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DOUDA | Waste Treatment Plant - Station d’épuration | $19 million | Completed

10763 Views 26 Replies 4 Participants Last post by  Ras Siyan
Assainissement liquide et solide de la ville de Djibouti

Pour un système moderne de recyclage et de compostage des déchets organiques


L’Union européenne a subventionné un important programme d’assainissement dans la ville de Djibouti à hauteur de 4 milliards de FDJ. Cet important programme qui comprend une série de quatre contrats de travaux et de supervision porte sur l’assainissement liquide et solide de la ville de Djibouti.

L’Union Européenne et la république de Djibouti ont signé une série de quatre contrats pourtant sur l’assainissement liquide et solide de la ville de Djibouti, d’une valeur 17,7 Millions £ soit plus de quatre milliards de FDJ.

Le programme qui prévoit entre autres la création et la mise en service à l’été 2012 d’un centre d’assainissement à Douda, au sud de Djibouti comprend deux volets.

Dans un premier temps, il est question de la conception et de la réalisation des travaux de construction et de mise en service des infrastructures d’assainissement liquide de la ville de Djibouti, ainsi que l’exploitation de la nouvelle station d’épuration (STEP).

Celle-ci produira à plein rendement près de 4.000 m3 d’eau d’une grande qualité (soit près de 10% de la production d’eau actuelle sur Djibouti). Ce qui permettra notamment l’irrigation de près de 400 hectares de culture et l’aménagement d’une zone écologique de réhabilitation et protection de la biodiversité.

La mise en activité de ce premier volet est prévue pour mai 2013. Le second volet concerne quant à lui, l’assainissement solide. Ce nouveau Centre d’Enfouissement Technique (CET) aura un volume total exploitable de 500.000 m3, pour une période d’exploitation estimée entre 5 et 6 ans.

Ces travaux comprendront la construction d’une dalle de tri et de deux socles de stockage en bitume pour les déchets recyclables non fermentés cibles et pour la production de compost.

Cet important projet d’assainissement a pour objectif premier, l’amélioration de la qualité de vie des habitants de Djibouti ville.

Le pays à un taux d’urbanisation élevé. En effet, plus de 65% de la population de Djibouti vit actuellement dans la capitale, ce qui implique d’améliorer constamment les infrastructures.

Ce projet touche à de multiples facettes de la vie des Djiboutiens dont entre autres, l’amélioration de la santé publique, la protection de l’environnement et de l’éco-tourisme, la création d’espaces verts ainsi que d’une agriculture structurée ayant une forte composante associative et féminine, en vue d’assurer un impact rapide et concret sur la réduction de la pauvreté.

Il s’agit selon les spécialistes d’un programme de développement durable et social. Il positionnera Djibouti au travers de Douda comme le premier centre d’excellence des systèmes modernes de recyclage et de compostage des déchets organiques d’origine liquide et solide.

Des synergies particulièrement intéressantes seront développées sur la transformation et le recyclage des composantes solides (matières organiques compostées) et liquides (production d’eau et de boues enrichies).

Le concept d’un projet similaire sur Balbala est en cours de finalisation entre l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement, qui appuiera les filières de collecte, de tri et de compostage.
source

a €15.5m project to upgrade Djibouti City's sewage system, build a new sewage treatment plant and an out-of-town landfill site for burying solid waste. As well as improving hygiene and health in the city, the project will also help clean up coastal waters, currently polluted by direct discharges into the sea
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Main points translated:

-Located in Douda, a locality south of the capital

-The plant will transform the capital city liquid waste and produce 4.000 m3 of water that will irrigate 400 hectares of cultivated land

- Development of an ecological zone for the rehabilitation and protection of the biodiversity (with that water)

- A landfill site for burying 500.000 m3 of solid waste, exploitable between 5 to 6 years.
Assainissement solide et liquide de Djibouti ville : Un programme intégré

Mardi, 24 Janvier 2012 17:20

Le palace Kempinski a abrité hier, lundi 23 janvier 2012, le lancement officiel du programme intégré d'assainissement solide et liquide pour le développement durable de la ville de Djibouti. Plusieurs personnalités djiboutiennes et européennes ont honoré la cérémonie de leur présence. Citons le ministre de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, l’ambassadeur de l’Union Européenne, M Nicolas Delcroix. Notons la participation d’un bon nombre de responsables issus des rangs de différents acteurs institutionnels concernés au déroulement de la cérémonie de lancement de ce chantier d’envergure. De quoi s’agit-il au juste ?

De manière concrète, une série de quatre contrats de travaux et de supervision portant sur l'assainissement liquide et solide viennent d'être signés entre le Gouvernement djiboutien et l'Union européenne. La contribution totale de l'UE s'élève à 17, 7 millions d’euros, soit plus de quatre milliards de nos francs.

Ce programme prévoit la création et la mise en service à l'été 2012 d'un centre d'assainissement à Douda, au sud de Djibouti ville. Lequel comprend deux volets d'infrastructures.

Pour l’assainissement liquide, l'objectif est la conception et la réalisation des travaux de construction et d'exploitation d'une nouvelle station d’épuration (STEP) d’assainissement liquide de la ville de Djibouti et touchera près de 40.000 habitants. Celle-ci produira à plein rendement près de 3.700 m³ d'eau d'une grande qualité, soit l’équivalent de 10% de la production d'eau actuelle sur Djibouti).

En matière d'assainissement solide, ce nouveau centre d'enfouissement technique (CET) aura un volume total jusqu'à 500.000 m³, pour une période d'exploitation estimée entre 5 et 9 ans. Ces travaux comprendront la construction d'une dalle de tri et de deux socles de stockage en bitume pour les déchets recyclables non fermentescibles et pour la production de compost.


Cet important projet d'assainissement a pour objectif premier l'amélioration de la qualité de vie des habitants de Djibouti ville, soit près de 65% de la population de Djibouti vit actuellement dans la capitale. Il s'agit d'un programme de développement durable qui constituera un vecteur économique, social et écologique. Il positionnera Djibouti au travers de Douda comme un des premiers centres d'excellence des systèmes modernes de recyclage et de compostage des déchets organiques d'origine liquide et solide, en ligne avec les objectifs de l'Initiative Nationale de Développement Social (INDS) de Djibouti, des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et de l'agenda de RIO.

En amont, le projet se traduira concrètement par la mise en place de filières de recyclage à caractère socio-économique. En aval, il donnera lieu à un développement agricole social au sein des communautés péri-urbaines de Douda (250-400 hectares) et à la protection de la biodiversité (800 hectares) constituant le point de départ de la Grande Muraille Verte sub-sahélienne. Ce projet touche donc à de multiples facettes de la vie des djiboutiens : amélioration de la santé publique, de la protection de l'environnement et de l'éco-tourisme, création d'espaces verts ainsi que d'une agriculture structurée ayant une forte composante associative et féminine, en vue d'assurer un impact rapide et concret sur la réduction de la pauvreté. La sensibilisation, éducation et formations seront inscrits à chaque niveau de projet.

Avec le gouvernement et les pouvoirs publics, de nombreux partenaires tels que l'OVD, l'ONEAD, le CERD, l'ADDS, l'AFD et la JICA le refuge DECAN témoignent de l'engagement et de l'importance du projet. Cela suppose une implication forte et permanente des simples citoyens, des acteurs du tissu associatif, des opérateurs économiques de la place et des autorités compétentes. Voilà une condition incontournable dont la satisfaction devrait conforter la démarche intégrée de ce programme d’assainissement qui place réellement le développement durable au cœur des actions et des politiques du gouvernement djiboutien et des partenaires au développement.
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^^ Advice taken, here you go:

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Liquid and solid sanitation for Djibouti City

For a modern recycling and composting of organic waste


The European Union has funded a major program of sanitation in the city of Djibouti to the tune of 4 billion FDJ. This important program that includes a series of four works contracts and supervision concerns the sewerage and solid in the city of Djibouti.

The European Union and the Republic of Djibouti signed a series of four contracts yet on solid and liquid sanitation in the city of Djibouti, worth £ 17.7 million over four billion FDJ.

The program, which provides among others the creation and commissioning in summer 2012 a consolidation center in Douda, south of Djibouti has two components.

Initially, it comes to the design and implementation of construction and commissioning of liquid sewerage infrastructure in the city of Djibouti, and the operation of new wastewater treatment plant (WWTP ).

It will produce at full capacity around 4,000 m3 of water of high quality (nearly 10% of the currently produced water in Djibouti). Which will include irrigation of 400 hectares of crops and the development of an ecological zone rehabilitation and protection of biodiversity.

The putting into operation of this first phase is scheduled for May 2013. The second part concerns meanwhile, sanitation solid. This new Center Landfill (CET) will have a total volume of 500,000 m3 usable for a period of exploitation estimated between 5 and 6 years.


These works include construction of a slab of sorting and storage of two bases in asphalt for recycling in unfermented and targets for the production of compost.

This major remediation project's primary goal, improving the quality of life for people in Djibouti city.

The country at a high rate of urbanization. Indeed, over 65% of the population of Djibouti is currently living in the capital, which implies constantly improve infrastructure.

This project touches on many facets of the lives of Djibouti which among other things, improving public health, environmental protection and eco-tourism, the creation of green spaces and an agriculture structured with a strong associative and female, to ensure a quick and concrete impact on poverty reduction.

This is according to experts of a program of sustainable and social development. It will set Djibouti through Douda the leading center of excellence of modern recycling and composting of organic wastes original liquid and solid.

Particularly interesting synergies will be developed on the processing and recycling of solid components (composted organic matter) and liquid (water production and sludge enriched).

The concept of a similar project on Balbala is being finalized between the EU and the French Development Agency, which will support channels for collecting, sorting and composting.
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2nd article

Sanitation of solid and liquid waste of Djibouti City: An integrated program

Tuesday, January 24, 2012 5:20 p.m.

The Kempinski Palace was home yesterday, Monday, January 23, 2012, the official launch of the integrated program of sanitation solid and liquid for the sustainable development of the city of Djibouti. Several prominent European and Djibouti have honored the ceremony with their presence. Include the Minister of Economy and Finance, M Ilyas Dawaleh Moussa, Minister for the Budget, M Amareh Ali Said, Secretary of State for National Solidarity, Ms. Zahra Kayad Yusuf, Ambassador of the European Union , M Nicolas Delcroix. Note the involvement of many leaders from the ranks of various institutional actors involved in the conduct of the ceremony to launch this major project. What is it exactly?

Concretely, a series of four contracts for works and supervision on sanitation and solid liquid just been signed between the Government of Djibouti and the European Union. The total EU contribution is € 17, € 7 million, more than four billion francs now.

This program provides for the creation and commissioning in summer 2012 a consolidation center in Douda, south of Djibouti city. Which has two components of infrastructure.

For liquid waste disposal, the goal is the design and implementation of construction and operation of a new wastewater treatment plant (WWTP) of sewerage of the city of Djibouti and will affect nearly 40,000 inhabitants. It will produce at full capacity almost 3,700 cubic meters of water of high quality, equivalent to 10% of the water current Djibouti).

Sanitation solid, the new landfill site (CET) will have a total volume up to 500,000 m³, for an operational period estimated between 5 and 9 years. These works include construction of a slab of sorting and storage of two bases in bitumen for recyclable waste and non-fermentable to produce compost.

This major remediation project's primary goal is improving the quality of life of inhabitants of Djibouti city, nearly 65% ​​of the population of Djibouti is currently living in the capital. This is a sustainable development program that will represent an economic, social and ecological. It will set Djibouti through Douda as an early center of excellence of modern recycling and composting of organic wastes original liquid and solid, in line with the objectives of the National Initiative for Social Development (INDS) of Djibouti, the Millennium Development Goals (MDGs) and the agenda for RIO.

Upstream, the project will result in concrete terms by the introduction of recycling of a socio-economic development. Downstream, it will result in an agricultural development office in peri-urban communities of Douda (250-400 hectares) and the protection of biodiversity (800 hectares) constitute the starting point of the Great Green Wall subSahelian . This project therefore addresses multiple facets of the lives of Djibouti: improving public health, protection of the environment and eco-tourism, creation of green spaces and a structured agriculture with high associative component and female, to ensure a quick and concrete impact on poverty reduction. Awareness, education and training will be enrolled at each level of project.

With government and public authorities, many partners such as OVD, ONEAD, CERD, the ADDS, AFD and JICA refuge Decan demonstrate the commitment and the importance of the project. This implies a strong and permanent involvement of ordinary citizens, players associations and the traders of the place and the relevant authorities. This is an essential condition whose satisfaction should reinforce the integrated approach to the remediation program that truly put sustainable development at the heart of the actions and policies of the Djibouti government and development partners.
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24/09/2012 - Le ministre de l'Energie et de l'Eau en visite sur le site de construction de la station d’épuration des eaux usées de Douda


Le ministre de l'Energie et de l'Eau, chargé des Ressources Naturelles, Dr Fouad Ahmed Ayeh, s’est rendu aujourd’hui sur le site de construction de la station d’épuration des eaux usées de Douda.

Le ministre était accompagné à cette occasion de ses proches collaborateurs dont le directeur administratif et financier M. Hassan Robleh, et le conseiller technique, M. Nassib Meidal Sougueh.

Cette visite avait pour objectif de superviser l’état d’avancement des travaux de réalisation de ce centre d’épuration des eaux usées à Douda.

Il faut souligner que près de 3700 m3 d’eau seront traités par jour dans cette nouvelle unité dont le projet de création sera financé à hauteur de 13 millions d’euros.

Rappelons que ce vaste programme de construction du centre d’épuration des eaux usées de Douda, qui prendra fin au mois de juin 2013, a été entrepris avec le concours financier de l’Union Européenne.

Le ministre de l’Energie et de l’Eau, chargé des Ressources Naturelles, Dr Fouad Ahmed Ayeh, s’est félicité de l’état d’avancement de ce chantier lors de sa visite à Douda.

Dr Fouad Ahmed Ayé a affirmé que les problèmes liés aux eaux usées dans la ville de Djibouti seront pratiquement résolus grâce à cette station d’épuration.

Le représentant de la société Colas, en charge des travaux de construction du nouveau centre d’épuration des eaux usées, a salué pour sa part la bonne coordination entre les différents partenaires de ce projet.
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^^ Resized, screen shots from our shitty state TV, hope you don't mind the poor quality...These are the only way I could update this thread

The Douda sewage treatment plant should be complete by June next year
The new landfill center will have a total volume up to 500,000 m³, for an operational period estimated between 5 and 9 years. These works include construction of a slab of sorting and storage of two bases in bitumen for recyclable waste and non-fermentable to produce compost.


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Djibouti inaugure sa première station d'épuration des eaux usées

DJIBOUTI (Xinhua) - Le président djiboutien Ismail Omar Guelleh a inauguré samedi la première station d'épuration des eaux usées de Djibouti.

La nouvelle station d'épuration (STEP), financée à hauteur de 13 millions d'euros par l'Union Européenne (UE), comprend deux stations de pompage et deux conduites de refoulement. Elle sera également complétée par l'installation d'un collecteur primaire grâce à un financement complémentaire de l'UE de 5,5 millions d'euros. Selon le ministère djiboutien de l'Eau, sa mise en service va se traduire par une réduction des risques sanitaires et par une meilleure préservation des écosystèmes marins en évitant le rejet des eaux usées dans la mer.

La STEP devrait produire un volume journalier de 3.700 m³ d'eau traitée qui sera utilisée à des fins agricoles, écologiques et de protection de la biodiversité.

L'ouvrage va faciliter la valorisation d'environ 800 hectares de la flore originelle et de la faune sur la côte. Une partie des eaux retraitées sera destinée au maintien des zones de mangrove. Avec comme objectif à terme qui est de permettre des initiatives d'éco-tourisme aux portes de la capitale djiboutienne. En plus de leur apport financier, l'UE et la Banque Africaine de Développement (BAD) ont apporté leur appui aux autorités djiboutiennes afin de trouver l'expertise nécessaire à la mise en œuvre de ce projet qui vient soutenir les efforts engagés dans le souci de mieux entretenir les réseaux d'assainissement à Djibouti.
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Djibouti inaugurates its first wastewater treatment plant wastewater

DJIBOUTI ( Xinhua) - Djibouti President Ismail Omar Guelleh Saturday inaugurated the first wastewater treatment station of Djibouti .

The new wastewater treatment plant (WWTP ), funded to the tune of 13 million euros by the European Union ( EU) has two pumping stations and two pressure lines . It will also be complemented by the installation of a primary collector with an additional EU funding of € 5.5 million. According to the Djibouti Ministry of Water , commissioning will result in a reduction in health risks and better preservation of marine ecosystems by preventing the discharge of sewage into the sea

The WWTP should produce a daily volume of 3,700 m³ of treated water to be used for agricultural , ecological and biodiversity protection .

The work will facilitate the recovery of approximately 800 acres of the original flora and fauna on the coast. A portion of the treated water will be directed to the maintenance of mangrove areas . With as ultimate goal of enabling initiatives eco-tourism on the outskirts of the Djiboutian capital. In addition to their financial contribution , the EU and the African Development Bank (ADB) supported the Djibouti authorities to find the necessary expertise for the implementation of this project is to support the efforts in order better maintain sanitation networks in Djibouti.
:cheers:
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News bulletin from the inauguration day (in Somali)...

In Djibouti, the new wastewater treatment plant saves resources by producing purified water ready for re-use

On the East coast of Africa, between Eritrea, Ethiopia and Somalia, the Republic of Djibouti covers a land area of 23,000 km2, and is home to just over 800,000 people, two-thirds of whom live in its capital city. The hot, arid climate of Djibouti makes this one of the world's most impoverished countries in terms of water resources, with the majority of supplies abstracted from aquifers. Confronted by acute water stress aggravated by demographic growth and climate change, ONEAD (the Djibouti National Water and Sanitation Office) has made water industry development one of its national priorities.

The constant decline in rainfall levels makes it crucial to find other sources of water supply and to inform the population of how to use water economically and sustainability. Wastewater purification for re-use is making an important contribution to overall water management in Djibouti..

Reusing purified wastewater for irrigation

This is the background against which Stereau and Colas Djibouti have joined forces to build the new Douda wastewater treatment plant to serve Djibouti City. The 40,000 population equivalent capacity of this plant officially opened in March this year could eventually be doubled in response to three objectives that are keys to the local population and their environment :

• improving quality-of-life and health safety for the capital's residents
• protecting coastal waters, which until now have been polluted by discharges of wastewater from Djibouti
• saving groundwater resources by reusing treated wastewater

The purified wastewater will be used for tree cultivation, the agricultural irrigation of around 400 hectares of arable land (nearly half of the country's water resources are currently used for this purpose) and the development of an ecology zone to protect biodiversity. The residual sludge from the purification process will be used as fertiliser to improve agricultural land.

As plant operator, Stereau is contributing all its expertise in wastewater treatment to this project. A tertiary processing stage accompanied by disinfection using chlorine produced on-site by an electrochlorination process delivers a level of treated water quality that exceeds WHO standards for wastewater re-use.

This facility and the processes it uses provide a perfect illustration of how today's water technology solutions can respond effectively to water poverty.
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Djibouti : the new wastewater treatment plant promotes the re-use of treated wastewater


Stereau has responded to the problem of water stress by working alongside Colas Djibouti on the construction of a new wastewater treatment plant in Douda; a plant designed to promote the re-use of treated wastewater.

Designed and constructed by the consortium of Stereau and Colas Djibouti (the concession holder), the new Douda wastewater treatment plant in Djibouti was officially opened on 22 March this year.

Completed on schedule in just 16 months, the 40,000 population equivalent capacity of this plant could eventually be doubled in response to demand from local authorities to protect water resources and strengthen Djibouti in its ability to combat climate change. Stereau, the Saur Group’s engineering company, will operate the plant for the next two years as it transfers skills to local employees
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Djibouti is one of the world's poorest countries in terms of water resources with fast depleting aquifers. Hence the water transfer project with Ethiopia & the planned desalination plant

Awareness campaign by the ONEAD (the National Water and Sanitation Office)

Traitement d’eaux usées et de déchets ménagers : STEP et CET de Doudah – Des ponts entre le présent et le futur
23 MARS 2014


Le président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, a parrainé hier en milieu de matinée à Doudah la cérémonie inaugurale de la nouvelle station d’épuration de l’office national de l’eau et l’assainissement de Djibouti(ONEAD). Puis, le chef de l’Etat a fait en fin de matinée un détour au centre d’enfouissement technique de l’office de la voirie de Djibouti(OVD), situé lui aussi au secteur de Doudah. La mise en service de ces ouvrages au rendement complémentaire rentre dans le cadre du programme intégré d’assainissement de Djibouti ville. Lequel jouit du soutien financier de l’Union européenne.

A l’instar du reste du monde, Djibouti a célébré hier la journée mondiale de l’eau au sein de la nouvelle station d’épuration, sise au secteur de Doudah. Placé sous le haut patronage du président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, l’événement a vu la participation de la plupart des membres du gouvernement, dont le Premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed, de la Première Dame du pays, Mme Kadra Mahamoud Haid, des représentants du corps diplomatique, dont le chef de la délégation et l’ambassadeur de l’Union européenne à Djibouti, M. Joseph Silva, des personnalités civiles et militaires, et de nombreux anonymes.

Dès son arrivée sur les lieux, le chef de l’Etat a dévoilé au reste du public la plaque dorée de la station d’épuration de Doudah. Le geste sonnait le démarrage officiel des activités de l’ouvrage d’assainissement.

Ensuite, le président n’a pas boudé son plaisir de prendre un bain de foule avant de gagner son siège sous la tente dressée dans l’enceinte de la station d’épuration.

Après la lecture d’un verset du Saint Coran, place aux discours qui ont ponctué la cérémonie inaugurale de la STEP selon le jargon des professionnels de Doudah.

Diverses leçons majeures sont à tirer des interventions que le préfet de la région d’Arta, le directeur général de l’office national de l’eau et l’assainissement de Djibouti, le chef de la délégation et l’ambassadeur de l’Union européenne en poste au pays, le ministre de l’Agriculture, l’Eau, la Pêche et l’Elevage, chargé des Ressources Halieutiques, et le président de la République ont successivement faites du haut de la tribune.

…La station d’épuration de Doudah.

Le lancement officiel de la STEP de Doudah est synonyme de progrès pour la santé humaine et de préservation de la biodiversité selon les avis concordants des orateurs de la journée d’hier chargée de symboles. L’initiative rentre dans le cadre du programme intégré d’assainissement de Djibouti ville. Lequel jouit du soutien financier de l’Union européenne.

En effet, la nouvelle station d’épuration (STEP), financée à hauteur de 13 millions d’euros par l’UE, comprend deux stations de pompage (Abattoir et Haramous) et deux conduites de refoulement (Abattoir –Douda).

Elle sera également complétée par l’installation d’un collecteur primaire à Balbala grâce à un financement complémentaire de l’UE de 5,5 millions d’euros. Sa mise en service va se traduire par une réduction des risques sanitaires et par une meilleure préservation des écosystèmes marins en évitant le rejet des eaux usées dans la mer.

La STEP devrait produire un volume journalier de 3,700 mètres cube d’eau traitée qui sera utilisée à des fins agricoles, écologiques et de protection de la biodiversité.

Ainsi, l’ouvrage va faciliter la valorisation d’environ 800 hectares de la flore originelle et de la faune sur la côte. Le développement d’un environnement aussi qui soit favorable aux oiseaux migrateurs.

Une partie des eaux retraitées sera par ailleurs destinée au maintien des zones de mangrove. Avec comme objectif à terme qui est de permettre des initiatives d’éco-tourisme aux portes de la capitale.


…Un détour au centre d’enfouissement technique.

A l’issue de la cérémonie inaugurale de la nouvelle station d’épuration de l’ONEAD, le président de la République a fait un détour au centre d’enfouissement technique, lui aussi situé dans le secteur de Doudah.

Là encore, le personnel de l’office de la voirie de Djibouti(OVD) a réservé un accueil chaleureux au prestigieux parrain. C’est donc sous les ovations de dizaines d’éboueuses que le chef de l’Etat a visité les installations du centre d’enfouissement technique plus connu sous son acronyme français de CET.

Premier du genre au pays, le CET de Doudah, auquel l’Union européenne (UE) a apporté 3 ,2 millions d’euros, aura un effet positif sans précédent sur la qualité de vie et les conditions sanitaires à Djibouti ville et Balbala. Car seulement 50% des déchets produits à Djibouti Ville et Balbala sont collectés dans l’immédiat.

Outre l’enfouissement des déchets, il intègre un centre de triage permettant le recyclage des déchets secs et la gestion des produits fermentescibles destinés à la production de compost (engrais organique stabilisé destiné au périmètre irrigable de Douda ou autres). Le volume total exploitable du CET se situe à environ 500.000 m3, avec une durée d’exploitation estimée de 5 à 9 ans selon l’efficacité du recyclage.


Le CET créera surtout des emplois pour les habitants de la capitale et sa périphérie urbaine dans les filières de recyclage (verre, carton, papier, plastique, aluminium, fer et déchets organiques) liées aux centre de triage.

Une exploitation optimale de ce centre vise au doublement du taux de collecte des déchets ménagers dans la capitale et la banlieue de Balbala. Pour ce faire, l’OVD a reçu de nouveaux moyens de collecte et de centres de regroupement de pré collecte (déchets organiques et autres) vont être établis afin d’utiliser au mieux le centre de triage.

…STEP et CET, des ouvrages au rendement complémentaire.

Le compostage des déchets organiques et verts du Centre d’Enfouissement avec les boues de la nouvelle Station d’épuration de Douda permettra de produire chaque année environ 13500 tonnes de compost de haute qualité, qui pourra être utilisé dans les plantations au sud de Douda, complétant le système de micro- irrigation qui sera mis en place pour l’utilisation directe des eaux traitées à partir de la station d’épuration.

Le projet prévoit dans ce contexte la sélection et l’encadrement des associations agricoles bénéficiaires des terres, des eaux traitées, du compost, ainsi que l’identification de types de culture et techniques les plus favorables.


A ce titre, le projet répond aussi à la problématique de la sécurité alimentaire à Djibouti en facilitant la production de produits agricoles et pastoraux frais. La composante agricole du projet d’assainissement devrait aussi avoir un impact positif en termes de créations d’emplois.

En vertu de toutes ces considérations, la STEP et du CET sont des ouvrages au rendement complémentaire. Mieux, l’une et l’autre viennent matérialiser des ponts jetés entre le présent et le futur des habitants de la capitale et de ses alentours dans le traitement des déchets ménagers et d’eaux usées.
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