Il n’est pas dans mes habitudes de prendre la défense de l’autorité provinciale, mais dans ce cas précis, je dois dire en toute objectivité qu’il serait erroné de rejeter toute la responsabilité de cette pollution sur elle. Le fonctionnement d’une administration est conditionné par le fonctionnement sans faille de la chaine de prise de décision.
Le gouverneur de la ville a, en effet, déjà pris un arrêté interdisant le tapage diurne et nocturne et prévoyant des sanctions contre les récalcitrants. L’application de l’arrêté dépend de la police et de la justice, deux instances qui ne sont pas sous l’autorité de la ville-province. Sans doute, faudrait-il une meilleure collaboration entre les différents organes de l’Etat, mais la solution idéale, à mon avis, serait de créer une police municipale qui serait plus proche de la population et dépendrait directement de l’autorité provinciale.