Signé! :cheers:
www.tramliege.beAlors que la Région wallonne ne dispose que de budgets très limités, alors qu’on nous rebat les oreilles des difficultés économiques de la Wallonie et du « plan Marshall » qui est censé y apporter un remède, certains types de dépenses publiques ne semblent pas connaître beaucoup de limites. C’est en particulier le cas de la construction d’autoroutes. Malgré les déclarations pro-environnementales de ses responsables, la politique régionale en matière de mobilité continue d’être très majoritairement orientée vers la voiture. La contradiction est évidente dans le chef de mandataires publics qui signent un « pacte écologique » qui prévoit notamment un moratoire sur la construction de nouvelles infrastructures routières,... mais (re)lancent par ailleurs de nouveaux projets d’autoroutes.
Selon les déclarations du gouvernement wallon lui-même, la Région wallonne s’apprête ainsi à investir 800 millions d’euros d’argent public dans de nouveaux tronçons autoroutiers, dont 400 dans la construction d’une nouvelle autoroute à l’Est de Liège (entre Cerexhe-Heuseux et Beaufays), projet inutile et destructeur, qui va saccager des sites naturels importants, encourager encore davantage l’usage de la voiture et renforcer de ce fait la congestion automobile généralisée, accentuer le phénomène d’exode urbain et la localisation du commerce de détail en périphérie de la ville.
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Il y a pourtant une solution très simple pour construire à la fois le tramway et l'autoroute: concéder cette dernière et y mettre un péage. Contrairement à ce que l'on croit souvent, une autoroute est moins nocive pour l'Environnement (avec un grand "E" pour faire plaisir aux "Khmers verts") qu'une floppée de routes ordinaire.Signé! :cheers:
Comme partout une longue discussion , les tunnels sont là depuis longtemps mais on a besoin d'autre chose...Un tramway moderne en site propre sera très bien pour Liège.
Ritter, combien de tunnel non-utilisé de l'ancien plan métro sont a Liège?
Est-ce qu on va utiliser de troncon de tunnel pour le réseau de tram?
MOBILITÉ / La Région a bouclé son étude comparative
L'option tram validéePHILIPPE BODEUX
vendredi 18 avril 2008, 09:40
Liège. Un tram à 700 millions d'euros plutôt qu'un bus à 300 millions ? « Il faut investir », dit André Antoine. Oui, il est nécessaire d'investir dans un nouveau transport en commun à Liège. » Le ministre wallon de la Mobilité a répété ce jeudi ce qu'il a déjà dit (Le Soir du 23 février) : le réseau actuel est saturé, il faut autre chose. Tram ou bus à haut niveau de service ? L'étude réalisée par la Société régionale wallonne compare les deux modes de transport et chiffre le coût global (investissement et exploitation). Elle s'ajoute aux études déjà réalisées sur le sujet ainsi qu'aux deux travaux en cours : le Plan urbain de mobilité et la prochaine étude de faisabilité financière du tram faite par le GRE.
La SRWT est partie des chiffres actuels de fréquentation du réseau de bus. Comme on peut s'y attendre les axes Jemeppe-Herstal et Ans-Fléron sont les plus fréquentés. La place Leman par exemple voit défiler jusqu'à 3.545 usagers par heure et Fontainebleau 2.400. Quelle sera l'évolution d'ici à 2018 ? Selon la SRWT, l'axe Herstal-Jemeppe passera de 3.500 à 4.400 usagers si rien de particulier n'est fait pour le transport en commun.
Le bus saturé
Par contre, si le coût croissant de la voiture influe sur les pratiques des usagers et si la Région soutient un aménagement de la ville en faveur du transport en commun, jusqu'à 7.100 voyageurs par heure et par sens pourraient voyager sur cet axe. « Or, déclare Antoine, il faut au moins 5.000 voyageurs par heure et par sens pour que la création d'une ligne de tram soit pertinente. Par contre, l'axe Ans-Fléron a un potentiel voyageur insuffisant pour y créer une ligne de tram. »
La SRWT a ensuite étudié le coût d'une ligne virtuelle de 12,5 km pourvue de 21 stations distantes de 650 m en moyenne et des aménagements nécessaires pour que le transport en commun soit prioritaire. Les variantes ? La vitesse commerciale (13,5, 18 ou 25 km/h), la fréquentation horaire et le mode de transport (bus bi-articulé, trolleybus, tram sur pneu et tram). Les coûts d'investissement en matériel roulant et en infrastructures sont intégrés ainsi que les coûts d'exploitation. Par contre, le rejet de CO2 ou l'intégration avec le reste du réseau, les parkings relais ou les futures stations pour vélo ne sont pas envisagés.
Le verdict ? Un bus bi-articulé à haut niveau de service en site entièrement prioritaire sur l'axe Herstal-Jemeppe coûterait 307 millions d'euros et un tram 700 millions. Avec une différence de taille : le bus bi-articulé peut transporter 3.500 usagers maximum par heure et par sens, contre 7.100 pour le tram. À ce prix-là, le bus bi-articulé sera directement saturé. Bref, c'est le tram qui tient la route sur cet axe. « Quoi qu'il advienne, il faut investir », répète André Antoine. Trois cents ou sept cents millions ? « Le gouvernement wallon décidera d'ici l'automne. » Tiens, le différentiel entre les deux solutions (400 millions d'euros), c'est le prix de la liaison autoroutière CHB…
Consensus politique sur le tram liégeoisRédaction en ligne
jeudi 24 juillet 2008, 18:56
Le ministre wallon des Transports et de la Mobilité André Antoine a présenté en séance du gouvernement wallon les résultats de l'enquête sur le tram liégeois. Il existe un consensus au sein du gouvernement wallon pour le mettre sur les rails.
A plusieurs reprises, les liégeois ont réclamé un transport structurant pour leur Ville. Photo Valérie Adams
Le volet financier du dossier a été confié à l'opérateur Sowalfinal (société wallonne de financement alternatif), l'idée étant, selon André Antoine, de monter un partenariat public-privé « afin de partager les risques et ne pas sortir des normes d'endettement de la Région wallonne ».
D'ici dix ans, la croissance attendue portera la fréquentation à 7000 passagers par heure par sens, ce qui justifie le passage d'un tram, rentable dès 5000 passagers. Si cette ligne a été jugée comme prioritaire vu sa rentabilité, des extensions sont nécessaires. L'objectif est de boucler l'accord entre Région wallonne, la SRWT, les TEC et les communes concernées d'ici la fin de l'année afin d'entamer les études approfondies.
Selon le cabinet du ministre Antoine, il faut compter 5 à 6 ans pour mettre en service ce transport. Chiffré à 700 millions d'euros environ (300 millions d'investissements, 400 millions de frais d'exploitation), le tram s'implanterait sur l'axe Herstal-Seraing (Jemeppe), soit une quinzaine de kilomètres. L'expertise du tracé reviendrait à la SRWT, qui va piloter le dossier en s'appuyant sur le groupe de redéploiement de Liège (GRE).
Selon le cabinet, cette première ligne Herstal-Liège-Seraing correspond à l'axe de la vallée de la Meuse. Le projet pourrait se baser sur le tram T 4000, d'une capacité de 250 personnes, et sur une vitesse commerciale de 18 km/h Aux yeux de Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l'Economie, il s'agit là du premier pas concret du dossier. « Le tram est un projet essentiel et structurant pour l'agglomération liégeoise, face aux questions de fluidité du trafic, de l'évolution du prix des carburants, de la relation que les citoyens développent par rapport aux transports en commun », a-t-il souligné.
Willy Demeyer, bourgmestre de Liège, s'est dit « très heureux » de la décision. « L'axe Herstal-Seraing est un début et le réseau devra évoluer pour prendre en compte Ans-Fléron ainsi qu'une boucle au centre-ville. La ligne est significative : c'est sur ce fond de vallée que s'est développée la région liégeoise », a rappelé le bourgmestre. Soulignant l'unanimité politique dégagée autour du dossier, Willy Demeyer s'apprête à négocier « le parcours le plus opportun pour la ville et pour les alentours ».
Et de rappeler que la mobilité au sens large constitue l'un des thèmes centraux de la conférence des bourgmestres de l'agglomération liégeoise, qui entend dessiner un plan de mobilité large, incluant des lignes secondaires de transports en commun, des dessertes SNCB, des pistes cyclables et la liaison autoroutière Cerexhe-Heuseux/Beaufays.
Pour Alain Mathot, bourgmestre de Seraing, il s'agit là d'une excellente nouvelle. « On ne peut imaginer une cité européenne sans transport structurant », a-t-il ajouté. Selon le ministre André Antoine, l'idéal est de mettre en oeuvre le tram, prioritairement, et l'autoroute CHB, ensuite.
(belga)
T is tijd om je Frans een beetje te oefenen, X-ke!Wil aub iemand zo goed zijn om een korte samenvatting te maken in het Nederlands? Ik vind het allemaal heel interessant hoor, maar ik ben niet zo goed in het lezen van lange Franstalige teksten. Ik lees die artikels eerder vluchtig en diagonaal...
-we gaan offtopic...-T is tijd om je Frans een beetje te oefenen, X-ke!![]()
't is nooit te laat, zeg-we gaan offtopic...-
Da's waar. We hadden dit jaar een stom mens met een drankprobleem voor Frans op school, en die kon geen lesgeven. En daar heeft mijn kennis en motivatie onder geleden... Maar zoals je zegt, tijd om eraan te werken
:cheers:.