Ah, ça je trouve cela plutôt louable en soi. Ce que je déplore, c'est que les religions recherchent ce public et lui inculquent des notions limitatives à des fins de pouvoir, comme :
Bon, tu dis beaucoup de bêtises... désolé, mais vraiment, c'est trop fort, je peux pas laisser passer ça !
Eh bien si ! figures toi que l'Eglise catholique et les chrétiens dans leur ensemble croient en la Trinité... la Trinité signifie que Dieu est en eux. De ce point de vue, ils sont tous égaux, donc le caractère de la divinité n'a pas de mise, ni pour eux, mais ni pour Dieu lui même.
Vous n'êtes pas dignes.... alors là, je me demande de quelle religion tu parles. Car qu'il s'agisse de l'Islam, du Judaïsme et de l'Eglise catholique, son premier devoir s'est de respecter la vie et le caractère unique de son ame et de son être qui est confié par Dieu. D'ailleurs, pour rappel, le suicide est interdit et promet d'ailleurs l'éternité au purgatoir par l'Eglise catholique. Les 7 pêchés capitaux representent les pêchés fondamentaux à ne pas commettre, et je peux déjà t'en citer 3 qui justement sont axés sur la dignité humaine : la gournmandise, la jalousie, la luxure.
- les pêchés, le bien, le mal (notions extraordinairement relatives)
Le fait que ces notions soient relatives revient finalement à te contredire sur ce que tu évoquais au départ, à savoir que l'Eglise n'a laissé aucun héritage. Pourtant force est de constater que la morale que nous connaissons en France est très proche de la morale de nos voisins aussi bien européens qu'américains. Le point commmun entre ces cultures est la religion. Par comparaison, l'Islam qui prone d'autres valeurs, tout en partageant une partie des notres, n'a pas du tout la même vision du bien et du mal que nous, et là aussi, force est de constater que les pays ou l'Islam est présent partagent un grand nombre de principe moraux et d'idées.
De plus, la moralisation que pratique l'Eglise n'est en fait que l'ancetre de la justice... Autrefois cette moralisation prenait place dans des tribunaux religieux, aujourd'hui ce sont des tribunaux civiles, mais le principe reste le même, il faut savoir ou sont les limites et les barrières.
Pour le coup, je ne vois pas ou est le mal dans tout ça ! :dunno:
C'est exactement la même chose que ton point précedent. Les limites sont fixées par le bien et le mal. Ou alors tu parles d'autre chose, auquel cas, il faudra que tu eclaircices ce point.
- la négation du soi, de son corps, de la beauté
J'ai du mal à faire le distingo avec ton point numéro 2 sur la dignité :dunno:
De plus, il n'y a aucune négation de son corps, je te rappele que l'un des principes fondateur de l'Eglise est la fécondite, celle-ci n'a pas le caractère sexuel que l'on envisage tout de suite, mais il a le caractère de la création, du respect de son corps, des autres et de l'environnement afin d'améliorer et embellir ce qui nous entoure... Donc, vraiment, non. (sinon tu peux aussi reprendre ma réponse sur ton point 2 sur le "vous n'etes pas dignes")
- la glorification de la souffrance, de la limite
??? ah part quelques tordus orthodoxes, qui s'autoflagellent et qui passent leurs temps à expier, l'Eglise, elle, ne donne aucune indication quand à la souffrance que tu dois éprouver... Le chemin de la souffrance dont tu parles, c'est le chemin de la sainteté que tous les baptisés sont susceptibles d'emprunter, reste la notion du libre arbitre et du choix. En aucun cas l'Eglise oblige qui que ce soit à suivre cette voix.
Encore cette notion de limite ? ca fait 3 fois déjà !
Au contraire... mais peut-être peux-tu préciser ta pensée ?
- la perversion des messages des derniers enseignants, notamment Jésus, de "je ne suis pas différent de vous", "tout ce que je fais, vous pourrez le faire et même plus" à "le fils de Dieu est mort pour vos pêchés, repentez-vous".
Les deux messages sont enseignés ... il n'y a pas de perversion du message à ma connaissance. De plus, une religion qui se base sur une tonnes de livres écrits au cours des siècles ne serait être résumée en une phrase et en une perception, la tienne.