Le projet n’est pas à sa première mésaventure. Le management des projets est le point faible du développement dans la wilaya.
Que se passe-t-il au niveau du chantier du palais des exposition, prévu à Aïn El Bey, tout prêt de la salle de spectacle «Le Zénith» ? Pourtant, tout était bien parti pour ces deux grandioses réalisations, confiées dans un premier temps à la société chinoise CSCEC, mais contre toute attente, cette dernière s’est vue retirée la réalisation du fameux pavillon des expositions.
Ça s’est passé en novembre 2013, quand l’ex ministre de la culture Khalida Toumi était venue faire le ménage, à sa manière, pour enlever aux chinois et donner à un bureau d’études qu’elle avait désigné, sans respect des procédures. Ce dernier, dirigé par un algérien en la personne de Fayçal Benhamed, s’est dégonflé au bout de six mois sans avancer d’un iota, et ce sont surtout des palabres et autres arguments peu convaincants qui feront rugir le premier responsable de la wilaya qui a fini par mettre fin au contrat du bureau d’études.
L’on pensait que les choses allaient reprendre leur cours normal, surtout que le groupement espagnol avait rassuré les autorités locales d’un possible rattrapage du retard accusé, mais le manque d’enthousiasme de ces derniers, quand il s’agissait de parler au wali, donnait une sorte d’appréhension qui allait se confirmer par une de nos sources bien au fait du dossier.
En effet, selon cette source et après une enquête minutieuse sur ce groupement ibérique, il s’est avéré qu’il s’agit d’une société fictive. L’on se demande alors, à quoi aurait pu servir toutes ces visites effectuées en Espagne et sur quel critère a-t-on avalisé ce groupement, surtout que le précédent du bureau d’études était, on ne peut plus clair.