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ROUEN - News urbaines et architecturales

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147K views 317 replies 42 participants last post by  ClearVall 
#1 ·
Pour ceux qui, comme moi, aiment la singulière capitale Haute-Normande...Le site de la ville propose enfin une page digne de ce nom dédiée aux projets. Je trouve que ça manque une peu de rendus mais je trouve ça plutôt encourageant pour une agglo jeune mais pas toujours très dynamique...(surtout comparée à sa cousine havraise, plus petite et moins prisée des touristes mais, à mon avis, bien plus ambitieuse aujourd'hui, n'est-ce pas Fredo ? ;-))

http://www.rouen.fr/travaux
 
#174 ·
L'École normale d'institutrices de Rouen deviendra un centre des congrès

Le Département de Seine-Maritime a vendu un petit morceau de son patrimoine, en cédant pour 4 millions d'euros, l'ancienne École normale d'institutrices de Rouen, au groupe Matmut.



Esquisse de ce que pourrait devenir l'ancienne Ecole Normale d'Institutrices de Rouen

Esquisse de la façade principale sur l'ensemble du site

Quatre millions d’euros : c’est le fruit de la vente de l’ancienne École normale d’institutrices de Rouen, pour le Département de Seine-Maritime. Une bâtisse dont la plus grande partie a été édifiée en 1886, mais qui restait inoccupée depuis plusieurs années… et chère à entretenir pour la collectivité dont le souci est de « gérer rigoureusement son patrimoine » .
Le Conseil général a donc décidé de « vendre ces bâtiments peu adaptés à ses besoins ». Une décision qui s’apparente à une aubaine pour le groupe Matmut, qui nourrit de grands projets pour faire fructifier le vaste terrain de près de 19 000 m2, avec « un ensemble de surfaces utiles de 7 835 m2 ».

La Matmut envisage pour le site un projet immobilier d’envergure alliant tradition et modernité », annonce Nicolas Rouly, président du Département de Seine-Maritime, qui ajoute que « les éléments remarquables des bâtiments de l’ancienne École normale d’institutrices seront préservés et rénovés ».

Signature de l'acte de cession pour l'ancienne Ecole Nationale d'Institutrices de Rouen, entre le Département de Seine-Maritime et le groupe Matmut, le 10 juin 2014

Un patrimoine sauvegardé et valorisé
La valeur patrimoniale de l’ensemble sera donc sauvegardée et « valorisée », souligne la collectivité, qui rappelle que la Matmut envisage la construction d’un hôtel 4 étoiles, d’un centre des congrès, d’un restaurant et d’un Spa. Un projet imposant, dont le premier jalon important a eu lieu mardi 10 juin 2014, avec la signature de l’acte de cession de l’ancienne école, qui fait de la Matmut, le nouveau propriétaire du site. L’ouverture du site pourrait avoir lieu en 2015.

Source : ICI
 
#175 ·
Le nouvel hôtel high-tech de la Métropole de Rouen à 25 millions d'euros

Il ouvrira en 2017. Le futur hangar 108, nouvel Hôtel de la Métropole Rouen Normandie, sera construit pour 2017, pour 25 millions d'euros. Ce bâtiment sera "passif". Détails.



Une vue de près du futur Hôtel de la Métropole Rouen Normandie, avec son principe de "double peau".

Une conception ultra-moderne pour le hangar 108. Jacques Ferrier, architecte retenu par la Communauté d’agglomération de Rouen Austreberthe (CREA), est venu présenter, mercredi 18 juin 2014, ce que sera le futur Hôtel de la Métropole Rouen Normandie. Un bâtiment qui sera situé sur la rive gauche, dans le prolongement des hangars 106 et 107, tout près du futur éco-quartier Flaubert. D’écologie, il a largement été question lors de la conférence de presse : l’Hôtel de la Métropole sera un bâtiment dit « passif » qui produira, à l’instar du Kindarena à Rouen, sa propre énergie via 2000 m2 de panneaux photovoltaïques (d’une production de 300 000 kW/h) et des éoliennes en cheminée (15 000 kW/h), sur sa toiture et sur une partie de sa façade en « double peau ». Le tout mesurera 90 mètres de long sur 28 mètres de large et 33 mètres de hauteur. Montant global du projet : 25 millions d’euros.

Les explications de Frédéric Sanchez, sur France 3 Haute-Normandie :



L’architecte s’est attaché à travailler sur la lumière, en clin d’œil à l’impressionnisme et à Claude Monet : la façade de verre reflètera la lumière du soleil, avec les touches de couleur qui se démultiplieront par les reflets de la Seine voisine. La nuit, le bâtiment sera doucement éclairé. Sa « double peau » jouera un rôle dans la protection thermique des façades, elles permettront aux espaces de travail d’avoir des fenêtres ouvrantes protégées du vent. Le bâtiment aura le label PassivHaus (label allemand de performance énergétique). Chaque niveau sera composé d’une façade vitrée de triple épaisseur avec un ouvrant motorisé, pour une isolation des meilleures.

Ce sera l’un des projets les plus avancés au plan environnemental en Europe, estime Frédéric Sanchez, le président de la CREA. On va contribuer à créer une nouvelle norme en matière de bâtiments tertiaires administratifs. »
260 000 euros d’économies annuelles
Frédéric Sanchez rappelle que le futur Hôtel de la Métropole Rouen Normandie vise d’abord à faire des économies d’échelles, « avec 260 000 euros d’économies par an en fonctionnement par rapport à la situation actuelle », affirme-t-il. De quatre sites administratifs aujourd’hui, la future Métropole ne comprendra plus que deux sites : le hangar 108 et le Norwich (avenue Pasteur, à Rouen). Tous deux regrouperont 560 agents.
L’immeuble de l’Avalasse, situé près de la gare, sera vendu (1,2 million d’euros estimés) à un investisseur « bien connu », mais l’opération reste encore confidentielle. Quant à l’immeuble dit « PCC », au bas de la rue Jeanne d’Arc, face au théâtre des Arts, il sera loué (rapport de 260 000 euros par an). Ces recettes entreront dans l’équilibre du montage financier pour la construction du hangar 108, financé à hauteur de 12,5 millions d’euros en autofinancement par la collectivité, avec un emprunt de 12,5 millions d’euros sur 20 ans.

« Utile aux finances publiques »
Frédéric Sanchez veut couper court à la polémique sur ce dossier :

La dispersion de nos sites est un réel problème pour nos agents. Il nous faut aussi rationaliser nos charges immobilières. Si tout cela doit être très utile aux finances publiques, tout cela peut-être aussi beau et emblématique de la vision de la métropole moderne que doit être celle de Rouen. Il ne m’a pas échappé, que, dans le cadre électoral, un certain nombre de polémiques ont été tenues. Mais nous avons des informations objectives depuis plusieurs mois, parfaitement vérifiables et crédibles. Il est de saine gestion pour la Métropole Rouen Normandie d’investir dans son immobilier. Ce serait gaspiller de l’argent public que de ne pas le faire et de continuer à payer des loyers, qui, au fil des années, finiront par coûter beaucoup plus cher que le fait de construire et d’être propriétaire de son lieu de travail. Avec un budget de 700 millions d’euros, la Métropole peut acheter au lieu de louer.
Pas ouvert au public
Le permis de construire du hangar 108 sera déposé courant juin 2014, l’appel d’offres aux entreprises sera lancé en octobre 2014 et les travaux devraient débuter en mars ou avril 2015. L’emménagement des services de la Métropole est prévu au début de l’année 2017. Mais qu’on se le dise : le hangar 108, tout comme le Norwich, ne sera pas destiné à accueillir le public.

Ce sont les mairies qui seront les guichets naturels de la future Métropole, note Frédéric
Le dossier de Jacques Ferrier a été retenu parmi cinq projets, sachant que plus de 200 candidatures sont parvenues à la CREA autour du projet du hangar 108.

Passerelle par-dessus la Seine : étude en cours
Les abords du futur Hôtel de la Métropole seront aménagés, « on travaille toujours sur l’étude pour une éventuelle passerelle pour les vélos et les piétons par-dessus la Seine », glisse Frédéric Sanchez, qui veut rester prudent sur l’issue de ce projet-ci. Le hangar 107 attise les convoitises d’investisseurs privés, « on sera fixé d’ici la fin de l’année 2014 », ajoute le président de la CREA. Enfin, les espaces restants entre le hangar 106 et le pont Guillaume-le-Conquérant seront aménagés « en prenant en considération la foire Saint-Romain ».


Source : ICI
 
#179 ·
Si c'était Havrais, je serais encore plus contre parce que, justement, ça serait au Havre xD

Ce n'est pas parce que ça ressemble au SS d'une grande entreprise que c'est beau pour autant !
 
#180 ·
Aménagement des quais de Rouen + installation de "Rouen plage"


Travaux d’embellissement des quais haut rive droite par zigazou76, sur Flickr


Installation de la plage de Rouen sur mer par zigazou76, sur Flickr


Installation de la plage de Rouen sur mer par zigazou76, sur Flickr


Quais bas rive gauche par zigazou76, sur Flickr


Quais bas rive gauche par zigazou76, sur Flickr


Il reste encore beaucoup de boulot, mais ça prend le bon chemin (il était temps !). Mais il serait quand même temps de s'attaquer à l'hyper centre...
 
#182 ·
Contournement Est de Rouen : élus, habitants et associations unis contre le tracé

Il reste une réunion de concertation sur le projet de contournement Est de Rouen, le 9 juillet 2014. Mais vendredi 5 juillet, des maires et des associations ont dit non au projet.



Les motifs de rejet du tracé du contournement Est de Rouen ne manquent pas pour les élus et les associations de défense

Les opposants au contournement Est de Rouen ne désarment pas : après la pétition lancée pour manifester leur refus du tracé de la liaison A13-A28 qu’ils enverront à la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, c’est un texte commun qui a été signé, vendredi 4 juillet 2014, au nom de quelques maires des départements de Seine-Maritime et de l’Eure, concernés par le passage du contournement et de plusieurs associations de défense des riverains ou encore de l’environnement.



Non au péage, non aux expropriations…
Les revendications n’ont pas varié depuis le début et pourraient se résumer ainsi : non à un tracé qui bouleversera le paysage de communes, non aux expropriations qui en découleront, non au péage qui sera institué, non aux gigantesques ouvrages, type viaduc, qui seront aménagés…
Les motifs de refus ne manquent pas, et sont déclinés lors de chaque réunion depuis le début des concertations qui ont commencé à Rouen le 2 juin 2014.

Dernière réunion de concertation, mercredi 9 juillet, à Rouen
Dernière réunion prévue : mercredi 9 juillet, pour la clôture, à 19h, à la Halle aux toiles de Rouen. L’occasion, une nouvelle fois, de faire entendre leur point de vue, à savoir qu’ils ne nient pas la nécessité de « désengorger » Rouen, mais que, selon eux, « une nouvelle autoroute payante n’est pas la bonne réponse au fret de transit ». La solution ? Elle rejoint celle d’Europe Écologie Les Verts (EELV), qui milite pour un contournement ouest de la ville.

De convictions « plurielles », les associations s’étonnent elles-mêmes de s’être autant rapprochées lors de la concertation publique : « Si la DREAL (Direction régionale de l’environnement) a réussi quelque chose, c’est de nous mobiliser tous », soulignent les opposants au contournement Est. « On a vu des rapprochements tout au long des différentes réunions, préoccupées par l’environnement et par l’impact humain du projet ».
Cette réunion était également l’occasion de demander la création d’une autorité organisatrice de transport, afin de « coordonner l’ensemble des services de transport dans le périmètre de la Métropole de Rouen, une véritable politique de transports en commun, la préservation de la sécurité des riverains et la suppression du péage d’Incarville sur l’A13 ».

Source : ICI
 
#183 ·
Contournement Est de Rouen. Une pétition... pour dire oui !

Le contournement Est de Rouen a ses détracteurs, nombreux, mais aussi ses défenseurs : telle l'association pour le contournement Est de Rouen qui a lancé une pétition.



Le port de Rouen et le maintien de son développement est l'un des arguments exposés par l'association pour le contournement Est pour défendre le projet de liaison A28-A13

Il y a ceux qui sont contre : les élus des communes concernées par le contournement Est de Rouen, les associations de riverains et de défenseurs de l’environnement, des groupes politiques comme Europe Ecologie Les Verts (EELV)… autant de personnes qui se font entendre depuis le début des réunions de concertation concernant le tracé de la future liaison A28-A13. La dernière réunion aura lieu mercredi 9 juillet 2014, à 19h, à la Halle aux Toiles de Rouen.
Et puis, il existe aussi des associations favorables au contournement : l’association pour le contournement est de Rouen dispose d’un site internet, où l’on peut notamment consulter les interventions de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Rouen (CCI), favorable pour des raisons économiques à ce projet d’infrastructure routière. L’association a d’ailleurs, elle aussi, lancé une pétition, co-signée avec la CCI et intitulée : « Le Contournement Est de Rouen : une urgence pour nos emplois, une exigence du monde économique ». Les signatures seront ensuite adressées à la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement).
Les opposants au contournement, eux, continuent de recueillir d’autres signatures pour réclamer le contraire : à savoir l’annulation pure et simple du projet. Ils comptent adresser leur pétition à la ministre Ségolène Royal.

Des arguments économiques
Les arguments des pro-contournements ? Ils sont essentiellement économiques et partent d’un constat :

Rouen, future Métropole au 1er janvier 2015, est la seule agglomération européenne de près de 500 000 habitants à ne disposer d’aucune infrastructure de contournement (39 500 établissements, 300 000 emplois, 40 000 étudiants) ».
Economiques mais également en lien avec la qualité de vie, puisque les tenants du contournement estiment que « les conditions de circulation au sein de cette grande agglomération rouennaise sont devenues intolérables pour ses habitants, ses entreprises et leurs personnels et cela occasionne des nuisances pour la santé, une dégradation de la qualité de vie et génère de vives inquiétudes pour l’emploi ».

« Une réalisation dans les plus brefs délais », indispensable
Attractivité du territoire, développement des activités industrielles autour du port de Rouen, amélioration des conditions de vie, création de plateformes multimodales (ndlr : pôle d’échange pour des marchandises), à Pîtres-Le Manoir dans l’Eure, pour le développement de l’Axe Seine, réduction des temps de trajet et amélioration des déplacements : les arguments ne manquent pas et selon les pro-contournement, seule cette alternative par l’Est de Rouen doit être désormais privilégiée pour « une réalisation dans les plus brefs délais ».

Source : ICI



SIGNEZ LA PÉTITION ICI
 
#184 ·
Les Lods laissent la place à 140 logements sociaux sur les Hauts-de-Rouen

65 des nouveaux logements du projet immobilier de la Grand-Mare devraient être livrés fin 2015. Des maisons et petits immeubles construits à la place des anciens Lods. Détails.



Le futur visage architectural de la Grand-Mare, sur les Hauts-de-Rouen, après la "déconstruction" des immeubles "verre et acier"

Sur les Hauts-de-Rouen, il reste encore quelques immeubles Lods, les « verre et acier » comme ils sont souvent appelés. Le Rouen Hockey Élite 76 a fait l’acquisition il y a quelques années d’un de ces ensembles et continue d’y loger les joueurs professionnels de l’équipe, ainsi que de développer différentes structures inhérentes à la pratique du sport, de l’entraînement ou encore des études.

14 immeubles « déconstruits » en 3013
Mais les Lods, ce sont aussi des souvenirs plus difficiles d’incendies, dont l’un, en 2011, avait entraîné la mort de deux enfants. Depuis, quatorze des dix-huit immeubles verre et acier de la Grand-Mare, ont été démolis, en 2013 et ils vont laisser la place à un ensemble immobilier de 140 logements sociaux. C’est l’Immobilière Basse Seine qui est en charge de ce programme et mardi 8 juillet 2014, le maire de Rouen Yvon Robert est venu visiter le pavillon témoin de ce nouveau parc immobilier rouennais, dont la première livraison, à savoir 65 logements, est annoncée « pour le troisième trimestre 2015 ».


Le projet d'Immobilière Basse Seine comprend des pavillons avec jardin privatif et des petits immeubles de deux étages


Cent maisons et 40 appartements, en petits immeubles de deux étages, vont être reconstruits, avec une offre de types de logement diversifiés », souligne Thierry Sure, directeur général d’Immobilière Basse Seine, qui ajoute qu’un jardin privatif est prévu pour les maisons et les appartements situés en rez-de-chaussée.
« Un cadre de vie agréable, des charges réduites » : telle est la promesse du promoteur immobilier faite aux futurs habitants des lieux, qui rappelle que la Ville de Rouen, de son côté, se charge d’aménager les espaces publics et ainsi réaliser « un projet urbain et architectural structurant pour la Grand-Mare ». Les loyers prévisionnels sont prévus dans une fourchette de 230 à 590 euros.

Coût de l’opération : 22,7 millions d’euros
Coût de l’opération : 22,7 millions d’euros, dont 1,3 M€ de subventions. 65 logements seront donc prêts fin 2015, tandis que les 75 autres logements de la deuxième tranche seront livrés au premier trimestre 2016.

Regardez, l’histoire de la construction des « Verre et acier » de l’architecte Marcel Lods


Source : ICI


ENFIN Rouen bouge !!!!
Bon, c'est moche (enfin je trouve que ça sort tout droit des années 80/90) mais bon.
 
#186 ·
Contournement Est de Rouen : Ségolène Royal interpellée

Dans un courrier adressé à la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, la députée au Parlement européen, Karima Delli, plaide pour rejeter le projet de Contournement Est de Rouen.



La députée au Parlement européen Karima Delli écrit à la Ministre Ségolène Royal pour dire Non au Contournement Est de Rouen

Alors que les réunions de concertation autour de la liaison A28-A13, plus souvent appelée Contournement Est de Rouen, se sont achevées le 9 juillet 2014, pour laisser la place dès 2015 à l’enquête publique, la députée au Parlement européen d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Karima Delli, monte au créneau et adresse un courrier à la ministre de l’Écologie et du développement durable, Ségolène Royal, pour réclamer son arbitrage. Opposés à ce projet, qu’ils jugent « ruineux et inutile », les écologistes prennent appui sur une récente prise de position de la ministre, quant au projet d’autoroute A831 en région Poitou-Charentes.

« Un modèle assassin pour l’environnement »

Vous vous êtes récemment exprimée sur le projet d’autoroute A831 en région Poitou-Charentes, en relevant qu’il n’était pas réaliste de mettre 900 millions d’euros pour 60 kilomètres de ce projet contestable sur ses aspects économiques et écologiques. Je me permets de porter à votre attention un autre projet tout aussi contestable aux plans économique, écologique mais surtout démocratique. Il s’agit de la liaison des autoroutes A28-A13 », souligne ainsi l’élue européenne, qui estime que ce projet traduit « un modèle économique dépassé et assassin pour l’environnement et la société. Depuis 1974, une partie de la classe politique départementale s’échine à entretenir le fantasme de cet autoroute moribond, vestige d’une pensée politique obsolète », assène-t-elle.
Rappelant que le Contournement Est de Rouen entraînera une dépense estimée à près d’un million d’euros, Karima Delli souligne également à l’instar de ses collègues hauts-normands, qu’il « se traduira par une perte de 600 hectares de terres agricoles » et qu’il est « quasi-unanimement rejeté par les habitants ». Elle dénonce également la position du maître d’ouvrage, qui a « repoussé, sans justification, les propositions alternatives avancées, favorisant le ferroviaire sur la route » ou encore « la modernisation des réseaux existants ».

Les Verts réclament un avis défavorable à la réalisation de l’enquête publique

À l’heure de la transition énergétique et du dérèglement climatique, nous ne pouvons pas entraîner les collectivités locales à dépenser sans compter pour construire une infrastructure dont l’impact climatique, énergétique et sur les écosystèmes est inacceptable », plaide la députée, enjoignant la ministre à « ne pas donner un avis favorable à la réalisation de l’enquête publique, qui mènerait à une réalisation inutile, coûteuse, destructrice de l’environnement et de la qualité de la vie des habitants ».

Source : ICI


:picard:
 
#187 ·
À Rouen, le Panorama XXL gâche-t-il la vue sur la Seine ?

Projet de la Communauté d'agglomération de Rouen, le futur panorama se construit. Des riverains dénoncent une perspective gâchée. Et vous, qu'en pensez-vous ?




Il y a l’église de la Madeleine d’un côté, et, de l’autre, il y avait la Seine. C’était avant la construction, en cours, du futur Panorama XXL de Yadegar Asisi. Aujourd’hui, c’est une charpente métallique de 28 mètres de hauteur et d’un diamètre de 34 mètres, qui se dresse en contrebas de l’avenue Pasteur. En attendant l’ouverture de ce nouveau pôle d’attraction en décembre 2014, des voix s’élèvent contre cet édifice, qui briserait la perspective.

Pourquoi la Ville de Rouen laisse-t-elle faire ? interrogeait Maryse, une internaute, sur 76actu, le 1er juin. C’est le seul endroit de Rouen avec une perspective dégagée de La Madeleine à la Seine. L’équivalent d’un immeuble de dix étages sur les quais !… À la place du « palais » de la CREA, ce serait mieux !
En attendant le bardage…
C’est que le projet, qui sera d’ailleurs présenté mercredi 30 septembre 2014 à Paris par Yadegar Asisi, n’est pour le moment pas très séduisant à la vue… même s’il reste encore à attendre la mise en place du bardage définitif de la structure, qui sera décoré.
Le Panorama XXL, qui attend jusqu’à 300 000 visiteurs par an et qui sera l’une des nouvelles attractions en 2015, avec l’Historial Jeanne d’Arc, est prévu pour rester à cet emplacement durant cinq ans. Ensuite, il devrait être déplacé sur la rive gauche, dans un nouvel espace dédié aux très grands formats, un « Pôle muséal ».
À l’intérieur de la rotonde en construction, la toile représentant les différents panoramas qui se succéderont sera suspendue et tendue grâce à des rails. Elle sera composée de plusieurs lais de 31 mètres de longueur, imprimés en Allemagne et soudés les uns aux autres. Un projet de 3,5 millions d’euros porté par la Communauté d’agglomération de Rouen Elbeuf Austreberthe (CREA), avec le soutien de la Matmut et de la Région Haute-Normandie.

Source : ICI

google map : ICI
 
#189 ·
Bouygues Immobilier Rouen renouvelle le quartier de la Gare
Publié le 17 oct. 2014
Située à la sortie de la Gare de Rouen, sur l’emplacement d’un ancien lycée, une nouvelle résidence va très prochainement être inaugurée : « 21 Rue Verte ».

Le promoteur Bouygues Immobilier a repris un peu plus de 4000 m2 face à la gare de Rouen et achève les derniers travaux de cet ensemble immobilier qui compte 174 logements du T1 au T6 et 448 m² de commerces.

L’architecte, Alain ELIE, a associé les matériaux traditionnels au design contemporain pour offrir aux résidents le confort du label BBC-effinergie® et l’attrait de terrasses orientées au soleil avec vues sur la ville de Rouen. Côté cour intérieure, un jardin paysager offre calme et verdure, côté rue il offre des surfaces commerciales, permettant aux résidents de trouver des services complémentaires aux commerces environnants.

A deux pas de la Gare, du métro et à 5 min de la cathédrale, ce programme s’intègre et renouvelle l’ensemble du quartier de la Gare.

Bouygues immobilier, présent sur la place rouennaise de longue date, est l’un des acteurs principaux de l’immobilier de logement sur la région. Il projette de nombreuses opérations dont une sur Mont Saint Aignan « PREFERENCE » qui créera 34 appartements. « Nous sommes également à l’écoute des entreprises en particulier sur les produits de bureaux. Nos réalisations, type Greenwood Park sur Rouen – Saint Martin du Vivier, sont très appréciées par nos clients » précise Damien Renard, directeur de l’agence de Rouen.


Source : ICI

google map : ICI
 
#190 ·
72 nouveaux logements dans le quartier Luciline, à Rouen

Deux nouveaux programmes ont été livrés dans le quartier Luciline, à Rouen. Les 72 logements ont la particularité d'avoir été financés en usufruit locatif social. Explications.



L'écoquartier Luciline a vu sortir de terre deux nouveaux immeubles, Riva et Futur'en Seine.

L’écoquartier Luciline prend peu à peu forme, à Rouen. 72 nouveaux logements à vocation sociale ont été livrés, répartis en deux programmes : Riva (42 appartements) et Futur’en Seine (30 appartements). L’inauguration est prévue ce jeudi 23 octobre 2014. Fait notable, ils ont été financés en Usufruit locatif social (USL), un dispositif récent, issu de la loi ENL (Engagement national pour le logement) de 2006.

Une solution innovante

L’usufruit locatif social consiste au démembrement de la propriété, en dissociant l’usage – l’usufruit – et la nue-propriété, explique Laurent Mogno, directeur général de la société PERL (Pierre épargne retraite logement), pionnière en France dans ce mode financement. Cette solution innovante de cofinancement permet de proposer des logements aux actifs, là où le foncier est cher.
Pendant la durée de l’usufruit (15 ans pour l’immeuble Riva et 17 pour Futur’en Seine), la société PERL, acquéreur du bien, en cède l’usage au bailleur social Logiseine. Le bailleur, lui, loue les appartements à des ménages. Les investisseurs, de leur côté, ne disposeront de leur achat qu’au terme de la période décidée. pour chaque immeuble.

Pour le locataire, ce système lui permet de profiter d’un logement de qualité, dans une zone tendue sur le plan foncier, poursuit le professionnel. Pour l’investisseur, c’est l’occasion d’acquérir un logement, pour l’avenir, mais sans avoir à se soucier de sa gestion pendant 15-20 ans. Pour le bailleur, c’est une économie, puisqu’il n’a pas à puiser dans ses fonds, et donc la possibilité de construire plus de logements. Enfin, pour les communes, cela représente également une économie, puisqu’elles ne subventionnent pas les biens, tout en bénéficiant de la construction de nouveaux logements.
Reconquête de la Seine

Les appartements conçus par le promoteur Cirmad Prospectives vont du 48 m2 au 85 m2. La résidence Riva est estampillée BBC (bâtiment à basse consommation) et Futur’en Seine est classé « bâtiment passif ». Et la solution de financement choisie convient tout à fait au maire de Rouen, Yvon Robert :

Depuis une quinzaine d’années, la Ville de Rouen œuvre pour la reconquête des bords de Seine et le développement de l’Ouest de l’agglomération. L’écoquartier Luciline est emblématique de notre détermination à proposer aux actifs de notre région un ensemble moderne de logements, de bureaux et commerces. L’usufruit locatif social, solution complémentaire de financement de logement social employée ici pour 72 logements, fait partie intégrante du modèle d’innovation de cet écoquartier.
Construire plus de logements

Même son de cloche du côté du bailleur Logiseine :

Avec l’usufruit locatif social, Logiseine accroît son offre de logements sociaux sur le territoire de la Crea (Communauté d’agglomération de Rouen Elbeuf Austreberthe), dans une zone où le coût foncier est parfois très élevé. En collaborant avec PERL, nous produisons plus de logements à vocation sociale et nous mettons à disposition des actifs de la région plus de logements à loyers maîtrisés, indique Jean-Luc Schroeder, président du directoire de Logiseine.
Des investisseurs locaux

Et qui sont les nouveaux locataires et acquéreurs ?

Cette opération est exemplaire sur le plan des panels des loyers, toute la palette est représentée pour les actifs, précise Laurent Mogno. Du côté des investisseurs, les profils sont également divers, du primo accédant qui prépare son avenir au senior qui pense à transmettre son patrimoine. On peut aussi noter avec satisfaction que les investisseurs sont en grande partie des locaux.

Source : ICI

google map : ICI
 
#193 ·
Suivez en direct le chantier du Panorama XXL, à Rouen !

Le Panorama XXL doit être inauguré le 20 décembre 2014, à Rouen. Le chantier de la rotonde de 34 mètres de haut est en cours, sur les quais rive droite à Rouen. Webcams à l'appui.



On peut suivre la réalisation du chantier de la rotonde grâce à deux webcams.

La polémique sur l’emplacement de la rotonde du Panorama XXL, à Rouen, est loin d’être terminée. Mais le chantier n’en suit pas moins son cours, à côté du musée h2o, et on peut déjà imaginer, avec la pose des premiers éléments de bardage bleu, à quoi ressemblera l’énorme cylindre qui accueillera les panoramas géants de l’artiste et architecte allemand, Yadegar Asisi. Jeudi 23 octobre 2014, une partie de la façade était déjà installée, formée de rectangles dessinant des lignes verticales, avec un dégradé de bleu.

Images toutes les deux heures

Mieux ! On peut même assister pratiquement en direct à la construction du Panorama XXL grâce à deux webcams rafraîchies toutes les deux heures, avec des images en haute définition. Un outil de chantier qui permet aux différents intervenants, notamment à Yadegar Asisi, de suivre l’évolution de la construction. Les ouvriers du chantier et les collaborateurs de l’architecte ont désormais moins de deux mois pour terminer l’ouvrage et mettre en place la première exposition.


POUR LA SUITE, VOIR SOURCE

Source : ICI
 
#195 ·
Caen reconstruit sa prison, Rouen attendra encore...

La ministre de la Justice l'a assuré à la députée PS du Calvados : la vielle prison de Caen devrait fermer. Une construction nouvelle est programmée pour la période 2015-2017.



Depuis 2010, l'État veut construire une nouvelle prison, dans l'agglomération de Rouen.

C’est une confidence faite par la ministre de la Justice, Christiane Taubira, à la députée PS du Calvados, Laurence Dumont : la vieille prison de Caen est sur le point de fermer. Jeudi 23 octobre 2014, lors de la commission des Lois, à l’Assemblée nationale, où était examiné le budget de la Justice, la garde des sceaux a confié à la députée que six prisons, en métropole, ont été inscrites au budget prévisionnel pour la période 2015-2017, rapporte le quotidien Ouest-France.

À Rouen, 650 détenus pour 550 places

La prison de Caen, située en centre-ville, sera donc reconstruite. La nouvelle maison d’arrêt offrira près de 560 places, « dont 90% de cellules individuelles », contre 310 actuellement.
Aucune information n’a cependant été communiquée sur les autres prisons programmées dans le cadre de ce programme triennal 2015-2017. Si à Rouen les syndicats pénitentiaires expriment régulièrement l’urgence de la construction d’une nouvelle maison d’arrêt — la prison Bonne Nouvelle accueille régulièrement 650 détenus pour quelque 550 places opérationnelles — le dossier n’a pour l’heure pas encore abouti. En 2010, l’État avait pourtant exprimé la nécessité de construire un nouvel établissement. Les détenus de la prison de Rouen ont, en effet, réussi à faire condamner à plusieurs reprises l’État, sur leurs conditions de détention.

À 45 minutes du palais de Justice

Dix sites d’accueil potentiels avaient été retenus : Canteleu, Bois-Guillaume, Petit-Couronne, La Vaupalière ou Le Mesnil-Esnard. Mais face à la réticence des élus et des futurs riverains, l’État, qui avait sélectionné ces emplacements situés à une trentaine de minutes du palais de Justice, a décidé d’élargir le périmètre à 45 minutes.
Entraient alors dans la liste des sites possibles, Bouville, Le Mesnil-Panneville ou encore Pavilly, Quincampoix et La Neuville-Chant-d’Oisel. Des communes ayant une quinzaine d’hectares disponibles, permettant d’accueillir une prison de 240 mètres de côté et entourée d’une cinquantaine de mètres de glacis — un no man’s land découvert qui permet de surveiller les accès directs. Un site qui ne doit pas être pollué, sans risque archéologique ni classement Seveso, rappelait le site Drakkar Online.

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#196 ·
Historial Jeanne d'Arc, à Rouen : le point sur un chantier à 10 millions d'euros

Entre 100 000 et 150 000 visiteurs sont attendus à l'Historial Jeanne d'Arc, à Rouen. Ce nouveau musée au coût de 10,6 millions d'euros doit ouvrir en février 2015.



Anciennes cuisines : la rencontre avec le Roi et les examens de Poitiers.

La visite durera 1h10, par groupes de 25 personnes, avec des départs tous les quarts d’heure. Depuis le lundi 3 novembre 2014, on en sait un peu plus sur ce que l’on trouvera dans le nouveau musée de Rouen qui doit ouvrir en février 2015 : L’Historial Jeanne d’Arc. 1 000 m2 d’espaces sont en cours de réhabilitation dans les locaux de l’Archevêché de Rouen qui jouxtent la cathédrale, à travers une quinzaine de lieux distincts, sur cinq niveaux. Classés « Monuments historiques » et chargés d’histoire, ils se préparent à leur destination nouvelle, touristique. Entre 100 000 et 150 000 visiteurs sont attendus chaque année.

« Il faudra que ça déménage »

Débuté en septembre 2013, l’énorme chantier de 10,6 millions d’euros (dont 2 millions d’euros pour les travaux muséographiques, portés par la future Métropole Rouen Normandie) est encore loin d’être terminé. Mais on a déjà une idée du contenu de la visite qui laissera la part belle aux nouvelles technologies.


Ancien office : la bataille d’Orléans, le sacre du Roi, les revers de Jeanne

Il est important que chaque salle marque les esprits, il faudra que ça déménage, annonce Clémence Farrell, la scénographe chargée de la muséographie. Il faut que les gens saisissent l’émotion dans ces espaces parfois contemporains de Jeanne d’Arc. On n’hésitera pas à jouer avec les codes.
C’est tout un parcours qui s’ouvrira au visiteur qui découvrira, pièce par pièce, l’histoire de la Pucelle d’Orléans, avec pour guide Jean Juvénal des Ursins, interprété par Bernard Alane. Par exemple, dans la crypte de XIIIe siècle, rebaptisée “salle des voix”, on verra l’enfance de Jeanne d’Arc selon le procédé du “mapping 3D”, une technique qui permet de projeter sur n’importe quel volume des animations en 3D, morphing de paysages et de personnages, créant le lien entre le bâtiment dans lequel il s’inscrit et l’histoire de Jeanne d’Arc.

Films et effets spéciaux

C’est la société de production Les Films d’ici qui va créer les films et les “mappings”, avec le réalisateur Olivier Brunet, rouennais d’origine. Le tournage, qui a mobilisé jusqu’à 40 personnes par jour, s’est achevé le 24 octobre 2014. Un partenariat avec l’Opéra de Rouen a été établi pour mettre à disposition les costumes, les départements habillage, maquillage et coiffure. Il faut désormais monter les films, réaliser les animations et les effets spéciaux. La muséographie, élaborée suite à un gros travail préparatoire avec un comité scientifique, va progressivement s’installer, dès novembre 2014.


Les entreprises commencent à aménager la scénographie, ici dans le Grand comble où il s'agira de présenter la détention, le procès en condamnation et le bûcher.

Ces présentations multimédias emporteront le visiteur dans l’ambiance de la guerre de Cent ans, la bataille d’Orléans, le sacre de Charles VII, le procès en révision de Jeanne d’Arc… Certaines salles seront certainement plus impressionnantes que d’autres, telle que la grande salle du tribunal où se déroulera le procès en condamnation, au sommet de l’édifice, avec ses poutres de charpente restaurée. Dans la pièce qui suit, le visiteur pourra même profiter d’une belle vue sur les toits de Rouen et sur la cathédrale.

Chauffé par le sol

Tout en découvrant l’histoire de Jeanne d’Arc, les visiteurs admireront aussi des bâtiments exceptionnels bien restaurés. La déambulation se fera d’ailleurs des locaux les plus anciens aux plus récents. Pierre, pans de bois, planchers, dallage et carrelage ont été nettoyés et replacés à l’identique, parfois dans d’autres endroits de l’édifice, selon les besoins. Il a aussi fallu prévoir le chauffage basse température, par le sol. Les travaux ont été supervisés par Pierre-André Lablaude, architecte en chef des monuments historiques.
L’Historial Jeanne d’Arc viendra s’ajouter à une autre structure, elle aussi en cours de création à Rouen, mais qui ouvrira un peu plus tôt, en décembre 2014 : Le Panorama XXL, réalisé par la Métropole Rouen Normandie et où une exposition sur Rouen Gothique se déroulera à partir de mars 2016.


Clémence Farrell (à droite) présente la crypte où sera mise en scène l'enfance de Jeanne.

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#197 ·
À Rouen, un auditorium à la chapelle du lycée Corneille en 2016

Une nouvelle étape vient de débuter, pour les travaux de la chapelle du lycée Corneille. L’ouverture de l’auditorium est prévue en 2016. Explications.



L’auditorium de la chapelle du lycée Corneille ouvrira ses portes en 2016.

Le projet d’auditorium, dans la chapelle du lycée Corneille, à Rouen, est entrée dans une phase active, avec le lancement des travaux proprement dits.

À patrimoine exceptionnel, projet exceptionnel. Il est intégralement financé par la Région, prioritairement pour les petites et moyennes formations instrumentales, les ensembles vocaux qui ne bénéficient pas aujourd’hui de lieu dédié et adapté dans la région. Dans un site patrimonial unique, cet auditorium contribuera au rayonnement de toute la Normandie ».
Une œuvre de longue haleine

C’est en ces termes que le président de la Région Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol, a débuté son allocution mercredi 12 novembre 2014 à l’occasion de la pose de la première pierre de l’auditorium, dernière étape des travaux de réhabilitation de la chapelle Corneille entrepris il y a pratiquement 50 ans en 1959.
La première pierre de la chapelle du collège Corneille, elle, fut posée il y a exactement quatre siècles, en 1615 par Marie de Médicis. Cette chapelle était à la disposition des élèves des Jésuites. Elle est aujourd’hui classée au titre des monuments historiques depuis 1908 et elle est la propriété de la Région. Ce bel édifice constituera dans quelques mois un nouvel équipement culturel exceptionnel.

Le public découvre

À l’occasion de journées portes ouvertes et journées du patrimoine, le public a pu découvrir l’étendue et l’avancée des travaux. Depuis 1994, deux contrats de plan État/Région ont permis de restaurer les voûtes, l’intérieur et l’extérieur du chœur, les transepts, la nef, les décors baroques en pierre, la marqueterie de marbre de la cour Maulévrier et l’an dernier, les huit retables.

9,4 millions d’euros de travaux

Coût total pour la Région : 9,4 millions d’euros. Pendant les 15 prochains mois, l’entreprise Léon Grosse, chargée du gros œuvre et d’autres entreprises aussi vont achever l’aménagement, le creusement des loges en sous-sol, la mise en place d’une charpente métallique et de la boule aérienne spécial son de 5 tonnes.
Coût des travaux d’aménagement de l’auditorium : 8,8 millions d’euros financés par la Région Haute-Normandie qui se réservera la gestion de la nouvelle structure culturelle.

L’Opéra aux manettes

L’Opéra de Rouen assurera pour sa part la programmation au sein d’un comité artistique composé de professionnels. L’auditorium pourra accueillir 600 à 700 personnes et les équipes d’enregistrement. Par ailleurs, la Ville de Rouen et la Région ont signé une convention pour l’aménagement des abords de la Chapelle et des rues adjacentes.

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