SkyscraperCity Forum banner

Pôle Métropolitain de l'Estuaire de la Seine

19K views 27 replies 5 participants last post by  UnHavrais 
#1 ·
(carte qui n'est plus à jour, rajout de Pont-L'Evêque, par exemple).


Un territoire d'enjeux au destin commun

L'assemblage de ses richesses et de ses différences permet au territoire de l'Estuaire de la Seine d'être au rendez-vous des enjeux d'avenir.

Des activités économiques complémentaires : le territoire est doté d'établissements portuaires, industriels et logistiques, c'est une terre d'agriculture et de tourisme, c'est le point de départ d'un corridor majeur pour la France.

L'Estuaire de la Seine présente des paysages et des territoires d'une grande diversité et d'une grande qualité : sites côtiers emblématiques (Etretat, Honfleur, Deauville, Trouville), ville classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO (Le Havre), image de la Normandie éternelle (bocage du Pays d'Auge), vaste parc naturel régional, vallée de la Seine, clos masures...

A l'entrée du corridor économique majeur qu'est l'Axe Seine, l'Estuaire de la Seine est au cœur du projet reliant la capitale à sa façade maritime.


Le Comité des Élus de l'Estuaire

L'inauguration du Pont de Normandie en 1995 permet l'intensification des relations dans l'Estuaire de la Seine.

En 1998, Antoine Rufenacht alors Maire du Havre, créé le Comité des Elus de l'Estuaire, une organisation informelle pour permettre aux élus d'échanger sur leurs intérêts partagés.

A l'origine, la vocation du Comité des Elus de l'Estuaire était d'offrir un lieu d'échange entre les maires des principales villes, les présidents des cinq pays, les régions et les départements, pour permettre aux deux rives de mieux se connaître.

Le Comité a évolué vers une communauté de projets, qui réunit les élus autour d'ambitions concrètes. Celles-ci ont été confirmées et précisées dans le cadre de la charte du Grenelle de l'Estuaire signée en 2009.

Les réflexions du Comité des Élus de l'Estuaire s'inscrivent également dans les travaux autour de l'Axe Seine, qui font suite aux annonces du Président de la République d'avril 2009, portant fortement le projet de Grand Paris proposé par Antoine Grumbach consistant à intégrer le débouché maritime de Paris à travers l'axe séquanien jusqu'au Havre.

L'AURH assure, dès le début, l'animation et le secrétariat du Comité des Elus de l'Estuaire.


Entériner le partenariat : le projet de Pôle Métropolitain de l'Estuaire de la Seine

Le Pôle Métropolitain de l'Estuaire de la Seine est la concrétisation de la volonté des Elus de l'Estuaire de poursuivre le travail en commun sur des problématiques qui transcendent les frontières administratives.

Le Pôle assurera la poursuite des travaux entamés et sera le lieu d'autres projets d'intérêt métropolitain.
Il donne un cadre à la coopération territoriale engagée par les grands acteurs économiques et les représentants de la société civile que constituent les CCI qui s'organisent en CCI de l'Estuaire, les grands ports maritimes qui travaillent ensemble au sein de HAROPA, la Chambre d'agriculture régionale, ainsi que la Fédération des Conseils de développement de l'Estuaire.

Sites :

- Réseau des Pôles Métropolitains : ICI
- Agence d'Urbanisme de la Région du Havre et de l'Estuaire de la Seine : ICI
- Le Havre : ICI
 
See less See more
1
#2 ·
L’adhésion de Pont-L’Evêque relance le projet de Pôle métropolitain de l’Estuaire de la Seine

Les partisans du Pôle métropolitain du Havre et de l’estuaire de la Seine reprennent espoir. La Communauté de communes de Pont-L’Evêque dans la Pays d’Auge qui compte 16.000 habitants vient de demander à adhérer à l’association de préfiguration de la structure. Elle rejoint ainsi les 11 EPCI fondatrices pour constituer un ensemble de 496.000 habitants qui s’étend de Fécamp à Lisieux. Une rencontre est prévue vendredi entre le député-maire UMP du Havre Edouard Philippe et le président de l’Intercom de Pont-L’Evêque, Hubert Courseaux (DVD). Ce dernier assure que le changement d’attitude de son intercommunalité qui avait dans un premier temps refusé d’adhérer tient à la fusion des deux Normandie qui place Pont-L’Evêque « au cœur »de la nouvelle région. « Nous avons compris aussi que les subventions d’Etat et les fonds européens iront vers l’Axe Seine », dit-il.

Ce renfort pourrait-il être de nature à emporter l’adhésion du préfet de Haute-Normandie Pierre-Henry Maccioni qui avait refusé en décembre 2013 d’agréer le projet dans son premier périmètre faute de « cohérence territoriale » ? Edouard Philippe veut le croire même s’il estime, comme Jean-Paul Lecoq maire PCF de Gonfreville l’Orcher ou Jean-Claude Weiss président DVD de la Communauté Caux Vallée de Seine (CVS), que ce rejet était motivé par des considérations politiques.

« Maintenant, l’argument de l’absence de continuité territoriale ne peut plus nous être opposé », dit Edouard Philippe tout en rappelant que les pôles métropolitains ont été conçus « pour permettre des ruptures géographiques ». De son côté, le préfet assure n’être mu que par des considérations objectives. Il dit qu’il observera « avec beaucoup d’attention » les réponses des institutions qui devront à nouveau se prononcer sur le projet : les communes inscrites dans le périmètre mais aussi les régions, les départements et les Commissions départementales de coopération intercommunale (CDCI) qui avaient majoritairement dit non au projet à l’automne 2013.

Il reste que, même avec cette adhésion, la rive gauche reste faiblement représentée dans le pôle potentiel avec seulement quatre intercommunalités. Ainsi dans l’Eure, seule Manneville-sur-Risle participe au processus. Le maire PS de Pont-Audemer Michel Leroux privilégie aujourd’hui la structuration d’un pôle sud qui s’étendrait du Pays d’Auge au Roumois, entre Le Havre et Rouen. Edouard Philippe souligne toutefois que les élus de ce secteur lui ont demandé récemment de regrouper leur hôpital avec celui du Havre. « L’estuaire cela existe même si on dit le contraire publiquement », ironise-t-il.

Le plus surprenant reste toutefois l’absence de Honfleur pourtant si proche du Havre. L’opposition du maire DVD, Michel Lamarre, qui estime n’avoir bénéficié d’aucune retombée de la construction de Port-2000 reste farouche. Lors d’une réunion du conseil municipal l’été dernier l’un des membres de sa majorité a affirmé qu’une adhésion au pôle serait comme « vendre son âme au diable ». Pas moins. Mais dans la communauté de communes des voix s’élèvent pour critiquer ce repli sur soi. Arnold Cauterman conseiller municipal SE de la commune de La Rivière Saint Sauveur fustige ainsi un comportement digne d’un « village gaulois ».

Source : ICI
 
#3 ·
Porté par Le Havre, où en est le Pôle métropolitain de l'estuaire de la Seine ?

L'association, en vue de la constitution du Pôle métropolitain de l'estuaire, a rallié à sa cause l'intercommunalité de Pont-L'Évêque, dans le Calvados. Un soutien de poids ?



L'association en vue de la constitution du Pôle métropolitain de l'estuaire de la Seine intègre une douzième intercommunalité, implantée dans le Calvados

Depuis que le préfet de Haute-Normandie, préfet de Seine-Maritime, Pierre-Henri Maccioni a refusé la constitution du Pôle métropolitain de l’estuaire de la Seine, les onze intercommunalités intéressées par ce nouveau projet de territoire se sont constituées en association pour défendre sa création.
Et, en décembre 2014, il y a eu du nouveau. L’intercommunalité Pont-L’Évêque/Blangy-le-Château (Calvados), d’abord réfractaire à l’idée, a finalement décidé de rejoindre la nouvelle association en vue de la construction du Pôle métropolitain de l’estuaire de la Seine.

Un soutien de poids ?

L’association réunissait, avant cette décision, des intercommunalités implantées pour l’essentiel sur la rive gauche de l’estuaire de la Seine. Avec le ralliement de Pont-l’Évêque, l’association compte désormais quatre communautés de communes du Calvados. L’intercommunalité Pont-l’Évêque/Blangy-le-Château représente 16 000 habitants, pour 31 communes. Elle vient s’ajouter aux 480 000 habitants que représentent les 11 intercommunalités à l’origine de l’association du Pôle métropolitain.
L’argument séduira-t-il le préfet de Haute-Normandie, Pierre-Henry Maccioni, qui avait critiqué, par le passé, le « manque de cohérence territoriale » du Pôle métropolitain de l’estuaire ? « Je suis très confiant », déclare à Normandie-actu le député-maire UMP du Havre (Seine-Maritime), Édouard Philippe, qui ne désespère pas de voir arriver d’autres structures.

Un pied dedans, un pied dehors

L’intercommunalité Pont-L’Évêque/Blangy-le-Château avait refusé, dans un premier temps, d’intégrer le Pôle métropolitain de l’estuaire de la Seine.

Aujourd’hui, on ne rejoint pas un Pôle, mais une association que l’on pourra facilement quitter si nous ne sommes pas en accord avec la réflexion menée », réagit Hubert Courseaux, son président.
La réunification de la Normandie est pour beaucoup, aussi, dans ce changement de position :

Elle remet l’estuaire de la Seine au centre du territoire. Quand il sera question d’attribuer des fonds pour l’axe Seine Paris-Le Havre, l’estuaire sera privilégié. Sur la base de ce constat, nous voulons être placé au cœur des réflexions, savoir ce que sera le Pôle de demain, un Pôle qui doit accorder toute sa place à la Basse-Normandie », détaille l’élu.
D’autres pôles en cours de constitution

Hubert Courseaux ne s’interdit pas, cependant, la possibilité de se rallier à d’autres projets de pôle. Celui porté par la Ville de Caen (Calvados), capitale de Basse-Normandie, et qui doit être présenté le jeudi 29 janvier 2015 ? L’intercommunalité Pont-L’Évêque/Blangy-le-Château, toute proche du département de l’Eure, n’est pas insensible, non plus, à la construction du Pôle d’équilibre territorial et rural du pays Risle-Estuaire, lancé par le maire de Pont-Audemer (Eure). La communauté de communes de Pont-Audemer avait refusé, elle aussi, comme bon nombre d’intercommunalités du département de l’Eure, son intégration au Pôle métropolitain de l’estuaire de la Seine.

Pôle métropolitain de l’estuaire de la Seine : qui composent l’association ?
12 intercommunalités constituent désormais l’association :

• Communauté de l’Agglomération du Havre
• Communauté de Communes Caux Vallée de Seine
• L’intercom Lisieux Pays d’Auge Normandie
• Communauté de Communes de Fécamp
• Communauté de Communes Cœur Côte Fleurie
• Communauté de Communes Caux Estuaire
• Communauté de Communes Criquetot l’Esneval
• Communauté de Communes Campagne de Caux
• Communauté de Communes de Beuzeville
• Communauté de Communes Canton de Valmont
• Communauté de Communes Cœur de Caux
• Intercommunalité Pont-L’Évêque/Blangy-le-Château

Source : ICI
 
#4 ·
Il va vraiment falloir filer un coup de pied aux fesses à cet idiot de maire de Honfleur. Le maire de la Rivière St Sauveur (population doublé grâce aux havrais) est à 100% pour le pôle.

Ce pôle métropolitain préfigure certainement une future "métropole" au sens administratif du terme... statut qui sera probablement donné au bénéfice d'une changement de majorité.
 
#5 ·
Article payant

Deauville, sollicité par Caen, reste fidèle au Havre

Territoire. Sollicité pour intégrer le Pôle métropolitain caennais en préparation, le maire de Deauville confirme son souhait de se diriger d’abord vers Le Havre et l’Estuaire de la Seine.


En 2018, les locaux de l’office de tourisme auront déménagé

Caen Normandie Métropole, le futur Pôle métropolitain caennais est en marche. Il propose de regrouper 32 intercommunalités en Basse-Normandie, 13 fondatrices et 19 possibles, dont Deauville, Honfleur, Pont-l’Évêque, Lisieux... Cela change-t-il la donne par rapport au Pôle havrais ?

Philippe Augier : « Je crois que dans le cadre d’un équilibre des territoires, la Normandie peut comprendre trois pôles : la Métropole rouennaise, les Pôles havrais et...

...

Source : ICI


Mais à quoi joue le maire de Caen exactement ????
 
#7 ·
Article payant

Aéroports : Le Havre et Deauville prêts à s’entendre

Politique. Une gestion commune des aéroports du Havre et de Deauville, l’idée est relancée par le futur Pôle métropolitain de l’Estuaire.



Aux côtés d’Édouard Philippe, Hubert Courseaux, président de la communauté de communes Blangy-Pont-l’Evêque, a dit qu’il croyait en l’Estuaire et en son développement

Les aéroports du Havre et de Deauville étaient à l’ordre du jour, hier de l’assemblée générale de l’association pour la création du Pôle métropolitain de l’Estuaire de la Seine. Et notamment le devenir de l’aéroport Le Havre-Octeville.

Édouard Philippe, président de l’association du Pôle havrais, sans détailler les pistes de réflexion dont il réserve la primeur à la Codah, propriétaire de la plateforme havraise, a évoqué une initiative « d’ici quelques...

...

Source : ICI
 
#10 ·
#13 ·
Incompréhension ???? Le maire du Havre voulait passer l’agglomération de 17 à 54 communes. Après le refus de Saint-Romain, il retoque les élus de Criquetot.
Le 11 mars 2016, les maires du canton de Saint-Romain-de-Colbosc (Seine-Maritime) exprimaient leurs craintes à rejoindre la Codah et sa ville-centre Le Havre, territoire qui serait ainsi passé de 17 à 54 communes. Conséquence : la fusion entre la communauté de l’agglomération havraise et les communautés de communes Caux Estuaire (18 022 habitants) et de Criquetot-l’Esneval (16 394 habitants) n’avait pas été validée par la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), réunie par la préfète Nicole Klein.

"Quand on veut se marier, on se respecte"

Didier Sanson, président de Caux Estuaire, favorable, lui, au rapprochement s’inquiétait: « L’élargissement de la Codah verra le jour mais quand ? » Denis Merville, chef de la contestation et maire de Sainneville-sur-Seine, avait indiqué : « Quand on veut se marier, il faut travailler ensemble et se respecter. »

Coincée entre la Codah et Caux Estuaire, la communauté de communes de Criquetot-l’Esneval a toujours exprimé son envie de rejoindre l’agglomération havraise. Mais vendredi 3 juin 2016, au soir, après une rencontre avec le député-maire LR du Havre Édouard Philippe, la douche froide pour les élus du canton. Il « est venu expliquer les raisons de son refus d’intégrer cette intercommunalité dans son agglomération », apprend François Auber, le maire de Saint-Jouin-Bruneval. « En résumé, il ne veut pas de Criquetot qui veut de lui et il veut de Saint-Romain qui ne veut pas de lui. »

Les yeux vers Fécamp et Etretat

Du coup, des communes du canton de Criquetot envisagent de se tourner vers l’agglomération de Fécamp. « Au titre de la solidarité des territoires, la préfète pourrait proposer un mariage forcé. Mais que souhaite Édouard Philippe ? Une démarche imposée par l’État ou une coconstruction avec les acteurs de terrain pour un vrai projet de territoire ? », s’interroge François Auber. Invité à répondre, Édouard Philippe ne devrait s’exprimer que le 13 juin, date de la prochaine réunion du conseil municipal du Havre
 
#14 ·
Claquer la porte à Criquetot/Etretat ce n'est pas très aimable de la part d'Edouard Philippe. A réagir comme cela pas étonnant que le Pôle Métropolitain n'arrive pas a voir le jour.

La préfète pourrait forcer le mariage avec qui ? Avec St Romain ?
 
#15 · (Edited)
Plutôt qu'un pôle métropolitain, je me demande pourquoi nous ne visons pas une communauté urbaine regroupant toutes les intercommunalités de la rive Nord de l'Estuaire (avant un éventuel élargissement au Sud de l'Estuaire ultérieurement).

Le Havre
Caux Estuaire
Criquetôt Etretat
Fecamp
Caux Vallée de Seine
Coeur de Caux
Valmont

412 000 habitants rien qu'au Nord de l'Estuaire.

Un territoire d'une absolue cohérence qui gravite autour du Havre et de sa puissante zone portuaire. Il y'aurait moins cet effet de domination du Havre qui semble faire peur dans la région grâce à la présence de Fecamp.



En intégrant plus tard les communautés touchant directement Le Havre au Sud de l'Estuaire (Deauville / Honfleur / Quillebeuf / Pont Audemer), nous aurions plus de 489 000 habitants, de quoi obtenir le statut de Métropole (autant la Metropole de Rouen et ses 488 000 habitants).

C'est loin des 600 000 habitants du pôle metropolitain havrais, mais une vrai Métropole au sens administratif du terme à 489 000 habitants serait certainement plus utile qu'un "pôle métropolitain" dont on ne sait finalement pas vraiment à quoi il va servir ?

http://www.poles-metropolitains.fr/presentation-des-poles/item/21-pôle-métropolitain-de-lestuaire
 
#16 ·
En un an, le Pôle Métropolitain du Havre (600 000 habitants) est passé de 471 communes en 2015 à 435 aujourd'hui (pour une superficie identique).

44 fusions d'anciennes communes en 8 nouvelles communes.

Voici les nouvelles communes crées :

Livarot - Pays-d'Auge (Calvados),
Valorbiquet (Calvados),
Val-de-Vie (Calvados),
La Vespière-Friardel (Calvados),
Bourneville-Sainte-Croix (Eure),
Rives-en-Seine (Seine-Maritime),
Arelaune-en-Seine (Seine-Maritime),
Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime).

La nouvelle commune de LIVAROT PAYS D'AUGE fait quasiment la superficie de l'agglo havraise !!!



http://www.aurh.fr/actualites/505-l-evolution-du-nombre-de-communes-dans-l-estuaire.html
 
#19 ·
Justement c'est triste de voir que nos grandes communes ne suivent pas ce chemin. Peut etre qu'apres la fusion de Cherbourg et ses voisins, puis bientot de Boulogne-Billancourt et Issy les Moulineaux, d'autres villes suivront...
 
#22 ·
On est d'accord.

Si nous étions dans un pays rationnel (ou en Allemagne), les intercomunalités de la carte ci-dessous serait tout simplement des communes !

En gros la CODAH = La ville du Havre actuelle
Le Pôle Metropolitain = La CODAH actuelle

Le pole métropolitain du Havre devrait se composer de 24 communes pas plus.

 
#23 ·
Pôle métropolitain de l’estuaire : le dossier sur la création sera déposé vendredi à la préfecture


LE HAVRE (NORMANDIE). Le projet de Pôle métropolitain de l’estuaire connaîtra-t-il enfin une issue favorable ? Édouard Philippe, le député-maire LR du Havre, et président de l’Association pour la Création d’un Pôle Métropolitain de l’Estuaire de la Seine (ACPMES) et les représentants des douze intercommunalités de l’Estuaire, déposeront le dossier sur la création de ce pôle à la préfecture de la Région Normandie, à Rouen, vendredi, à 15 h. « Le dépôt du dossier représente une étape importante dans la création d’un Pôle Métropolitain de l’Estuaire qui permettra de poursuivre la dynamique engagée dans le cadre du développement de la Vallée de la Seine », soulignent les promoteurs du projet.

http://www.paris-normandie.fr/breve...la-prefecture-de-rouen-LC6062409#.V2ELo7uLTRY
 
#27 ·
Article datant de fin 2008 sur Ouest France :

Un seul aéroport pour Deauville et Le Havre

La fusion des Chambres de commerce du pays d'Auge et du Havre devrait aboutir à un aéroport unique à Deauville et au désenclavement routier.

La réforme des Chambres de commerce, réactivée par le gouvernement depuis la rentrée, a réveillé les divisions dans le Calvados où la rivalité entre les aéroports de Caen (112 000 passagers commerciaux) et de Deauville (92 000 passagers commerciaux), rend quasiment impossible toute entente.

Tandis qu'ailleurs, les pourparlers de fusion vont bon train (Rouen - Elbeuf - Dieppe ou Dunkerque - Calais - Boulogne par exemple), la CCI du pays d'Auge (5 821 ressortissants) - qui, depuis cinq ans, multiplie ses actions avec Le Havre - a définitivement tourné son regard vers l'estuaire de la Seine. Elle entend ainsi sauvegarder l'autonomie de son aéroport à Deauville géré par un syndicat mixte qui regroupe la ville de Deauville et les Région Basse et Haute-Normandie.

Un aéroport pour deux

À Lisieux, la fusion avec Le Havre 10e Chambre la plus riche de France avec ses 5 784 ressortissants, et Fécamp - Bolbec (2 589 ressortissants) est pour l'heure « le meilleur scénario », selon Christian Fougeray, président de la Cambre de commerce du pays d'Auge. D'autant que dans la corbeille de mariage, Le Havre pourrait, à l'avenir, abandonner son aéroport d'Octeville-Le Havre (65 000 passagers) au profit de Deauville - Saint-Gatien stratégiquement le mieux situé.

Une aubaine pour Deauville, qui s'en trouverait renforcée, et une économie pour Le Havre qui n'aurait plus à renflouer les pertes récurrentes de son aéroport.

Le personnel de la plateforme aéroportuaire havraise rejoignant alors les 35 agents de Deauville - Saint-Gatien, qui en passant la barre des 100 000 passagers commerciaux, aura de toute façon besoin d'effectif supplémentaire. « L'aéroport de Deauville progresse de 20 % par an et compte dans sa clientèle 40 % de Havrais, 30 % d'Augerons, 23 % de Caennais et 7 % de Rouennais », souligne Christian Fougerais.

Autre avantage de cette union des deux rives de l'estuaire de la Seine : le désenclavement de Lisieux par une voie rapide pour relier l'autoroute A13 Caen - Paris à l'A28 Rouen - Alençon. Le Havre y trouverait un dégagement autoroutier pour son port à conteneurs Port 2000. Les deux CCI sont déjà d'accord pour un barreau autoroutier entre l'A13 à Beuzeville (Eure) et l'A28 à Orbec via Lisieux qui pourrait être concédé à un opérateur privé.

Anne BLANCHARD-LAIZÉ.

QUID de la liaison A29 (Beuzeville) à l'A28 Orbec via l'Est de Lisieux (N13)

Cette liaison est tellement naturelle et pourtant ces 30 km sont si contraignants pour rejoindre le Sud de la France...

D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi l'A29 rebiquait vers l'Est pour rejoindre l'A13, plutôt que de rejoindre Pont l'Evêque. C'était dans le but de la prolonger vers l'A28 ?
 
#28 ·
L’Estuaire de la Seine serait un territoire de consommation et non de destination touristique


La Seine reste encore une frontière difficile à franchir (photo archives Paris-Normandie )


Développement. Quelle stratégie de développement économique pour le Pôle métropolitain de l’Estuaire de la Seine ? La question a fait l’objet d’une étude dont les conclusions laissent apparaître plusieurs pistes de travail.

«Définir ce que nous avons à vendre, à qui et avec quels moyens ». Voilà, résumé par Marie-Agnès Poussier-Winsback, vice-présidente en charge de l’attractivité et du tourisme, l’enjeu de l’étude visant à définir une stratégie de développement touristique du Pôle métropolitain.

Premier constat : le territoire estuarien est vaste, il compte 14 EPCI (établissements publics de coopérations intercommunales). 10 sont membres du Pôle métropolitain qui abrite 575 000 habitants, 130 km de plage, 5 ports de plaisance, une marina trois thalassothérapies à Deauville, Trouville et Cabourg, 9 casinos, « l’offre la plus importante de France hors bassin méditerranéen », pour un résultat de prélèvement sur le produit des jeux supérieur à 10 millions d’€ en 2016. Le casino de Deauville étant le 9e de France.

Il comptabilise également 590 escales de paquebots.

Mobilités internes complexes

« L’estuaire dispose d’une bonne répartition des sites touristiques, sans zone blanche et d’une variété de l’offre et de destination de la clientèle, » indique encore l’étude confiée à l’agence In Extenso.

Avec 400 000 lits, l’offre d’hébergement touristique représente 36 % de la capacité d’accueil en Normandie. ( 324 000 lits non marchands, résidences secondaires notamment et 69 000 lits marchands, campings, gîtes, villages vacances...).

L’hôtellerie comptabilise 8 200 chambres, réparties à 70 % sur Deauville, Honfleur-Beuzeville et Le Havre. Le tourisme d’affaires est lui concentré à Deauville et au Havre. Autres constatations de l’agence, « la Seine reste encore une frontière difficile à franchir. Les relations entre intercommunalités sont balbutiantes, ne donnant pas assez d’informations sur les activités à consommer sur l’ensemble du territoire... »

De même, si l’estuaire est facilement accessible, les mobilités internes sont complexes.

« En dehors de la voiture, aller d’un côté à l’autre de l’estuaire, par les transports en commun est encore compliqué. Il y a une grosse attente en termes de mobilités, » ajoutait encore In Extenso, pour qui l’estuaire est aujourd’hui « un territoire très touristique, avec une offre globalement de qualité, mais avec des filières et des produits assez classiques et peu de visions prospectives... Un territoire de consommation touristique plus qu’un territoire de destination touristique. »

Être un laboratoire d’idées

Parmi les préconisations avancées par le cabinet figure le souhait que le Pôle puisse aider « à renforcer l’attractivité de ces filières et à mieux les structurer. » Citant l’exemple de la navette de l’estuaire, il a rappelé la nécessité « d’améliorer l’accessibilité et les mobilités, de développer l’offre et les services en milieux ruraux notamment, de développer l’outil numérique, d’être un laboratoire d’idées... ».

Ces pistes de travail feront l’objet de deux jours de table rondes et de réflexion des élus du Pôle réunis en septembre dans l’Estuaire Camp avant un plan d’actions validé fin 2018...

Source : https://www.paris-normandie.fr/le-h...-et-non-de-destination-touristique-AG13406530

google map : https://www.google.fr/maps/place/Fr...0x6bfd3f96c747d9f7!8m2!3d46.227638!4d2.213749
 
This is an older thread, you may not receive a response, and could be reviving an old thread. Please consider creating a new thread.
Top