SkyscraperCity Forum banner

Economie Normande

15K views 37 replies 6 participants last post by  Mica76 
#1 ·
See less See more
1
#2 ·
Metal Value va construire une usine à Pîtres dans l'Eure et créer une centaine d'emplois


Metal Value va créer une usine à Pîtres, dans l'Eure, et créer une centaine d'emplois. - Capture d'écran Google Map

France Bleu Normandie vous l'annonçait début décembre, c'est confirmé : l'entreprise de métallurgie Metal Value va construire une usine à Pîtres dans l'Eure. Une centaine d'emplois seront créés grâce à cette implantation. La Région dévoile ce mercredi matin ce partenariat public-privé pour l'emploi.

Le président de la région Normandie Hervé Morin doit confirmer ce mercredi 21 décembre une information que France Bleu Normandie vous révélait au début du mois de décembre : l'entreprise Metal Value va construire une usine à Pîtres, près de Val-de-Reuil dans l'Eure. Une centaine d'emplois seront créés. La Région a participé financièrement à l'implantation de cette entreprise de métallurgie. La production devrait commencer début 2018.

Une implantation bénéfique pour la région

La construction de l'usine de Metal Value va avoir de nombreuses retombées positives pour la région. Tout d'abord, elle permet la création d'une centaine d'emplois directs (entre 100 et 110 selon la Région). Environ la moitié de ces emplois sont destinés à d'anciens salariés de Vallourec Déville-lès-Rouen, site touché par un plan social cet été. Un retour à l'emploi permis par l'un des fondateurs de Metal Value qui est l'ex-directeur industriel de Vallourec.

D'autres entreprises seront touchées par l'implantation de Métal Value, comme Manoir Industrie, une société aussi installée à Pîtres. Les 400 employés de ce laminoir vont produire de l'acier pour Métal Value. Consciente du poids économique que peut présenter la construction de cette usine, la Région Normandie a donc mis la main à la poche : elle entre au capital du site à hauteur de 1,5 millions d'euros.

Metal Value : un concentré d'expertise en métallurgie

Metal Value a été créé en 2006 par trois grands noms de la métallurgie : Alain Honnart, ex-directeur industriel du groupe Vallourec, spécialiste de la production de tubes (notamment implanté à Déville-lès-Rouen), Jean-Marie Descarpenteries, ex-président de Carnaud Metalbox, qui produit des boîtes en métal, et Charles-Antoine Rougier, ex-patron de Metallgesellschaft, un conglomérat d'entreprises spécialisées dans les matières premières.

L'entreprise est spécialisée dans la production de pièces métallurgiques à partir de poudre d'acier atomisée au gaz : ça permet de réaliser des pièces de meilleures qualités tout en diminuant le processus de fabrication puisqu'il n'y a plus besoin d'usinage. Elle vend également des brevets et des licences concernant ces différentes technologies ainsi que des machines spécialisées dans la production de pièces métallurgiques.

Metal Value est implanté en Suède et en France. L'entreprise compte trois sites dans l'Hexagone : le siège social à Paris, une usine à Étain (Meuse) et un site à Saint-Etienne. En tout, le groupe compte 110 salariés : avec la construction de l'usine de Pîtres, l'entreprise va donc doubler ses effectifs.

L'implantation à Pîtres pour renforcer son expertise

Metal Value va également renforcer sa présence sur son marché : le site de Pîtres va produire la poudre d'acier qui sert à fabriquer les pièces. Le groupe récupère ainsi un maillon de la production et compte faire des économies d'échelle. Conséquence : une production mondiale de poudre d'acier doublée, la baisse des coûts de production et donc des prix. De quoi acquérir une vraie compétitivité par rapport au marché chinois, très agressif en termes de politique tarifaire.

Metal Value en quelques chiffres

L'entreprise emploie 110 personnes en France

Une centaine d'emplois supplémentaires seront créés à Pîtres dans l'Eure

La moitié des emplois eurois seront pourvus par d'ancien salariés de Vallourec Déville-lès-Rouen

Montant du projet à Pîtres : 50 millions d'euros, dont 25 millions pour les travaux de construction de l'usine

La région est entrée au capital de Metal Vallue Pîtres à hauteur de 1,5 millions d'euros.

La production devrait démarrer début 2018.

Source : https://www.francebleu.fr/infos/eco...re-et-creer-une-centaine-d-emplois-1482251344

google map : https://www.google.fr/maps/place/Pî...:0x40c14484fbb9890!8m2!3d49.318629!4d1.226022
 
#7 ·
Solex relocalise sa production de vélos à assistance électrique en Normandie

La marque mythique Solex relocalise sa production de vélos à assistance électrique en Normandie. Les premiers modèles sont sortis de l'usine de Saint-Lô, jeudi 12 janvier 2017.



Le Solex est relocalisé en France. Fabriqué à Saint-Lô, les nouveaux modèles ont un look plus moderne. (©Mattes via Wikimedia commons)

La marque mythique Solex connaît un nouveau destin en France avec la relocalisation de sa production de vélos à assistance électrique, en Normandie. Jeudi 12 janvier 2017, les premiers modèles sont sortis de l’usine d’assemblage du groupe Easybike, à Saint-Lô (Manche).

Denis Brogniart, maître de cérémonie

Près de trente ans après l’arrêt de la production en France, Solex renaît à Saint-Lô. Pour ce cocorico, les dirigeants du groupe Easybike avaient organisé jeudi 12 janvier, dans les locaux de l’usine d’assemblage à Saint-Lô, une manifestation pour célébrer le retour de la production de vélos à assistance électrique de la marque sur le territoire national.

En maître de cérémonie, Denis Brogniart, l’animateur de Koh-Lanta mais aussi d’Automoto, a fait vibrer la fibre patriotique du directeur général de l’entreprise, Grégory Trébaol :

Pour nous, il est primordial que la marque Solex soit de nouveau produite en France, que son image soit associée à celle du made in France. C’est l’aboutissement de trois années de travail. Autour de ce projet, on a fédéré nos équipes et un territoire, celui de Saint-Lô Agglo.
Une nouvelle page de l’histoire de Solex à Saint-Lô

Les premiers vélos Solex assemblés à Saint-Lô sont sortis, jeudi 17 janvier 2017, de la chaîne de montage de l’usine Easybike.

L’histoire du retour de la marque en France s’est construite avec la reprise d’une entreprise saint-loise :

En 2013, on a eu l’ambition de reprendre Solex et, parallèlement, on a racheté Mobiky. On a tout de suite été accueilli par la ville et l’Agglo. C’est ainsi que c’est écrit une nouvelle page de l’histoire Solex.
VOIR SOURCE POUR VIDEO

Production Easybike relocalisée en 2018

La communauté d’agglomération a investi 3,90 millions d’euros dans un bâtiment de 4 000 m2, dont la moitié est destinée au stockage.

Aujourd’hui, le site emploie 30 personnes sur les 55 du groupe, dont 17 sur la chaîne d’assemblage de cycles des marques Matra, Easybike et maintenant Solex.

La production de 50 vélos électriques par jour devrait augmenter avec l’arrivée de nouveaux modèles et, dans un avenir proche, le come-back des productions Easybike, dont le montage se fait encore en Chine et à Taïwan.

Le rapatriement de l’ensemble des vélos produits en Asie se fera en 2018.

Trois nouveaux modèles


La relocalisation de la production de Solex en France s’accompagne de la sortie de trois modèles au design épuré, dans les coloris noir, gris ou rouge : le Solexity pour la ville, le Solex Trekking pour passer du bitume au chemin, et le Solex Dirt pour un usage VTT. La gamme va de 2 000 à 3 000 euros.

A la fin de janvier 2016, elle sera commercialisée dans une cinquantaine de points de vente en France. La marque vise aussi l’export, en particulier l’Allemagne et le Danemark.

En 2017, Solex devrait représenter
Pas 100 % français

Les vélos sont équipés d’une motorisation Bosch, « sélectionnée pour son efficacité et sa fiabilité », aujourd’hui fabriquée en Allemagne et en Hongrie après avoir été produite un temps en Normandie, à Mondeville.

Le Made in France concerne principalement le concept et l’assemblage et quelques pièces, en particulier les roues et demain le traitement des cadres avec un élargissement de la gamme de coloris. Le retour du 100 % français n’est pas encore pour tout de suite.

Lors de son implantation à Saint-Lô, le groupe Easybike avait évoqué la création d’un musée Solex. Ce projet n’est pas abandonné, mais il pourrait prendre la forme d’une exposition itinérante pour participer au rayonnement de la marque qui fait, 70 ans après sa création, son retour en France.

Source : ICI
 
#8 ·
Spécialiste de l’événementiel, Prométhée installe son siège aux portes du Havre

Économie. Prométhée Concept, l’un des leaders de l’événementiel en France, installe son siège à Épouville, aux portes du Havre.



L’organisation de grands rendez-vous populaires. Ici, place de la Bastille

Prométhée Concept (groupe CLEA) pose définitivement ses valises dans l’agglomération havraise.

Créée initialement à Paris en 1995 par Emmanuel Scoriel, originaire du Havre, la société avait décidé de s’implanter à Montivilliers sur une zone d’activités gérée par la Codah en 2010 afin de tester le marché normand et havrais, tout en conservant ses locaux parisiens, cœur de son activité. Elle vient de faire le choix d’implanter son siège à Épouville.

La société, spécialiste de la gestion d’événements d’envergure en France et à l’international, détient un portefeuille de clients renommés : SNCF, Alcatel, Thalys, Siemens, Logic’Immo, Accor, Peugeot, plusieurs ministères, Macif, France Télévisions, M6...

Dresser, l’abbaye du Valasse, les rondes rollers

« En local et depuis 2010, notre société travaille régulièrement avec la chambre de commerce et d’industrie, Dresser-Rand, la Ville du Havre... Nous sonorisons en effet les fameuses rondes rollers havraises depuis deux ans », indique Emmanuel Scoriel. « D’autres clients comme la Cram, Eiffel Industrie, CGA Normandie, l’abbaye du Valasse et plusieurs agences de communication font appel à nous », ajoute le fondateur du groupe CLEA et dirigeant de Prométhée Concept.

Prométhée Concept est intervenu sur plusieurs événements français et internationaux renommés, et notamment la Fan Zone parisienne de l’Euro 2016 place de l’Hôtel-de-Ville de Paris, la Gay Pride àParis, les 20 ans de Thalys, le lancement de la ligne de chemin de fer Izy, le lancement du nouvel opus Harry Potter et l’enfant maudit, pour ne citer que ceux-là.

Avec 800 bulletins de salaires annuels produits (collaborateurs permanents et CDD), la société gère environ 300 événements par an de petite, moyenne et grande importance, allant de l’événement d’entreprise pour une cinquantaine de personnes jusqu’au plus grand événement public de France, la Marche des Fiertés de Paris rassemblant près de 900 000 personnes.

« Tout en poursuivant notre développement national et international, nous souhaitons intensifier notre action au Havre et en Normandie. Un développement qui s’accompagnera, si le succès se confirme, par un recrutement important », annonce Emmanuel Scoriel.

Prométhée Concept est née d’un postulat simple. « Avant, il existait deux types de sociétés événementielles. D’un côté, ‘’ les têtes pensantes ‘’, ces agences (souvent de communication) créatrices de concept, compétentes dans l’accompagnement et le conseil auprès de leurs clients, mais obligées de déléguer l’ensemble de la production à leurs sous-traitants puisque non-spécialistes. De l’autre, ‘’ les bras et les jambes ‘’, ces sociétés de production techniques, traiteurs, studios de création graphique, décorateurs, agences d’hôtesses, sociétés d’équipement, sonorisation, éclairage, vidéo... De très bons techniciens et spécialistes dans leurs métiers, mais pas forcément à même de conseiller au mieux, de faire face aux aléas, ni d’avoir une approche globale stratégique et opérationnelle des attentes du client », analyse Emmanuel Scoriel.

C’est en partant de ce postulat qu’il a imaginé Prométhée Concept. Un service tout en un : traiteur, son, éclairage, vidéo, studio, mobilier, décoration...

« Se développer au Havre »

Originaire du Havre, Emmanuel Scoriel a débuté dans la presse (groupe LVMH), puis été directeur marketing dans plusieurs établissements financiers. Il vit entre Paris et Le Havre. Interview du créateur de Prométhée.

Pourquoi avoir choisi de vous implanter au Havre ?
« Nous avions besoin d’espace et nos locaux parisiens étaient devenus trop petits. Nous avons donc longtemps travaillé sur la zone sur laquelle nous devions poser nos valises. Se développer en Ile-de-France avec ses loyers exorbitants a été écarté, et comme je suis originaire du Havre, je me suis dit pourquoi pas... Nous avons emmené nos collaborateurs visiter la ville et ses atouts : sa plage, son espace, ses facilités de circulation, son confort de vie... Puis j’ai laissé le choix à ceux qui voulaient nous rejoindre en Normandie de le faire ou de rester en région parisienne. Évidemment, cela a pris plusieurs années avant de sauter le pas. Plusieurs collaborateurs parisiens nous ont suivis et nous avons recruté en local des profils motivés, que nous avons formés nous-mêmes à nos métiers. »

Allez-vous participer aux 500 ans du Havre ?
« Nous connaissons bien la société qui a en charge la production des 500 ans du Havre, avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années. C’est un bon choix que d’avoir fait appel à elle, car cette société a une expertise reconnue dans ce domaine et notamment en médiation culturelle. Je crois que cet événement sera formidable pour le rayonnement de la ville. C’est important pour nos habitants, nos commerçants et l’emploi en général. Une dynamique qui devrait se répercuter sur le long terme. »

Quels sont vos projets ?
« Nous venons d’acheter 3 500 m² de surface à Épouville, nous n’étions jusqu’à aujourd’hui que locataires à Montivilliers. Nous aurions aimé y rester. Cela ne s’est pas fait. Épouville est à proximité des autoroutes et une zone en devenir. La mairie nous a accueillis à bras ouverts. Nous avons également pour projet de poursuivre notre développement en Normandie et plus spécifiquement au Havre, et de renforcer nos équipes internes à terme. »

Source : http://www.paris-normandie.fr/actua...ge-aux-portes-du-havre-LI8082836#.WH4ENbF7S9Y
 
#11 · (Edited)
La Compagnie Maritime Nantaise, reprise par un groupe Havrais.



La compagnie Maritime nantaise transporte les éléments de fusées Ariane et gère le Belem . Elle travaille pour la Défense.
La compagnie Maritime nantaise (MN), dont le siège est à Nantes et jusqu’alors filiale de la Compagnie nationale de navigation, est reprise par le groupe havrais Sogestran, a annoncé ce mercredi 28 juin 2017 son PDG, Patrick Gerbeno.

La MN gère, sans que les Nantais le sachent, un navire symbolique, le trois-mâts barque Belem , pour le compte de la fondation Belem (Groupe des Caisses d’Épargne). Ce navire historique est le seul de la flotte de la MN à fréquenter le port nantais.

Les autres navires de la Nantaise, comme on la dénomme dans les milieux maritimes, cinq rouliers et un bateau scientifique, sillonnent les mers. La compagnie est en particulier le transporteur des éléments de la fusée Ariane entre l’Europe et la Guyane, et du ministère de la Défense.

La Nantaise s’appelait autrefois Morbihannaise, quand l’activité transports de passagers sur les îles (Groix, Belle-île) n’avait pas été séparée du long cours.

« Ce rachat ne change rien à l’organisation en place, précise Patrick Gerbeno. MN conserve ses navires, son nom, son pavillon, son siège social à Nantes, son établissement de Brest (en particulier, l’exploitation de six vedettes à passagers en rade de Brest) et la totalité de ses salariés sédentaires et navigants. » Au total, elle emploie plus de 550 personnes.

L’acquéreur, Sogestran, est un groupe familial dirigé par Pascal Girardet, créé au Havre en 1948 et actif dans la logistique et le transport maritime et fluvial à travers des filiales spécialisées telles la CLT, la Compagnie ligérienne de transport et, dans le maritime, Someca (transport de ciment sur la Corse), Maritima (ravitaillement en combustible à Marseille-Fos et en Algérie) et Biomar (transport de biocarburants).

http://www.ouest-france.fr/normandie/la-nantaise-reprise-par-un-groupe-havrais-5096178
On notera qu'a une autre époque un entrepreneur havrais, Mr Grosso, avait fait fortune avec sa compagnie "La Havraise Péninsulaire de Navigation".



La Direction Générale était ici :

https://www.google.fr/maps/place/10...f7a76d0c87450b65!8m2!3d49.4930872!4d0.1188886
 
#14 ·
C'est un comble que ce soit le gouvernement d'Edouard Philippe qui annonce biffer d'un coup 1/4 de l'économie Havraise !
A court terme, fermeture de la centrale EDF ;
A long terme, fin de la commercialisation des voitures essence et diesel. Donc, plus de raffinage, plus de pétrochimie, plus de sous-traitance, plus de trafic ni de logistique portuaires associés, plus d'emplois indirects ni induits. Les avions et les bateaux souteront ailleurs qu'à CDG LH ...
Comme je n'ai pas entendu qu'on produirait les voitures électriques au Havre, pas plus que l'électricité pour les charger (les usines et parc éoliens ne sont pas encore là ..) ...

Même si tout cela est encore loin, un tel effet d'annonce est stupide. Car avec celui-ci, plus un pétrolier n'investira un Euro en France dans les 20 ans à venir.

http://www.francetvinfo.fr/sante/en...s-grandes-mesures-du-plan-climat_2271765.html

LH aura vécu 520 ans !
 
#15 ·
C'est un comble que ce soit le gouvernement d'Edouard Philippe qui annonce biffer d'un coup 1/4 de l'économie Havraise !
A court terme, fermeture de la centrale EDF ;
A long terme, fin de la commercialisation des voitures essence et diesel. Donc, plus de raffinage, plus de pétrochimie, plus de sous-traitance, plus de trafic ni de logistique portuaires associés, plus d'emplois indirects ni induits. Les avions et les bateaux souteront ailleurs qu'à CDG LH ...
Comme je n'ai pas entendu qu'on produirait les voitures électriques au Havre, pas plus que l'électricité pour les charger (les usines et parc éoliens ne sont pas encore là ..) ...

Même si tout cela est encore loin, un tel effet d'annonce est stupide. Car avec celui-ci, plus un pétrolier n'investira un Euro en France dans les 20 ans à venir.

http://www.francetvinfo.fr/sante/en...s-grandes-mesures-du-plan-climat_2271765.html

LH aura vécu 520 ans !


Je souhaite au Havre de se trouver un avenir en dehors de l'économie du tout pétrole. Cependant, outre qu'il ne s'agit que d'un effet d'annonce qui anticipe plus ou moins sur ce qui est anticipé par tout le monde pour l'automobile seulement (tu remarqueras qu'aucun industriel ne hurle au scandale) la pétrochimie ne concerne pas que l'essence mais tout un tas d'autres produits. Pour l'instant, les pétromonarchies font exprès de maintenir le prix du pétrole très bas (même si c'est embêtant pour leur budget) car cela retarde l'avénement de technologies alternatives qui sont déjà dans les tuyaux mais qui ne sont pas viables tant que le pétrole est peu cher.
 
#24 · (Edited)
Brittany Ferries positionnera deux nouveaux navires en 2019 et 2020, en remplacement de l'ETRETAT et du BAIE DE SEINE.

Après avoir annoncé le transfert du NORMANDIE au Havre, Brittany Ferries annonce vouloir remplacer le BAIE DE SEINE par un ferry plus capacitaire, neuf, affrété auprès de STENA LINE. Rappelons que depuis la reprise de la ligne Le Havre / Portsmouth par Brittany Ferries, cette dernière affiche le plus fort taux de croissance de la Manche Ouest et est la 2eme ligne du réseau en terme de Fret.

http://www.lemarin.fr/secteurs-acti...negocier-la-location-dun-ropax-neuf-aupres-de

Avec ces deux navires, Le Havre retrouvera le standard de prestations qu'offrait P&O jusqu'en 2005.

Le NORMANDIE (Ligne Le Havre / Portsmouth) actuellement sur Ouistreham / Portsmouth



STENA ROPAX - nom de baptême à définir ? (Ligne Le Havre / Portsmouth / Bilbao)



 
#25 ·
Tourisme : très bon début de saison en Normandie




Les festivités des 500 du Havre font partie des événements à succès en ce début de saison touristique

Après une saison 2016 ponctuée par les grèves dans les transports, le mauvais temps et les répercussions des attentats, les professionnels du tourisme normands retrouvent le sourire en ce début d'été.

La saison touristique démarre sur les chapeaux de roue en Normandie. En ce début de mois juillet, le Comité régional de Tourisme de la région tire un bilan très positif des semaines écoulées.

Soleil et week-end prolongé

L'organisme avance trois explications à ce regain d'activité. Le soleil d'abord, qui rayonne sur la Normandie depuis le mois de mai, les quatre week-ends prolongés qui ont permis aux différents établissements d'accueil de faire le plein de visiteurs, et enfin toute une série d'événements, comme le Jazz sous les Pommiers dans la Manche, les festivités des 500 ans du Havre ou encore le D-Day Festival sur les plages du débarquement qui ont su attirer les foules.

2/3 des structures en progrès au mois de juin

Au mois de mai, ce sont ainsi 40 % des professionnels normands qui estiment la fréquentation de leur établissement en hausse par rapport à l'année dernière, une tendance qui dépasse même les 2/3 des structures pour le mois de juin.

Petit bémol tout de même dans cette embellie: la clientèle internationale se fait encore un peu désirer en ce début de saison. Faute au Brexit peut-être, et sûrement aux derniers attentats qui ont frappé l'Europe, les touristes étrangers n'ont pas encore fait leur grand retour en Normandie.

http://www.tendanceouest.com/actualite-235493-tourisme-tres-bon-debut-de-saison-en-normandie.html
 
#26 ·
Eramet relance son usine de raffinage de nickel près du Havre



L'usine du Havre sera capable dès 2019 de raffiner 30.000 tonnes, qui donneront 16.000 tonnes de nickel de très haute pureté sous forme de métal, de sel ou de solution

Le groupe abandonne la Nouvelle-Calédonie et se tourne vers la Finlande pour ses approvisionnements en matière première.
L'adaptation du process de production lui a coûté 35 millions d'euros.


L'usine de nickel Eramet de Sandouville, près du Havre, revient de loin. Pour conjurer le scénario de la fermeture envisagé au début des années 2010, le groupe a changé de matière première et revu complètement le process de fabrication du site. Il a abandonné la « matte », ce produit intermédiaire fait de minerai concentré, en provenance de Nouvelle-Calédonie qui alimentait l'usine depuis la fin du XIXe siècle, au profit d'une autre élaborée en Finlande. « La matte finlandaise, qui a une composition différente, doit permettre au site de dégager à nouveau de la valeur », assure Marc Lefebvre, directeur de l'usine, qui a été filialisée à cette occasion. Ce choix permet aussi de réduire les coûts et le temps de transport de 58 à 6 jours.

Pour accomplir ce revirement historique, Eramet a investi 35 millions d'euros sur le site en installant de nouveaux broyeurs et réacteurs, et en révisant entièrement la logistique industrielle. Il a fallu quatorze mois pour définir en interne le procédé de traitement de la nouvelle matte et douze mois pour réaliser les travaux qui viennent de s'achever. La matière première finlandaise proviendra d'un seul fournisseur, Boliden, installé à Harjavalta, avec lequel Eramet a conclu un contrat de dix ans.

Après une phase de montée en puissance, l'usine du Havre, qui emploie 165 salariés, sera capable dès 2019 de raffiner 30.000 tonnes qui donneront 16.000 tonnes de nickel de très haute pureté (99,99 %) sous forme de métal, de sel ou de solution. A ce niveau de qualité, Eramet vise des marchés de niche comme les condensateurs, les micro-ordinateurs et les téléphones mobiles mais aussi de multiples autres applications dans les domaines de l'automobile, l'aérospatiale, le ferroviaire, l'énergie ou le raffinage. L'usine, qui travaille à 90 % pour l'export, ne produira pas que du nickel. Elle valorisera le fer et le cobalt contenus dans la matte, le second étant utilisé en particulier pour renforcer l'adhérence des pneus de grande taille.

Matériaux précieux

A la différence du produit néo-calédonien, la matte finlandaise comprend aussi du cuivre et des métaux précieux du groupe du platine. Ceux-ci récupérés sous forme de « gâteau » ne seront pas traités à Sandouville mais renvoyés au fournisseur, qui se chargera de la valoriser. Cette récupération concourra toutefois à améliorer la rentabilité de l'ensemble de la chaîne de production. Ce changement de matière première a eu des conséquences sur l'autre usine de nickel d'Eramet implantée à Doniambo, en Nouvelle-Calédonie, près des lieux d'extraction du minerai. Celle-ci ne produira plus de matte, laquelle avait pour seul débouché l'usine du Havre, et se concentrera sur la fabrication de ferronickel entrant dans la composition d'aciers inoxydables. Pour accompagner ce changement, le groupe a engagé un plan visant à réduire les coûts de production de l'usine néo-calédonienne. Avec cette réorganisation globale de sa filière nickel, Eramet cherche à réduire l'impact de la chute des cours de ce métal, tombés de 35.000 dollars la tonne en 2007 à 9.000 dollars aujourd'hui, en raison de la baisse de la demande chinoise.

Dominique Aubin, Les Echos
Correspondant au Havre

https://www.lesechos.fr/pme-regions...e-de-raffinage-de-nickel-du-havre-2101603.php
 
#27 ·
Emploi : la Normandie orientée à la hausse selon les chiffres de l’Urssaf



Emploi. La Normandie continue de créer des emplois, à son rythme. Tous les secteurs semblent orientés à la hausse, hormis dans le BTP selon une récente étude de l’Urssaf.


La hausse est certes légère, mais elle est bien réelle. Après avoir progressé de 0,3 % au cours du deuxième trimestre 2017, le nombre d’emplois salariés en Normandie a évolué de 0,1 % au troisième trimestre. Les chiffres, attendus, des trois derniers mois de l’année écoulée devraient venir d’ici quelques semaines conforter cette tendance positive. Résultat : ce sont quelque 900 nouveaux emplois qui ont vu le jour en Normandie entre juillet et septembre 2017, selon les chiffres fournis par l’Urssaf.

L’industrie continue de créer de l’emploi

L’Eure et l’Orne sont les départements qui, en pourcentage, gagnent le plus d’emplois salariés, respectivement +0,4 %, soit environ 530 postes, et +0,3 %. La Seine-Maritime progresse de 0,1 % (300 postes). La Manche reste stable, seul le département du Calvados connaît un très léger repli de 0,1 %, soit environ 140 emplois. Sur les neuf premiers mois de 2017, la Seine-Maritime aurait ainsi gagné, selon l’Urssaf, un peu plus de 1 300 postes. Idem dans l’Eure. Malgré le très léger recul au troisième trimestre de l’année, le Calvados affiche un joli score avec la création d’un peu moins de 2 300 postes sur neuf mois. La Manche est à 500 tandis que, sur les neuf premiers mois, le département de l’Orne est resté stable. Soit quelque 5 400 emplois créés en neuf mois pour toute la Normandie.

Au cours du troisième trimestre, les effectifs ont progressé dans le secteur de l’hébergement et de la restauration. Mais s’agissant d’un trimestre estival, ces hausses (hormis dans l’Orne) sont le témoin du dynamisme de l’activité touristique dans la région, particulièrement en Seine-Maritime et dans le Calvados où le nombre de postes créés est en progression de 0,8 % (0,5 % dans la Manche et 0,3 % dans l’Eure).

Hausse également dans le secteur des services (+0,2 %). Mais là encore, des disparités entre les départements. Selon l’Urssaf, 265 postes (+0,6 %) postes ont été créés dans ce secteur-là dans l’Eure et 520 (+0,3 %) en Seine-Maritime.

En matière d’industrie, l’emploi progresse de 0,2 % dans l’Orne (+40 postes), principalement dans la fabrication de matériels de transport et le Calvados (+ 70 postes) grâce à l’industrie agroalimentaire. Dans l’Eure, on observe un repli de 0,2 % avec la perte de quelque 80 emplois dans l’industrie chimique. La Seine-Maritime recule de 0,1 % dans l’industrie avec une forte perte dans le secteur de la métallurgie et la fabrication de produits métalliques (-130 postes) partiellement compensée par l’agroalimentaire (+ 90 postes).

Quant à la construction, elle a connu une forte baisse de 0,4 % en Normandie, soit quelque 300 postes dans le BTP. Au cours du troisième trimestre, seule la Manche est parvenue à générer une quarantaine d’emplois nouveaux dans ce secteur professionnel.

Des disparités entre les grandes villes

Les disparités en matière de création d’emplois ne touchent pas seulement les départements mais aussi les grandes villes. Selon l’Urssaf, Rouen et Caen créent de l’emploi (820 postes à Rouen au troisième trimestre, 70 à Caen). En revanche, Le Havre et Évreux en ont perdu au cours du troisième trimestre : 230 au Havre et 35 à Évreux. Au Havre, la baisse touche principalement le commerce, l’industrie et la construction.

Source : http://www.paris-normandie.fr/actua...se-selon-les-chiffres-de-l-urssaf-HA11884210#
 
#28 ·
La Normandie, première région à se doter de sa monnaie locale numérique


Une consultation sur le nom de la future monnaie normande a été lancée en fin d’année 2017 par l'exécutif régional, dirigé par Hervé Morin (UDI). - Jean-François Monier-AFP

La Normandie lancera d'ici le printemps 2018 une monnaie soutenue par une association et l'exécutif de la collectivité. Comme ses consœurs plus locales, elle vise à promouvoir l’économie normande via les circuits courts de proximité mais s'en distinguera en étant numérique.

Il y aura bientôt une monnaie ayant cours sur toute la Normandie et ses cinq départements. Son lancement officiel sera effectif d'ici le printemps 2018 pour ce qui sera la première monnaie d'envergure régionale, alors qu'une quarantaine de monnaies plus locales ont déjà été créées à l'échelle d'une ville (Toulouse, Rouen) ou d'une partie de région (Pays basque ou pays de Ploërmel dans le Morbihan).

Leur essor est né de la loi du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire (ESS). Ce texte reconnaît les "monnaies locales complémentaires" comme moyen de paiement dès lors qu'elles sont à l’initiative de structures relevant des acteurs de l’ESS.

À l'instar de celles qui l'ont précédées, la future monnaie normande a pour but le développement de l’économie régionale en intégrant les critères de développement durable, les circuits courts et le commerce de proximité. Elle aura aussi, comme ses consœurs, un taux de change à parité: 1 euro équivaudra à une unité de la monnaie normande.

Pour fédérer les forces vives locales et porter le projet en lui même, l’association de la Monnaie normande citoyenne a été créée en novembre 2017. Elle réunit 70 parties prenantes dont la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire, des collectivités et des citoyens.



La future monnaie régionale n'a pas encore de nom, ni de logo. Pour déterminer sa future appellation, l'exécutif régional, qui soutient le projet, sollicite les habitants au moyen de deux consultations réalisées par internet.

Parmi les six noms proposés lors de la première consultation déjà effectuée, Le Rollon, du nom du 1er Duc de Normandie à avoir créé une monnaie à son effigie, est arrivé en tête des votes. Un second vote est organisé jusqu'au 16 janvier 2018 pour départager les quatre candidats restant en lice (Normande, Viking, Rollon, Drakkar).

Une monnaie numérique basée sur une appli ou une carte

Principale nouveauté, la monnaie normande se distinguera de ses consœurs par une circulation à partir de moyens entièrement numériques. Elle proposera "à ses utilisateurs, citoyens, entreprises et collectivités, une solution de paiement numérique, 100% traçable et 100% sécurisé, carte de paiement et/ou application smartphone" explique Lynda Lahalle, conseillère régionale déléguée à l’économie sociale et solidaire.

Outre qu'il lui restera à convaincre suffisamment de particuliers et de commerçants à l'utiliser lorsqu'elle sera lancée, la monnaie normande n'est pas seule sur son territoire. Elle devra relever le défi lié à sa cohabitation avec les monnaies locales déjà en circulation au Havre (Le Grain) et à Rouen (L'Agnel). C'est pourquoi, sans doute, le président de la fédération Agnel (monnaie locale déjà diffusée avec succès depuis 2016 à Rouen) a été nommé vice-président de l'association de la Monnaie normande citoyenne...

Au Pays basque, l'eusko fait débat quand une mairie décide de payer avec
La mairie de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) a décidé d'accepter, voire d'effectuer certains règlements en monnaie locale basque, l'eusko. Monnaie associative créée en 2013, l'eusko compte 3000 adhérents particuliers et 700 professionnels ou associations, dont un tiers ont même ouvert des comptes numériques alimentés dans cette monnaie pour recevoir des paiements par carte.

La mairie a l'intention d'accepter cette monnaie pour le versement d'indemnités aux élus et de subventions aux associations ainsi que le règlement de factures.

Mais, cette pratique serait une hérésie comptable et administrative selon la sous-préfecture de Bayonne, qui a demandé, par "recours gracieux" à Jean-René Etchegaray, maire UDI de la ville et président de l'agglomération Pays basque, d'annuler la délibération municipale.

Celui-ci ayant refusé, la sous-préfecture a assigné la collectivité devant le tribunal administratif de Pau pour faire suspendre la délibération en attente d'un jugement sur le fond qui sera rendu vendredi 12 janvier 2018 en référé.

Source : http://bfmbusiness.bfmtv.com/entrep...ncer-sa-monnaie-locale-numerique-1346397.html
 
#29 ·
Éolien : ça sent le roussi pour Le Havre...


Des travaux préparatoires avaient déjà été réalisés sur les terre-pleins du quai Joannes-Couvert (photo Éric Houri)

Industrie. Le projet de construction par Siemens-Gamesa de deux usines de pièces d’éoliennes offshore quai Joannes-Couvert au Havre est fortement compromis.

Coup de tonnerre ! On en parle depuis près de dix ans en avançant la création d’une nouvelle filière industrielle à haute valeur ajoutée au Havre, forte de 750 emplois directs et plusieurs centaines d’induits. Aujourd’hui, une grave menace pèse sur ce grand projet industriel.

« Clairement, il n’est pas exclu...

...

Source : http://www.paris-normandie.fr/le-havre/eolien--ca-sent-le-roussi-pour-le-havre-MM12877784
 
#30 ·
Il est évident que nos élus locaux ne peuvent pas grand chose à cette affaire qui, d'ailleurs, relève d'un jeu de poker menteur. avec l'Etat Les industriels cherchent à faire monter les enchères en faisant du chantage aux emplois et aux usines, c'est compréhensible. Ce d'autant que Siemens n'a clairement pas besoin de ces deux usines havraises et pas davantage de celles de Cherbourg, n'en déplaise à M. Morin et à sa conception de l'économie bocagière.

En revanche, il est certain que, sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres, nos élus se montrent clairement beaucoup trop conciliants. Aboyer ne fait pas de mal, mordre non plus quand il le faut. Les autres le font et à force de rester toujours bien tranquilles, les havrais sont toujours les dindons de la farce.

C'est vrai pour la réunification, c'est vrai pour la LNPN, c'est vrai pour les éoliennes. What's next?
 
#32 ·
On en revient à ce qu'on dit souvent ensemble. Les havrais ont beaucoup d'atouts mais ne savent pas se vendre et ne gueulent pas suffisamment forts. Nos politiciens actuels n'ont plus la hargne des nouveaux venus. Je dirait que s'il y'avait une opposition au Havre ils auraient toutes les cartes en main pour prendre le pouvoir. Mais vu leur nullité il n'y a aucune chance.

Concernant les éoliennes, rien de nouveau, ca fait déjà 10 fois qu'on nous fait le coup. Ca s'en va et ca revient...

Comme tu le dis, les industrielles jouent un jeu de poker menteur. Néanmoins je vois mal Edouard Philippe faire capoter le projet...ca serait un désaveux.
 
#34 ·
This is an older thread, you may not receive a response, and could be reviving an old thread. Please consider creating a new thread.
Top