Gentilé : Honfleurais/Honfleuraise
Population : 4 758 habitants (2012)
Superficie : 13.67 km²
Intercommunalité : Communauté de communes du pays de Honfleur
Site officiel : ICI
Le centre de marques haut de gamme ouvrira au printemps 2017 au pied du pont de Normandie
Honfleur. Investisseur et aménageur ont levé le voile hier sur le projet architectural et les ambitions du centre de marques qui ouvrira au printemps 2017 au pied du pont de Normandie.
Du centre de marques, les clients pourront voir le pont de Normandie
La dénomination Outlet, en français village de marques, affiche d’emblée les ambitions à l’international du site. Et ça tombe bien car Resolution Property, qui a investi dans le centre de marques « Honfleur Normandy Outlet », dévoilé hier à Honfleur, compte sur une clientèle étrangère au pouvoir d’achat séduisant. Ce fonds d’investissement londonien spécialisé dans l’immobilier commercial au Royaume-Uni et en Europe « a levé près d’un milliard d’euros en 2014. A Honfleur, ajoute son directeur Michel Nangia, il engage 50 millions d’euros ». Et confie à Advantail le développement et la gestion du centre. Le numéro 2 français dans le domaine gérera ainsi son sixième site en France. Avec un positionnement commercial ambitieux, vers une clientèle familiale et internationale.
1,2 MILLION DE VISITEURS
« Après une phase d’installation, nous monterons progressivement en haut, voire très haut de gamme, explique son patron Franck Verschelle, pour renforcer l’attractivité du centre et nous adapter à la demande ». Notamment pour ce qui concerne la maroquinerie, les bijoux, les accessoires, dont la clientèle étrangère, estimée à 40 %, raffole.
À l’ouverture, au printemps 2017, le centre fonctionnera 7 jours sur 7, 362 jours par an. Il proposera une centaine de boutiques, 90 % de prêt-à-porter, le reste dans la maison avec de très grandes marques promises, bijoux, accessoires... Avec un potentiel de 12 millions de touristes chaque année en Normandie, dont 3,7 millions à Honfleur, 2,5 millions d’habitants à moins de 90 minutes, trois pôles urbains et économiques majeurs, Le Havre à 20 minutes, Caen à 50 minutes et Rouen à 55 minutes, et aucune concurrence à 130 km, le centre compte sur, « 1,2 million de clients la première année, 1,7 d’ici trois ans », ajoute Franck Verschelle. Et table sur un chiffre d’affaires à l’ouverture de 90 millions d’euros pour un panier moyen de 60 euros par personne.
Ville, investisseur et développeur ont fait le choix d’un « projet architectural haut de gamme, sur un emplacement de premier choix, au pied d’un pont qui est aujourd’hui au cœur d’un développement à l’international », rappelait Alain Kendirgi, directeur général de la Shema, l’aménageur du parc d’activités Calvados-Honfleur de 71 hectares sur lequel s’implante le village de marques. « On est loin, ajoute-t-il du kitch habituel... » Édouard François, architecte de renommée mondiale, a conçu un projet conjuguant beauté de la nature et démesure. Une colline ouverte sur une rue desservant trois énormes maisons anglo-normandes, visibles depuis l’autoroute et, bien sûr, du pont de Normandie.
Car l’idée est bien de faire de « Honfleur Normandy Outlet » une destination tourisme. « Les gens vont pouvoir visiter Honfleur, faire un peu de shopping et peut être rester une nuit de plus chez nous », se réjouit le Michel Lamarrre, certain qu’il « déclenchera d’autres installations ». Autre motif de satisfaction pour le maire de Honfleur, les 500 emplois créés sur le centre, « qui profiteront à l’ensemble du territoire ».
Au pied du pont de Normandie, un village de marques nouvelle génération
Honfleur Normandy Outlet. Derrière l’appellation fashion, une opération d’exception : le premier village de marques du Grand Ouest. Quelque 100 millions d’euros d’investissement et une vraie ambition architecturale. Metteur « en Seine » du projet : Edouard François.
La France - pour des raisons qui m'échappent - se lance corps perdu dans une conception complètement obsolète de la modernité. A qui va profiter ce village de marque ? Le marché havrais et le marché de la Côte fleurie est quand même très limité, c'est loin de Paris et pas vraiment ce que cherche la clientèle habituelle de touristes qui n'ont pas de difficulté à s'offrir du luxe "plein pot". Encore un "machin" à côté de la plaque qui va rouiller sur place c'est certain.Bon sang mais quand vas-t-on instaurer des règles pour limiter l'implantation des centre-commerciaux ? On le fait bien pour les pharmacies qui doivent s'installer au milieu d'une certaine densité de population.
C'est encore un fond de pension étranger qui finance...le centre commercial sera aux 3/4 vide au bout d'un an (comme cet exemple de villages de marques à Chateauroux)...
Les promoteurs vendent du vent à des maires incompétents et aveuglés. 500 emplois crées et combien de détruits dans la région environnante ? ARRETONS D’ÉPARPILLER L'OFFRE COMMERCIALE !!!!!!
Moi qui voyage beaucoup, j'avoue qu'il n'y a qu'en France que je vois voit autant l'offre commerciale se dégrader. Même en Angleterre, pourtant patrie de la déréglementation, on ne voit pas une telle anarchie commerciale.
Honfleur : les travaux de restauration de la Lieutenance ont repris
Honfleur. Après six mois de travaux, interrompus cet été, la restauration de la Lieutenance, monument historique et emblématique de la ville, a repris. Le chantier s’étalera jusqu’en juin.
Les travaux seront à nouveau interrompus cet été pour la saison touristique
La Lieutenance, logis du Lieutenant du Roi, est un bâtiment historique, car il est le dernier comprenant encore des vestiges des fortifications qui protégeaient la ville jusqu’au XVIIe siècle. Le bâtiment a été racheté par la Ville en 2004, dans l’objectif de le sauvegarder.
La mérule
Mais il y avait urgence : sa conservation à long terme était menacée par des désordres structurels graves et des pathologies dans le logis principal (soumis à un terrassement différentiel altérant les maçonneries, la structure interne de l’édifice et ses fermetures). L’ancien magasin souffrait d’infiltrations d’eau et de la prolifération de la mérule.
Après de longues négociations avec l’État (via la Drac), le Département et la Région, le maire Michel Lamarre a obtenu une participation financière importante, soit 1 667 000 €, pour des travaux dont le coût total avoisine les 2 000 000 € HT.
De janvier à juin 2015, une première tranche de travaux a consisté à consolider les maçonneries du magasin et du logis, à nettoyer les façades, à traiter la mérule et les infiltrations, à restaurer la voûte et la terrasse haute.
Cette seconde phase de travaux qui commence concerne la mise aux normes du clos et du couvert, la maçonnerie de l’avant-porte et du bastion, la mise en valeur des parements, la restauration des charpentes et couvertures de l’avant-logis et du logis, des planchers et menuiseries extérieures. Des palissades pour protéger le chantier vont ceindre une partie du bâtiment jusqu’en juin prochain. De nouveau interrompu pour l’été 2016, le chantier s’achèvera en juin 2017, après restauration de la tourelle et de l’escalier menant à la tourelle, des planches et lambris.
Accueillir des artistes
Restera alors à aménager les intérieurs en fonction de l’usage qui sera alloué au bâtiment. La municipalité travaille sur un projet de maison internationale de la culture, pour accueillir des artistes étrangers en résidence. Certaines parties, dont les jardins et les cours, seront accessibles au public moyennant quelques euros.
Honfleur : début des travaux du centre de marques cet été
C’est officiel, les travaux du futur centre de marques d’Honfleur débuteront cet été. La moitié des magasins sont déjà vendus, signe pour le promoteur de l’énorme attente suscitée par l’Outlet. Situé au pied du pont de Normandie, sur un terrain de 14 000 m2, au cœur du parc d’activités Calvados- Honfleur de 120 hectares, devant accueillir également une énorme plateforme logistique, le village « Honfleur Normandy Outlet » comprendra une centaine de boutiques ouvertes tous les jours. Il vise une clientèle Normande bien sûr, mais veut attirer également une clientèle provenant de toute la France, voire internationale en proposant du prêt-à-porter haut de gamme...
La conception du centre a été confiée à l’architecte et urbaniste Édouard François à la tête de l’agence «Maison Édouard François» (photo HNO)
Le centre de marques « Honfleur Normandy Outlet » ouvrira ses portes à l’été 2017. « C’est aujourd’hui une certitude, » affirme Franck Verschelle, président d’Advantail, la société chargée de la commercialisation de la centaine de boutiques devant intégrer l’Outlet qui sera construit au pied du pont de Normandie. « La phase de précommercialisation est bouclée. L’accueil est excellent puisque 46 % des boutiques ont d’ores et déjà signé. Fin 2016, la commercialisation sera à 70 %, en avance sur ce que nous imaginions ». Soit pour Franck Verschelle, la confirmation « d’un projet attendu de longue date ».
OUVERT LE DIMANCHE
Les travaux, annoncés dans un premier temps au printemps 2016, pour une ouverture au printemps 2017, sont donc légèrement décalés, le temps de finaliser le dossier et d’affiner l’architecture des lieux, comme l’expliquait le maire d’Honfleur, Michel Lamarre, en mars dernier
« Le projet architectural et paysager a été retravaillé, en accentuant la mise en lumière des boutiques. Ce sera, je le crois, un des plus beaux centres de France, d’Europe voire du monde... Avec une vue extraordinaire sur la cinquième façade, c’est-à-dire le toit, entièrement végétalisé, paré de caillebotis, à l’allure d’un pont de bateau... Les gens viendront pour voir le phénomène, » promettait-il alors.
« Depuis quelques mois maintenant l’investisseur final, Résolution Property (un fonds d’investissement londonien spécialisé dans l’immobilier commercial au Royaume-Uni et en Europe) nous a rejoint. Nos équipes sont complètes, le projet est levé de tout recours, les appels d’offres sont lancés... La Shéma, l’aménageur du parc d’activités, va pouvoir débuter les travaux. »
Honfleur, la ville aux près de 4 millions de visiteurs par an, classée « zone touristique » - permettant de fait l’ouverture du centre tous les dimanches -, mondialement connue pour son Vieux bassin, ses hôtels, restaurants, et galeries d’art, tirera directement profit de l’arrivée de centre de marques. Si Honfleur compte peu commerces de prêts-à-porter, les commerçants des boutiques haut de gamme de Deauville ne partagent pas le même engouement pour l’Outlet et l’ont souvent fait savoir.
Sur la centaine de boutiques, 90 % proposeront des vêtements « moyen et haut de gamme. Nous venons de signer une très grande enseigne, mais je ne peux pas en dire davantage, elles seront dévoilées trois mois avant l’ouverture... »
500 EMPLOIS PROMIS
Franck Verschelle, évoquait également lors de la présentation, une offre consacrée à la maison, à la maroquinerie, aux bijoux et accessoires, dont la clientèle étrangère, estimée à 40 %, raffole. Il travaille actuellement avec les voyagistes. « Nous étions au salon « Atout France » de Montpellier où nous avons eu de très bons retours des Tour-opérateurs internationaux, qui veulent développer, à côté de l’offre culturelle, une offre shopping. Le fait qu’ils proposent dans leurs circuits d’allonger le temps passé à Honfleur, ce qui veut dire aussi plus de nuitées, ça nous conforte dans le succès à venir du village et ça nous donne l’assurance d’élargir l’Outlet à une clientèle plus branchée shopping. Les Asiatiques par exemple, très friands de toursime commercial... On ne leur proposera pas les marques de l’avenue Montaigne à Paris, mais il y aura pas mal de marques très intéressantes »...
A terme, donc, quand on sait le pouvoir d’achat de cette clientèle étrangère, on peut imaginer que le centre soit un levier de développement, profitable aux acteurs économiques et touristiques, bien au-delà de l’Estuaire de la Seine.
En promettant de créer 500 postes à l’ouverture, l’Outlet va également booster l’emploi local. « Nous recevons déjà énormément de demandes d’emploi sur notre site, mais malheureusement il est trop tôt pour y donner une suite. Et surtout, ce n’est pas nous mais les enseignes qui recruteront. Les gens doivent faire preuve de patiente. Au début du second semestre 2017, lorsque nous lancerons un portail d’emploi sur notre site Internet... »
FORMATIONS DÉDIÉES
Advantail travaille également, avec la ville et la Région, au montage d’un pôle de formation aux métiers proposés. Cette plateforme de formation à la logistique, aux métiers de la vente, du luxe, de la restauration, mais aussi à l’anglais, qui s’appuiera sur des structures déjà existantes, CCI, lycées professionnels et autres structures de formations pour adultes, doit ouvrir à la rentrée de septembre, former les futurs employés de l’Outlet et de la plateforme logistique.
Douains dans l’Eure attend son heure
Un autre village des marques est en projet en Normandie depuis plusieurs années. Situé à Douains près de Vernon, il doit accueillir 90 boutiques à l’horizon 2 019. Mais un collectif d’opposants a porté l’affaire devant la cour administrative d’appel de Douai dans le Nord.
Après trois retoquages, la commission nationale d’aménagement commercial (CNAC) a émis le 6 mai 2015 un avis favorable au projet conduit par la société McArthurGlen. Projet qui s’étend sur 17 000 m2, avec à la clef des enseignes spécialisées dans les biens d’équipement de la personne, 90 boutiques, un vaste parking... Des commerçants de Vernon, d’Évreux, des unions commerciales du Havre, d’Honfleur et même de Deauville, ont décidé de porter l’affaire en justice, devant la cour administrative d’appel de Douai (59), craignant pour leur activité. La décision devrait intervenir durant l’été.
Mais Douains présente le paradoxe que deux unions commerciales vernonnaises sont favorables au projet. Ainsi, Sylvie Chevauché, présidente des Vitrines de Vernon, met en avant le fait que le futur village abritera surtout des marques de luxe, absentes en centre-ville de Vernon. « Il n’y aura donc pas de concurrence directe. Et même si chez MacArthurGlen, on descend les prix à - 30 % ou - 40 %, ça restera cher par rapport aux habitudes de consommation des gens de notre région. Selon moi, le village cible plutôt les consommateurs qui viennent de plus loin, des touristes notamment ».
La commerçante songe aussi « qu’il faut arrêter de faire peur aux gens... Le client, le consommateur, il peut de toute façon acheter ailleurs, de jour comme de nuit sur Internet. S’il en a envie, il a tout le loisir de le faire ». Sylvie Chevauché confie qu’elle est allée faire un tour à Aubergenville dans les Yvelines, le long de l’A13 vers Paris, où est installé un autre village des marques : Marques Avenue. « Je crains plus ce village en fait, qui propose de la moyenne gamme, qui est ouvert le dimanche, où j’ai croisé lors de ma visite beaucoup de Vernonnais qui m’ont dit bonjour ! »
QUE CHOISIR INVITE À LA PRUDENCE
Même si le recours face au projet McArthurGlen n’est pas suspensif, que les travaux pourraient très bien démarré à Douains, ses maîtres d’œuvre attendent la décision de la cour administrative de Douai, qu’ils espèrent avant juin. Le village n’ouvrirait pas ses portes avant 2019. Il est soutenu par la mairie de Vernon, la Communauté d’agglomération des portes de l’Eure (Cape). « Quoi qu’en disent les mauvaises langues, il y aura des embauches, renchérit Sylvie Chevauché, tandis que des entreprises locales s’occuperont des constructions ».
Vice-président de l’UFC Que Choisir à Rouen, Philippe Schapman invite les consommateurs à faire la part des choses. « Un tel village, pour moi, c’est un lieu de loisirs commerciaux. Les visiteurs en sont friands. Mais attention, les affaires sont moins bonnes qu’on peut le penser. Quand on vous parle de surplus, d’articles de fin de saison, ce sont des arguments commerciaux, un attrape porte-monnaie. Les sollicitations sont très fortes, les prix restent élevés. Il faut vraiment se demander si le jeu en vaut la chandelle ».
Pour autant, l’organisation « n’est pas contre » le projet. « C’est important de le dire, assure Philippe Schapman. Mais attention aux pièges. Achetons suivant nos besoins et pas forcément nos envies, car ici elles sont très téléguidées. Et puis on assiste à une inflation de commerces en sachant que tous les commerces ne peuvent vivre car le pouvoir d’achat n’est pas extensible ».
Alors là, je ne suis absolument pas d'accord avec toi.Les pseudos manoir Normands sont pour moi l'apothéose du mauvais goût. Ca fait beauf. Du pure disney land pour le coup.
C'est clair que l'avenir dans le commerce, qu'on le veuille ou non, c'est le e-commerce. Il y a largement moyen que le e-commerce se transforme en commerce physique avec quelques concepts (dont on a déjà discuté, comme des magasins qui proposent seulement des essayages avant commandes, ou encore re-créer virtuellement les centre-villes pour que le gens y commandent, tout en ayant l'existence physique de ces commerces dans le centre-ville). Mais bon, que veux-tu... Ca ne fera même pas de belles ruines malheureusement.Ce concept est totalement dépassé, surtout face à la vente sur Internet qui propose des rabais bien plus intéressant.
Après, on ne peut pas comparer les Docks Vauban avec ça. Ce n'est pas le même concept, pas le même statut, pas la même implantation, etc. Les Docks, même si ça arrive à se stabiliser (vivement l'arrivée de Primark), ça reste avant tout un échec, et c'est dans la tête de beaucoup de promoteurs immobiliers (on m'en a même parlé encore pendant ma soutenance cette année !)Il y'aura l'effet nouveauté au début, mais je doute de la pérennité car contrairement aux Docks Vauban, il n'y a rien dans les abords immédiat qui créer de l'activité. Les Docks, eux sont en plein centre avec tout une vie urbaine autour.
Beaucoup de gens viennent à pied. C'est l'avantage de ce genre de centre par rapport à un machin de périphérie.Il y a une preuve évidente pour voir que ça ne fonctionne pas comme prévu, c'est le remplissage des parkings silo. Ils sont à moitié vide quand il y a vraiment du monde.