Le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a donné mercredi dernier le coup d’envoi des travaux de construction de l’hôpital de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS).
Cet hôpital qui aura pignon sur rue sur la route de Venise, à la périphérie de la capitale,
reposera sur une superficie de 30 000 mètres carrés. Un budget global de 12 milliards FD est alloué à sa construction, consentie dès 2012 à la foulée du lancement de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), la réforme majeure qui a définitivement concrétisé l’extension du droit à la santé à l’ensemble de nos compatriotes.
Infrastructure moderne de santé, l’édifice en construction offrira des prestations de soins dans tous les domaines de la médecine, y compris les plus pointus tels que l’implantation de reins, la chirurgie cardiaque et neurologique, etc. Cette future infrastructure de santé force également l’estime à travers sa prévision d’intégrer une faculté pour la préparation de spécialités en médecine.
La mise sur pied de l’hôpital général de la CNNS interviendra, selon les prévisions,
dans 18 mois. Sa réalisation définitive connectera indubitablement notre pays avec une indépendance en matière de prestations de santé. Elle sonnera donc la fin des déplacements coûteux auxquels nos compatriotes étaient jusqu’à lors contraints à faire à l’étranger, pour recevoir les traitements spécialisés qu’ils requéraient.
Dans l’intervention qu’il fit à la cérémonie de pose de la 1ère pierre de cet édifice, le président de la République a mis justement l’accent sur la vocation de cet hôpital de «compléter l’offre de soins spécialisés qui seront couverts par l’AMU sur le territoire national ». « Ce projet a à cœur de répondre aux inégalités et de faire agir pleinement la solidarité pour offrir à chacun de nos concitoyens les meilleurs soins chez lui », a-t-il souligné.Il est en cela conforme, a-t-il dit, « à ce à quoi nous aspirons pour l’avenir de nos hôpitaux » qui est « d’étendre la solidarité et l’accessibilité sans pour autant faire de compromis sur l’excellence en matière d’offre de soins ».
Le Président Guelleh a mis ensuite à profit cette intervention pour éclairer sur le profil de couronnement réussi de cet hôpital pour notre système de santé publique. S’il « est un instrument majeur de solidarité au service du droit d’accès à la santé », il s’inscrit avant tout en complémentarité avec des réformes déjà adoptées et relatives notamment à « la démocratisation de l’accès aux soins de premier niveau et l’exigence de combattre le désert médical » et à l’acquisition « de compétences nationales tant en qualité et disponibilité », a-t-il fait observer.
Et le chef de l’Etat de clore son intervention en se réjouissant de « la capacité de résilience de notre modèle de santé …mis à l’épreuve par la crise sanitaire ».
Outre le président de la République, le ministre de la santé, Mohamed Warsama Dirieh, et son collègue du travail, chargé de la réforme de l’administration, Isman Ibrahim Robleh, se sont également exprimé à la tribune de cet évènement. Tout comme la directrice générale de la CNNS, Deka Ahmed Robleh, qui a procédé au mot de bienvenue.
Les membres du gouvernement dont le premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed et le président de l’assemblée nationale, Mohamed Ali Houmed, ont pris part à cette cérémonie. A noter également la participation à cet évènement de la première dame et présidente de l’union nationale des femmes djiboutiennes (UNFD), Kadra Mahmoud Haid.
