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Normandie - Informations générales

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Postez ici les informations et nouvelles concernant la Normandie dans son entier, ou une partie de son territoire.
 
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Anticiper la montée des eaux en Basse-Normandie ? Au minimum 12 milliards d'euros

Selon des estimations réalisées par la Région Basse-Normandie, anticiper la montée des eaux sur son territoire représenterait un coût d'au moins 12 milliards d'euros. Explications.



Jour de grandes marées, dans le Calvados. (Archives : Briac Trébert)

Un rapport sur le changement climatique a été rendu public sur le site du ministère de l’Environnement, le mercredi 25 mars 2015. Intitulé « Changement climatique et niveau de la mer : de la planète aux côtes françaises », le rapport, qui se base sur les données du GIEC (le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), rend compte des impacts du changement climatique en France, à quelques mois de la Conférence Paris climat 2015. Une conférence qui doit aboutir à l’adoption d’un premier « accord universel et contraignant sur le climat ».

12 milliards d’euros de travaux dans la Manche et le Calvados

Selon ces premières conclusions, « une part significative des côtes, notamment des plages sableuses, est en recul (…). Les effets de l’élévation du niveau de la mer sur le trait de côte sont aujourd’hui difficiles à quantifier, mais ils sont potentiellement très importants (…) La montée du niveau marin présentera d’importantes disparités régionales, encore difficiles à estimer, car elles dépendent de l’évolution locale de plusieurs paramètres : température de la mer, salinité, courants marins, pression de surface, etc. »
Contactée par Normandie-actu, l’élue régionale, Muriel Jozeau-Marigné, en charge des politiques de l’eau du littoral en Région Basse-Normandie, indique que, selon les estimations, l’anticipation de la montée des eaux dans la Manche et le Calvados représenterait un coût d’au moins 12 milliards d’euros !

Des centaines de bâtiments à déplacer, des kilomètres de routes…

Selon les études qui sont menées, il est estimé qu’il faudrait déplacer, vers l’intérieur du littoral, plusieurs bâtiments et routes d’ici 25 à 50 ans si nous souhaitons anticiper la montée des eaux. Pour le Calvados, le déplacement de 2 700 bâtiments serait de deux milliards d’euros. À cela, il faut rajouter le déplacement de 500 kilomètres de routes, qui sont sous le niveau de la mer, actuellement, soit, un milliard d’euros supplémentaire. Pour la Manche, il y a environ 7 900 bâtiments à déplacer… soit six milliards d’euros. Quant aux routes, le Département aurait besoin de trois milliards d’euros pour déplacer les 1 500 kilomètres…
Ces chiffres, révélés par l’élue à Normandie-actu, seraient « des estimations » qui permettraient aux politiques publiques d’anticiper le coût de la montée des eaux. Des données qui sont estimées « à la baisse » : « Nous n’avons pas pris en compte le déplacement des villas, des golfs, ou d’autres installations coûteuses ! ». Selon Muriel Jozeau-Marigné, « ce repli stratégique vers l’intérieur des terres, coûterait au moins 12 milliards d’euros ». Et est nécessaire.

Des élus concernés

Selon Muriel Jozeau-Marigné, cela ne fait aucun doute : les élus locaux se soucient de la montée des eaux : « Tout le monde sait qu’il faut anticiper. Il y a trois ans, nous parlions encore de stratégie de “défense contre la mer”, aujourd’hui, c’est la “gestion durable de la zone côtière” qui est cœur des préoccupations ».

Travaux et études sur la montée des eaux

Pendant trois ans, le projet LiCCo (Littoraux et changements côtiers) s’est attelé à appréhender et à étudier les changements sur les littoraux de Normandie et d’Angleterre, causés par le réchauffement climatique. Une restitution des travaux, pilotés par le Conservatoire du littoral, a été présentée à Caen (Calvados) et à Dieppe (Seine-Maritime) les 1er et 2 décembre 2014
Publiée en décembre 2014, la cartographie des zones à risques face à la montée des eaux, en Normandie, renseignait également sur les nouveaux enjeux pour l’immobilier et la gestion du territoire en Normandie. Les différentes cartographies renseignaient notamment sur les risques encourues dans le bassin « Seine-Normandie ».

Source : ICI
 
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Normandy French Tech. Les voyants sont au vert



Les trois agglomérations normandes de Caen, Rouen et Le Havre ont fait cause commune pour décrocher le label French Tech. Le dossier Normand, en bonne voie, pourrait être validé avant l'été.

Décidément, en Normandie la réunification est dans l’air du temps! Sur le front du numérique, les agglomérations de Caen, Rouen et Le Havre ont décidé de faire candidature commune pour l’obtention du label French Tech initié et piloté par le ministère de l’Industrie. Une initiative qui devrait porter ses fruits puisque, selon toute vraisemblance, le Comité French Tech, dont une délégation doit se rendre à Rouen dans le courant du mois d’avril, serait sur le point de valider le dossier Normandy French Tech.

«On était légers en termes de start-up»

L’idée un temps avancée d’un dossier rouennais a fait long feu. «On était légers en termes de start-up», reconnaît un proche du dossier. Au final, les recommandations du ministère de faire cause commune avec Caen, notamment, ont été entendues. Les trois agglos normandes ont donc décidé de s’unir pour mieux atteindre «la taille critique» et ainsi répondre aux exigences du label.

Une équipe a été constituée à l’automne pour assurer la synthèse de leurs dossiers respectifs: Anne-Sophie Nollet et Dominique Lemoine pour la Métropole Rouen Normandie; Pierre-André Martin pour Caen la Mer; et Audrey Vrac pour la Codah. Autour d’eux se sont retrouvés les acteurs normands du numérique. Des Caennais, des Rouennais et des Havrais qui se sont découverts… «beaucoup de points communs», témoigne Mounir Megherbi (6bles), membre toujours très actif de la filière Normandie Web Xperts (#NWX) elle-même très impliquée sur ce dossier.

Soget, Soyhuce et Creative Data en porte-étandards

Désormais, pour que le dossier «encore un peu trop institutionnel» aboutisse, il faut que les entreprises locales donnent de la voix. Trois d’entre elles, emblématiques de leur territoire, ont aujourd’hui ce rôle de porte-étendards: Soget auHavre, Soyhuce à Caen et Creative Data à Rouen. «Notre premier rôle est de donner l’exemple et d’aider l’éco-système normand», explique Pascal Ollivier, directeur du développement de Soget. Une PME spécialiste de l’informatique portuaire qui développe un guichet unique portuaire et est aujourd’hui très présente à l’international

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Un cas de figure assez unique au Havre et au-delà en Normandie qui cadre parfaitement avec les exigences du label French Tech: «l’esprit de l’initiative lancée par Fleur Pellerin (ex-secrétaire d’État au Numérique) en janvier2014, c’est d’accélérer le développement des start-up en France et à l’international», résume le dirigeant, également Conseiller du commerce extérieur.

L’appel aux grands patrons

«C’est inscrit dans le cahier des charges: nous devons mettre sur pied un accélérateur qui dispose de fonds pour aider ces start-up à grandir». Pour répondre en partie à cette problématique, les promoteurs du dossier normand ont imaginé la création de «Normandy Tech40». Une initiative qui consiste à solliciter les dirigeants des quarante plus importantes sociétés implantées sur le territoire «pour qu’ils s’engagent à consommer des produits et des services développés par nos start-up; qu’ils acceptent de les porter à l’international; et surtout qu’ils y investissent en assumant leur responsabilité de grande entreprise du territoire», détaille Pascal Ollivier. «L'objectif affiché est de parvenir à négocier une quinzaine d’engagements de ce type avant la fin de l’année».

La diaspora Normande à l’œuvre

Autre enjeu de taille: faire rayonner à l’international ces start-up locales. Pascal Ollivier suggère pour cela de faire appel «à la diaspora normande». «Elle existe mais elle est méconnue», assure cet habitué des décalages horaires. «L’idée est de répertorier ces Normands qui ont la Normandie dans le cœur et de les impliquer dans le financement des start-up normandes du numérique». Le dossier normand, dévoilé le 11mars dernier à Caen, pourrait donc rejoindre prochainement les neuf métropoles labellisées en 2014.

Source : ICI
 
#4 ·
Article payant

La Normandie candidate pour accueillir les épreuves de voile et de nautisme aux JO de 2024

Evénement. Dans le sillage de Paris, la Normandie pose sa candidature pour accueillir en 2024 les épreuves de voile et de nautisme des jeux Olympiques et Paralympiques. « Une formidable opportunité », selon le président de Région.



« Il y a trois sites qui me semblent des vaisseaux amiraux de cette aventure, l’estuaire, Dieppe et Cherbourg » (photo Stéphanie Péron)

Quelles sont les raisons qui vous ont conduit à lancer la candidature de la Normandie pour accueillir des épreuves de voile des jeux Olympiques et Paralympiques en 2024 si le dossier de Paris était retenu ?

Nicolas Mayer-Rossignol. « Paris a fait part de son intention de candidater en 2024. Nous savons que c’est une formidable opportunité de rayonnement, d’attractivité, d’activités, y compris de tourisme, et donc d’emploi. Il n’est pas certain que...

...

Source : ICI
 
#5 ·
Autre article

Pour les JO de 2024, la Normandie se positionne pour les épreuves de voile

Si les Jeux Olympiques se déroulaient à Paris en 2024, la Normandie pourrait accueillir les épreuves de voile. La Région a tous les atouts, estime Nicolas Mayer-Rossignol.



Paris, capitale des JO en 2024 ? Nicolas Mayer-Rossignol voit déjà la Normandie, terre d'accueil des épreuves de voile. (Archives ©Hervé Pinson).

Paris accueillera-t-elle les Jeux Olympiques de 2024 ? La capitale française, après trois échecs en à peine 20 ans, pourrait bien retenter sa chance, malgré une forte concurrence internationale : Boston, Rome et Hambourg sont déjà candidates. Si la ville lumière, qui n’est toujours pas officiellement candidate, décrochait le sésame, la Normandie pourrait bien accueillir les épreuves de voile. C’est, du moins, le vœu formulé par Nicolas Mayer-Rossignol, le président PS de la Région Haute-Normandie.

Attractivité du territoire

Du 23 août au 7 septembre 2014, la Basse-Normandie accueillait les Jeux équestres mondiaux, une manifestation internationale qui a attiré un public nombreux, séduit par cet événement qui a rassemblé plus de 70 nations. La Normandie a prouvé qu’elle était à la hauteur et qu’elle pouvait organiser des compétitions et manifestations d’envergure. Forts de ce constat, les deux présidents de Région, Nicolas Mayer-Rossignol, pour la Haute-Normandie, et Laurent Beauvais, pour la Basse-Normandie, souhaitent que la candidature de Paris aux JO 2024 profite à la région qui dispose de précieux atouts pour accueillir les épreuves de voile :

La Normandie est une terre de nautisme. Nous avons des savoir-faire dans ce domaine du Havre (Seine-Maritime) à Cherbourg (Manche) en passant par Ouistreham (Calvados). Nous allons travailler avec les territoires pour présenter un dossier solide. Les sites du Havre-Honfleur, de Cherbourg et de Dieppe me paraissent très intéressants, estime Nicolas Mayer-Rossignol dans Ouest France.
Nul doute que la Normandie dispose de nombreux arguments favorables. Les élus se mettent d’ores et déjà sur les rangs. L’enjeu est capital car les JO en Normandie permettraient d’attirer de nombreux touristes. Un plus certain pour l’économie régionale.

Une façade maritime exceptionnelle

La Normandie est une terre de marins et a déjà fait preuve de ses talents dans l’organisation d’événements nautiques. Nicolas Mayer-Rossignol d’évoquer la Transat Jacques Vabre, la Normandy Channel Race ou encore la Solitaire du Figaro. Le petit plus pour la région face à d’autres concurrents potentiels (qui devraient être nombreux) : la proximité avec Paris. La Normandie dispose également d’infrastructures, facilitant la mise en place d’épreuves de voile :

Des sites de pratique sportive attractifs, des ressources hôtelières de grand renom, un tissu associatif dynamique… Nos atouts sont nombreux, à nous de les valoriser. Tout cela prend du sens aussi avec la démarche « Vallée de la Seine », qui lie la Normandie et le bassin parisien.
La Normandie est déjà dans la course : si les JO 2024 ont lieu à Paris, les élus normands ne manqueront pas de se positionner pour mettre en valeur les atouts de leur territoire.

Source : ICI
 
#6 ·
Deux passerelles du Débarquement retrouvent les plages de Normandie



Deux passerelles ayant servi au Débarquement de Normandie en juin 1944 et qui devaient partir à la casse ont retrouvé la plage de Gold Beach mardi à Arromanches (Calvados) pour y être exposées, a constaté un photographe de l'AFP.

Ces deux passerelles en acier, pesant 41 tonnes chacune, servaient depuis 70 ans de pont provisoire à Revin (Ardennes), remplaçant le pont Saint-Nicolas, bombardé pendant la Deuxième guerre mondiale, et qui n'a été reconstruit qu'en décembre 2014.

N'ayant plus d'utilité, les deux passerelles étaient promises à la ferraille mais une association a entrepris des démarches pour qu'elles reviennent à Arromanches.

Elles ont été acquises par la région Basse-Normandie et transportées par convoi exceptionnel jusqu'à la station balnéaire normande où de nombreux curieux sont venus les admirer dès mardi.

En juin 1944, l'armée britannique avait construit puis acheminé par la mer les structures d'un port artificiel, le port Mulberry, comprenant passerelles et caissons, permettant de débarquer les soldats et de débarquer le matériel alliés.

Ces deux passerelles comme toutes les autres avaient été ensuite démontées après la guerre et recyclées dans différents coins de France, pendant la reconstruction.

«Nous allons les remettre en état et elles seront inaugurées le 6 juin prochain», à l'occasion du 71e anniversaire du Jour-J, a indiqué à l'AFP le maire d'Arromanches, Patrick Jardin.

Posées sur la falaise, sur des socles de béton, près de la table d'orientation et du mémorial aux ingénieurs de l'armée britannique, les deux passerelles vont devenir une attraction touristique.
Source : http://www.20minutes.fr/france/1592...lles-debarquement-retrouvent-plages-normandie
 
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#7 ·
Seine-Maritime : la réorganisation en marche

Seine-Maritime. Fermeture des Maisons du Département, audit financier, nomination de « vice-présidents d’arrondissement »... La nouvelle majorité engage ses premières actions.



Pascal Martin, élu à la présidence le 2 avril dernier (ph. Boris Maslard)

La mesure était annoncée, la décision est prise : dans quelques semaines, en tout cas « avant la fin de l’été », les sept Maisons du Département de la Seine-Maritime seront fermées et leurs agents titulaires réorientés vers d’autres tâches, « après une étude fine de chaque cas particulier ». « Je ne serai pas dans la brutalité », assure Pascal Martin, qui a engagé, depuis son élection le 2 avril à la tête du conseil départemental, ses premières réformes.

En premier lieu, s’entourer d’une équipe « resserrée » autour d’Antoine Ameline et de Julien Laureau, respectivement directeur et chef de cabinet, ainsi que de quinze vice-présidents, dont trois auront des attributions territoriales, et douze des attributions thématiques. Il s’agit, pour les trois premiers, de Bertrand Bellanger pour l’arrondissement de Rouen, de Florence Thibaudeau-Rainot pour celui du Havre, et de Blandine Lefebvre dans l’arrondissement de Dieppe.

UN AUDIT SUR DIX ANS

La Havraise Agnès Firmin Le Bodo est nommée première vice-présidente chargée de l’action sociale, tandis que le deuxième vice-président, le maire de Buchy Patrick Chauvet, sera chargé de l’agriculture et de la ruralité. « 700 des 745 communes de Seine-Maritime comptent moins de 1 000 habitants. Il faut leur redonner toute leur place et leur garantir un traitement équitable », insiste Pascal Martin.

La seconde mesure engagée fut de lancer un appel d’offres pour un audit financier et organisationnel de la collectivité, qui compte un peu plus de 5 000 agents « dont 500 de plus que les départements de même importance ». Cet audit, en complément du rapport de la Chambre régionale des Comptes, balayera les dix dernières années, avec mission d’aider la nouvelle majorité à identifier des vecteurs d’amélioration et d’économies. Le but ? « Dégager des marges de manœuvre financières », « aller au-delà du modeste début de désendettement engagé par la précédente majorité », et réorienter du personnel surnuméraire dans certains services, vers d’autres qui manquent de bras. C’est par exemple le cas, dit Pascal Martin s’appuyant sur le rapport de la CRC, de services chargés de contrôler le versement de prestations, et de ceux qui instruisent les dossiers de la MDPH (Maison départementale de la personne handicapée).

Si rien n’est évidemment fixé avant les rencontres prévues avec les organisations syndicales, les responsables des sept Maisons du Département, dont le sort est scellé, et « l’étude fine » de la situation de chacun des trente agents qui y sont employés, l’intention est de « mettre le paquet sur la MDPH ». Cela, sans hésitation ni regret. « Je cherche encore l’utilité, la plus-value des Maisons du Département », dit le nouveau « patron » de la Seine-Maritime, qui y voyait davantage « un relais » pour les élus socialistes qu’un équipement utile à la collectivité. Et se dit, au passage, « agacé » par la disparition des dossiers de la Maison du Département de Dieppe, où les nouveaux élus, André Gautier et Jean-Christophe Lemaire, ont trouvé les armoires vides à leur première visite. « Pour moi, c’est aux élus qu’il appartient d’établir et de renforcer le lien entre les Seinomarins et la collectivité », argumente Pascal Martin, qui entend supprimer les « doublons ».

ÉCONOMIES EN VUE

Ces sept fermetures, après celle de la Maison du Département à Paris dont le loyer s’élevait tout de même à 250 000 euros par an durant deux ans, doivent générer une économie encore difficile à chiffrer. Mais elles s’inscrivent dans un mouvement général d’économies annoncé dans le programme des candidats d’Alternance 76, « Le Département autrement ».

Cette profession de foi annonçait aussi une baisse des dépenses de communication. Une première mesure vient d’être prise en ce sens avec la réduction de la périodicité du magazine de la Seine-Maritime, qui devient bimestriel. Pour autant, la politique départementale n’en deviendra pas moins « lisible » : la nouvelle majorité dit vouloir travailler « dans une logique de simplicité et d’efficacité ».

Source : ICI
 
#8 ·
Phénomène de plus en plus problématique, qui touche toutes les grandes villes de France.

De passage le week-end dernier à Rouen, j'ai constaté aussi le grand nombre de surfaces commerciales vides en centre-ville.

Ici l'exemple de Cherbourg, petit centre-ville dense et compacte bien desservi par le réseau d'autobus et au stationnement facile. Rien y fait !

http://www.francebleu.fr/societe/co...e-cherbourg-est-il-en-train-de-mourir-2308891

A quand une loi pour contrôler la prolifération des grandes surfaces de périphérie ? A quand une loi pour appliquer un taux de TVA plus important pour la vente par Internet ?
 
#9 ·
N'importe quoi :nuts:

A quand que l'offre s'adapte à la demande...

Avec des réactions comme ça, on autait subventionné les moines copieurs et taxé à mort l'imprimerie à une certaine époque.
Les temps évolue, taxer juste pour faire jolie dans la rue, c'est juste complètement en dehors des réalités économiques. On est quand même au XXIème siècle, alors je sais qu'en France on force les gens à faire ceci ou cela sous prétexte d'idéologie mais quand même !!!!
 
#10 ·
Le libéralisme peut faire des ravages. La preuve.


Je préfère le libéralisme régulé à la Française. Un libéralisme ou l'on fixe les limites du raisonnable.

On le voit ici pour le commerce ou c'est la jungle... on créer des centres commerciaux qui se vident 2 ans après leur ouverture, puis on en créer d'autres... pendant ce temps là les centres villes se meurt parce-que la concurrence n'est pas à armes égales.

Cette situation est bénéfique aux grands groupes d'immobilier commerciaux, pas aux commerçants de proximité et encore moins aux consommateurs qui ne voient pas les prix baisser.

Le contournement des taxes via la vente par Internet se répercute mathématiquement sur les autres commerçants et sur les français en général.


Laisser mourir le commerce de centre-ville s'est renier le fondement principal des villes, ce pourquoi elles se sont développées, ce pourquoi elles rayonnent.
 
#11 ·
Ne dis pas n'importe quoi Fredo. Le commerce de centre ville était en déclin bien avant la démocratisation d'internet.

Il est toujours plus facile d'accuser que de se remettre en question.
Le commerce par internet est très loin d'être un problème, ou plutot, il l'est pour des commerces qui ne veulent voir plus loin que le bout de leur nez.

Pour ce qui est des centre commerciaux, ils sont bien plus pratiques pour les millions de personnes qui les utilisent que des commerces de centre ville proche que d'une poignée de personne.

Il n'y a rien d'économique dans ce que tu avances, c'est juste pour la vitrine que tu dis ça.
 
#12 ·
Écoles de commerce. L'École de Management de Normandie dans le top 20

Comme chaque année, Le Parisien et L'Étudiant dressent le palmarès des meilleures écoles de commerce de France. L'EM Normandie se classe à la 18e place du top 25 des meilleures.



L'École de management de Normandie se classe dans le top 20 des meilleures écoles de commerce de France.

Le palmarès des écoles de commerce, établi par L’Étudiant et le Parisien, évalue chaque année une trentaine d’établissements bénéficiant tous du grade de master (niveau bac+5 reconnu par l’État). L’École de management de Normandie (EMN) installée au Havre (Seine-Maritime), Caen et Deauville (Calvados) occupe la 18e place du classement 2015 et perd une place par rapport au classement 2014.

Une dizaine de critères dont l’ouverture internationale

Le palmarès concerne 36 écoles de commerce “masterisées” (postbac ou postprépa), qui ont répondu à un questionnaire envoyé par L‘Étudiant. L’entrée dans le classement se fait par le biais d’une dizaine de critères dont l’excellence académique, l’ouverture internationale, la proximité avec les entreprises… qui peuvent intéresser les élèves lors du choix de leur école.
Le campus du Havre inclut deux semestres d’études obligatoires dans une université étrangère, ce qui a permis à l’école d’engranger des points. L’EMN propose, en effet, un semestre dans une université au choix et un semestre sur le nouveau campus d’Oxford, au cœur du centre-ville historique, dans les locaux de la British Study Centre School of English.

Source : ICI

google map : ICI (Le Havre), ICI (Caen), ICI (Deauville) et ICI (Oxford)
 
#13 ·
Les atouts de la Normandie : Le Havre et Cherbourg, deux portes sur le monde


Manhattan sur Seine

Le Havre en Seine-Maritime, Cherbourg-Octeville dans la Manche : deux villes construites là où se finit la terre. Deux ports qui riment au passé, au présent et au futur avec mer. Marquées par l’histoire des compagnies transatlantiques, meurtries par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale et locomotives industrielles régionales, elles s’adaptent aux défis du XXIe siècle. Sans renier leur passé. Du Havre, c’est la puissance maritime avec son port à conteneurs - le premier de France - que l’on retient. Un complexe industrialo-portuaire de premier plan qui mobilise 35 000 emplois salariés autour des navires, marchandises, infrastructures et régulation des activités. Le regroupement « industries et services » représente quelque 17 300 emplois. L’aire d’influence s’étend sur un rayon d’une cinquantaine de kilomètres. La richesse dégagée par l’ensemble est mesurée en 2009 à près de 3,7 milliards d’euros, soit un huitième de la richesse produite en Haute-Normandie selon l’INSEE.

LE TEMPS GLORIEUX DES TRANSATLANTIQUES

« Ce n’était pas la seule industrie du Havre, mais pendant 150 ans la ville a connu une activité soutenue via les bateaux postes et les Amérique. Ces migrants, ces passagers et ces ouvriers portuaires ont contribué à la richesse de la ville. Entre les deux guerres, les plus gros employeurs étaient là. Il y a eu des bateaux symboliques : Le Normandie, le France. Ils portaient une fierté nationale. Puis, il y a eu une passation de témoins vers le port à conteneurs », résume Clémence Ducroix, secrétaire général de l’association French Lines du Havre. Le rugby, le jazz, le rock sont ainsi arrivés en France par Le Havre.

Les compagnies étrangères étaient réservées à Cherbourg qui connu aussi ses heures de gloires. Avant de sombrer lors de son voyage inaugural, le Titanic y a fait escale en rade pour embarquer 281 passagers. Mais Cherbourg reste marqué par un passé militaire et un port situé au cœur de la plus grande rade artificielle d’Europe, incroyable réalisation architecturale du XVIIe et XVIIIe siècle de 1 500 hectares. Plaisance, pêche, croisière : trois ports qui, comme au Havre, rythment de jour comme de nuit la ville. Mais c’est la construction des sous-marins - décrétée à la fin du XIXe siècle - et son statut de base navale qui ont fait l’histoire de la cité jusqu’à la tragédie de Karachi, l’attentat-suicide du 8 mai 2002 au Pakistan qui a provoqué la mort de 14 personnes, dont 11 employés français de la Direction des constructions navales (DCN), à Cherbourg. Dans les années soixante-dix, l’usine de retraitement de la Hague et la centrale nucléaire de Flamanville conforteront l’économie locale.

Aujourd’hui, Cherbourg-Octeville voit grand afin de jouer tout son rôle au sein de ce bassin intérieur de la Manche. Le 26 mai, Benoît Arrivé, le président PS de la communauté urbaine de Cherbourg (CUC), a annoncé le projet de fusion des cinq communes au 1er janvier 2016. Cherbourg, avec 80 000 habitants, deviendrait l’une des cinq villes importantes de la Normandie. Ce développement passe aussi par une amélioration des lignes ferroviaires, le cordon ombilical avec la capitale : « La ligne nouvelle Paris-Normandie permettra de se déconnecter des trains de banlieue des Franciliens. Il faut un matériel roulant qui ne soit plus de deuxième classe et de relégation et une qualité de service avec le cadencement. Il y a des choses à améliorer », résume Jean-Michel Houllegatte. « En attendant des travaux prévus d’ici longtemps, il faut vivre avec. La ligne du Havre a été construite au XIXe et électrifiée sous le général de Gaulle. Il y a beaucoup de travaux à réaliser, une qualité de service dégradée, des retards récurrents... Les Intercités n’ont pas le confort que l’on peut attendre et des inquiétudes pèsent car dans le rapport Duron - là où curieusement Caen est bien traité - le tronçon entre Le Havre et Rouen est attaqué car on parle de suppression de trains. Il y a quelque chose d’extravagant à faire baisser la qualité du service au point que les gens prennent leur voiture et qu’on dise après il n’y a plus personne : donc on ne fait plus de train... », remarque Édouard Philippe. Un paradoxe dans l’une des plus grandes régions touristiques de France alors que Le Havre comme Cherbourg ont réussi leur pari de devenir des acteurs de premier ordre dans la région.

UN PATRIMOINE QUI CHANGE TOUT

Rasé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, reconstruit par Auguste Perret, Le Havre a obtenu il y a dix ans son classement au patrimoine mondial de l’Unesco. Vincent Duteurtre, directeur des bâtiments de la ville, fut l’un des architectes de cette réussite. « L’image de la ville à l’architecture soviétique a été balayée. Ce fut un coup de projecteur énorme, il y a une prise de conscience de l’intérêt de cette ville. Fini Le Havre industriel et communiste, c’était devenu « Manhattan-sur-Mer »... La ville n’a pas changé mais le regard si ! Notamment sur cette image de béton et de médiocrité. » Dix ans plus tard, Le Havre accueille annuellement 950 000 visiteurs, dont 250 000 venus en bateaux de croisière.

Cherbourg s’est réapproprié la mer à travers une cité construite sur les ruines de la gare maritime Art déco. « J’ai mis dix ans à la construire, se souvient Bernard Cauvin, le président de la Cité de la mer. Un patrimoine lié à notre histoire avec la Cunard et les autres compagnies étrangères. Le Havre avait la CGM. Nous, c’était le Queen Mary I, le Queen Élizabeth I et les voyages Cherbourg-New York. » Treize ans et trois millions de visiteurs plus tard [dont 60 % ne sont pas Bas-Normands N.D.L.R.], la Cité de la mer ambitionne de devenir le Centre européen d’éducation à la mer. « Les retombées économiques pour la ville et la presqu’île du Cotentin sont énormes. C’est un projet identitaire, économique et porteur d’avenir. Cherbourg, grand port d’escales, avait perdu de son prestige. Avant, on ne parlait que de Cherbourg pour sa météo ou ses convois de déchets nucléaires. Désormais, on parle différemment de ce grand port au bout d’une presqu’île. Un port qui a trop longtemps été tourné vers l’hinterland, ses terres intérieures, et qui désormais retrouve sa vraie identité. »

LES CHIFFRES DE L’INSEE

174 156 habitants, dont 77 360 entre 15 et 64 ans.

1,4 % pour le taux de natalité, 0,9 % pour le taux de mortalité.

89 120 logements, dont 1 017 résidences secondaires.

111 953 actifs et un 19,1 % de taux de chômage.

31,4 % sont des employés, 27,2 % des emplois intermédiaires, 24,2 % des
ouvriers et 13,1 % des cadres et professions intellectuelles supérieures.

9,1 % des actifs ont un diplôme de l’enseignement supérieur long.
L’incontournable
La plage et ses cabanes

Alors bien sûr, il y a le Volcan construit par Oscar Niemeyer ou la ville classée au patrimoine mondial. Mais il y a surtout la plage qui rappelle que Le Havre a été et reste une station balnéaire de premier ordre. Au rythme des marées et des saisons - ventée l’hiver, ensoleillée l’été - elle l’un des poumons de cette porte Océane tournée vers la mer. Certainement l’un des seules plages françaises où il est possible d’admirer à quelques encablures des transats les allées et venues des vraquiers, plaisanciers, caboteurs, porte-conteneurs ou paquebots... Tout en bronzant ou sirotant un drink le long du plus beau front de mer de la Seine-Maritime.

L’incontournable
La Cité de la mer

Dédié à l’océan profond et sa conquête, le musée océanographique a déjà ravi plus de 3 millions de visiteurs treize ans après son ouverture. C’est dans l’ancienne Gare Maritime Transatlantique, splendide bâtiment Art déco, que la Cité de la Mer permet de découvrir la fantastique aventure de l’homme à la conquête des grands fonds. L’incontournable des lieux est le Redoutable, un sous-marin nucléaire exposé dans le musée. Avec son musée océanographique, également parc pour enfants, c’est un lieu très prisé des adultes et qui a redonné un élan économique à Cherbourg.

« Nous sommes en position centrale »

Édouard Philippe (Les Républicains), 45 ans, né à Rouen, est député de la 7e circonscription de la Seine-Maritime, maire du Havre et président de la communauté de l’agglomération havraise. Il a succédé à Antoine Rufenacht en 2010 après sa démission, avant d’être élu en 2014.


Comment se situe Le Havre dans la région ?

« Le Havre est la plus grande ville de Normandie par le nombre d’habitants, 175 000, beaucoup plus que Rouen ou Caen. C’est la deuxième agglomération de la région après Rouen, 250 000 habitants. C’est le premier port français pour le commerce extérieur et c’est une zone industrialo-portuaire qui emploie 35 000 salariés et qui est donc le plus puissant poumon de l’économie normande. La ville est inscrite au patrimoine mondial, nous développons une politique touristique qui commence à bien fonctionner. La réunification des deux Normandie a un impact intéressant pour Le Havre : lorsqu’il n’y avait que la Haute-Normandie, nous étions complètement à l’ouest. Dans une Normandie réunifiée, notre position géographique devient bien plus centrale en étant à équidistance de Rouen et Caen. Si le centre de la Normandie réunifiée est Lisieux, cela veut dire que dans l’estuaire de la Seine, de Fécamp à Lisieux, on se retrouve beaucoup plus central. Ce qui est évidemment une bonne chose ».

Quel sera le rôle économique du Havre avec la réunification ?

« Une ville portuaire et industrielle qui va le rester en assortissant le développement économique et portuaire avec du tourisme et loisirs comme le nautisme, une activité de loisirs qui peut donner lieu a beaucoup de création de richesse et une intégration des activités de services moins présentes mais qui existent, comme l’assurance et le service portuaire. Nous avons de grands défis dans cette ville pauvre, où les difficultés économiques ont rendu la vie parfois plus difficile qu’ailleurs. Elle a aussi un potentiel extraordinaire : c’est le grand port de Paris qui doit aussi être celui de la France et de l’Europe centrale. Il y a aussi un terreau de main-d’œuvre. Le Havre est un endroit où l’on crée des structures industrielles comme Areva, Lubrizol, l’entreprise qui créé du carburant à partir de graisse animal Estener. Il y aura dans les prochains mois des annonces de création, de développement logistique ou industriel. Renault a recommencé à embaucher, Aircelle continue d’embaucher et de se développer. Cela ne veut pas dire que tout va bien et que le chômage n’est pas élevé mais il y a des pépites ».

Quelles sont vos relations avec Rouen, Caen ou Cherbourg ?

« J’ai de bonnes relations, basées sur la confiance avec le maire de Caen, de Rouen et la métropole rouennaise. Nous avons fusionné notre école d’art avec Rouen, engagé des coopérations hospitalières avec le CHU de Rouen grâce au soutien constant de Valérie Fourneyron quand elle était maire. Elle nous aide aussi pour la candidature havraise aux JO de 2024 pour l’organisation des épreuves nautiques. Nous avons monté ensemble tous les trois le dossier, c’est l’économie de demain ! »

Vous connaissez Cherbourg ?

« Je connais mal, mais très bien La Hague car j’ai travaillé chez Areva. Je connais bien la route Caen-La Hague. Le lieu emblématique est donc pour moi La Hague, une usine assez étonnante... »

« Il faudra travailler en réseau »
Jean-Michel Houllegatte (PS), 57 ans, né à Cherbourg, est maire de Cherbourg-Octeville depuis le 30 mars 2014. Il a succédé à Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, en juin 2012 lorsque ce dernier a rejoint le gouvernement Ayrault.


Quelle est la place de Cherbourg en Basse-Normandie ?

« Nous nous projetons dans le cadre d’une commune nouvelle. À l’échelle de la Basse-Normandie, nous sommes la deuxième ville, la cinquième en Normandie en termes d’habitants. Un peu devant Dieppe. Notre objectif est de s’arrimer au triangle Caen-Rouen-Le Havre en nous transformant en ville de plus de 80 000 habitants avec l’union de communes nouvelles regroupées déjà dans la Communauté urbaine de Cherbourg. C’est une vision partagée par les élus et la population. Notre objectif est d’y arriver après concertation et consultation au 1er janvier 2016 ».

Quel est le poids économique de votre ville ?

« Nous n’avons pas tous nos œufs dans le même panier. Nous sommes en plein dans l’économie productive avec des entreprises leader de leur marché. Il y a quatre grands secteurs clés : l’énergie avec le nucléaire. Même si notre pilier semble parfois fissuré, nous sommes leader mondial dans le traitement des déchets. Nous avons Flamanville et la construction de l’EPR pour l’avenir. Ce secteur a drainé toute une constellation d’entreprises compétentes dans le domaine de l’ingénierie, du service, de la chaudronnerie, des ensembles mécanisés... Demain, on se positionne aussi sur les énergies marines. Il y a aussi la construction navale ou des marchés de niche avec le yachting. Le troisième secteur est situé dans l’arrière-pays, c’est celui de l’agroalimentaire avec une force de frappe puissante avec les producteurs de la Manche. Le quatrième pilier de l’économie productive est tout ce qui concerne le tourisme avec notamment la Cité de la mer ».

Quels sont vos liens avec Rouen, Le Havre, Caen ?

« Ils sont très limités. Avec Caen, nous commençons à travailler sur un pôle métropolitain en lien avec l’agglomération. Des liens inexistants alors que normalement nous avons sans doute des projets en commun... »

Vos attentes pour la grande Normandie ?

« Il faudra travailler en réseau avec des dynamiques de projets. Par exemple, pour le nautisme, nous travaillons avec la Fédération nautique normande pour promouvoir et développer la filière. On va promouvoir ensemble les compétences de nos entreprises, des services et de nos infrastructures. Pour la filière énergie et le nucléaire, nous appartenons au réseau Nucléopolis pour voir les applications dans le domaine du nucléaire ou de la santé avec ce qui existe déjà à Caen. Avec Paluel, Penly, Flamanville nous avons sur nos côtes beaucoup de production d’énergie. Qualité, sûreté, environnement, nous avons des problématiques communes. Ce qui a aussi été fait de manière embryonnaire pour Normandie Impressionniste doit pouvoir se réaliser pour nos entreprises ».

Connaissez-vous Le Havre ?

« Oui, bien sûr. Le lieu emblématique aujourd’hui, c’est l’espèce d’œuf de Niemeyer, le Volcan. Ah oui, ce que l’on appelait le pot de yaourt ! Sinon, j’aime beaucoup les jardins suspendus en ville haute que j’ai découverts il y a peu. Nous aussi, nous aimons beaucoup l’horticulture et les jardins ».

Source : ICI
 
#14 ·
Canal Seine-Nord : « Un long fleuve tranquille pour les ports d’Europe du nord ? »


« Nous devons très clairement exposer les risques de distorsion de concurrence entre ports européens de ce projet financé par le contribuable français et européen »

« La relance du projet de Canal Seine-Nord Europe jette le trouble dans la communauté portuaire havraise. Les vives réactions des professionnels et représentants du monde portuaire ont conduit les représentants de l’État à organiser une table ronde sur ce sujet.*.

LA SITUATION DU PROJET DE CANAL SEINE-NORD EUROPE

Rappelons que ce projet vise à relier, par un canal à grand gabarit de 106 kilomètres, le bassin fluvial de la Seine à celui des bassins de l’Escaut et du Rhin. Le premier projet fut lancé en 2004 avec un objectif de mise en service en 2016, dans le cadre d’un PPP (Partenariat Public Privé), ceci pour un budget initial de 4,5 milliards d’euros. Les offres remises par les candidats dépassèrent rapidement les 7 milliards d’euros et, courant 2010, l’État jeta l’éponge. En 2013, l’État charge Rémi Pauvros, député du Nord, de reconfigurer ce projet afin de bénéficier au maximum des nouveaux financements européens, dédiés aux grands projets d’infrastructures. La participation européenne pourrait ainsi monter à 40 % du total, ceci pour un budget revu à 4,5 milliards d’euros (soit 4,5 fois le coût d’investissement de Port 2000), pour une mise en service à l’horizon 2022. Initialement, le financement européen se limitait à 6 % du projet. Le projet est ainsi ‘reconfiguré’ et confié à une entité publique. Le projet économique et technique revu se traduit : par la suppression d’une écluse, la réutilisation du Canal du Nord sur dix kilomètres, l’attribution des plateformes multimodales aux collectivités locales, un gain sur les frais financiers...

LE CANAL SEINE-NORD EUROPE ET LE PORT DU HAVRE : HANDICAP OU OPPORTUNITÉ ?

Toute nouvelle infrastructure de transport reliant le port du Havre peut a priori constituer une opportunité d’élargissement de son hinterland [sa zone de marché intérieur, Ndlr] et donc de ses trafics. Le projet de Canal Seine-Nord en a toutes les apparences, mais la réalité économique est tout autre.

Nous pourrions tout à fait concevoir l’apport significatif, pour le port du Havre, de nouveaux trafics en provenance du nord de la région parisienne. Mais l’espace entre cette dernière région et la région Nord est essentiellement agricole avec une faible densité industrielle tout au long de ce futur canal. La seule zone à forte potentiel économique reste la région Nord, située à 153 kilomètres fluviaux d’Anvers et 562 du Havre, donc hors de portée de ce dernier port. Le gain en termes de potentiel de trafic supplémentaire est négligeable pour les trafics conteneurs des ports normands, mais constitue une opportunité forte pour les ports d’Anvers et de Rotterdam. Nous devons noter que la Flandre et la Wallonie ont décidé d’annuler pratiquement les péages fluviaux, ce qui est loin d’être le cas pour les mariniers du bassin de la Seine.

La région parisienne reste de loin le premier marché conteneurs du port du Havre, avec une part évaluée à 50 %, le solde étant traité par les ports du Nord, Anvers en premier. Très clairement, ce canal permettra de relier directement, et sans rupture de charge, les terminaux à conteneurs des ports d’Anvers et de Rotterdam aux ports de la région parisienne, ceci en grand gabarit fluvial, permettant une massification. Dans le même temps, Port 2000 ne dispose même pas d’un accès fluvial direct, hormis une solution fluvio-maritime soumise aux aléas climatiques.

L’accroissement de l’hinterland du Havre ne peut se concevoir qu’en direction de l’Est et non du Nord, grâce à une optimisation des liaisons ferroviaires fret, dont la liaison Serqueux-Gisors. Mais la part du trafic ferroviaire ne cesse de baisser pour des motifs techniques, de circulation ferroviaire en région parisienne (priorité aux trains de voyageurs), et de faiblesse de l’offre de transport.

QUELS ACCÈS FLUVIAUX À PORT 2000 ?

Le fluvial reste le mode de massification le plus efficace et compétitif pour relier le port du Havre à la région parisienne, propre à assurer un développement de ses parts de marché. De fait, le fluvial voit ses parts de marché croître avec constance. Mais ce mode de transport supporte des coûts de rupture de charge (transfert fluvial à route), qui rapidement peuvent déstabiliser son équilibre économique. Un accès direct aux quais de Port 2000 est donc indispensable à l’instar des ports nord européens. L’écluse fluviale prévue lors du projet initial de Port 2000 a sombré corps en biens lors des derniers arbitrages budgétaires, face notamment aux nouvelles mesures environnementales compensatoires. Faute d’écluse, des solutions alternatives ont été élaborées : fluvio-côtières avec des automoteurs légèrement modifiés pour un court trajet maritime, transfert par navette ferroviaire entre le quai de l’Europe et Port 2000. Aucune de ces solutions reste satisfaisante, se traduisant soit par un surcoût aléatoire en fonction de la météo, soit par un surcoût permanent lié à la rupture de charge.

La communauté portuaire havraise pousse le projet de ‘chatière’[ouverture sur la digue sud permettant un accès fluvial direct à Port 2000] comme solution alternative à la défunte écluse. Le montant de cet investissement varie entre 80 et 120 millions d’euros selon les interlocuteurs (pour mémoire, le total des études et travaux préliminaires engagés dans le premier projet avorté de canal s’élève à 190 millions d’euros). Tous les opérateurs fluviaux comme les opérateurs de terminaux conviennent de la pertinence et de l’urgence de cette option de ‘chatière’, mais quelle solution a finalement vu le jour ?

Le nouveau terminal multimodal du Havre, investissement de 139 millions d’euros, devrait permettre un transfert par navettes ferroviaires vers les terminaux portuaires, des conteneurs acheminés par les voies fluviales et ferroviaires. Ainsi, tous les conteneurs choisissant cette option supporteront une rupture de charge de l’ordre de plus de 60 euros par unité, au détriment d’une solution d’accès direct au terminal, comme cela s’effectue au terminal de l’Europe ou de l’Atlantique pour le mode fluvial. Ce terminal est un copier-coller d’une installation similaire de Rotterdam, ou cette solution se conçoit pour un port traitant chaque année plus de 11 millions de conteneurs, avec des terminaux régulièrement saturés quant à leurs accès ferroviaires et fluviaux. Rappelons que Le Havre n’en traite que 2,5 millions. La pertinence de ce terminal multimodal pourrait se comprendre pour un volume de l’ordre de 5 millions de conteneurs mais non dans un contexte ou la compétitivité et la flexibilité priment avant tout.

QUELLES PEUVENT ÊTRE LES EXIGENCES DU PORT DU HAVRE FACE AU PROJET DE CANAL SEINE-NORD ?

L’opposition faciale peut être un choix mais non une stratégie. La mise en place de ce projet de Canal ne sera pas ‘un long fleuve tranquille’ pour ses concepteurs, mais le sera très certainement pour les ports d’Europe du Nord lors de sa réalisation. La clé de ce projet n’est plus à Paris mais à Bruxelles, à la Commission Européenne qui décidera effectivement du passage d’un projet à une réalisation effective. Nous devons très clairement exposer les risques de distorsion de concurrence entre ports européens de ce projet financé par le contribuable français et européen, et exiger en préalable :

- l’intégration du projet de chatière dans le cadre du financement du futur Canal, en investissement préalable, avec l’appui des fonds européens

- une évaluation des détournements potentiels de trafics entre ports européens et donc de la compétitivité en résultant, ce point n’ayant pas été traité par le rapport Pauvros

- dans l’hypothèse de la réalisation de ce projet, l’obtention d’une ouverture progressive au grand gabarit par le sud du grand canal du Havre à Tancarville.

Ce débat pose, par ailleurs, les problèmes de gouvernance des ports français ou l’État reste décisionnaire alors que sa part dans les financements des infrastructures ne cesse de baisser. À l’instar des ports d’Europe du Nord, la gouvernance doit passer progressivement aux collectivités locales, et en premier lieu la Région, centre de l’action économique ».

Luc Lefèvre est consultant logistique et portuaire, membre du Propeller Club. Il est diplômé de Sciences Po Paris, licencié en Droit et a plus de trente ans d’expérience dans le monde de la logistique et du portuaire. Il est aussi adjoint au maire UDI de Sainte-Adresse, près du Havre.

Source : ICI
 
#16 ·
Le G5 de Normandie... Les présidents des Départements veulent réduire les dépenses

Lundi 29 juin, les cinq présidents des Départements normands se retrouvaient à Giverny (Eure). Une réunion de travail pour œuvrer ensemble au sein de la future grande Normandie.



Les cinq présidents des Départements de Normandie misent sur la mutualisation pour peser dans la Normandie réunifiée. (©DR)

Lundi 29 juin 2015, rencontre au sommet pour les présidents des cinq Départements de Normandie : Sébastien Lecornu, président du Département de l’Eure, recevait ses homologues sur ses terres, au musée des Impressionnismes de Giverny (Eure). Jean-Léonce Dupont (Calvados), Philippe Bas (Manche), Alain Lambert (Orne) et Pascal Martin, (Seine-Maritime) ont assisté à ce « G5 normand » qui a permis aux élus d’ouvrir des pistes de mutualisation et de coopération, nécessaires dans le cadre de la réunification de la Normandie.

Un « club achat » pour acheter moins cher

Pour jouer un rôle dans la grande Normandie, les cinq présidents ont décidé de travailler de concert par souci d’économie :

Cette volonté de travailler ensemble est guidée par le souci d’économie qui occupe tous les présidents de Départements à l’heure où l’État réduit de façon drastique leurs dotations de fonctionnement. Une tendance lourde qui devrait s’accentuer ces prochaines années alors même que leurs charges liées en partie aux dépenses à caractère social devraient mécaniquement augmenter au regard du contexte économique morose, rapporte un communiqué.
Les présidents et leurs services respectifs travaillent sur des pistes de mutualisation afin de réduire les coûts et de dégager des ressources. Une idée concrète : la création d’un club achat. « En centralisant les achats et en gonflant les volumes, les prix devraient mécaniquement baisser sur tous ces postes de dépenses importants. » D’autres pistes sont à l’étude :

Les présidents estiment ainsi que pour les collèges, une nouvelle sectorisation des communes frontalières permettrait de mieux équilibrer les effectifs. Un redécoupage qui pourrait, par exemple, aller jusqu’à dispenser un Département de construire un nouveau collège.
Sont également prévus le développement du numérique et la lutte contre la fraude au RSA.

Un vrai poids politique

Les cinq présidents comptent faire entendre leur voix dans la Normandie réunifiée. Unis, ils pourront représenter une vraie force politique qui leur permettra de défendre leurs idées à l’échelle du territoire redéfini.

Pour faire entendre leurs voix au sein de la future grande région Normandie, les présidents des Départements s’organisent pour que les politiques menées par chacun d’entre eux soient mieux coordonnées. Une harmonie qui leur permettra de mieux peser dans les discussions avec la région notamment sur les grands dossiers du transport (en particulier la Ligne Nouvelle Paris-Normandie et les transports interurbains) et de l’accompagnement économique des territoires.
Si les Régionales sont dans toutes les têtes (décembre 2015), les présidents des Départements ont passé la vitesse supérieure et définissent leur stratégie pour se garantir une place dans la Normandie réunifiée.

Source : ICI
 
#17 · (Edited)
Tandis que les Hauts-de-Seine et les Yvelines préparent la première fusion départementale de France pour mettre des bâtons dans les roues du Grand Paris :)ohno:), la Normandie, elle, est la région où le nombre de communes nouvelles est le plus grand !

:applause:


Source : Association des Maires de France


Plus qu'à ce que les grandes villes fusionnent avec, au minimum, leur première couronne ;) Un grand bravo à Cherbourg-En-Corentin au passage !
 
#18 ·
Article payant

Un bouleversement en profondeur



Depuis le 1er janvier, la France compte moins de 36 000 communes : 35 970 exactement, depuis que 1 084 d’entre elles ont fait le choix de se regrouper pour ne plus en former que 313. C’est un mouvement historique qui ne fait que s’amorcer, nombre de petits villages ruraux – mais aussi, parfois, des communes de plus grande taille – ayant pris conscience de la nécessité de mutualiser leurs moyens.
Certes, la perspective de conserver pendant trois ans les montants des dotations qu’elles percevaient avant de se regrouper alors que l’Etat les diminue pour l’ensemble des collectivités territoriales aura constitué un puissant facteur incitatif. Les dossiers de regroupement se sont multipliés en fin d’année 2015. La loi de finances pour 2016 a ainsi décidé de prolonger de six mois, jusqu’au 1er juillet, le délai...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/art...ndeur_4844453_823448.html#Lgq7H1hVHF8f6diM.99

...

Source : ICI
 
#22 ·
Kiplay, l’entreprise textile qui relocalise en France


Atelier de confection du fabricant Kiplay.

Marc Pradal a indéniablement la fibre familiale. Kiplay, l’entreprise de textile dont il est le PDG, a été créée en 1921 en Normandie par son grand-père. Elle fabriquait alors des vêtements de travail et des vêtements de chasse. Aujour*d’hui encore, l’habillement professionnel reste le cœur de l’activité de Kiplay, qui fournit des tenues techniques, de protection ou de sécurité à des entreprises telles que Colas, Orange, Spie Batignolles ou la Ville de Paris.
Mais les vicissitudes de la mondialisation et la crise de l’industrie textile n’ont pas épargné la PME de Saint-Pierre-d’Entremont (Orne). « Durant les années 1990, nous avons été contraints de délocaliser notre production vers la Tunisie, le Maroc ou en Asie », regrette Marc Pradal. Les effectifs de Kiplay en France ont été divisés par deux entre les années 1990 et les années 2000, passant de 150 à 75 salariés. « Nous avons toujours voulu garder un bureau d’études et un petit atelier en France pour conserver le savoir-faire », explique le PDG.
Mais l’homme, passionné par tout ce qui touche au textile et aux compétences techniques, ne se résout pas à voir ainsi dispa*raître la production française. « En 2014, je me suis donné pour objectif de re-produire en France », raconte-t-il. C’est un jeune hom*me, Olivier Le Bas, étudiant en management à Caen et décidé à créer une ligne de jeans fabriqués dans le bocage normand, qui lui donne...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/arti...-france_4911887_3234.html#xBCZARuo6jQIZB06.99

Source : ICI
 
#24 ·
LE CONSEIL REGIONAL DE NORMANDIE REPARTI ENTRE LE HAVRE, CAEN et ROUEN

J'ai envie de dire qu'on ne pouvait pas trouver meilleur équilibre pour le futur conseil régional de Normandie.

Si le siège sera bien à Caen (ce qui est une bonne chose pour l'équilibre de la région), sur les 5 séances annuelles du conseil régional, 2 seront basées à Caen (Locaux de l'agglo), 2 à Rouen (locaux de l'ancien CR de Hte Normandie) et 1 au Havre (Locaux du futur Palais des Congrès).

http://www.paris-normandie.fr/detai...egion-normandie-joue-la-carte-de-l-equilibre#
 
#25 ·
LE CONSEIL REGIONAL DE NORMANDIE REPARTI ENTRE LE HAVRE, CAEN et ROUEN

J'ai envie de dire qu'on ne pouvait pas trouver meilleur équilibre pour le futur conseil régional de Normandie.

Si le siège sera bien à Caen (ce qui est une bonne chose pour l'équilibre de la région), sur les 5 séances annuelles du conseil régional, 2 seront basées à Caen (Locaux de l'agglo), 2 à Rouen (locaux de l'ancien CR de Hte Normandie) et 1 au Havre (Locaux du futur Palais des Congrès).

http://www.paris-normandie.fr/detai...egion-normandie-joue-la-carte-de-l-equilibre#
Pour le coup, franchement, c'est vraiment une gabegie. Ces réunions ne créent aucune valeur, les élus ne payent même pas le train. Au mieux, ça fera marcher les restaurants une fois par an. C'est la réplique du ridicule ballet Bruxelles/Strasbourg.
 
#30 ·
Je préfère que Le Havre obtiennent ses séances du CR plutôt que d'entendre plus tard que le train nous est encore passé devant le nez et à se lamenter de notre sors.

Après sur le fond je suis d'accord avec toi, mais la forme compte aussi beaucoup. C'est important de partager les rôles entre les 3 métropoles normandes.
 
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