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DIEPPE - News urbaines et architecturales

43K views 123 replies 4 participants last post by  UnHavrais 
#1 ·
Fil concernant les actualités de Dieppe et de sa région.
 
#63 ·
La dernière arche des arcades de Dieppe rénovée

Patrimoine. Les arcades de la Poissonnerie, inscrites aux Monuments historiques, sont désormais entièrement réhabilitées.



La dernière arche est rénovée...

La rénovation des arcades, sur le quai Duquesne, est sur le point de se terminer enfin. Inscrites à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques et situées dans une zone protégée, ces arcades font partie du patrimoine architectural et visuel de la ville de Dieppe. Elles ont été érigées en 1697 sur l’ancienne rue des Pâtissiers, lors de la reconstruction de la ville, suite aux bombardements de 1694. Un relookage et une préservation ont été entrepris, en concertation avec la Semad (Société d’économie mixte de l’Agglomération dieppoise) et avec une incitation par la Ville de Dieppe qui a apporté une aide financière aux propriétaires pour leur redonner du faste.

L’arche du n° 9

Les arcades de la Bourse ont été entièrement rénovées, mais au n° 9 des Arcades de la Poissonnerie, une arche faisait encore triste mine. Elle n’aurait pu encore être réhabilitée en raison d’un litige. Le bâti et l’arche au-dessus du restaurant l’Adresse, pour le compte des bénéficiaires Godard, Fauvel et Duputel, sont désormais échafaudées par l’entreprise Delacroix Construction de Neuville-lès-Dieppe, sous l’égide de la SARL d’architecture Jeanvoine.

Source : ICI

google map : ICI
 
#64 ·
Et la falaise qui continue de tomber...



La route de Pourville fermée, maisons supplémentaires à évacuer puis raser, ... Terminé les ballades en voiture pour arriver sur Pourville et son point de vue plus que magnifique ! Heureusement que j'ai quelques photos dans mon ordi. Plus que 10m entre le vide et la route... :'(
 
#65 ·
Dommage, cette route était tellement sympatique. Je ne l'ai prise que 2 fois dans ma vie mais c'était sympa.

Les falaises de Dieppe ressemblent de plus en plus aux falaises mortes de la monte de Caux. Elles vont finir par se stabiliser comme par chez nous.
 
#66 ·
Dieppe : la saison touristique va redémarrer et le projet du front de mer dort encore

Tourisme. La requalification de la façade maritime de Dieppe ? Des lustres qu’on en parle et qu’on ne voit toujours rien - ou bien trop peu - venir. Le dossier est censé être réinscrit au prochain contrat d’agglomération...



Le projet de requalification du front de mer de Dieppe traîne la patte, faute de budget

Le Havre a su magnifiquement valoriser son front de mer. Sous l’ancienne mandature municipale, Saint-Valery-en-Caux a mené à terme un chantier de 2,7 M€, en 2011, pour offrir à son littoral le lifting qu’il méritait. À Mers-les-Bains, on prend soin de la vitrine avec les villas colorées qui font la renommée de la cité balnéaire de la Somme. Au Tréport, un complexe aquatique, inauguré l’an passé, vient booster l’activité touristique. Fécamp a été contrainte de mettre son projet de rénovation en stand-by pour une simple et bonne raison : la construction, au large, du parc éolien.

Et à Dieppe ? Dans la cité de la plage la plus proche de Paris, rien... Ou insuffisamment, au compte-gouttes. La longue étendue qui borde les galets dieppois foulés par la Duchesse du Berry qui a lancé la vogue des bains de mer en France, au début du XIXe siècle, ne bénéficie pas du rayonnement qu’elle mérite.

UNE PRIORITÉ DEPUIS... 2010

Mis à part l’aménagement du skate-park et de l’aire des camping-cars, le front de mer attend toujours son projet de requalification. Projet en quatre tranches qui faisait l’objet d’une fiche-action dans le projet d’Agglomération 2007-2013. Celle-ci prévoyait de revoir la voirie, l’éclairage, le mobilier urbain, les sanitaires, les commerces ambulants, l’aire de camping-cars, la sonorisation, la circulation... « Le front de mer va être profondément réaménagé dans un but touristique et économique », pouvait-on lire dans le numéro de janvier 2010 du Journal de bord, édité par la Ville. Le mot « profondément » a été emporté par la marée. Ou le marasme généré par une communauté d’agglo qui fonctionne mal politiquement, conjugué aux restrictions budgétaires qui sévissent à tous les étages des collectivités territoriales et de l’État.

Alors que nous annoncions dans nos colonnes, le 29 mars 2013, que cette année-là était la bonne, le maire Sébastien Jumel nous répondait, conscient qu’il était du retard pris, qu’il était « impossible de tout faire en un mandat » et qu’il assumait « les décisions prises de ne pas augmenter les impôts », qu’il avait fallu « faire des choix ».

Trois ans plus tard, alors que nous avons demandé un rendez-vous à la mairie pour faire un point sur le sujet, l’adjoint au maire en charge du tourisme, Lucien Lecanu, a refilé le bébé au cabinet du maire. Un collaborateur nous a gentiment répondu quelques lignes par mail... « Après l’aménagement de l’aire de camping-cars, les interventions se poursuivent en 2016 dans plusieurs directions. D’abord avec le réaménagement du parking des bus, qui comprendra notamment sa mise aux normes d’accessibilité pour les personnes handicapées, l’amélioration des sanitaires et la mise en peinture des cabines de plage. Par ailleurs, deux traversées piétonnes entre le boulevard de Verdun et la plage vont être refaites. » Certes, il faut que cela se fasse mais rien de bien sensationnel et on est encore loin du « réaménagement en profondeur », annoncé dans le Journal de bord il y a six ans.

Là où cela devient un peu plus intéressant, c’est quand il nous est répondu que 2016 « verra également la mise en œuvre des études préalables à une requalification complète intégrant à la fois les voiries et réseaux divers, le mobilier et les services. Ainsi que le paysagement du front de mer, opération d’envergure qui devrait comporter plusieurs phases ». Donc, les études vont - non, devraient - enfin être lancées. La mairie nous écrit aussi que « si un effort a été porté sur les chantiers de rénovation urbaine de l’ANRU dans les quartiers, le réaménagement du front de mer constitue une autre des priorités de l’équipe municipale pour conforter le développement touristique de Dieppe et de son agglomération ».

Après réception de ce mail, nous avons réitéré, malgré tout, notre demande de rendez-vous mais la mairie nous a fait savoir que le sujet n’était pas suffisamment mûr.

Du côté de l’Agglo, Patrick Boulier, vice-président en charge du tourisme, répond qu’il ne peut pas aller au-delà de ses compétences, que c’est la mairie de Dieppe qui est maître d’ouvrage. Et reconnaît qu’il y a « un vrai besoin urgent pour le tourisme ».

Rendez-vous en 2017 pour faire le point sur le dossier...





Les cabanes rouvrent ce week-end​
Coup d’envoi de la saison ce week-end sur le front de mer de Dieppe.

Les cabanes ont commencé leur installation en début de semaine pour accueillir leurs premiers clients samedi. « Pour nous, c’est surtout de la remise en place », explique Jérémy Lefebvre, de la boutique Le Phare Ouest. Souvenirs de la ville de Dieppe, jouets, articles de plages... « Les produits restent les mêmes, ce sont les vues de Dieppe qui changent, on essaie de diversifier », poursuit le jeune homme, qui a repris l’affaire il y a neuf ans.

Le très attendu Festival des cerfs-volants

Quelques mètres plus loin, Yoann Charreton nettoie tout son matériel avant de vendre ses premières glaces du printemps. « Il fait super-beau mais c’est un peu tôt, j’espère que ça va durer », dit-il. D’autant plus qu’au mois de septembre, le Festival international de cerf-volant ramènera des milliers de touristes. « C’est toujours une bonne année quand il y a les cerfs-volants, on est tous très contents », assure Jessica Weyrig, du Croq club.

Pas assez de places de parking

Ce qu’elle déplore tout de même, c’est le manque de places de parkings. « Les commerçants, nous n’avons pas de place attitrée, c’est assez contraignant, surtout quand il y a certaines festivités, ou le samedi, quand il y a beaucoup de monde », avoue-t-elle.

La requalification du front de mer, tous en entendent parler depuis des années, « même avant que je m’installe », plaisante Jérémy Lefebvre.

Source : ICI

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#67 ·
Dieppe : après l’éboulement de la falaise, les travaux de la nouvelle route départementale débuteront en 2017

Circulation. La réunion de crise sur la route de Pourville a été productive. Les travaux de la nouvelle voie débuteront au printemps 2017 et deux solutions sont à l’étude pour relocaliser les équipements sportifs.



Les pouvoirs publics sont tombés d’accord sur un nouveau tracé pour la route de Pourville

Le choix du tracé de la nouvelle route de Pourville a rapidement fait consensus ! Les pouvoirs publics compétents, réunis mercredi en mairie de Dieppe, ont étudié cinq cas de figure, anticipés par le Département de Seine-Maritime. « Nous avons retenu la solution la plus pérenne, qui garantit cette route pour un siècle », indique le maire de Dieppe Sébastien Jumel. En effet, le bureau de recherche géologique et minière (BRGM) avait travaillé sur toutes les variantes possibles, avec des assurances sur 10 ans, 30 ans, 50 ans, « mais quand on investit, autant que ça dure », indique le premier magistrat.

La réunion avait été fixée juste après un nouvel éboulement de falaise, survenu jeudi 4 février, qui avait entraîné la fermeture de la route de Pourville, sur le tronçon compris entre le numéro 60 (parking du stade Jean-Mérault) et le numéro 36 (parking secondaire du lycée Jehan-Ango).

TOUS LES ACTEURS DOIVENT PAYER

De la bouche de tous les acteurs, la table ronde s’est tenue dans « un esprit constructif et volontariste ». Il fallait trouver « une solution d’intérêt général pour le problème qui nous tombe sur la tête », ironise le maire.

C’est chose faite. Les travaux devraient débuter au printemps 2017, pour un montant de 2 millions €.

Mais la somme globale sera « plutôt 6 à 7 millions », assure la sous-préfète de Dieppe, Martine Laquièze.

Car le nouveau tracé traverse le stade Jean-Mérault, qu’il va falloir relocaliser dans un délai très court.

Deux variantes sont à l’étude, et devront être discutées avec les responsables associatifs, les Piranhas et le Duc Rubgy notamment. « La première option, c’est de mettre la piste d’athlétisme et trois terrains de rugby au sud du stade Delaune et à l’ouest du terrain de l’ES Janval », explique Luca Manger, directeur des services techniques. Grosse contrainte : cette option oblige à modifier le plan local d’urbanisme (PLU) de Saint-Aubin-sur-Scie et suppose l’acquisition de terrains.

UNE SOLUTION POUR LE STADE DASNIAS ?

La deuxième solution, favorite du maire de Dieppe, serait de dispatcher les équipements. L’athlétisme serait délocalisé au niveau de Coubertin, où il existait déjà une piste en cendrée. Et deux terrains de rugby sur les stades Jean-Dasnias et Delaune, tout en transformant la pelouse en gazon hybride, un mélange de gazon naturel et de synthétique, beaucoup plus résistant. « Le double effet kiss-cool, c’est que ça réglerait les problèmes de ce stade qui a du mal à être opérationnel quand il pleut », indique Sébastien Jumel. En effet, samedi dernier, le match du FC Dieppe avait une fois de plus été annulé en raison des fortes précipitations.

Des terrains seront reconstruits proches des lycées pour permettre aux lycéens du Golf et d’Ango de poursuivre leur pratique sportive.

« La vraie question de fond maintenant, c’est qui va payer quoi ? Tout le monde doit contribuer à proportion de l’enjeu », insiste Sébastien Jumel.

L’État, parce que c’est une catastrophe naturelle qui s’est produite dans la cité d’Ango. La Région, qui est en charge des lycées, avec des élèves qui utilisent les équipements sportifs. Le Département, qui gère cette route départementale, « et qui va couper en deux les équipements sportifs bien malgré lui » précise Martine Laquièze. L’Agglo Dieppe-Maritime, car c’est une voie touristique, qui dessert les villes côtières. Sans oublier la Ville de Dieppe.

Source : ICI

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#68 ·
Dieppe : le pont Colbert classé comme un des sept joyaux d’Europe les plus menacés

Patrimoine. L’organisation Europa Nostra vient de classer le pont Colbert comme un des sept joyaux d’Europe les plus menacés en 2016. Une reconnaissance qui donne du poids au comité de sauvegarde.



Pascal Stefani, président, Jean-Pierre Ligny, membre du bureau et Michel Mich, secrétaire du comité de sauvegarde du pont


«Contre le vent de l’argumentaire du Syndicat mixte du port de Dieppe, 810 tonnes de pont, ça pèse beaucoup », plaisante Michel Mich, secrétaire du comité de sauvegarde du pont Colbert. Les défenseurs du joyau du patrimoine industriel dieppois ont désormais une corde de plus à leur arc. Et pas des moindres.

Europa Nostra, la principale organisation européenne qui œuvre pour la préservation du patrimoine, a retenu le pont Colbert comme un des sept sites les plus menacés du continent.

« Nous avons été sélectionnés aux côtés de sites absolument extraordinaires », félicite Pascal Stefani, président du comité. En effet, parmi les autres sites menacés retenus, se trouvent l’ancienne ville d’Hasankeyf en Turquie, qui va être inondée par un barrage, l’aéroport d’Helsinki en Finlande, le couvent Saint-Antoine de Padoue en Espagne ou encore le Kampos de l’île de Chios en Grèce... « C’est un signe vraiment fort, qui prouve que cette infrastructure portuaire est atypique et qu’on avait raison d’insister sur sa richesse patrimoniale », poursuit l’homme.

DES EXPERTS EUROPÉENS POUR SAUVER LE PONT

Une cérémonie avait lieu mardi dernier, à Venise, qui voit sa lagune menacée. Pascal Stéfani et Jean-Pierre Ligny, membre du comité, se sont donc rendus dans la ville sur l’eau - à leurs frais - pour faire découvrir le pont Colbert à l’Europe et présenter le projet devant plusieurs experts internationaux. « Tout le monde a été bluffé par la cinématique du pont, le son aussi. En cabine, on entend le chuintement qui montre la puissance de l’hydraulique ! Sans oublier la gestuelle du portier qui a fait son effet », confie Pascal Stefani.

Ce classement va permettre au comité de sauvegarde de recevoir des experts de l’Institut de la Banque européenne d’investissement dans les prochains mois. « Ils vont nous fournir des conseils techniques et nous aideront à identifier de possibles sources de financement », explique le président. Des arguments qu’ils aimeraient partager avec le syndicat mixte. « S’il y a un comité de pilotage, on veut en faire partie », dit-il. L’association compte même aller plus loin. « On peut peut-être inscrire le pont Colbert dans un programme plus important, faire un travail sur l’ensemble des ponts de cette époque, qui ne sont plus que trois en France, et vingt-cinq en Europe », raconte le militant.

Cette année encore, les défenseurs de toujours seront présents à la braderie du Pollet, au Tour de France à la voile, au Festival de cerf-volant, à la foire aux harengs ainsi qu’au carnaval de Dieppe, au mois de mai. « On a réfléchi, avec des artistes qui soutiennent le pont, à faire une grande toile, de 10 m de long, qui représenterait le pont Colbert comme un dragon », confie Pascal Stefani, qui se sent pousser des ailes.

Source : ICI

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#69 ·
120 millions d’euros investis pour aménager Dieppe Sud

Urbanisme. Le groupe belge Wilhelm and co va investir 120 millions d’euros dans la future Dieppe Sud. En 2020, devraient être livrés 550 logements, 17 000 m² de commerces et 12 000 m² de bureaux.



Les bureaux et les jardins suspendus surplomberont les commerces

«C’est une excellente nouvelle économique pour Dieppe », se réjouit Nicolas Langlois, premier adjoint au maire de Dieppe. Et pour cause ! Le groupe belge Wilhelm and co, en partenariat avec le groupe français Gidec, va investir 120 millions d’euros dans l’aménagement de la porte nord de Dieppe Sud.

Dans ce nouveau quartier, à côté du quai du Tonkin, seront construits 550 logements, des commerces sur 17 000 m² de commerces, soit une cinquantaine de cases, et des bureaux sur 12 000 m². La moitié des cases auraient déjà trouvé preneurs. Parmi les « locomotives » de ce nouveau centre commercial : un géant du prêt à porter et un mastodonte de l’offre culturelle. Pour l’heure, la mairie préfère taire leurs noms, les accords n’étant pas finalisés. D’autres devraient suivre : « Ce sont les premiers qui sont difficiles à convaincre. Mais à Dieppe, certains types de commerces n’existent pas. Ce n’est pas difficile s’il n’y a pas de concurrence », assure Peter Wilhelm, administrateur délégué de Wilhelm and co. Sur ce point, le maire, Sébastien Jumel, insiste : « Ils ne viendront pas en concurrence avec le centre-ville. »

DES LOGEMENTS ÉTUDIANTS

D’ailleurs le promoteur bruxellois conçoit Dieppe Sud en incluant la Grande Rue : « Il faut créer une continuité entre les deux pôles commerciaux, sur un peu plus d’un kilomètre. Le but est d’enrayer la désertification commerciale et pour cela, il faut apporter une masse critique importante. » Dans le viseur, les Dieppois qui se rendent à Rouen pour faire leurs courses, faute d’offre sur Dieppe. « Et les personnes qui vont faire une course sur Rouen, en profitent pour faire d’autres achats, c’est ça de moins pour Dieppe », complète Éric Segond, directeur général de Gidec.

Les logements incluront autant d’appartements de particuliers, de logements sociaux et même étudiants. Le Crous et Habitat 76 auraient donné leur accord pour 80 logements. Ils seront entourés de verdure. Les toits des commerces seront végétalisés et les logements et bureaux, au-dessus, légèrement décalés afin d’ouvrir la vue.

Un parking de 800 places sera créé afin de desservir ce pôle urbain.

Les bâtiments seront construits dans la continuité du quai du Tonkin, blanc, aux façades épurées, « avec beaucoup de verdure, des matériaux nobles », insiste Luc Mangé, directeur des services techniques. La vue sur la mer sera préservée, afin de « ne pas dénaturer l’âme de la ville ».

Le groupe Wilhelm restera propriétaire des commerces : « Nous ne sommes pas que promoteurs, nous avons une stratégie à moyen et long terme. Nous savons par expérience, qu’il faut quatre à cinq ans pour qu’un pôle commercial trouve sa vitesse de croisière. Les logements, eux, seront vendus à l’unité. »

Pour ce qui est du calendrier, l’esquisse du projet est réalisée. Les permis de construire devraient être déposés à l’automne, pour un retour dans les 12 à 14 mois. La première tranche de logements sera livrée en 2019. L’intégralité du projet devrait être achevée en 2020, soit en même temps que la construction du nouveau multiplex, à côté de Dieppe Scène Nationale. Le projet d’aquarium avance bien aussi ; un emplacement lui est même réservé à proximité de la gare.

Ce nouveau quartier devrait devenir, à terme, la nouvelle entrée de ville, lorsque la RN 27, via le viaduc de la Scie, sera raccordée.

MÉLANIE BOURDON


Avant de commencer les travaux d’extension de la ZAC Sud derrière l’immeuble du Tonkin, la dépollution du site était indispensable. Il était naguère occupé par les anciennes huileries. Le sol a été contaminé par des hydrocarbures et des métaux lourds. Les premiers sondages, effectués en 2013, révélaient une incompatibilité avec la construction d’un immeuble pouvant accueillir du public.
La municipalité de Dieppe a sollicité l’Établissement public foncier (EPF) pour dépolluer le terrain, grâce à un financement « fonds friches » permettant l’obtention d’une subvention de la Région. Le coût de l’opération s’élève à 321 578 € HT.
La dépollution a pu se réaliser de manière naturelle, avec des techniques innovantes et écologiques. « Nous avons essayé de traiter le maximum de terre sur le site, explique Gwenaël Barroux, de la société Ortec. Nous avons cependant chauffé 800 tonnes de terre afin de récupérer les hydrocarbures. Ceux-ci ont été réutilisés dans une chaufferie. La terre nettoyée est ramenée sur le site et servira ensuite pour les remblais extérieurs. »
1 600 m³ de terre ont été stockés sous biopile. Ils sont confinés sous une bâche et sont chargés en bactéries qui détruisent naturellement les hydrocarbures. « Avec le temps, les bactéries ont dépollué le site et les résultats sont même meilleurs que prévus. Les racines de la végétation ont continué le travail. Il s’agit de plantes très communes, comme l’herbe à vache que l’on trouve partout dans nos champs. »
Le site est même un petit laboratoire expérimental. « Nous avons la chance d’avoir un peu de temps pour surveiller l’évolution de la dépollution. Nous effectuons des prélèvements trimestriels de la terre et
des plantes. A ce jour, nous n’avons souligné aucune remontée d’hydrocarbures dans
les plantes, juste quelques traces de
métaux lourds. Ce type de pollution est bien maîtrisé. »
Avant de procéder à la dépollution du site, la société Envisol a effectué des recherches, comme l’explique Aurélie Malvoisin. « Nous avons cherché à travers l’historique des huileries, la nature des pollutions en cet endroit. Cela permet ensuite d’adapter au mieux le traitement. » Désormais, le terrain est en état pour la construction de nouveaux bâtiments.
L. P.

Source : ICI

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#70 ·
Petite vidéo présentant le futur centre commercial qui donnera sur rue ainsi que les immeubles accueillants logements, bureaux et supermarché ! J'applaudis, j'adore, c'est un quartier qui aura son identité, qui a déjà son charme alors même qu'il n'est pas sorti de terre (sous condition que la réalité respecte les rendus) avec cette couleur blanche qui tranche du reste de la ville, avec ces toitures, sa modernité sans tourner le dos au passé, avec ces esprits portuaires et un peu nord de l'Europe... Bref, j'adore ! (Si plus de villes pouvaient s'en inspirer...). Plus qu'à espérer que cela va augmenter le trafic transmanche & booster l'économie touristique (investissez dans les camping en Normandie bon dieu !!!).


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#71 · (Edited)
Ca ne me convainc pas du tout.

L'architecture est simpliste...trop blanc, trop lisse. Je crains le pire a voir en vrai. On dirait la résidence La Calypso dans les hauts de St Vincent au Havre.

Étendre le centre-ville ? Est-ce bien la bonne chose à faire à l'heure ou il faudrait plutôt densifier ce qui existe déjà.

Booster le trafic Transmanche ? Sans subvention Dieppe ne fonctionne pas. Ce qui fait fonctionner le Transmanche c'est principalement le Fret...donc les entreprises.

Néanmoins on peut se féliciter que ce quartier glauque d'entrée de ville trouve une nouvelle fonction. Gare à ne pas trop déshabiller le centre-ville comme on l'a vu dans les 3 métropoles normandes.
 
#72 ·
^^ Bizarre ton commentaire, quand pour "la même chose" (enfin, dépourvu de toutes recherches, ex : Hotel Nomad) au Havre tu es enthousiaste.

Le centre ville de Dieppe n'est pas densifiable sans en détruire ses immeubles anciens, qui font son charme, alors c'est impossible.

Je ne vois pas le rapport entre une augmentation de la fréquentation du trafic transmanche de Dieppe et les subventions. A part pour basher, où est l'intérêt... ? On sait que c'est subventionné, comme bon nombre de choses ! T'es pourtant le premier à vouloir des subventions pour certaines choses quand ça t'arrange...

Enfin, tu parles d'une architecture simpliste ? Ou tu vois une architecture simpliste ? Les toits typiquement du nord, inspiration architecture des villes maritimes, utilisation de briquettes... Bref, tout sauf simpliste, ce qui caractérise pourtant plus ce qui se fait en ce moment partout au Havre, avec un taux de vacance extraordinaire...


Comment peux-tu applaudir devant des cubes au Havre et nier une quelconque recherche ici ? Il n'y a aucune logique...
 
#73 · (Edited)
^^ Bizarre ton commentaire, quand pour "la même chose" (enfin, dépourvu de toutes recherches, ex : Hotel Nomad) au Havre tu es enthousiaste.
Je ne vois pas le rapport ni quelconque ressemblance et ton avis n'engage que toi. Moi je trouve le Nomad plus recherché que cette architecture "facile" constituée d'une vague ressemblance avec du régionalisme d'on ne sait quelle région ?

Je ne vois pas le rapport entre une augmentation de la fréquentation du trafic transmanche de Dieppe et les subventions. A part pour basher, où est l'intérêt... ? On sait que c'est subventionné, comme bon nombre de choses ! T'es pourtant le premier à vouloir des subventions pour certaines choses quand ça t'arrange...
Augmentation des subventions = augmentation des rotations = augmentation artificielle du trafic.

Je te rappel que c'est toi qui a dit dans ton commentaire que ce centre commercial allait booster le trafic transmanche. Raisonnement étrange ?

Enfin, tu parles d'une architecture simpliste ? Ou tu vois une architecture simpliste ? Les toits typiquement du nord, inspiration architecture des villes maritimes, utilisation de briquettes... Bref, tout sauf simpliste, ce qui caractérise pourtant plus ce qui se fait en ce moment partout au Havre, avec un taux de vacance extraordinaire...
Euh, ou vois tu des briquettes ?

C'est ni plus ni moins ca :

 
#74 · (Edited)
ca me fait bien rire parce que tu ne connais absolument pas Dieppe :lol:
Et j'ai escris "plus qu'à espérer que..." Je n'ai jamais affirmé sue ca allait bosster le trafic transmanche (qui etait dans le sens augmenter le nombre de pssagers par rotation, pas augmenter le nombre de rotations...).

Quand a ton Nomad Hotel déjà abimé par le temps, c'est le meme genre les nouveaux batiments au Mont Gaillard (mais pas les meme menuiseries), et il est d'une banalité affligeante.

PS : Le bâtiment que tu viens de poster, il est justement recouvert de briquettes blanches :picard: Bref, re-:lol:
 
#75 ·
ca me fait bien rire parce que tu ne connais absolument pas Dieppe :lol:

PS : Le bâtiment que tu viens de poster, il est justement recouvert de briquettes blanches :picard: Bref, re-:lol:
Certainement moins que toi c'est sur? Je n'y vais que 2 fois par an.

Ca fait trop lisse. On ne se rend même pas compte qu'il y'a de la fausse brique... bref a voir.

En tous cas c'est toujours mieux que les friches actuelles.
 
#76 ·
Franchement il faudra que je t'y emmene ! Tu verras que c'est vraiment beau et surtout le centre-ville retrouve des couleurs années apres années !

Le combo Havrais-Gonfrevillais peut etre :dunno: (Jumel est de Gonfreville).
 
#79 ·
Ah bah ca juste suis d'accord.
Mais meme crasseux, je trouve ca beau dans le sens où ca ne fait pas asceptisé, c'est dzns son jus.
Si toute la cote pouvait bouger autant que Le Havre et Dieppe, dans 25 ans, on sera la nouvelle French Riviera (merci rechauffement climatique ! On aura meme peut etre des Venise :lol:) :runaway:
 
#80 ·
Oui ca fait dans son jus... comme notre St François qui est resté dans son jus des années 50. Pourtant nous le critiquons. Ca a son charme c'est sur, mais ce n'est pas suffisant.

N'oublis pas qu'avant guerre Le Havre et Dieppe étaient un genre de Riviera du Nord... Il faut continuer à réveiller les belles endormies.

A Dieppe ca fait comme au Havre en 1990. Jumel comme Duroméa à l'époque, se réveille tardivement mais surement. Le problème de Dieppe c'est l'emploi. Pas simple. Comme partout seul l'emploi est capable de relancer une ville. C'est pour ca que j'ai toujorus dit que nous n'entretenons pas suffisamment de liens économiques et culturels avec nos voisins d'outre-Manche, chose qu'à mieux réussi le Calvados avec sa liaison Ouistreham / Portsmouth.
 
#81 ·
@unhavrais:

J'ai pensé à toi hier, j'étais à Dieppe. Etant en congés, j'ai profité du mauvais temps pour aller visiter le mémorial du débarquement canadien de 1942.

Encore une fois, beau potentiel mal mis en valeur. Le théâtre dans lequel a pris place l'association tombe en ruine. Laissé à l'abandon 40 ans, la façade principale a été détruite côté mer pour laisser la place à l'Hôtel Mercure. C'est dommage de ne pas avoir un vrai musée à l'instar du musée du débarquement à Arromanches.

Il y'a vraiment un potentiel, mais tellement a faire !

En parcourant les ruelles du vieux Dieppe, je me suis dit que cette ville c'était du "Perret" version 18eme siècle (reconstruction après les raids anglais). Les immeubles en briques jaunes sont construits plus ou moins tous sur la même trame, rythmant ainsi l'urbanisme général de la ville. Mais c'est dans un état !!!! Beaucoup d'immeubles vides ou en attente de rénovation. Les deux églises sont à l'image de la ville...pourtant elle n'ont pas subit les affres des bombardements. J'imagine que ca ne doit pas être la priorité de la municipalité ?
 
#82 ·
@unhavrais:

J'ai pensé à toi hier, j'étais à Dieppe. Etant en congés, j'ai profité du mauvais temps pour aller visiter le mémorial du débarquement canadien de 1942.

Encore une fois, beau potentiel mal mis en valeur. Le théâtre dans lequel a pris place l'association tombe en ruine. Laissé à l'abandon 40 ans, la façade principale a été détruite côté mer pour laisser la place à l'Hôtel Mercure. C'est dommage de ne pas avoir un vrai musée à l'instar du musée du débarquement à Arromanches.
Il n'y a pas les mêmes moyens qu'à Arromanches non plus.

Pour ce qui est du théâtre, comme dans beaucoup de villes de Normandie, la façade a été abimée par les bombardements, et l'époque a fait que l'on a préféré du moderne d'un côté et une refonte complète de l'autre. Après on aime ou on n'aime pas, mais c'est l'histoire de la ville, comme beaucoup de façades au Havre d'ailleurs...

Pour rappelle, la façade nord avant guerre (détruite pour laisser place à l'Hotel Mercure) avant et juste après guerre (avant sa destruction) :






Et la façade sud, avant guerre et maintenant :





Ca couterait un argent monstre de restaurer et refaire ça à l'identique ! Ca rappelle un peu le style du Casino Marie-Christine d'ailleurs !

Au passage, ce qui aurait dû être reconstruit à l'identique par contre, c'est le Casino Mauresque qui était quand même unique en France !!!



Mais ils ont préférés construire cette thalasso sans goût ni style qui vieillit déjà mal...



Il y'a vraiment un potentiel, mais tellement a faire !
Ca on est d'accord !

En parcourant les ruelles du vieux Dieppe, je me suis dit que cette ville c'était du "Perret" version 18eme siècle (reconstruction après les raids anglais). Les immeubles en briques jaunes sont construits plus ou moins tous sur la même trame, rythmant ainsi l'urbanisme général de la ville. Mais c'est dans un état !!!! Beaucoup d'immeubles vides ou en attente de rénovation. Les deux églises sont à l'image de la ville...pourtant elle n'ont pas subit les affres des bombardements. J'imagine que ca ne doit pas être la priorité de la municipalité ?
C'est à dire que Dieppe est resté longtemps "dans son jus", mais étant donné que c'est un urbanisme et une architecture d'un autre âge, la saleté est plus "passable" que dans des villes à l'architecture plus récente (Le Havre, quartier de la cathédrale à Rouen, certains coins de Caen, ...).
Pour ce qui est des églises, la pierre de taille et le style gothique font que cela coute extrêmement cher à rénover... Je ne pense pas que la municipalité en ait les moyens, avec toutes les meilleures volontés du monde (même si elle le souhaite d'ailleurs pour l'une des deux). Le clocheton d'une des deux églises principales (Saint-JAcques) a déjà été déposé d'ailleurs pour une restauration il y a un ou deux ans...

A mon sens, il faudrait aussi construire la deuxième tour de l'Eglise Saint-Rémy qui n'a jamais été faite faute de moyens...

Après, la restauration de Dieppe se fera au fur et à mesure, elle vient de commencer, et il n'y a pas les mêmes moyens que dans d'autres grandes villes...
 
#84 ·
C'est loin d'être mauvais goût ! Les matériaux sont locaux, les dimensions biens proportionnées, et le tout n'est pas sur dimensionné...
C'est du mauresque plutôt de bonne facture, et il suffit de retirer les coupoles pour que ça ressemble au Frascati...
 
#86 ·
Les nombreux chantiers de la ville de Dieppe

Urbanisme. Dans tous les quartiers des projets de logements, d’espaces culturels, d’aménagement paysagers sont en cours de réalisation ou vont démarrer. La ville poursuit sa transformation.



La halle à tabac est destinée à devenir un vaste projet culturel. Elle a été mise hors d’eau pour atténuer les dégradations

Septembre, c’est aussi l’occasion de faire le point sur les différents chantiers d’urbanisme de la ville de Dieppe. Tous les quartiers sont impactés par les travaux de rénovation ou de construction d’ensemble destinés à améliorer la qualité de vie à Dieppe. « Dieppe est la ville aux multiples grues », a déclaré le maire, Sébastien Jumel devant son conseil municipal, à l’occasion de la visite générale programmée vendredi matin, en présence du nouveau directeur de la Société d’économie mixte de l’agglomération dieppoise (Semad), Jérôme Taconnet. La Semad gère d’ailleurs d’importants programmes d’urbanisme comme la zone d’activités Sud.

« L’immeuble du Tonkin a une emprise de 6 000 m² ; la prochaine tranche de travaux sur la ZAC Sud 2, située juste derrière, c’est 50 000 m² comprenant notamment la rue de l’Entrepôt et le terrain qui est actuellement en cours de dépollution naturelle. Les groupes Gidec et Wilhelm & Co sont chargés de réaliser ce projet qui va comprendre 350 logements, une superficie commerciale de 17 000 m² comprenant un supermarché, 800 places de parking. Si l’on tient les délais, ce programme sera ouvert à la fin 2019. »

Non loin de là et pour un projet culturel assez grandiose, c’est la halle à tabac, située à côté de la gare SNCF, qui a été inspectée. « Nous avons fait le nécessaire pour mettre le bâtiment hors d’eau. Les dégradations sur la charpente auraient été irrémédiablement irrécupérables. »

LE PARKING INAUGURÉ

Le parking de l’hôtel de ville (200 places souterraines et 100 en surface devant le parvis) sera inauguré le mardi 13 septembre lors du festival du cerf-volant. « Il offre une nouvelle perspective de la mairie et surtout et de nombreuses possibilités de stationnement pour aller en centre-ville. Il est gratuit le premier quart d’heure, ce qui peut être utile pour les parents d’élèves de l’école Richard-Simon. »

D’autres aménagements seront réalisés sur le bâtiment Pôle emploi, rue Stalingrad, derrière la gare, qui devrait à terme accueillir la maison des syndicats installée actuellement place Louis-Vitet.

À Neuville, l’essentiel des travaux concerne le parc paysager qui poursuit sa transformation. École du cirque avec les Saltimbanques de l’impossible, nouvel équipement petite enfance, côté rue Guy-de-Maupassant. « Nous recyclons les pavés retrouvés dans les anciennes rues de Dieppe. 25 000 ont été traités. » La fin du chantier est prévue pour début 2017. Le maire a décidé de lancer la rénovation de la rue Jean-Mérault dès le 12 septembre. « Nous devions nous concerter avec l’Agglo Dieppe Maritime. Mais depuis six mois, nous attendons », tacle Sébastien Jumel.

Le quartier du Val Druel est en pleine restructuration avec la reprise totale de la route du Vallon et de la rue de Montréal et le giratoire d’entrée au pied de la gendarmerie. L’aménagement de la place, où était situé l’ancien pôle Camille-Claudel, se termine, tout comme l’espace multi-usages Oscar-Niemeyer qui devrait ouvrir ses portes en février 2017. Non loin de là, la passerelle Delvincourt, qui enjambe la rocade de Janval déposée fin juillet, est remise en état et devrait être reposée à la fin du mois de septembre. « Nous avons fait jouer nos assurances. Le camion qui l’a endommagée n’a pas laissé d’adresse... »

Voiries, espaces sportifs et culturels, projets d’urbanisme moins importants pour des montants de quelques milliers d’euros, comme l’enlèvement de panneaux géants dans la cote de la République afin d’offrir une belle perspective de la mer en descendant de Neuville, ou encore l’installation d’un potager par le Cada dans la cour des sœurs et la rénovation du Mille-clubs à Janval sont encore des aménagements qui transforment progressivement la ville « dans un souci d’attractivité », a précisé le maire.

Source : ICI
 
#87 ·
Dieppe / Newhaven à la grande époque des liaisons transmanche [1965]



A cette époque il existait moins de lignes qu'aujourd'hui. Aucune en Bretagne. En Normandie, Cherbourg, Le Havre et Dieppe se partageaient le gros du trafic. Dans le Nord, Boulogne et Calais. Boulogne a aujourd'hui disparu de la carte du Transmanche. Dieppe survit grâce aux subventions régionales.
 
#89 ·
Il n'y a pas si longtemps jusqu'en 2005 sur Le Havre Portsmouth. Les gros navires de la P&O en possédaient encore. De mémoire ils avaient même une piscine a bord.

Aujourd'hui il n'y a que les navires des liaisons Angleterre / Espagne qui en possèdent un.

Tout cela était avant le developpement du Low Cost !
 
#91 ·
C'est évident. Grâce a cet alignement (Brittany Ferries Eco), mais amis parisiens préfèrent désormais Flixbus (Paris / Le Havre) et Brittany Ferries (Le Havre / Portsmouth) pour aller à Londres. L'aller / retour à 90 euros au lieu de 200 en Eurostar.
 
#93 ·
Petit tour dans l'Eglise Saint-Jacques qui est dans un état de dégradation impressionnant !

Encore une partie du patrimoine qui est laissé de côté et qui justifiera une destruction dans quelques années !?









 
#96 ·
Déjà que l'état de l'église est déplorable, voilà qu'elle a été pillé de ses oeuvres !


Huit tableaux volés dans une église à Dieppe

9/11/17 - Vol d’œuvres d’art - Dieppe, église Saint-Jacques - Huit tableaux ont été volés dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 octobre dernier. D’après le journal InfonNormandie, les voleurs ont escaladé un échafaudage et fracturé une porte, avant de couper les tableaux au cutter et de les emporter, de manière apparemment « très soigneuse » selon le prêtre de la paroisse (voir le site Tendance Ouest). D’autres informations, enfin, ont été données par Paris-Normandie dans un article paru hier.

VOIR SOURCE POUR PHOTOS

En revanche, aucun site n’a pour l’instant à notre connaissance publié de photographies des œuvres volées, ce qui est pourtant essentiel pour faire connaître largement à quoi elles ressemblent et rendre plus difficile leur revente. Nous avons reçu quelques images qui sont malheureusement de très mauvaise qualité. Cela démontre à quel point il est essentiel que les objets conservés dans les églises ou les musées soient photographiés, et combien, finalement, cette précaution minimale est loin d’être généralisée. Nous y reviendrons.
Aucun de ces tableaux, d’ailleurs, n’étaient protégés au titre des monuments historiques, ce qui montre là encore que beaucoup de progrès sont à réaliser, et aucun ne se trouve dans les bases du ministère, très insuffisamment renseignées.

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Nous lançons donc un appel aux lecteurs de La Tribune de l’Art qui pourraient fournir de meilleures photos des tableaux volés que celles-ci, et nous les remplacerons au fur et à mesure. Nous ne disposons pour l’instant que de cinq images, dont une est à peu près illisible. Nous essaierons d’améliorer cet inventaire dans les jours à venir grâce aux renseignements que nous pourrons récolter. Nous publions en revanche dès maintenant, car il est important d’agir le plus rapidement possible.

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Cette triste affaire nous inspire plusieurs réflexions :

- il ne suffit pas de photographier les œuvres, il est important aussi de les diffuser le plus largement possible, comme nous le faisons par exemple avec notre base Stella ; bien loin d’inciter aux vols d’œuvres dans les églises, la publication de leurs photos sur Internet les rend beaucoup moins intéressantes pour des voleurs car plus difficiles voire impossibles à revendre. Il est intéressant de constater qu’ici il s’agit de tableaux très méconnus et pratiquement pas étudiés.
- contrairement à ce que beaucoup pensent, la fermeture des églises n’est pas une solution. Des policiers spécialistes du vol des œuvres d’art nous ont confirmé que les églises fermées sont tout autant susceptibles d’être cambriolées, sinon davantage, et que parfois, la découverte du vol en est retardée. Non seulement ici le cambriolage a eu lieu de nuit, mais l’ouverture le lendemain a permis de s’en apercevoir rapidement.
- des précautions élémentaires devraient être prises : par exemple, la mise en place d’une vidéo surveillance n’est pas si onéreuse et devrait être généralisée dans les églises.
- il reste que les voleurs, tout professionnels et « soigneux » qu’ils soient, doivent surtout être passablement stupides. On comprend mal en effet quel peut être leur intérêt de voler de grandes toiles comme celles-ci qui, si elles sont importantes du point de vue patrimonial, n’ont en réalité pas beaucoup de valeur commerciale (trop grandes, pas de noms connus, des sujets peu vendeurs...).

Il faut espérer, quoi qu’il en soit, que ces tableaux puissent être rapidement retrouvés et qu’ils reprennent leur place dans cette église.

Source : http://www.latribunedelart.com/huit-tableaux-voles-dans-une-eglise-a-dieppe

google map : https://www.google.fr/maps/@49.9255...152.43176&pitch=0&thumbfov=100!7i13312!8i6656
 
#97 ·
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