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CHARLEROI | La Spaque - les friches industrielles

23287 Views 60 Replies 13 Participants Last post by  Karnoit
La refonte de la Fonderie


Les travaux de réhabilitation ont commencé sur le site des anciennes usines Léonard Giot. La SPAQuE dirige le chantier.

La société publique d'aide à la qualité de l'environnement (SPAQuE, en acronyme), avait acquis le site il y a peu. La semaine dernière, soit quasiment un an après le classement de la façade de l'ancienne fonderie par le Conseil communal de Charleroi, la SPAQuE a démarré ses travaux de réhabilitation sur ces lieux dont elle est donc désormais propriétaire.

À terme, les six hectares de terrain qui seront récupérés à l'issue de ces travaux seront destinés à la création de logements et à l'installation de petites et moyennes entreprises.

Ce grand chantier de réhabilitation s'articulera en deux étapes. Le premier volet s'attellera à la déconstruction sélective des anciens bâtiments et ce jusqu'à un mètre de profondeur au niveau des fondations. Infrastructure particulièrement défendue par l'historien André Lierneux et, de manière plus générale, par le Collectif Citoyen dont il fait partie, la Fonderie Giot verra la SPAQuE apporter une attention particulière à la sauvegarde de la façade art-déco.

[...]

http://www.actu24.be/article/charleroi_6000_la_refonte_de_la_fonderie/436977.aspx
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1 - 20 of 61 Posts
Nonante jours de déconstruction

La SPAQuE s'attaque à une nouvelle friche sur Marchienne : celle de l'ancienne centrale électrique, entre Sambre et la rue Georges Tourneur.

Ce n'est une surprise pour aucun Carolo : la Société Publique d'Aide à la Qualité de l'Environnement trouve particulièrement son bonheur du côté de la Porte Ouest, en matière de friches industrielles à dépolluer et réhabiliter. Et tandis que les mois d'été ont vu la SPAQuE s'atteler à raviver le site de l'ancienne Aciérie Allard, l'automne observe le début d'un nouveau chantier, sur le terrain situé entre la rive de Sambre et la rue Georges Tourneur, là où plusieurs centrales électriques se sont dressées, jusqu'à la fin des années 90. Les activités industrielles ont cessé sur cette friche en 1997, elles y avaient démarré au tout début du XXe siècle, avec la construction d'une petite unité au charbon, destinée à fournir en énergie le puits Saint-Martin (n° 19 du charbonnage de Monceau-Fontaine) voisin.

[...]
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=39075242
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Spaque: bilan des chantiers carolos

Ces derniers mois, la Spaque, la société publique d'aide à la qualité de l'environnement, a lancé une série de chantiers dans la région carolorégienne, des chantiers de réhabilitation de friches, souvent polluées par des années d'activités industrielles.

Ce sont évidemment des travaux de longue haleine, étant donné le nombre de ces sites dans la région. C'est évidemment la conséquence d'une histoire industrielle particulièrement riche.

Rien que sur le territoire de la ville de Charleroi, 29 sites à réhabiliter ont été répertoriés par la Spaque, [...] pour la plupart des friches industrielles très polluées.Certains travaux sont déjà achevés, comme par exemple ceux d'un ancien charbonnage à ciel ouvert situé à Gosselies. Mais la plupart sont actuellement en projet, soit dans une phase d'études, soit en cours de surveillance environnementale.

Par contre, quatre sites sont actuellement en train d'être réhabilités à charleroi, tous sont situés à Marchienne-au-Pont. Il s'agit d'une centrale électrique, du terrain d'AMS Nord, des Fonderies Léonard Giot et des anciennes Aciéries Allard, où encore récemment deux cheminées ont été détruites.

Les semaines qui viennent verront plusieurs de ces chantiers franchir une nouvelle étape importante vers la réhabilitation, c'est le cas notamment de l'ancienne centrale de Marchienne dont les travaux de déconstruction sont planifiés d'ici peu. [...]
http://www.rtbf.be/info/regions/charleroi/spaque-bilan-des-chantiers-carolos-264447
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Montigny: le site de la Forte taille, bientôt dépollué

Le gouvernement wallon a donné son accord pour que sept sites pollués soient nettoyés par la Spaque. Le site de la Forte Taille, un ancien charbonnage de 17 hectares, situé à Montigny, en est. Le but est d’y préparer une zone propice à l’activité économique

La Déclaration de politique régionale (DPR) prévoit, dans le cadre du Plan Marshall 2.vert de nettoyer un maximum de friches industrielles en vue d’en faire des zones d’activités économiques. Si certaines dépollutions sont déjà en cours en région de Charleroi, comme ailleurs, des nouveaux spots ont été désignés pour un curage radical.

Le site de la Forte Taille (Montigny), se situant à deux jets de pierre du R3 et de la Sambre, à la route de Gozée, fait partie des sept lieux choisis par le gouvernement que le Spaque doit passer au peigne fin.

Évidemment, voir fleurir une nouvelle zone d’activités économiques ne peut que plaire au bourgmestre de Montigny, Véronique Cornet (MR). “ J’ai eu ce cadeau de Noël de Philippe Henry. Il m’a téléphoné personnellement avant les fêtes pour me l’annoncer. Je suis heureuse, cela fait des mois et des moi que je demande que ce site soit intégré dans le plan Marshall 2.vert. C’est le dernier site pollué de Montigny, il règle tous les soucis en la matière ”, se réjouit le mayeur.

“ Il est très pollué et le propriétaire privé a été condamné par la Justice à assainir. Il ne le fait pas. Donc, j’ai obtenu de la région qu’elle l’inscrive là-dedans. J’ai aussi demandé à Igretec qu’il soit inscrit pour de possibles zones de service tertiaire ou des bureaux. C’est important, car nous sommes à 20 minutes de la France et aux portes de Charleroi. Cette zone ne peut que rencontrer du succès. ”
http://www.lanouvellegazette.be/regions/charleroi/2011-01-17/montigny-le-site-de-la-forte-taille-bientot-depollue-840528.shtml

http://telesambre.rtc.be/content/view/10408/166/
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Source: www.spaque.be



- Aciérie Allard

Le site de l’ancienne Aciérie Allard s’étale sur 24 ha à cheval sur l’Eau d’heure dans sa traversée de Marchienne-au-Pont. Six hectares se trouvent sur la rive droite de la rivière et les dix-huit autres sur sa rive gauche.


Début août, commenceront les travaux de réhabilitation du site avec son déboisement. Viendra ensuite la déconstruction sélective de toutes les dalles, socles, vestiges d’anciennes structures et fondations encore présents sur le site ainsi que celle d’un pont délabré enjambant l’Eau d’Heure, des murs et des clôtures d’enceinte. Une nouvelle clôture et des barrières seront ensuite posées tout autour du site.
Les terres et les matériaux fortement contaminés seront excavés et transportés en centre agréé pour y être traités. Les terres et matériaux faiblement contaminés seront provisoirement stockés sur place. Les zones destinées à recevoir de l’habitat et du commerce seront remblayées avec des terres saines.
Tout au long du chantier d’importantes mesures seront prises afin de réduire, au strict minimum, les nuisances pour les riverains. L’entrepreneur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour limiter les émissions sonores et la dispersion de poussières dans l’air. Les niveaux de bruit et d’empoussièrement seront contrôlés périodiquement sur le chantier et dans le proche voisinage. En outre, des campagnes d’analyse de la composition des poussières générées par le chantier auront lieu régulièrement.
Pollution et réhabilitation
Les investigations menées par SPAQυE sur le site ont permis de déterminer la présence de diverses contaminations du sol en métaux lourds, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et huiles minérales, cela principalement au niveau de la couche de remblais présente en surface.
Au niveau des eaux souterraines, une contamination en huiles minérales et, ponctuellement, en métaux lourds a été observée. Cette contamination en huiles minérales est également identifiée dans les eaux de l’Eau d’Heure qui traverse le site.
La réhabilitation entamée par SPAQυE, sur le site de l’Aciérie Allard, consiste en la dépollution des sols conformément au plan de secteur.
Un peu d’histoire
Les premiers bâtiments de l’aciérie Allard ont été construits entre 1905 et 1907 de part et d’autre de l’Eau d’Heure. Leur extension ainsi que la modernisation des fours ont, pour l’essentiel, été réalisés au cours de la première moitié du vingtième siècle. D’abord équipée de fours Bessemer et Siemens-Martin, l’aciérie fut équipée de fours électriques dès les années quarante. L’ensemble de ses installations lui permettaient l’affinage de la fonte et son utilisation dans la production d’acier. Au début des années septante, l’aciérie Allard emploie 525 personnes et produit exclusivement des aciers moulés. Avec 35.000 tonnes/an, elle dispose, pour l’époque, d’une très grande capacité de fusion et peut produire des pièces d’un poids maximal de 35 tonnes. L’entreprise fermera définitivement ses portes en 1979.
Depuis cette époque, le site n’a plus connu aucune activité industrielle lourde. Tous les bâtiments y ont été démolis en 1985 à l’exception des anciens bâtiments administratifs de la rue Joseph Allard, de deux châteaux d’eau et de deux cheminées. De nombreux socles en béton, des dalles de béton et des fosses techniques subsistent, malgré tout, en de nombreux endroits, dissimulés par la végétation qui se développe avec vigueur sur l’ensemble des 24 hectares. Notons que de nouvelles activités se sont développées dans l’ancienne clouterie ainsi que dans une partie de l’ancien hall de coulée. Ces endroits ne sont pas concernés par la réhabilitation du site.

AMS Nord

Catégorie: ancien site d'activités économiques
Nom du site: AMS Nord
Autre(s) nom(s): A.M.S. Monceau, Rivage Monceau
Adresse: route de Mons, rue Gué Gobeau
Code postal: 6031
Commune: Charleroi
Localité: Monceau-sur-Sambre
Ancienne commune: Monceau-sur-Sambre
Province: Hainaut
Superficie totale: 147.000 m²
Financement: Plan Marshall


En 1834, la société "Aciéries et Minières de la Sambre Nord" développe des activités de hauts-fourneaux, de fours à coke et de fabrication de sous-produits.
En 1970, après la fermeture de l'usine, le site devient propriété du Port autonome de Charleroi qui procède au démantèlement des structures hors sol.
A partir de 1984, une partie du site accueille une vaste zone de stockage de scories, un bassin de virement et une station de démergement.
Depuis 2006, un centre de traitement des scories issues des hauts-fourneaux occupe la partie ouest du site.
Projet de développement économique

Au plan de secteur, le site se trouve en zone d´activité économique industrielle.
Le développement de PME est prévu.

http://www.spaque.be/fr/Video-le-site-AMS-Nord-fait-peau-neuve?from=18&artid=149

Fonderie Léonard Giot

Catégorie: ancien site d'activités économiques
Nom du site: Fonderie Léonard Giot
Autre(s) nom(s): Aciérie Léonard Giot
Adresse: Rue de la Fonderie 216 / Rue de Châtelet 222
Code postal: 6030
Commune: Charleroi
Localité: Charleroi
Ancienne commune: Marchienne-au-Pont
Province: Hainaut
Superficie totale: 5.600 m²
Financement: Plan Marshall


la société SPAQuE, devenue récemment propriétaire du site, a entrepris la réhabilitation du site "Fonderie Léonard Giot". A l’occasion du lancement des travaux, SPAQuE a rencontré les riverains à la Maison Pour Associations de Marchienne. L’occasion de mieux prendre en compte leurs préoccupations et d’expliquer les travaux nécessaires pour faire de cette friche un lieu de redéveloppement social et économique.


Une réhabilitation en deux étapes
La première étape des travaux a pour objet la déconstruction sélective des anciennes usines et des fondations jusqu’à 1 mètre de profondeur. Après concassage, les matériaux à base minérale non contaminés seront valorisés sur site comme remblais sains. Une attention toute particulière sera dévolue au maintien de la façade art-déco de la fonderie qui, classée, constitue un intérêt tout particulier dans le cadre de la future reconversion du site. La durée de cette première étape de travaux est de 95 jours calendrier.
La deuxième étape permettra de réhabiliter les sols. Ces travaux comprendront l’excavation, l’évacuation et l’élimination contrôlée des matériaux et des terres polluées vers des centres de traitement agréés. Ces excavations permettront en outre le traitement de la pollution locale constatée au sommet de la nappe phréatique. Les zones excavées seront ensuite remblayées au moyen de terres saines. La réalisation d’un ensemencement en fin de chantier permettra de rendre le site attractif. La durée de cette deuxième étape est de 191 jours ouvrables.
Réhabilité par SPAQuE, le site pourra accueillir des habitations et des petites et moyennes entreprises. En proposant un espace de qualité aux investisseurs, SPAQuE contribue à la relance économique de la Région wallonne.
Les sols et les eaux souterraines contaminés
Les diverses investigations menées sur le site ont fait apparaître diverses pollutions des sols en surface (moins de 0,5 mètres) et dans les remblais. Les substances relevées sont principalement des métaux lourds, des huiles minérales et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM). Le sol naturel est en revanche peu touché.
Les eaux souterraines sont également contaminées. Quatre campagnes de prélèvements d’eau souterraine entre 1995 et 2008 ont fait apparaitre des concentrations d’huiles minérales, de substances chlorées et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques qui ont dépassé les limites de potabilité.
Un peu d’histoire
D’une superficie d’environ 6 hectares, le site « Fonderie Léonard Giot » a accueilli des activités sidérurgiques depuis la moitié du 19ème siècle. Il est traversé par la voie ferrée reliant Charleroi à Mariembourg.
Trois activités principales y ont été répertoriées.
La partie ouest a accueilli une usine de construction automobile, tandis que la partie est était occupée par la Fonderie Léonard Giot. Depuis cette date, cette partie du site est laissée à l’abandon.
La partie sud a été occupée par une fonderie et les Ateliers de Construction et Chaudronnerie de l’Est, de 1872 à 1970. La fonderie a fait place à une société active dans le domaine de l’électricité. L’endroit est devenu ensuite le centre de distribution de la Brasserie Piedboeuf, avant son rachat par Interbrew en 1988. Depuis dix ans, cette partie du site est inoccupée.

Goudronnerie Robert

Catégorie: ancien site d'activités économiques
Nom du site: Goudronnerie Robert
Adresse: Rue du Préat
Code postal: 6043
Commune: Charleroi
Ancienne commune: Ransart
Province: Hainaut
Superficie totale: 97000 m²
Financement: Plan Marshall


En 1906, début des activités de la Goudronnerie Robert. Production de goudron, naphtaline, huile de débenzolage, créosote, vernis noir pour métaux, brai, asphalte, bitume, ciment volcanique.
En 1970, fermeture de l’usine. Les bâtiments sont démolis et une partie des débris est utilisée pour remblayer les fondations de l’usine.
Durant les années 1970, la partie du site jadis occupée par la maison de maître, située à l’est de la rue du Préat, en aval de la goudronnerie, fait l’objet de dépôts de déchets d’origines diverses : chimique, pharmaceutique, ménagère, vidanges d’égouts et de garages, etc.
En 1995, les terrains occupés par la goudronnerie sont achetés par Mr. Hermans qui y installe un centre de tri de déchets de construction (au niveau des anciens garages) et des prairies et box pour chevaux (au niveau de la goudronnerie et de l’ancienne maison de maître).


Les travaux de réhabilitation pourront débuter dès que l’accès du site sera possible.
Janvier 2011 :
Restitution personnalisée des analyses résultats des prélèvements de sols effectués dans la zone riveraine du site.
Décembre 2010 :
Envoi du rapport de synthèse "Investigations réalisées dans la zone riveraine du site Goudronnerie Robert à Ransart" au Bourgmestre et aux autorités compétentes.
Juillet 2010 :
Inspection approfondie du système de drainage et prélèvements d’échantillons de sols dans les jardins des habitations riveraines jouxtant la décharge.
Juin 2006 à ce jour :
Suivi et maintenance du système de drainage.
  • Juin 2006 :
Travaux de sécurisation des jardins des habitations riveraines (installation du système de drainage des eaux, excavation des terres souillés par les écoulements provenant de la décharge et remplacement de celles-ci par des terres "propres").
2005 :
  • L’étude des faisabilités permet de déterminer la volumétrie des terres et eaux souterraines contaminées et défini la méthode de réhabilitation à appliquer.
  • Réunion d’information aux riverains concernant les pollutions recensées et présentation du projet de réhabilitation.
2004 :
Réalisation d’investigations complémentaires.
2003 :
Investigations de caractérisations.














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44 millions € pour la dépollution de Charleroi - 24/04/2012
Charleroi reçoit une jolie part du gâteau des subsides régionaux du Plan Marshall 2.Vert. Survol des nouveaux sites à dépolluer.




D’importants moyens viennent donc d’être débloqués par le ministre de l’Aménagement du Territoire, Philippe Henry. Dans le cadre du Plan Marshall 2.Vert, ce dernier vient de distribuer de nouveaux subsides pour à la fois procéder à la réhabilitation d’anciens sites industriels (lire en encadré) et entamer la dépollution d’autres chancres.

De cette dernière enveloppe, le Pays de Charleroi reçoit une belle portion puisque la moitié du budget total est dédié au Hainaut et deux tiers de ces 50 % sont attribués plus spécifiquement à des sites carolorégiens. Le total ainsi insufflé dans la dépollution de sols industriels atteint les 44 millions € pour Charleroi et ses environs (Manage et Seneffe).

Ce sont les « AMS Sud » qui en sollicitent la plus grande part, avec 17 149 261 €. Il faut dire que le site, avec plus de 23,5 hectares, est le plus étendu de la métropole et, probablement, le plus pollué. Le site « AMS Nord » est d’ailleurs déjà en cours de dépollution. Également sur le territoire de Charleroi, le site dit du « Rivage » (135 000 m2) se voit attribuer 4 864 030 €.

À Châtelet, 4 523 127 € sont mobilisés pour procéder à l’assainissement des ateliers de construction de la Biesme. Tandis qu’à Montigny-le-Tilleul, ce sont 1 249 930 € qui seront consacrés au domaine de Forte Taille.

Les Écolos du Pays de Charleroi se disent évidemment ravis de l’attribution de ces subsides :« Ces sites, souvent situés le long de voies de chemin de fer ou de cours d’eau, comportent un grand intérêt pour les investisseurs économiques. Cette décision du Gouvernement wallon s’inscrit dans une logique de développement urbain durable. En rendant plus de 130 hectares à la réurbanisation, cette décision permet un redéploiement économique mais améliorera aussi grandement le quotidien des riverains vivant à proximité de ces chancres industriels ».

source : http://www.lavenir.net/article/printarticle.aspx?articleid=DMF20120424_00149943
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Deux sites industriels bientôt reconvertis près de Charleroi

A Jumet et à Marchienne-au-Pont, la reconversion d'anciens sites industriels se poursuit. La SPAQUE, le bras armé environnemental de la Région wallonne, vient d'entamer la dépollution de deux domaines emblématiques.


Ce sont le charbonnage Saint-Louis à Jumet et la centrale électrique de Marchienne-au-Pont dont les sites sont actuellement l’objet d’une dépollution en profondeur. Il sera question ensuite de donner une nouvelle vie à ces friches industrielles.

A terme, l'ancien charbonnage Saint-Louis de Jumet pourrait ainsi accueillir des petites et moyennes entreprises ou une centrale photovoltaïque. Mais il s'agit d'abord d'évacuer les déchets ménagers accumulés au fil des ans. Cela sera fait avant l'évacuation et le traitement des terres contaminées au mercure, au plomb, aux hydrocarbures, à l’amiante et à l'arsenic notamment. Ces travaux dureront cinq mois et coûteront 1,3 millions d'euros.

Soit presque trois fois moins que le coût de décontamination du site de la centrale électrique de Marchienne-au-Pont où la pollution est nettement plus importante. D'ici cinq mois, et en attendant un projet concret de développement économique, le site de l'ancienne centrale devrait se transformer en un champ de miscanthus, une plante très rentable pour la production d'énergie renouvelable.

Jérôme Durant, Daniel Barbieux
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_deux-sites-industriels-bientot-reconvertis-pres-de-charleroi?id=7877176
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C'est toujours bien de coller le titre ou une partie de l'article, comme ça cela rend le fil plus agréable à parcourir pour les membres (et pour en attirer de nouveaux) et on a tout de suite une idée du sujet du lien :)
Oui, c'est la politique sur d'autres forums d'archi, et c'est en effet plus agréable. Maintenant, ce forum-ci a l'air beaucoup plus "libre" et chacun présente les trucs un peu comme il veut, à ce point que je suis surpris qu'il n'y ait pas encore eu, à ma connaissance, des réactions de l'extérieur, ne serait-ce que du point de vue de la propriété artistique ou intellectuelle, parce que ça y va gaiement!

Fin du HS :)
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50 millions pour Charleroi
Création d’un fonds pour la redynamisation du bassin carolo, mi-privé mi-public


C’est toute l’économie
carolo qui lâche un ouf.
Hier, le gouvernement de la
Fédération Wallonie-Bruxelles a
entériné la création d’un fonds
d’investissement pour la
redynamisation et le
redéploiement du bassin
industriel de Charleroi. 25 millions
viendront de la Wallonie via la
société Sambrinvest, 25 millions
de la part de Duferco, argent
promis par l’entreprise pour la
reconversion du site Carsid. De
quoi mettre du beurre dans les
épinards trop cuits et indigestes
servis ces derniers temps aux
ouvriers carolos.

Le groupe Duferco participera à cet effort de redéploiement, comme il l’avait promis suite aux multiples fermetures de ses usines. l D.G.
Priorité

Beaucoup d’argent,
mais qui ne fait pas office
de lance d’incendie
réservée
aux sinistrés de
Caterpillar. Appelons
cela un hasard
de calendrier.
Car ce projet de
fonds d’investissement
ne date pas
d’hier.
«Après la fermeture successive
des unités de production Duferco
à Charleroi, le groupe s’était engagé
à participer pleinement (et
donc financièrement) à la reconversion
du bassin », éclaire le cabinet
Marcourt, à l’origine de ce projet.
«Ce n’est pas une décision prise à la
hâte suite aux récents événements,
il s’agit d’un véritable travail de
fond long de plusieurs années. »
Concrètement ? De l’argent pour
soutenir la création d’activités
dans tout le bassin carolo, et particulièrement
sur l’ancien site de
Carsid. De nouveaux projets industriels,
prioritairement dans le
domaine du développement durable.
«Les projets devront être innovants,
sans lien spécifique avec les activités sidérurgiques », précise
à nouveau le cabinet du Ministre
wallon de l’Économie, PME et des
petites entreprises.
Pourquoi Sambrinvest? Un
groupe qui connaît la région, ses
forces et ses faiblesses. Le partenaire
de terrain idéal.

Trois domaines prioritaires sur
lesquels le fonds d’investissement
devra travailler ont été distingués.
À commencer par les activités recyclage
comme le traitement de
rejets d’eaux usées ou de fumées.
Vient ensuite le domaine de l’environnement
et du développement
durable, puis enfin les
activités économiques
porteuses dans la
sphère des nouvelles
technologies.
«À titre
d’exemple, un
projet de traitement
des terres
usées et contaminées
obtiendra sans
doute l’équivalent de
quatre millions d’euros de la
part du fonds », confie Paul Furlan,
Ministre wallon. «Un autre
projet de recyclage qui prévoit de
scinder les hydrocarbures des résidus
ferreux recevra également huit
à neuf millions d’euros. Comme
vous le voyez, nous sommes dans le
concret. » Un fonds à complètement
distinguer de l’argent prévu
pour l’assainissement des anciens
sites de production.
«C’est un signal clair pour l’activité
dans la région mais aussi un signal
important que donne le Groupe
Duferco dans le cadre de son attachement
à la Wallonie », ponctue
Rudy Demotte, ministre-président
de la Région wallonne. l
J.


« Croire en la vocation
industrielle de Charleroi »


Toutes les pointures carolos
sont unanimes, la création de
ce fonds constitue un puissant
stimulant pour l’avenir de
notre économie. «C’est évidemment
une excellente nouvelle »,
commente Paul Magnette.
«Mon message à tous les ouvriers
carolos actuellement en
difficulté : continuons, ensemble,
de croire en la vocation
industrielle de la Wallonie et
plus particulièrement de Charleroi.
L’industrie reste une base
extrêmement solide de l’économie.
L’Allemagne en est le
meilleur exemple. »
«En tant que Carolo, je suis particulièrement
fier de l’aboutissement
de ce projet, littéralement
porté par Jean-Claude Marcourt
», confie Jean-Marc Nollet.
«Nous irons capter l’emploi de
demain pour continuer la lutte
économique. Et cela, au travers
d’un réel partenariat dans lequel
le privé s’engage pour de
bon avec le public. C’est un signal
fort, qui montre que les leviers
politiques peuvent s’activer
correctement quand il le
faut. De la meilleure des augures,
surtout dans des moments
sombres comme ceux
d’aujourd’hui. » l

PAUL MAGNETTE.

source: www.lanouvellegazette.be/charleroi
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Énergie verte: la Spaque plante du miscanthus sur le site de Carcoke à Tertre


Difficile d'imaginer il y a quelques années qu'on aurait pu faire pousser quelque chose sur le site de Carcoke. La plus grande cokerie de Belgique a employé jusqu'à 350 personnes, avant de fermer début des années 2000, laissant sur place un sol hyper pollué. Aujourd’hui, de hautes herbes ont colonisé l’endroit, plus précisément du miscanthus. Il s’agit d’une expérience menée par la Spaque. Le but: cultiver la plante pour s’en servir comme biomasse, autrement dit comme énergie verte.

Carcoke, à Tertre, c'était autrefois une immense cokerie. Un site exploité depuis la fin des années 20. A sa fermeture, en l'an 2000, Carcoke a laissé une pollution lourde et profondément ancrée dans le sol. La Spaque doit creuser jusqu'à 12 mètres pour évacuer les terres chargées en métaux lourds et en cyanure, notamment...

Mais sur les abords du site, on peut remarquer une plante étrange, une sorte d'herbe haute. La Spaque expérimente aussi une culture de miscantus, une des rares plantes qui accepte de pousser ici. « Ici, sur le site de Tertre, on a un remblais qui est très pauvre en humus, déclare André Lox (responsable des énergies renouvelables à la Spaque). Pendant la première année, il a donc fallu le suivre de près. Maintenant on vient d'effectuer la première récolte après deux ans de croissance. Il trouve ses fertilisants dans la décomposition des feuilles qui tombent sur le sol. Là, il est parti et cela s'annonce bien."

Le miscantus ne sert pas à capter la pollution. Le but est vraiment d'utiliser la plante comme combustible vert. Des tests sont menés sur quelques anciens sites industriels. "La totalité de la surface plantée par la Spaque se limite pour le moment à 2,5 hectares. Ce qui n'est pas grand-chose. Nous sommes sur des sites industriels, nous ne sommes pas sur des terres agricoles. Nous voulons tester l'entièreté de la filière pour ne pas commercialiser n'importe quoi sur le marché."

Une façon intéressante de valoriser des surfaces dont on ne peut rien faire dans l'immédiat. L'avenir dira si l'expérience est concluante.

Isabelle Palmitessa
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_energie-verte-la-spaque-plante-du-miscanthus-sur-le-site-de-carcoke-a-tertre?id=8017169
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Ransart : quand sera dépollué le site de la goudronnerie Robert ?


La Spaque, le bras armé de la Région wallonne en matière d'environnement, dénonce le blocage total dans le dossier de l'ancienne goudronnerie Robert à Ransart près de Charleroi. Ce site de quinze hectares figure parmi les plus pollués de Wallonie. Et rien ne bouge depuis 2005. En cause, des lourdeurs administratives et judiciaires ainsi que la ténacité du propriétaire des lieux.

C’est en 2005 que la Région wallonne a donné mandat à la Spaque de dépolluer en profondeur et de réhabiliter le site très pollué de l’ancienne usine de Ransart. Huit ans plus tard, rien ou presque n'a pu être fait.

Sur place, les pelleteuses ont entrepris la démolition d'un bâtiment. Mais elles n'iront pas plus loin que cette infime portion du site, au grand dam de Philippe Adam, le directeur de la Spaque, la Société publique d'Aide à la Qualité de l'Environnement.

Le reste de la propriété appartient à un privé qui y a développé une activité de tri de déchets de construction. Cette personne se dit prête à céder ce terrain, qui accueillit autrefois une goudronnerie et une décharge, mais à ses conditions. Celles-ci sont assez importantes et cela est d'autant plus exorbitant que le terrain est fortement contaminé en hydrocarbures, huiles minérales, métaux lourds et cyanure. Des drains ont bien été installés dans le sol pour limiter les conséquences chez les riverains mais il s’agit là d’un emplâtre sur une jambe de bois.

La justice a bien mandaté un expert pour déterminer la valeur des activités de l'actuel propriétaire mais ses conclusions sont toujours attendues. La Région wallonne, elle, préconise de commencer par dépolluer les rares parcelles dont la Spaque est propriétaire. Mais la Spaque n’est pas certaine qu’il s’agisse de la meilleure solution. Elle invite les autorités judiciaires et wallonnes, ainsi que la ville de Charleroi, à prendre rapidement des mesures plus contraignantes.

Jérôme Durant
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_ransart-quand-sera-depollue-le-site-de-la-goudronnerie-robert?id=8081533





04/09/13 : La réhabilitation de la goudronnerie Robert à l'arrêt


A Ransart, la réhabilitation de l'ancienne goudronnerie Robert est à l'arrêt. La SPAQUE, la société régionale en charge de la réhabilitation des sites industriels wallons depuis 2005, dispose des fonds nécessaires à la dépollution du site, 13 millions et demi d'euros, mais ne peut plus avancer. Elle se heurte au propriétaire des lieux qui négocie le terrain au prix fort.
http://telesambre.rtc.be/content/view/18168/166/
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C'est sans doute une étape décisive qui va être franchie sur le chemin de la reconversion de la Porte Ouest. Duferco, la Région Wallonne et la Ville ont en effet abouti, au terme de plusieurs années de réflexion et de tractation, à un accord portant sur l'assainissement de quelques 104 ha de terrains industriels inutilisés situés de part et d'autre de la RN90, à Marchienne. Début des opérations: le 6 janvier prochain avec les premières démolitions. Coût de l'investissement: 130 millions d'€.

L'activité sidérurgique éteinte, reste cette ceinture industrielle située à quelques centaines de mètres du centre-ville.

Ce n'est pas faire offense aux milliers de travailleurs qui y ont participé là à l'essor de Charleroi et de sa région au cours des deux siècles écoulés d'avouer que ce qu'il en reste, n'est pas du plus bel effet aujourd'hui pour l'image d'une ville désormais davantage centrée sur son devenir que sur les souvenirs d'un passé, glorieux, certes, mais révolu.

On mesurera donc toute l'importante de l'accord intervenu, au terme de quelques six années de réflexion stratégique, entre le groupe Duferco, la Ville et la RW pour réhabiliter cet ensemble qui représente pas moins de 104 hectares. Important sur le fond, on y vient, l'accord l'est également sur la forme. Tant le bourgmestre Paul Magnette, le ministre régional en charge de l'économie Jean-Claude Marcourt que le big boss du groupe Duferco, Antonio Gozzi, insistaient d'ailleurs lors d'un point presse sur cette expérience inédite. « Pour la première fois, précisait Paul Magnette, on a affaire à un partenariat public-privé pour accélérer la reconversion d'un site industriel (le plus vieux au monde de ce type puisqu'il date de 1834). C'est une manière pour la Ville de reprendre possession de son territoire; Au surplus, « il y a là une réserve foncière importante pour le redéploiement économique et social ». Et justement, comme le précisait dans la foulée Jean-Claude Marcourt, de redéploiement économique il en sera question ici. Sans doute plus encore que partout ailleurs dans la région de Charleroi où de nombreux sites (une centaine d'hectares au total) font toujours l'objet de réhabilitation. « Aujourd'hui, la Région Wallonne débloque 66 millions d'euros (50/50 à parts égales avec Duferco) pour accompagner ce projet; ça participe à accroître l'attractivité de la Wallonie tout en permettant à Charleroi de se renouveler ». Et ce n'est pas tout, elle y ajoutera à ce titre, une enveloppe supplémentaire de 25 millions pour favoriser les investissements. Ajoutés aux 25 autres millions apportés par Duferco - preuve, dixit A. Gozzi du souhait de son groupe de maintenir (en plus de ses promesses) un ancrage industriel dans le bassin carolo- cela fera au total 50 millions qui seront disponibles pour la seconde phase de l'opération.

Cette opération donc, vise, dans un premier temps, à assainir des terrains industriels d'une superficie globale de 104 hectares. En distinguant trois zones principales.

La première comprend les terrains situés entre la route nationale 90 et le canal Charleroi-Bruxelles (y compris le chantier 44, situé au nord du cours d'eau, juste au sud de Dampremy). Cette zone (66 ha), très proche des quartiers densément peuplés de Marchienne, Monceau et Dampremy, sera transformée en zone urbaine mixte avec des logements, des espaces publics, des bureaux, des services communautaires et un parc PME qui se déploieront à proximité de la gare de Marchienne-au-Pont. Elle sera corroborée d'une coulée verte qui permettra la liaison en modes doux entre ces quartiers et l'environnement existant.

La zone 2 (9ha) sera dédiée à devenir un pôle de recyclage et d'économie circulaire. Ce pôle d'activité sera développé sur les terrains situés entre, au nord, la route nationale 90, le métro et la ligne ferroviaire 260 et, au sud, la Sambre et les activites industrielles. Ce site, majoritairement repris dans le périmètre de vulnérabilité SEVESO d'Industeel et d'Air Liquide, est doté d'équipements logistiques qui pourront être valorisés dans le cadre d'un pôle de traitement et de recyclage des matériaux. Un centre de traitement des terres est notamment prévu sur ce site. Il s'agirait en outre d'y privilégier l'économie circualire, à savoir la production de produits à haute valeur ajoutée dont la matière première est un sous-produit d'une autre activité régionale.

Quant à la zone 3 (29 ha de terrains situés entre les usines de Thy-marcinelle et d'Industee et la zone d'activité de La Villettel) elle resterait elle dédiée aux activités industrielles.

« Ce projet, rappelait-on, illustre l'intention partagée par les partenaires publics et privés; de nombreuses études devront cependant encore être réalisées; chaque projet devra passer par les procédures réglementaires, en ce compris les études d'incidences et les consultations de la population. Le partenariat public-privé sera formalisé dans les prochains mois via une structure appelée Sodesic. Cette dernière sera ainsi en mesure de lancer les premières opérations."

Et une première pourrait déjà commencer le 6 janvier prochain avec la démolition (en priorité) de certaines installations situées le long de la RN90. Le reste suivra. Et ça pourrait prendre au final une dizaine d'années. Mais qu'on se rassure, l'objectif est d'avancer par phases et il ne faudra donc pas attendre une décennie pour constater les signes tangibles d'une reconversion que chacun appelle de ses voeux...

source : www.charleroi.be
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