne) est transférée en Normandie, à Goustranville ( Calvados). (Photo © Omega/CC/Flickr)
La Normandie et le cheval, c’est une histoire d’amour qui dure. En plus de ses nombreux champions hippiques, ses multiples hippodromes et haras, ses 115 000 chevaux et 47 000 licenciés, la région va accueillir sur ses terres calvadosiennes, la célèbre école nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA), section chevaux, actuellement basée dans le Val-de-Marne. Trop étriqué dans ses locaux de banlieue parisienne, le campus équin avait besoin de retrouver la nature. De l’herbe fraîche pour ses canassons, et de la place pour ses apprentis vétérinaires.
D’ici à 2020, l’école nationale vétérinaire d’Alfort pour chevaux prendra ses quartiers au Centre d’imagerie et de recherche sur les affections locomotrices équines (Cirale), une antenne de l’école nationale vétérinaire d’Alfort, déjà présente depuis 1998 à Goustranville, près de Caen (Calvados). 1 100 chevaux côtoient déjà le site, chaque année.
Dix millions d’euros de travaux
Pour accueillir ce nouveau campus équin, qui recevra près de 170 étudiants chaque année, la Région Normandie, le Département du Calvados, l’État, le FEDER (Fonds européen de développement économique régional), le Fonds Éperon (Encouragement aux projets équestres régionaux ou nationaux) et la Fédération nationale des courses hippiques ont mis sur la table dix millions d’euros. De lourds travaux sont nécessaires :
- De nouveaux logements étudiants, une zone de vie et des locaux dédiés aux activités pédagogiques, cliniques et de recherche vont être construits : 3 millions d’euros.
- De nouveaux équipements, scanner et IRM, vont y être installés. La création d’une piste et d’une carrière d’expérimentation permettra d’observer les chevaux de sport et de courses en conditions réelles d’effort : 5,1 millions d’euros.
- Création d’un centre de physiothérapie et rééducation fonctionnelle : 1,3 million d’euros.
- La partie expérimentale du laboratoire de la Fédération nationale des courses hippiques s’installera également sur le site de Goustranville pour y développer ses activités de recherche sur la lutte anti-dopage.
Les différents partenaires du projet d'installation de l'école vétérinaire équine en Normandie se sont réunis sur le site de Goustranville (Calvados), mardi 12 juillet 2016. (Photo © Région Normandie)
La Normandie, à la pointe de la recherche équine
Avec ces nouveaux travaux, le site de Goustranville (Calvados), sera l’un des deux sites phares de la recherche équine en Normandie. Le deuxième, se situe à Saint-Contest, près de Caen, toujours dans le Calvados. Il est dédié à la recherche sur les maladies infectieuses et les biothérapies équines. Ce site accueille une équipe commune Université de Caen-LABÉO. LABÉO regroupe trois laboratoires, spécialisés dans la santé animale, l’environnement et l’alimentation, situés à Alençon (Orne), Saint-Lô (Manche) et Saint-Contest (Calvados).
http://france3-regions.francetvinfo...-nouveau-visage-place-republique-1107051.htmlLa mairie de Caen dévoile le nouveau visage de la place de la République
La Ville de Caen avait lancé un appel à projet pour remodeler la place de la République, en plein centre-ville. Le projet retenu est dévoilé ce mercredi. Il comprend une halle gourmande, des commerces et des espaces de co-working répartis dans deux bâtiments vitrés.
Il restait encore deux candidats en lice. C'est finalement le projet présenté par le groupe JEL Diffusion/Sedelka - Europrom associé au cabinet de l'architecte Jean-Paul Viguier (on lui doit entre autres le siège de France Télévisions et la Tour de Coeur Défense à Paris) qui a été retenu pour réaménager la place de la République, située en plein coeur de la ville.
Dans le cahier des charges imposés par la mairie, il y avait l'obligation de proposer "une offre commerciale complémentaire (...) permettant d'accroître la fréquentation du centre-ville" comprenant notamment "une halle gourmande".
Cette halle gourmande se situe au rez-de-chaussée du "Triangle République", l'un des deux bâtiments vitrés composant ce projet et reliés entre eux par une passerelle au dernier niveau. Les trois niveaux situés au-dessus des commerces de bouche sont dévolus au "co-working" ou espace de travail partagé.
Le projet concurrent proposait à la place du logement. "Il y a d'autres endroits pour faire du logement (à Caen)", indique Joël Bruneau, le maire de Caen, "On voulait vraiment que ce soit des choses qui ramènent de l'activité en ville. Il y a donc trois espaces dédiés au co-working pour de nouvelles formes d'entreprise, c'est un équipement qui nous manquait encore dans cette ville, en particulier dans le centre-ville." Le "Triangle République" se situe le long de la Poste Gambetta.
L'autre bâtiment, plus imposant, est baptisé "Le Forum". Il doit accueillir 10 000 m2 de commerces, dont 70% de moyennes et grandes surfaces dans les secteurs de l'équipement de la maison, de la mode et du bien-être. "Il y a très clairement une orientation pour jouer la complémentarité avec le commerce existants", plaide Joël Bruneau, "notamment en offrant des surfaces que nous n'avons pas aujourd'hui en centre-ville (plus de 300 m2)".