LGV Sud Europe Atlantique

LGV Tours-Bordeaux : Bouygues, Eiffage et Vinci sélectionnés
Les entreprises Bouygues, Eiffage et Vinci ont été sélectionnées pour réaliser, sous la forme d'une concession, la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de Tours à Bordeaux, a annoncé vendredi Réseau ferré de France.
Cette future ligne doit mettre Bordeaux à 2H10 de Paris fin 2015 au lieu de 3H00 actuellement. L'opération est évaluée à 7,2 milliards d'euros courants d'ici 2015, précise RFF dans un communiqué.
La décision a été annoncée à l'issue d'une réunion du comité technique à Bordeaux, selon RFF.
RFF avait publié le 1er mars 2007 l'avis d'appel public à candidatures en vue de l'attribution de cette concession pour la réalisation de la LGV SEA de Tours à Bordeaux.
La signature du contrat avec le futur concessionnaire devrait intervenir après la déclaration d'utilité publique du tronçon Tours Angoulême, dont l'enquête publique est en cours, précise RFF. La signature interviendra début 2009 pour une mise en service à la fin de 2015.

AFP

(09/11/2007)

Click to expand...

Grygry said:

Dans le mesure où le prochain morceau est le serpent à trois tête Toulouse Bordeaux Biarritz (ou Dax) je suis surpris que Toulouse soit complètement oubliée...

Click to expand...

Grygry said:

C'est pourtant un des plus avancé de tous!

Click to expand...

Minato ku said:

Ca montre bien le manque de publicite que l'on a en France moi passione de transport je connais a peine ce projet,

Click to expand...

« Paris-Bordeaux : 2 h 10 »
:Recueilli par Jean-Pierre Deroudille



« Sud Ouest ». Vous n'avez pas attendu d'avoir la déclaration d'utilité publique de Tours-Angoulême pour lancer l'appel d'offres. Pourquoi ?
Jean-Louis Borloo. Je veux maintenant accélérer la procédure sur ce dossier : nous avons les moyens de le faire, alors qu'il était enlisé depuis six ans et demi. Les collectivités territoriales sont déjà très engagées et très désireuses de parvenir à un résultat. Nous avons eu avec elles une première réunion de relance du dossier le 24 juillet 2007. Le climat est très constructif, il fallait aller vite, et le lancement de l'appel d'offres va permettre de précipiter le mouvement plutôt que d'attendre, phase après phase.
Nous nous sommes calés avec les collectivités sur l'ensemble du tracé, et nous avons décidé que la priorité était Tours-Bordeaux, et pas seulement Angoulême-Bordeaux. Je souhaite que nous puissions faire, dès 2015, Paris-Bordeaux en 2 h 10.

Il ne s'agissait pas que d'aller de Paris à Bordeaux?
Les présidents de Conseil régional souhaitaient que nous nous engagions aussi sur les sections Bordeaux-Vitoria et Bordeaux-Toulouse.

Et au-delà vers la Méditerranée ?
Il faut bien comprendre que nous voulons ensuite disposer aussi de sillons pour le fret et les autoroutes ferroviaires sur l'ensemble du maillage, vers Bilbao d'un côté, et de l'autre vers Montpellier et Perpignan-Barcelone via Narbonne. C'est aussi une garantie de limiter le nombre de camions en transit sur l'A 10. Tout cela a un sens plus global à l'échelle du territoire, on va démarrer les études Toulouse-Narbonne, de même qu'on accélère les travaux vers la Bretagne et le prolongement du TGV Est.

Pour le projet Grand Sud-Ouest, vers Toulouse et l'Espagne, votre prédécesseur avait annoncé le début des travaux en 2011.
Pour ce projet, l'enquête publique sera lancée en 2011, ce qui permet d'envisager les travaux en 2013. On a perdu tout de même quelques années ; c'est pour cela que j'en fais une priorité absolue. Le Grenelle de l'environnement a conforté toutes ces décisions, nous avons obtenu globalement 16 milliards par étape pour l'ensemble des infrastructures. Aujourd'hui, nous avons donc les capacités d'accélérer tout cela.
Nous allons avoir une réunion de travail avec les présidents de Région la semaine prochaine pour les discussions complémentaires.

Pensez-vous que l'appel d'offres réserve de bonnes surprises ?
Nous lançons l'appel d'offres parce que nous avons dégagé les moyens de le faire. On ne peut pas préjuger de son résultat. Nous avons un accord global sur la répartition des sommes entre les Régions, cela ne va pas changer. Nous avons des partenaires fiables. Pour le pays, cette infrastructure est absolument cruciale. Quand on regarde la carte européenne, le problème de l'encombrement de la RN 10 par les poids lourds de transit et nos liaisons avec l'Espagne, on constate qu'il faut absolument avoir des capacités ferroviaires à l'est et à l'ouest des Pyrénées. Au dernier sommet franco-espagnol, il a été décidé de suivre précisément les travaux au sud et au nord des Pyrénées, et de s'assurer que les capacités ferroviaires seront suffisantes.

Click to expand...

LGV: accord Tours-Bordeaux-Toulouse

Les collectivités locales de Midi-Pyrénées ont conclu, aujourd'hui à Toulouse, un accord sur le financement des études pour les travaux de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux-Toulouse, à hauteur de 31,8 millions d'euros, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la préfecture de région.

Au cours de la réunion, les collectivités locales ont demandé à l'Etat que leur part au financement des travaux n'excède pas 38% des financements publics, sur le modèle du TGV Est, et ont fixé à 2013 le démarrage des travaux, a précisé la Région dans un communiqué.

La désignation du concessionnaire pour le tracé Tours-Bordeaux devrait s'effectuer fin 2009 et les travaux sur Bordeaux-Toulouse devraient s'achever en 2018, a-t-on ajouté de même source.

La réunion, présidée par Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, et Jean-François Carenco, préfet de Région, a rassemblé les préfets, présidents de conseils généraux et présidents de comités d'agglomérations de Midi-Pyrénées.
A partir de 2018, la ligne à grande vitesse devrait mettre Bordeaux à une heure de TGV de Toulouse, au lieu de deux heures actuellement, et Toulouse à environ trois heures de Paris, contre plus de cinq heures actuellement.

Source : AFP

Click to expand...

Sud Ouest said:

Cenon au cœur de la mise à 4 voies ferrées
Suppression du bouchon ferroviaire, acte II. Le clap a été donné dans le courant de l'été dernier après la finalisation d'une première tranche de travaux consistant à doubler le nombre de voies (4 au total) au nord de Bordeaux, entre la gare Saint-Jean et celle de La Benauge. On peut voir dans la disparition de cette dernière le point de départ de ce que Réseau ferré de France (RFF) considère « un chantier d'envergure ». Au total, il s'agit de créer deux nouvelles voies sur une distance de 3,5 kilomètres, jusqu'à la bifurcation des lignes de Nantes et de Paris. Un tronçon impactant la commune de Cenon. « Cette opération a pour spécificité de se situer en milieu urbain », note Mathieu Barsacq, le chef de projet, lors d'une visite de chantier programmée hier matin.
....

Click to expand...

Après des travaux de défrichement effectués le long du tracé de la future LGV, c'est maintenant le lancement du chantier du viaduc de la Dordogne qui vient d'être effectué par le concessionnaire Lisea-Cosea avec en tout premier lieu l'installation d'une plate-forme de chantier à Cubzac-les-Ponts et une autre en face à Saint-Vincent-de-Paul.

Click to expand...

Grygry said:

Je pensais pas que l'ont mettait en chantier une LGV sans attendre que le tracé ne soit finalisé de bout en bout. Finalement on est efficace parfois dans ce pays...

Click to expand...