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Des études et des projets sont lançés pour la construction du grand contournement de Bordeaux il y a déja eu des debats public dans trois villes autour de Bordeaux qui sont concerné directement par ce projet. Ces débats ont "bloqués" la situation car tous le monde et contre dont en premier les grands propriétaire de domaine viticol comme Chateau Cantenac Brown ou encore Chateau Margaux etc...
GRAND CONTOURNEMENT DE BORDEAUX. -- Si la voie autoroutière se réalise, l'estuaire sera franchi par l'un des plus grands ouvrages en béton d'Europe. 15 kilomètres pour le projet le plus ambitieux
A l'occasion de la présentation de ce grand contournement autouroutier de Bordeaux, on parle beaucoup de ce qui se profile à l'ouest de l'agglomération, mais ce qui se dessine au nord n'est pas moins surprenant.
Si la voie autoroutière se réalise, l'estuaire de la Gironde sera franchi par l'un des plus grands ouvrages en béton d'Europe. Suivant le lieu et le type d'ouvrage choisis, le pont et ses inévitables rampes d'accès auront de 5 à 15 kilomètres de longueur !
Une zone immense à enjamber. A titre de comparaison, le pont d'Aquitaine mesure 1 700 mètres (dont 600 mètres pour la seule partie suspendue), le pont de Millau, 2 460 mètres (sur 245 mètres de hauteur), celui de l'île de Ré, 2 900 mètres, le pont de Normandie, 2 143 mètres, et celui de Tancarville, 1 420 mètres.
Bref, si le pont le plus long imaginé par la DRE se réalise, il n'y aura bien que le pont Vasco-de-Gama, à Lisbonne, qui fera mieux avec une structure de 17,2 km de longueur, dont 12,3 km au-dessus du Tage.
L'immensité des ouvrages projetés s'explique par l'étendue des zones à enjamber. L'estuaire de la Gironde n'est pas un fleuve avec des rives bien délimitées, mais un plan d'eau qui danse avec les marées et déborde comme bon lui semble sur des rives inondables et fragiles.
Le plus long à hauteur d'Ambès. Pour franchir ces zones, trois types d'ouvrage ont été imaginés et dessinés.
L'ouvrage le plus long serait celui qui prendrait forme entre Saint-Gervais et Saint-André-de-Cubzac (rive droite) et ressortirait entre Ludon-Médoc et Parempuyre (rive gauche). Ici, l'obligation de traverser à la fois la Dordogne et la Garonne, de s'appuyer sur la presqu'île d'Ambès mais ne pas s'y poser, et de longs kilomètres de terrains inondables à survoler. Tout compris, il faut un ouvrage de 15 kilomètres de long avec, d'est en ouest, un viaduc à piles et à encorbellement au-dessus la Dordogne (du style de celui de l'A 10), une autoroute sur pieds au-dessus de la presqu'île, un pont à haubans (comme à Millau) pour franchir la Garonne avec 57 mètres de tirant d'air pour permettre le passage des grands bateaux et, de nouveau, plusieurs centaines de mètres de rampes en béton hors sol pour rejoindre la terre ferme à hauteur de Parempuyre-Ludon.
Le plus court à Blaye. Le deuxième ouvrage imaginé prendrait racine entre Prignac-et-Marcamps et Bourg-sur-Gironde. Au départ, à l'ouest, il quitterait du solide, soit les coteaux et les falaises du Bourgeais qui dominent l'estuaire à 70 mètres d'altitude. A partir de ce support naturel, un pont normal suivi d'un pont à haubans pour traverser l'estuaire et son bras principal (de 1,5 à 2 kilomètres), puis une rampe classique prenant appui sur l'île de Macau, enjambant le bras d'eau se trouvant là et s'évanouissant rive gauche à mi-chemin entre Cantenac et Macau. L'ouvrage aurait ici 8 kilomètres de longueur.
Le troisième et dernier ouvrage serait le plus court (5 kilomètres) et finalement celui qui ressemblerait le plus aux ouvrages réalisés un peu partout à ce jour. Il partirait de la rive droite entre Blaye et Plassac et irait tout droit de l'autre côté pour ressortir entre Lamarque et Soussans. Avec, d'est en ouest, un mini-viaduc d'accès puis un double pont à haubans pour franchir le chenal principal de desserte du port de Bassens et le chenal d'accès au port de Blaye. Le tout encore à 57 mètres de hauteur, avec suffisamment d'espace entre les piles pour faciliter le passage des gros bateaux.
Combien tout ça ? Très cher, évidemment. Mais pour l'instant, aucun chiffre n'est avancé et il en sera ainsi tant que les choix ne seront pas faits. Et si une décision de constuire est réellement prise un jour...
GRAND CONTOURNEMENT DE BORDEAUX. -- Si la voie autoroutière se réalise, l'estuaire sera franchi par l'un des plus grands ouvrages en béton d'Europe. 15 kilomètres pour le projet le plus ambitieux
A l'occasion de la présentation de ce grand contournement autouroutier de Bordeaux, on parle beaucoup de ce qui se profile à l'ouest de l'agglomération, mais ce qui se dessine au nord n'est pas moins surprenant.
Si la voie autoroutière se réalise, l'estuaire de la Gironde sera franchi par l'un des plus grands ouvrages en béton d'Europe. Suivant le lieu et le type d'ouvrage choisis, le pont et ses inévitables rampes d'accès auront de 5 à 15 kilomètres de longueur !
Une zone immense à enjamber. A titre de comparaison, le pont d'Aquitaine mesure 1 700 mètres (dont 600 mètres pour la seule partie suspendue), le pont de Millau, 2 460 mètres (sur 245 mètres de hauteur), celui de l'île de Ré, 2 900 mètres, le pont de Normandie, 2 143 mètres, et celui de Tancarville, 1 420 mètres.
Bref, si le pont le plus long imaginé par la DRE se réalise, il n'y aura bien que le pont Vasco-de-Gama, à Lisbonne, qui fera mieux avec une structure de 17,2 km de longueur, dont 12,3 km au-dessus du Tage.
L'immensité des ouvrages projetés s'explique par l'étendue des zones à enjamber. L'estuaire de la Gironde n'est pas un fleuve avec des rives bien délimitées, mais un plan d'eau qui danse avec les marées et déborde comme bon lui semble sur des rives inondables et fragiles.
Le plus long à hauteur d'Ambès. Pour franchir ces zones, trois types d'ouvrage ont été imaginés et dessinés.
L'ouvrage le plus long serait celui qui prendrait forme entre Saint-Gervais et Saint-André-de-Cubzac (rive droite) et ressortirait entre Ludon-Médoc et Parempuyre (rive gauche). Ici, l'obligation de traverser à la fois la Dordogne et la Garonne, de s'appuyer sur la presqu'île d'Ambès mais ne pas s'y poser, et de longs kilomètres de terrains inondables à survoler. Tout compris, il faut un ouvrage de 15 kilomètres de long avec, d'est en ouest, un viaduc à piles et à encorbellement au-dessus la Dordogne (du style de celui de l'A 10), une autoroute sur pieds au-dessus de la presqu'île, un pont à haubans (comme à Millau) pour franchir la Garonne avec 57 mètres de tirant d'air pour permettre le passage des grands bateaux et, de nouveau, plusieurs centaines de mètres de rampes en béton hors sol pour rejoindre la terre ferme à hauteur de Parempuyre-Ludon.
Le plus court à Blaye. Le deuxième ouvrage imaginé prendrait racine entre Prignac-et-Marcamps et Bourg-sur-Gironde. Au départ, à l'ouest, il quitterait du solide, soit les coteaux et les falaises du Bourgeais qui dominent l'estuaire à 70 mètres d'altitude. A partir de ce support naturel, un pont normal suivi d'un pont à haubans pour traverser l'estuaire et son bras principal (de 1,5 à 2 kilomètres), puis une rampe classique prenant appui sur l'île de Macau, enjambant le bras d'eau se trouvant là et s'évanouissant rive gauche à mi-chemin entre Cantenac et Macau. L'ouvrage aurait ici 8 kilomètres de longueur.
Le troisième et dernier ouvrage serait le plus court (5 kilomètres) et finalement celui qui ressemblerait le plus aux ouvrages réalisés un peu partout à ce jour. Il partirait de la rive droite entre Blaye et Plassac et irait tout droit de l'autre côté pour ressortir entre Lamarque et Soussans. Avec, d'est en ouest, un mini-viaduc d'accès puis un double pont à haubans pour franchir le chenal principal de desserte du port de Bassens et le chenal d'accès au port de Blaye. Le tout encore à 57 mètres de hauteur, avec suffisamment d'espace entre les piles pour faciliter le passage des gros bateaux.
Combien tout ça ? Très cher, évidemment. Mais pour l'instant, aucun chiffre n'est avancé et il en sera ainsi tant que les choix ne seront pas faits. Et si une décision de constuire est réellement prise un jour...
