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Ferroviaire en Normandie

76K views 508 replies 10 participants last post by  Mica76 
#1 ·
SNCF en Normandie : Paris-Rouen en 1h10 en 2016, 95% de trains à l'heure d'ici cinq ans ?

SNCF Réseau a dévoilé le détail des travaux à venir sur les rails normands, avec leurs conséquences sur la régularité des trains. Objectif d'ici cinq ans : 95 % de trains à l'heure



SNCF Réseau injecte 100 millions d'euros de travaux pour moderniser ses lignes en 2015. (Document SNCF Réseau)

Directeur territorial de SNCF Réseau en Normandie, Emmanuel Manier, a fait le point sur les enjeux et chantiers ferroviaires en Normandie, mardi 17 février 2015, à Rouen (Seine-Maritime). Au total, ce sont près de 100 millions d’euros qui sont inscrits dans la maintenance et la modernisation du réseau ferré normand, dont 55 millions d’euros pour le seul axe Paris-Le Havre. Ces améliorations concerneront une vingtaine de chantiers. En Normandie, on dénombre des équipes d’environ 1 500 personnes dont 1 050 personnes dans les établissements “maintenance et travaux”, dont 550 personnes qui travaillent de nuit.

Les explications d’Emmanuel Manier, directeur territorial SNCF Réseau :



Objectif, « d’ici cinq à dix ans », tendre vers un taux de 95 % de régularité pour les trajets dans la région.

C’est de l’ordre du possible, affirme Emmanuel Manier, on atteint ces taux en Bretagne ou encore en Suisse. C’est bien sûr très difficile. Sur le Paris-Cherbourg, on est à environ 90 %. Dès qu’on arrive à 85 %, le ressenti des usagers est fortement impacté.
Paris-Rouen en 1h10 en 2016 ?

Si SNCF Réseau réalise ces travaux, c’est justement pour améliorer la ponctualité des trains, les causes de retard pour travaux ne représentant que 3% des retards. 5% des horaires sont modifiés d’avance à l’année sur les grilles de la SNCF compte-tenu des travaux prévus sur les lignes. En 2014, Paris-Rouen s’effectuait en 1h22, en 2015 (d’ici la fin de l’année, annonce la SNCF), il faudra 1h14, et en 2016 ce sera 1h10.

En 2015, la priorité à la maintenance du réseau existant entretien caténaire, renouvellement voie et ballast, remplacement de rails, confortement des tunnels qui ont été construits par les Anglais, « de très bonne facture, mais de maintenance complexe ». Il s’agit aussi d’améliorer la sécurité, la capacité et la régularité via la construction d’un pont route pour suppression du passage à niveau de l’entrée du Havre, et d’améliorer les dessertes ferroviaires portuaires, pour le fret.
Depuis le 1er janvier 2015, la Direction régionale de Réseau Ferré de France (RFF) est devenue Direction territoriale de SNCF Réseau. Elle compte une trentaine de collaborateurs qui travaille au quotidien avec leurs collègues de SNCF iNfra et de la Direction des Circulations ferroviaires (DCF) qui deviendront SNCF Réseau au 1er juillet 2015.

Source : ICI
 
#2 ·
Malheureusement le Paris-le Havre en 1h15 n'est donc pas pour demain...

Bon 10 minutes de moins c'est déjà ça même si ça ne fera même pas repasser le trajet sous le barre symbolique des 2 heures...

En attendant, il faut d'urgence revoir le matériel roulant qui vire au cauchemar. De plus en plus de trajets vers Le Havre sont assurés par des TER 2N qui n'ont pas de vraie 1ère classe, sans sièges inclinables. Franchement c'est indécent sur un trajet aussi long.
 
#3 ·
Liaison ferroviaire Le Havre-Paris : Agnès Canayer interroge le gouvernement


La sénatrice de Seine-Maritime et adjointe au maire du Havre, Agnès Canayer

LE HAVRE (Seine-Maritime) - La sénatrice UMP de Seine-Maritime Agnès Canayer a interrogé le gouvernement au sujet de la ligne ferroviaire Le Havre-Rouen-Paris. «Aujourd’hui, il faut 2 h 16 pour rallier Le Havre à Paris - contre une heure pour Paris-Lille - et que des publicités vantent un Paris-Bordeaux en 2 heures en 2017... La vétusté des rames entraîne quotidiennement des arrêts en pleine voie. Aucun investissement depuis quarante ans, à part des travaux d’extrême urgence... Le territoire normand évolue, la réorganisation des régions va faire de la Normandie la sixième région de France. Ce sera une porte d’entrée et de sortie de notre territoire, d’où la nécessité d’infrastructures adaptées. La ligne nouvelle Paris-Normandie, actée par RFF, est indispensable» a indiqué l’élue. «La SNCF a une dette envers la Normandie, a reconnu Guillaume Pépy, président de la société nationale. La nouvelle commission sur l’avenir des TET doit rendre ses conclusions fin 2015. Les usagers normands peuvent-ils attendre une vraie amélioration ? Pouvez-vous confirmer que la ligne nouvelle Paris-Normandie est bien un chantier prioritaire ? Pourrai-je un jour faire Le Havre-Paris en 1 h 40, comme promis ?» interroge la sénatrice et adjointe au maire du Havre.

«Il est vrai que les difficultés sont réelles, en partie à cause du goulet d’étranglement entre Poissy et Vernouillet. Dans l’attente des nouvelles infrastructures, l’État est attentif à la qualité du service proposé aux usagers. La ponctualité s’est améliorée, mais des travaux, des difficultés de maintenance perturbent le trafic, et on constate une dégradation depuis septembre 2014. L’État a demandé à la SNCF d’améliorer cette situation» répond Alain Vidalies. « La saturation de l’axe Paris-Normandie rend prioritaire la réalisation de la ligne nouvelle Paris-Normandie. En 2016, sera choisie une zone de passage préférentielle. RFF a lancé les premiers appels d’offre, un dispositif de gouvernance a été mis en place. La commission nationale du débat public a validé le projet. Les collectivités locales seront associées aux différentes étapes du processus, le grand public sera informé et associé, via un site internet dédié et des réunions publiques» ajoute le secrétaire d’État chargé des Transports. «Cette semaine encore, trois trains ont été supprimés sur cette ligne. Les usagers sont exaspérés. Les améliorations promises ne sont pas là. Nous attendons beaucoup de la nouvelle ligne qui devra aller jusqu’au port du Havre, pour améliorer aussi le fret» a fait remarquer Agnès Canayer.

Source : ICI
 
#4 ·
1h45 serait a mon avis un objectif raisonnable et atteignable.

Je me souviens avoir perdu 20 minutes un soir en gare d'Yvetôt et arriver au Havre pile à l'heure pour la correspondance avec la ligne 3... comme quoi on peut rouler beaucoup plus vite !


Le drame de cette ligne c'est son succès. Une des rares lignes en France a être rentable.

Si en 1935, Le Havre était une ligne de grand prestige en 1h45, il ne faut pas oublier qu'il n'y avait que 3 ou 4 express par jour pour Paris (hors trains Transatlantliques) contre un train direct toutes les heures aujourd'hui. Le Havre / Rouen / Paris est devenu une énorme ligne de banlieue, surtout entre Rouen et Paris. Le trafic local s'est considérablement développé en région parisienne, sans extension des voies...
 
#5 ·
Spectaculaire chantier d'un pont-rail dans l'Eure. Perturbations à la SNCF en Normandie

Durant le week-end de Pâques, le nouveau pont-rail sera installé à l'emplacement de la future déviation d'Évreux. Trois jours pour un chantier impressionnant, ouvert au public.



Le pont doit permettre aux trains de passer au-dessus de la future déviation d'Évreux. (Photo d'archives/CD)

Il faudra faire vite. La SNCF a prévu trois jours, pour détruire l’actuelle portion de la ligne SNCF Paris-Caen-Cherbourg, les 4, 5 et 6 avril 2015 et installer le nouveau pont-rail. Durant le week-end de Pâques, c’est un chantier colossal qui attend notamment les hommes de SNCF Réseau (l’ex-RFF). La ligne, qui passe à Évreux (Eure), va être coupée sur une partie de son parcours. Le chantier, lui, sera en partie ouvert au public.

Les modifications pour les trains

Côté SNCF, la ligne va être coupée du samedi 4 avril 2015, en fin de matinée, au lundi 6 avril, en début d’après-midi. « Il nous fallait laisser passer les trains du début du week-end et ceux du retour », explique la SNCF. Pendant ces deux jours de coupure, les trains ne circuleront pas entre Serquigny et Évreux (retrouvez ici les horaires des trains durant le week-end de Pâques). Les liaisons entre ces deux gares seront assurées par autocar. Bilan : les dizaines d’ouvriers auront 48 heures pour réaliser ces impressionnantes manœuvres.
Le chemin Potier est fermé depuis le lundi 16 mars 2015. Les ouvriers réalisent, depuis cette date, le futur pont-rail, à quelques mètres de son emplacement final. Il faudra détruire l’existant, placer le pont-rail et reconstruire la ligne. En deux jours…

Les travaux en trois étapes

Les travaux se dérouleront en trois étapes :

1) Samedi 4 avril 2015, les caténaires et voies ferrées seront démontées. Dès lors, plus aucun train ne pourra circuler. Les ouvriers détruiront également le remblai sur lequel est installée l’actuelle ligne.

2) Dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 mars 2015, le pont ferroviaire sera mis en place. Il sera « glissé » jusqu’à son futur emplacement. Les opérations les plus impressionnantes auront lieu le dimanche, entre 8h et 11h.

3) Lundi 6 mars 2015, durant une partie de la nuit et de la matinée, les agents procéderont à la repose des rails et des caténaires. Les tests de sécurité seront réalisés. Objectif : un train dès le début de l’après-midi.

Les visiteurs pourront assister à la pose du nouveau pont ferroviaire, dimanche 5 avril 2015 au matin. Un point de vue est aménagé. Il est cependant conseillé de s’équiper de chaussures permettant d’aller en forêt.

Carte. La future déviation d’Évreux :

VOIR SOURCE

Source : ICI
 
#7 ·
Ces travaux concernent le tronçon Paris/Le Havre ?

Il est vraiment urgent d'exiger un assainissement minimal à savoir des vraies rames Corail depuis Le Havre à l'exception des TERN 2N qui ne sont pas du tout adapté à des grandes lignes et exiger un retour à un temps de trajet de 2h00 maximum.

Aujourd'hui le temps de trajet prévu varie entre 2h16 et 2h37 c'est vraiment intolérable.

Dans un autre ordre d'idée, ça serait du meilleur effet que de remplacer les tôles ondulées translucides de la gare qui font vraiment glauques par une vraie verrière, voire sur les côtés des vitraux un peu stylisé ça changerait radicalement la première impression des voyageurs. Quant au Cour de la République vite vite de la couleur !!! Drapeaux, mobilier urbain un peu pop vraiment il faut y aller ces camaïeux de gris sont déprimants au possible surtout dans une ville où on ne peut pas compter sur un ciel toujours bleu.
 
#8 ·
^^ Alors là, je suis tellement heureux de lire ça !!!
J'ai toujours pensé qu'une verrière (pourquoi pas pixellisé -comme au Carreau du Temple à Paris, mais en couleurs !- sur les côtés pour arriver à un ciel naturel au milieu) serait du plus bel effet dans la gare !

Pour les drapeaux sur le Cours de la République, je suis aussi entièrement d'accord, surtout devant la petite esplanade de l'îlot Turgo-Magellan !

Et le style pop/futuriste, c'est exactement ce que j'avais proposé pour la future rue piétonne reliant le Cours à la Place Danton !
 
#9 ·
Oui, il faut du mobilier Pop, un peut de couleurs vives qui se marient très bien d'ailleurs avec l'architecture d'après guerre (voir les stores traditionnels jaunes de la reconstruction).

Il faudrait aussi assouplir les règles de la ZPPAUP qui empêchent par exemple "d'habiller" le pôle d'échange Bus de l'Hôtel de Ville...l'architecte du patrimoine est contre. C'est un C**

La verrière mériterait une rénovation. La SNCF l'a fait à Tours sur une verrière sensiblement identique. Je crains que pour cela, rien ne soit fait avant les travaux de la LNPN. La SNCF ne rénove ses gares qu'en prévision de l'arrivée d'un TGV.
 
#11 ·
Train Paris-Rouen-Le Havre, les annonces de Guillaume Pepy, patron de la SNCF

Le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, a présenté un plan pour la ligne Paris-Rouen-Le Havre, vendredi 3 avril 2015, à la préfecture, à Rouen (Seine-Maritime). Ses annonces.



D'ici 2020, la SNCF va investir 375 millions d'euros pour la ligne Paris-Rouen-Le Havre (Illustration DR)

Vendredi 3 avril 2015, Guillaume Pepy, patron de la SNCF, était à Rouen (Seine-Maritime), à la préfecture, pour présenter le « plan impact des lignes de Normandie », consacré plus précisément à l’amélioration de la ligne Paris-Rouen-Le Havre. Un plan qui comporte des mesures à l’horizon 2020 – en vue également de préparer le future ligne rapide entre Paris et la Normandie -, d’autres applicables dès à présent. Inutile de dire que dans les deux cas, à court et moyen termes, les attentes des voyageurs sont grandes.

6 millions de voyageurs en 2014

Cette ligne constitue une grande ligne nationale, assure-t-on à la SNCF. Elle contribue à l’aménagement du territoire. Au-delà des TER et des trains de fret, elle est parcourue par 24 allers-retours quotidiens. Près de 6 millions de voyageurs l’ont utilisée en 2014. La SNCF prend cinq engagements dans le cadre du programme « impact » des lignes normandes. Ce programme a pour objectif des améliorations de service, de la préparation du train à l’arrivée des voyageurs à destination. Il concerne la fiabilisation des trains et des horaires, la rénovation des infrastructures, l’information et le service voyageurs.
Objectif : une régularité de 92,5 % en 2015
À court terme, la SNCF prévoit ainsi « trois action correctives immédiates », à savoir : « rétablir les compositions de trains, fiabiliser les circulations et améliorer l’information et le service aux voyageurs. » Concrètement, « rétablir les compositions de trains », c’est le renforcement des équipes de maintenance et des investissements matériels au technicentre de Clichy (Hauts-de-Seine), ainsi que la construction d’un atelier à Sotteville-lès-Rouen, pour un montant de 20 millions d’euros, dont une partie financée par la Région Haute-Normandie. « Fiabiliser les circulations », c’est l’engagement d’assurer une régularité de 92,5 % sur la ligne en 2015, dont 89 % sur les trains de pointe. « Améliorer l’information et le service aux voyageurs », cela passe par des points de rencontres entre les agents et les voyageurs, le recueil des doléances des voyageurs, le tout, « spécifiquement en situation perturbée ».

375 millions de travaux lourds d’ici 2020

À plus long terme, la SNCF investit 375 millions d’euros, jusqu’en 2020, pour la rénovation des infrastructures. Un travail de longue haleine qui comprend des réfections de tunnels, des remplacements de voies, des mises en accessibilité de gares, des aménagements de signalisation ou encore la rénovation de la “grande halle” voyageurs au Havre, en 2017.

Source : ICI
 
#17 ·
http://www.paris-normandie.fr/detai...8/region/les-non-dits-de-la-sncf#.VR-eZVrijbg

Au moins les choses sont clairement assumées. Le vrai plan de la SNCF c'est 4 aller-retour vers Le Havre (contre 10 pour Caen afin d'achever de démontrer à quel point LH est considéré comme une ville disparue) et le reste en correspondance TER à Rouen. Paris-Le Havre en 3 heures et rupture de charge, voilà de quoi accouche la LNPN… A pleurer mais sans doute assez réaliste compte tenu des vraies ressources actuelles du pays.
 
#19 · (Edited)
J'ai lu le rapport dit "confidentiel"

Caen c'est 7 A/R et Rouen 7,5 A/R. Le Havre étant en bout de ligne, nous ne bénéficions pas de l'effet "tronc commun".

Relativisons. Dans le milieu du transport il est dit que c'est une manoeuvre astucieuse pour que l'Etat (Intercités) se défausse de ses compétences sur les régions(TER)

En gros il y'aura peut être 4 A/R direct Intercités Paris / Le Havre (sans AUCUN arrêt pour le coup et en 1h50)...encore faut-il le vendre aux politiques et a la population. Le reste sera complété par des faux Intercités, des TER financés par la région qui pourraient faire du Le Havre / Paris via Rouen, Yvetôt, Bréauté sans rupture de charge... il va certainement y avoir un jeu de fusion des TER entre Le Havre et Rouen et entre Rouen et Paris.

Rouen qui passerait de 23 A/R à 7,5 A/R, avec le trafic pendulaire qui existe vers Paris, je n'y crois pas. C'est suicidaire.

Il y'a aussi de nombreuses fermetures de lignes d'envisagées dont Caen / Le Mans / Tours...

Bref on paye le prix de 30 as de tout TGV.



A noter un seul point positif dans ce rapport, le fait de faire monter en gamme les Intercités pour en faire des genres de TGV. Une frontière clairement définit entre le trafic régional et le trafic grandes lignes... sauf qu'en Normandie, vu la densité de la région (nombreuses gares) ca ne marche pas. Les nombreux Intercités sont en partie rentabilisés par le cabotage local.
 
#18 ·
L'État (et affiliés) signe clairement la mort du Havre.

-Effectifs réduits à l'HYDRO décidé par le Ministre des transport.
-Fin du projet de LGV Paris-Normandie annoncé par l'ancien premier ministre.
-Dans la future Normandie, aucun rôle pour la plus grande ville de la région.
-Projet de canal Seine-Nord remis au goût du jour.
-Fin des contrôleurs à l'aéroport du Havre.
-Réduction du nombre de train entre Paris et Le Havre...

C'est quoi la prochaine étape ?



PS : Puis l'histoire de seulement 50% de taux de remplissage... Ca ne passe pas. Ils n'ont qu'à prendre le train une fois entre Paris et Le Havre pour voir que leur connerie ne passera pas aux yeux de la population !
 
#23 ·
Article payant

Au conseil municipal du Havre, le rapport sur la SNCF attise les colères

Politique. L’assemblée des élus s’est terminée sur leur indignation unanime, ou presque, face au « double discours » de la SNCF.



Les usagers et élus, déjà agacés par les problèmes incessants des lignes normandes, sont désormais furieux

«J’ai l’impression d’avoir été pris pour un imbécile ! Tous les élus normands ont été pris pour des imbéciles. Et je reste poli. » Jean-Baptiste Gastinne, conseiller municipal UMP chargé du développement touristique et économique, n’a pu retenir sa colère en fin de conseil municipal, lundi soir.

Le groupe communiste présentait en effet un vœu concernant l’avenir de la ligne Le Havre/Rouen/Paris. Ce texte exprimait l’inquiétude des élus après la révélation...

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Source : ICI
 
#25 ·
Certes mais enfin les régions c'est l'Etat et l'Etat question ressources...

ce que je n'arrive pas à comprendre c'est que la ligne Paris/Rouen/Le Havre soit en déficit alors que la fréquentation est là, que les tarifs sont assez élevés et que le matériel est plus qu'amorti si on en juge par l'âge des rames mêmes "modernisées" par cette affreuse livrée "bulles de savon" que nous sommes les seuls à devoir subir en France.
 
#27 ·
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Rapport confidentiel de la SNCF : Édouard Philippe dénonce « le double langage » de Guillaume Pepy

Après le tollé provoqué par le rapport confidentiel de la SNCF comportant des préconisations de réduction de services en Normandie, le maire du Havre, Édouard Philippe, vient d’adresser un courrier à Guillaume Pepy dans lequel il dénonce son « le double langage ».



Si les préconisations de la SNCF sont suivies par des décisions de l’Etat, le nombre d’allers-retours quotidiens en Intercités sur la ligne Paris-Rouen-Le Havre sera divisé par deux

LE HAVRE (SEINE-MARITIME). La révélation d’un rapport confidentiel de la SNCF sur les perspectives concernant les trains Intercités n’a pas fini de faire des vagues. Dès la publication des grandes préconisations de ce document - présenté en janvier dernier dans le huis clos de la commission Duron chargée par le gouvernement de faire un diagnostic et de proposer des solutions pour les trains de l’équilibre des territoires (TET) autrement nommés les...

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Source : ICI
 
#28 ·
Ligne SNCF Le Havre/Paris, Édouard Philippe rencontre le président Pepy



Une rencontre en tête à tête devrait avoir lieu, dans les jours à venir, entre le député-maire du Havre Édouard Philippe et Guillaume Pepy, patron de la SNCF. C’est ce qu’Édouard Philippe a annoncé lundi soir, aux élus du Havre. Ces derniers ont voté, à l’unanimité moins une voix, un vœu concernant l’avenir de l’offre ferroviaire. En effet, un rapport confidentiel dévoilait, début avril, la volonté de la SNCF de passer, d’ici 2018, de 13 à 4 allers-retours quotidiens sur la ligne Le Havre/Paris. Dans le même temps, la SNCF affirmait aux responsables politiques vouloir investir massivement dans cette ligne. Les élus havrais s’étaient alors particulièrement émus de ce que le maire avait décrit comme « un double langage ».

Édouard Philippe avait envoyé, mi-avril, un courrier au président de la SNCF réclamant des explications. Les deux hommes doivent donc se rencontrer bientôt. En parallèle, le conseil municipal, à l’initiative du groupe communiste, a voté un voeu indiquant que l’assemblée havraise « s’oppose aux préconisations régressives pour notre ville et souhaite connaître les intentions exactes de la SNCF tant sur les investissements à venir dans notre région que sur la fréquence et le volume de prochains trains d’équilibre du territoire entre Paris et Le Havre. »

Source : ICI
 
#30 ·
La gare de Bernay menacée ? La Région Haute-Normandie investit 700 000 euros

La Région Haute-Normandie doit investir plus de 700 000 euros pour rénover, moderniser et mettre en accessibilité la gare de Bernay (Eure). De quoi rassurer les usagers.



La gare de Bernay doit bénéficier d'un investissement de 700 000 euros. (Photo : L'Éveil Normand)

La gare de Bernay (Eure) menacée ? Un rapport confidentiel dévoilé en mars 2015 préconisait la suppression de plus de la moitié des trains Intercités sur le territoire national. Des craintes sur la fermeture de certaines gares avaient été exprimées par les usagers, rassurés, vendredi 1er mai 2015, par la visite du patron de la SNCF, Guillaume Pepy. Celui-ci avait notamment dévoilé un vaste plan d’investissements pour la ligne Paris-Caen-Cherbourg, avec 112 millions d’euros débloqués en 2015, dont 45 millions destinés à des investissements.
À Bernay (Eure), les usagers s’étaient mobilisés, au début du mois de mai 2015, en lançant une pétition pour protester contre une éventuelle fermeture de la gare.

700 000 euros pour la gare de Bernay

C’est dans ce contexte que la Région Haute-Normandie a annoncé, vendredi 15 mai 2015, un investissement de 703 500 euros pour moderniser la gare de Bernay (Eure). Fin 2015, 33 gares sur 48 en Normandie doivent d’ailleurs faire l’objet d’une rénovation, avait annoncé Guillaume Pepy.
À Bernay, ces travaux porteront sur la rénovation du bâtiment voyageurs, la mise en accessibilité des quais et la mise en conformité des équipements pour les personnes à mobilité réduite. Ce programme entre dans le cadre d’un vaste plan de 60 millions d’euros sur quatre ans de modernisation des gares et haltes ferroviaires régionales.

Bernay est la neuvième gare de la région. Je souhaite que la Région y investisse fortement pour améliorer la qualité du service de transport utilisé chaque jour de nombreux Normands », a déclaré le président (PS) de la Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol.

Source : ICI

google map : ICI
 
#32 ·
Bah voyons... le fossoyeur Duron favorise son ancien fief et met des batons dans les roues à ses camarades. Ce gouvernement a vraiment de gros sabots boueux. C'est lourd lourd lourd de nullité !

Paris / Rouen / Le Havre moins rentable que Paris / Caen, c'est tout simplement une plaisanterie !
 
#33 ·
Un petit bémol tout de même. Ce n'est plus 4 trains par jours vers Le Havre, mais 11 (contre 12 actuellement)... En gros ils vont supprimer le "trains des militaires" qui arrive à 2h du matin chaque Vendredi et Dimanche...

D'un point de vue exploitation, mettre 22 trains à Rouen et 11 au Havre avec un complément TER entre Le Havre et Rouen, c'est totalement incohérent. Au lieu d'engorger la gare de Rouen avec des terminus de trains, ils feraient mieux d'envoyer tous trains jusqu'au Havre quitte à diminuer le nombre de TER entre Le Havre et Rouen. Ca éviterait aussi d'engorger volontairement la gare de Rouen pour justifier un chantier de nouvelle gare à 1 milliard.

C'est qui est désespèrent dans l'organisation ferroviaire c'est le manque de compétitivité à cause du mille-feuille administratif. Mauvaise coordination entre TER et Intercités. Absence de vision globale en raison des compétences bien ciblées de chacun (les TER pour les régions, les INTERCITES pour l'Etat)...
 
#38 ·
Trains. Des nouvelles rames pour les lignes normandes


Le Coradia V 200 d'Alstom | DR


Le ministère des Transports a annoncé un investissement de 1,5 milliard pour du nouveau matériel sur les lignes Intercités. La Normandie sera parmi les premières servies.

L'État investira 1,5 milliard d'euros pour remplacer les vieilles rames roulant actuellement sur les grandes lignes Intercités. Une bonne nouvelle pour la Normandie. Les trains roulant actuellement sur Paris-Caen-Cherbourg et sur Paris-Rouen-Le Havre ont presque 40 ans.

Ces deux lignes pourraient faire partie des premières à recevoir de nouveaux trains. Pas avant trois ou quatre ans, voire six ou sept s'il est nécessaire de passer de nouveaux appels d'offres.

Alstom est déjà sur les rangs avec son Coradia V 200, le petit frère du TGV, parfaitement adapté aux lignes normandes. Chez Alstom, on affirme qu'il pourrait roulait en Normandie d'ici trois ans si l'État passe commande cette année.

Source : ICI
 
#46 ·
Des travaux financés pour la ligne ferroviaire Fécamp-Bréauté

Fécamp. L’agglomération financera bien 1,5 million d’euros sur les 19,2 millions nécessaires à la remise en service de la ligne SNCF vers Bréauté. Elle participera aussi à la lutte contre les inondations.



Les rames de TER (Trains express régionaux) sont de nouveau espérées pour décembre 2016

«Je voudrais me féliciter après vous de cette délibération », sourit Estelle Grelier, députée PS et conseillère communautaire d’opposition, à l’intention de Marie-Agnès Poussier-Winsback, présidente de la communauté d’agglomération Fécamp Caux Littoral et maire LR de Fécamp, vendredi dernier, lors du conseil d’agglo (notre édition d’hier). L’opposition et la majorité sont sur la même longueur d’onde quant aux bienfaits espérés de la remise en service, désormais actée, de la ligne ferroviaire entre Fécamp et Bréauté. Les deux communes se situent à une quinzaine de kilomètres.

Le vendredi 20 novembre, les représentants des treize municipalités membres de l’agglomération ont voté à l’unanimité la « convention de financement, traduction de l’engagement de la communauté d’agglomération au financement de ce projet structurant », dixit la présidente.

TRANQUILLES POUR 25 ANS ?

Dans le détail, pour ces « travaux de régénération de la ligne Fécamp-Bréauté », l’agglo versera 1,5 million d’euros, hors taxes. « Cette participation, financée par emprunt, sera versée sous forme de subvention d’équipement au profit de SNCF Réseau, maître d’ouvrage de l’opération », précise l’élue. SNCF Réseau (ex-RFF, Réseau ferré de France) déboursera 1,9 million d’euros, hors taxes. Mais la quasi-totalité des fonds proviendra de la Région Haute-Normandie (future grande Normandie), actuellement gérée par la gauche, qui mettra la main à la poche à hauteur de 15,8 millions d’euros, hors taxes.

Les vaches devraient ainsi revoir passer des trains dès décembre 2016 (notre édition du 17 juin 2015). Marie-Agnès Poussier-Winsback revient sur l’enjeu : « La ligne ferroviaire Bréauté-Fécamp, assurant la connexion du territoire au réseau ferré, notamment vers Le Havre et Paris, a fait l’objet depuis 2009 de plusieurs limitations de vitesse. »

En cause, des « pathologies » et « problématiques affectant la sécurité et le bon fonctionnement de la ligne », à savoir la « déstructuration de la plateforme de roulement » et « des ruissellements affectant les ouvrages ».

« Ces désordres ont conduit en octobre 2014 à l’arrêt des circulations. » Au grand dam des clients et des élus de tous bords, qui ont su se souder pour ordonner un diagnostic, lequel débouche donc aujourd’hui sur « un programme de travaux de réhabilitation d’un montant de 19,2 millions d’euros, hors taxes. » Selon les études, rapportées par la présidente, « une pérennité de l’ordre de 25-30 ans des installations » est annoncée.

DES TRAVAUX HORS LIGNE

Mais ce n’est pas tout. Les abords de la voie SNCF sont concernés par d’autres investissements, rappelés par la présidente de l’agglo peu avant le vote : « Les collectivités gestionnaires de la lutte contre les inondations (agglomération Fécamp Caux Littoral, communautés de communes Campagne de Caux [Goderville] et Caux Vallée de Seine [Bolbec-Lillebonne-Gravenchon]), riveraines de la ligne, ont été sollicitées pour la prise en charge de travaux de gestion des ruissellements hors des emprises SNCF, d’un montant global de 713 000 euros, hors taxes. La réalisation de ces aménagements devra être gérée en lien avec les services du syndicat mixte des bassins-versants de la Valmont et de la Ganzeville. »

Pascal Donnet, maire d’Epreville et membre du bureau communautaire, confirme que « le montant à la charge de la communauté d’agglomération est estimé à 76 560 euros, hors taxes. Il fera l’objet d’une consultation d’entreprises afin de préciser ces montants. » En attendant, les élus ont donc aussi validé à l’unanimité la convention passée avec le syndicat mixte des bassins-versants, afin de coordonner ces travaux de lutte contre les inondations.

Source : ICI
 
#47 ·
Ca c'est une excellente nouvelle.

Le trajets domicile travail entre Fecamp et Le Havre sont extrêmement problématiques depuis que la ligne est remplacée provisoirement par des autocars.


Je regrette seulement de ne pas avoir profiter de la fermeture forcée de cette ligne pour remettre en service Le Havre / Fecamp via Rolleville plutôt que Le Havre / Fecamp via Bréauté.

Le trafic de la LER, amorce d'une 3eme ligne de tramway au Havre bénéficie de chiffres de fréquentations en constante augmentation. Cette ligne dessert des secteurs beaucoup plus denses que via Bréauté.
 
#48 ·
1975 - Paris - Le Havre, le temps d'un repas.

A cette époque, la SNCF (proactive) éditait une fiche horaire spéciale "Trains d'affaires". 3 trains A/R de première classe assuraient le service Le Havre / Paris en 1h45 (contre 2h14 actuellement). Ces trains de prestige s'appelaient Frégate (AR du matin), Mouette (A/R du midi), Alabatros (A/R du soir). Ces trains bénéficiaient d'un wagon restaurant. Il était possible de déjeuner ou dîner à bord durant le temps de trajet. Idéal pour un repas d'affaire.





 
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