Il n'y a que 250 000 habitants au Vanuatu aussi.
L'analyse complète de la situation au Vanuatu est ici :3.2 Les langues métropolitaines: français et anglais
Le français et l'anglais ont maintenu leur statut de langues co-officielles de l'État, mais seule une très faible minorité d'individus utilise le français ou l'anglais comme langue maternelle. Il s'agit essentiellement de Français ou de Britanniques qui sont demeurés au Vanuatu après l'indépendance (environ 1000 par communauté). Encore plus rares sont ceux qui peuvent prétendre être bilingues français-anglais. Aussi, peut-on dire que le bilinguisme français-anglais au Vanuatu n'est réservé qu'aux institutions.
Au plan strictement administratif, on peut rattacher approximativement 60 % de la population vanuataise à la communauté anglophone et environ 40 % à la communauté francophone, c’est-à-dire à l'Administration française ou à l’Administration anglaise. Du point de vue sociolinguistique, la situation n'est cependant pas aussi claire, du fait qu'avant 1965, on avait laissé le soin de l'éducation aux mains des communautés religieuses et que le nombre de pasteurs anglophones était beaucoup plus élevé que celui des prêtres français. Cette situation semble avoir produit un rapport de l'ordre de trois contre un en faveur de l'anglais quant à l'influence exercée et à l'enseignement dispensé pour cette période. C’est pourquoi, aujourd’hui, on estime que l'anglais est parlé «techniquement» par les deux tiers de la population et le français, en principe, par l’autre tiers. Historiquement, les francophones sont concentrés essentiellement dans les îles du Nord, d'Espiritu-Santo et de Mallicolo (voir la carte de l'archipel).
Alors que le Francophones représentais 40% de la population lors de l'indépendance, il semblerait que l'on soit plus proche d'un rapport 2/3 - 1/3 en faveur de l'Anglais. Bien entendu, seule une infime minorité parle l'une de ses deux langues à la maison car le pays possède plus d'une centaine de langues autochtones. Le Français est surtout concentré dans les Iles du Nord.
Mais que fait Brisavoine ?
Ils parlent bien la langue qu'ils veulent ... On devrait s'offusquer de cette "honteuse disparition du français" dans une région du monde qui ne nous concerne plus de toute façon ?
Au rwanda encore mieux, ils ont choisi délibéremment une politique nationale ou le Français ne serait plus la langue occidentale enseignée aux enfants, mais l'anglais ... Et vous savez quoi ?
Ca nous fait une belle jambe ! (enfin non, pas taillée au coupe-coupe la gambette ...)