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LIÈGE | Tram | U/C

107272 Views 363 Replies 65 Participants Last post by  Dorfmeister


Alors que la Région wallonne ne dispose que de budgets très limités, alors qu’on nous rebat les oreilles des difficultés économiques de la Wallonie et du « plan Marshall » qui est censé y apporter un remède, certains types de dépenses publiques ne semblent pas connaître beaucoup de limites. C’est en particulier le cas de la construction d’autoroutes. Malgré les déclarations pro-environnementales de ses responsables, la politique régionale en matière de mobilité continue d’être très majoritairement orientée vers la voiture. La contradiction est évidente dans le chef de mandataires publics qui signent un « pacte écologique » qui prévoit notamment un moratoire sur la construction de nouvelles infrastructures routières,... mais (re)lancent par ailleurs de nouveaux projets d’autoroutes.

Selon les déclarations du gouvernement wallon lui-même, la Région wallonne s’apprête ainsi à investir 800 millions d’euros d’argent public dans de nouveaux tronçons autoroutiers, dont 400 dans la construction d’une nouvelle autoroute à l’Est de Liège (entre Cerexhe-Heuseux et Beaufays), projet inutile et destructeur, qui va saccager des sites naturels importants, encourager encore davantage l’usage de la voiture et renforcer de ce fait la congestion automobile généralisée, accentuer le phénomène d’exode urbain et la localisation du commerce de détail en périphérie de la ville.
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www.tramliege.be
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Sur Rtl-Info:
Un réseau de trams va débarquer à Liège
A l’heure où la mobilité citadine est l’une des priorités de l’Olivier, la ville de Liège devrait se voir dotée d’un réseau de lignes de tram. L'accord du gouvernement wallon prévoit en effet le renforcement du tram, avec un élargissement de futures lignes dans les prochaines années.

Les Liégeois vont bientôt pouvoir bénéficier d’un véritable réseau de trams dans la cité ardente. L’accord de gouvernement wallon prévoit le renforcement du tram à Liège. A l’origine, une seule ligne en site propre était prévue pour 2015 le long de la Meuse. Elle devait traverser tout le centre-ville depuis Jemeppe et jusqu’à Herstal.

Mais, depuis les dernières négociations politiques, ce projet est devenu plus ambitieux. Le parlement wallon parle désormais de réseau comprenant plusieurs lignes de tram qui "vont permettre à des gens de Seraing de se rendre facilement à Chênée ou plus tard à Fléron ou peut-être à Droixhe un jour", explique Jean-François Leblanc, conseiller en mobilité à la Ville de Liège. A l’avenir, de nouvelles lignes devraient en effet voir le jour afin d’élargir le réseau et atteindre la périphérie.


Un coût élevé

Sur papier, ce projet de grande envergure est séduisant. Mais son coût sera élevé : pour la première ligne, le montant des travaux s’élève à 500 millions d’euros. Comme l’admet Jean-François Leblanc, " le coût d’un tram n’est pas négligeable, c’est clairement quelque chose d’assez lourd au niveau financier. On estime à 20-22 millions d’euros le km tout compris, c’est-à-dire en comprenant le dépôt, les rails". Des subsides seront dès lors nécessaires afin de couvrir les frais.

Concrètement, ce projet nécessitera également des expropriations et des travaux de longue haleine étalés sur plusieurs années. "Les études très techniques devraient commencer en 2010. Ensuite, il y a des demandes de permis, des études d’incidence qui vont devoir être réalisées."

Le tram à Liège, ce n’est pas une nouveauté. Les anciens s’en souviennent. Mais il ne s’agit pas pour autant d’un retour dans le passé, mais d’une fuite en avant. Il sera moderne, à l’image des principales villes françaises.
L'étude du dossier tram enclenchée

La SRWT se donne un mois pour choisir le consortium privé qui va l'aider à réaliser le cahier des charges.

C'est le moment, c'est l'instant : la Société régionale wallonne de transport est en passe de désigner le bureau d'études qui, d'ici 2013 – date de l'attribution du marché pour la réalisation du tram –, va véritablement définir le visage de ce projet ambitieux pour la région liégeoise. La SRWT a reçu deux offres de consortiums privés, l'un wallon, l'autre bruxellois. Elle fera son choix d'ici fin avril.

« Il s'agit d'une assistance à la maîtrise d'ouvrage qui va nous aider dans la réalisation du cahier des charges technique, urbanistique et architectural pour la ligne Jemeppe-Herstal », explique Jean-Marc Vandenbroucke, administrateur-général de la SRWT qui est aux commandes du dossier avec un comité de pilotage qui regroupe notamment des techniciens des quatre communes concernées.

Plus que le nombre arrêts, la taille des rames ou le tracé, c'est l'ensemble de la politique de mobilité à l'échelle de l'agglomération liégeoise qui est en jeu. On parle ici de parkings relais, d'aménagement de l'espace public urbain, de création de pistes cyclables… Preuve que le sujet commence à intéresser les élus locaux de la région liégeoise : ce mercredi soir, les principaux représentants des 24 communes de l'arrondissement et la Province étaient réunis au Palais provincial pour prendre connaissance de l'expérience bordelaise qui, manifestement inspire les élus liégeois réunis sous la bannière « Liège Métropole ».

« Il conviendrait que la Région wallonne mette en œuvre un plan de mobilité intermodal et intégré en province de Liège », a déclaré André Gilles à l'adresse du ministre Philippe Henry. Pour le moment, la SRWT s'en tient à la ligne de fond de vallée à réaliser d'ici 2017, date de la probable exposition internationale, tandis que le GRE a été chargé d'examiner des axes transversaux.

Ce que montre aussi l'expérience bordelaise, c'est le rôle du politique – la communauté urbaine – comme véritable moteur et décideur d'un reconditionnement de l'agglomération. « Il est urgent qu'au niveau local, les communes concernées par le tram se prononcent sur des questions aussi cruciales que le tracé et les choix d'aménagements urbains sinon ce seront des techniciens et experts qui décideront à notre place », déclare l'échevin de l'Urbanisme Michel Firket. Concernant le tracé liégeois, il plaide pour un passage en Feronstrée – au lieu des quais – et sur la future esplanade des Guillemins, au lieu de la rue du même nom. Ce jeudi, le ministre Henry a annoncé la création d'un comité de suivi du tram, réunissant les responsables politiques des communes concernées.
http://www.lesoir.be/regions/liege/2011-03-25/l-etude-du-dossier-tram-enclenchee-830436.php
Liège aura bien son tram
Tram à Liège: les travaux commenceront par la partie centrale du tracé

Le gouvernement wallon s'est accordé jeudi après-midi sur le dossier du tram à Liège. Dans un contexte budgétaire difficile, il a décidé de réaliser le plus rapidement possible la première phase du trajet prévu, à savoir la liaison entre Sclessin et Coromeuse, ainsi que la construction d'un dépôt à Bressoux, a indiqué le cabinet du ministre-président Rudy Demotte dans un communiqué. Les aménagements prévus dans le cadre de l'Exposition internationale à Liège en 2017 pourront de la sorte être réalisés.

Le gouvernement a confirmé par ailleurs le projet dans son ensemble puisqu'il exprime sa volonté de développer le tram entre Seraing et Herstal, soit le projet tel qu'il a été conçu jusqu'à présent.

Quant aux modalités de financement, qui ont fait l'objet d'un différend entre le ministre du Budget, André Antoine (cdH), et son collègue des Transports, Philippe Henry (Ecolo), des "alternatives" pourront être proposées jusqu'à la fin janvier 2012, a-t-on appris à une autre source.
http://www.lalibre.be/actu/gazette-de-liege/article/708480/liege-aura-bien-son-tram.html






Le ministre wallon du budget veut un projet de tram liégeois moins cher

André Antoine ne remet pas le projet en cause mais il veut phaser les travaux, les échelonner. Et dans un premier temps ne serait réalisé que le tronçon entre Sclessin et Coronmeuse. Cela permettrait d'économiser près de 200 millions d'euros.

La réalisation de ce tronçon central mobilisera 325 millions d'euros. Dans un contexte budgétaire difficile, c'est une économie substantielle. C'est moins cher parce que c'est moins long, c'est le réseau le plus rentable et on évite de nombreuses expropriations, c'est donc juridiquement plus stable.

Pour le ministre cdH, son projet se justifie d'autant plus que 2017 approche à grands pas avec la perspective pour Liège d'accueillir une expo internationale. Il s'agit donc de fixer des priorités. Les travaux d'extension vers Jemeppe et Herstal seraient donc exécutes ultérieurement, dans une deuxième phase. Et d'ailleurs, les deux phases seraient approuvées ensemble par le gouvernement, afin de rassurer les défenseurs du projet et de garantir sa réalisation finale.

Un revirement qui fait grincer de nombreuses dents

Il n'empêche, le ministre du budget a beau dire qu'il ne remet pas le projet en cause, ce revirement fait grincer de nombreuses dents : celles de Philippe Henry, son collègue écolo de la mobilité dont le projet est détricoté tardivement, ses modalités de financement contestées. Celles d'Alain Mathot, le bourgmestre de Seraing qui n'est pas plus heureux. Celles de Frédéric Daerden à Herstal pour qui c'est inadmissible et incohérent.

Bref, le gouvernement wallon qui doit se réunir jeudi est divisé et rien ne dit qu'un accord interviendra. Pas plus d'ailleurs que sur l'autre projet qui intéresse Liège, en rivalité avec Louvain-la Neuve, celui de l'accueil du centre pour sportifs de haut niveau. Le ministre cdH brabançon se défend en tous les cas de lier les deux dossiers et de procéder à un quelconque marchandage.

F. Dubois, J. Crémers
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-ministre-wallon-du-budget-veut-un-projet-de-tram-liegeois-moins-cher?id=7276093
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À quoi voulez-vous que le tram de Liège ressemble?

Bien sûr il y a le tracé, les nombreux impératifs techniques, le financement ou encore les aspects commerciaux. Mais, ainsi que l’ont affirmé le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry (Écolo) et l’administrateur-général de la Société régionale wallonne du transport (SRWT), Jean-Marc Vandenbroucke, le visage que prendra ce nouveau mode de transport à Liège revêt lui aussi une grande importance.

Une société liégeoise chargée de la luminosité du tram

Un appel d’offres a donc été lancé en ce qui concerne l’ensemble du volet visuel, depuis les voitures jusqu’au mobilier urbain, en passant par les aménagements intérieurs. C’est l’association formée par les sociétés Avant Première, Marc Aurel, Michel Redolfi, Isabelle Corten qui a remporté le marché. À noter que, si les trois premières sociétés sont françaises, la dernière, Isabelle Corten est basée à Liège avec son atelier Radiance 35. Elle sera précisément chargée de ce qui se rapporte à la luminosité, dans le tram.

Quinze jours pour se prononcer

Dès aujourd’hui et jusqu’au 10 juillet, les personnes qui le souhaitent peuvent s’exprimer sur le design des rames du tram, qui mesureront 45 sur 2,65 mètres, avec une capacité maximale de 300 personnes. Le mobilier, les stations et les autres volets de la part visuelle du dossier apparaîtront à partir du mois de septembre.

Il est donc possible de donner son avis en se rendant à la Maison du Tram, sur le boulevard de la Sauvenière, sur le site Keskistram.be ou via la page Facebook du projet de tram à Liège.

Il faut choisir entre trois types de rames

Trois orientations différentes sont proposées, avec des variations de couleurs pour chacune d’entre elles. Notons que l’avis des gens ne sera pas récolté de façon quantitative, sous forme d’un vote par exemple, mais bien qualitative. L’ensemble des réactions sera ensuite synthétisé. «Cela nous permettra d’observer la tendance générale», explique Philippe Henry. La lecture des commentaires servira in fine au comité exécutif du projet à prendre une position.

Pour rappel, au niveau du calendrier, les promoteurs du tram de Liège souhaitent publier leur cahier des charges pour le partenariat public-privé en décembre de cette année, pour introduire les demandes de permis unique en 2013. Si le dossier évolue comme prévu, les travaux devraient débuter au printemps 2014 pour s'achever début 2017, entre Coronmeuse et Sclessin.








http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120625_00175168&pid=1581081
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Voici le visage du futur tram de Liège

Le comité exécutif du projet de tram à Liège vient de sélectionner l’un des trois modèles de rames proposés par le concepteur. L’orientation choisie correspond à celle qui a recueilli les meilleurs commentaires des internautes.

Du point de vue technique, le design que revêtira le tram de Liège n’est sans doute l’élément clé du projet dans son ensemble. Cela étant, comme l’ont signalé ce lundi après-midi le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry (Écolo), et l’administrateur général de la SRWT (Société générale wallonne du transport), l’aspect extérieur des véhicules est importante pour l’image véhiculée, le coup d’œil et l’appropriation du mode de transport par ses usagers.

Modernité, dynamique, dimension humaine, etc.

Voici trois semaines, un appel était lancé aux Liégeois, les invitant à s’exprimer via internet sur les trois propositions de design. Cet avis n’était que consultatif, mais le comité exécutif a suivi la majorité des avis. La majorité des commentaires penchaient pour la deuxième orientation et 52 % des 600 votants l’ont pointée comme premier choix.

Du point de vue de la sécurité, de la faisabilité et des coûts, les trois options s’équivalaient. C’est donc sur des considérations uniquement esthétiques que le choix s’est porté. «Moderne», «futur», «humain», «correspondant à Liège» ou encore «dynamique» et «sympa» sont des termes qui ont régulièrement été cités par les internautes, à propos de ce modèle.

La couleur, c’est pour plus tard

La couleur et les aménagements intérieurs des rames feront l’objet d’une décision ultérieure. Le choix de ce lundi concerne donc uniquement la forme et non la couleur (cf. photos ci-dessus).

Au niveau du calendrier, les promoteurs du tram de Liège souhaitent publier leur cahier des charges pour le partenariat public-privé en décembre de cette année, pour introduire les demandes de permis unique en 2013. Si le dossier évolue comme prévu, les travaux devraient débuter au printemps 2014 pour s’achever début 2017, entre Coronmeuse et Sclessin.

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120716_00182561&pid=1593708



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En de Luikse is ook een pareltje. Is dit het definitieve livrei? Niet dat ik zit te wachten op een nieuwe tram in de wat schreeuwerige TEC-kleuren, maar dit is wel heel sober:
Dans l'article de L'Avenir il y avait d'autres illustrations pour les couleurs, mais il n'y a pas encore eu de choix définitif sur ce point. Apparemment la livrée TEC traditionnelle n'est pas au programme (et c'est tant mieux):





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Le projet du tram à Liège avance, décisions prises quant au "design"

Le tramways liégeois continue son petit bonhomme de chemin. Le projet, né dans la perspective de la candidature à l'exposition internationale 2017, continue malgré l'échec.

C'est du moins le message que le ministre wallon des transports Philippe Henry, le bourgmestre Willy Demeyer, et l'échevin de la mobilité Michel Firket ont délivré, ce vendredi, à l'issue d'une réunion du comité d'accompagnement.

Le cahier des charges, pour les quatre candidats présélectionnés, est pratiquement prêt, c'est une question de jours.

Et, dans l'immédiat, des décisions ont été prises quant au "design". Comme le montrent les illustrations qui suivent, les stations s'annoncent d'allure très carrée, avec des sièges en nombre limité, mais des appuis ischiatiques non couverts. Et puis surtout, à l'intérieur des rames, les barres de préhension forment une espèce de nœud. L'objet est plutôt surprenant, mais devrait donner aux véhicules un caractère original incontestable.

M. Gretry




http://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-projet-du-tram-a-liege-avance-decisions-prises-quant-au-design?id=7910655
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Le tram de Liège coûtera plus d'un milliard d'euros

Le tram de Liège coûtera plus d'un milliard d'euros à la Région wallonne sur 27 ans, rapporte jeudi le journal L'Echo, se basant sur des données de l'Inspection des Finances. La mise en service du tram liégeois (11,7 km) est prévue pour 2017.

Selon le quotidien, son coût pour la Région wallonne atteindrait plus d'un milliard d'euros, tandis que l'investissement de l'opérateur privé qui sera retenu à l'issue de la procédure de partenariat public-privé (PPP) s'élève à 385 millions d'euros. Concrètement, la Région devrait payer à l'opérateur privé des redevances pour la construction, l'exploitation et l'entretien des rames s'élevant à une quarantaine de millions d'euros chaque année jusqu'à la fin du PPP en 2043. Soit plus d'un milliard d'euros en 27 ans.

Du côté du cabinet du ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry (Ecolo), on soutient que le calcul est faux. "On ne peut pas simplement multiplier 40 millions d'euros par 27 car l'euro n'est pas constant", indique Pierre Castelain, porte-parole de Philippe Henry. "Un euro en 2043 ne vaudra pas la même chose qu'un euro en 2013.

Plusieurs rapports nous sont parvenus et, quand on tient compte de la valeur actualisée, le montant maximum est de 600 millions d'euros." Le cabinet rappelle également que "le tram n'est pas une dépense, mais un investissement". L'étude d'incidence étant terminée, le ministre de la Mobilité proposera l'adoption du cahier spécial des charges au gouvernement wallon la semaine prochaine.
http://trends.levif.be/economie/actualite/politique-economique/le-tram-de-liege-coutera-plus-d-un-milliard-d-euros/article-4000241682367.htm
Un tram bien moins cher ?

Un ingénieur propose une alternative à 250 millions.

Le 7 février, les membres du Parlement wallon auraient dû se prononcer sur le cahier des charges relatif au tram de Liège (toujours prévu pour 2017). Mais ce vote n’a pas encore eu lieu. Alors que la décision approche et que le permis doit être introduit dans la foulée, les débats relatifs au coût du projet refont surface. Certains annoncent 385 millions pour l’investissement, d’autres 330. Pour cette construction mais aussi pour l’exploitation et la maintenance, la Région devra payer quelque 40 millions à l’opérateur privé durant 27 ans.

N’y a-t-il pas moyen de faire mieux ? "Si", affirme Pierre Arnould, Liégeois et ingénieur civil à la retraite ayant jadis participé au projet (avorté) de transport automatisé urbain. Selon ce spécialiste, les dépenses inutiles sont colossales dans ce dossier. Il propose de faire une économie de 80 millions d’euros au minimum en réduisant les frais d’exploitation et en améliorant même la qualité du service. La question est : comment ?

L’extension : une hérésie

Deux grands principes doivent être pris en compte. Premièrement, Pierre Arnould propose "la suppression du dépôt de Bressoux" et la suppression du passage en rive droite dès lors. "La nécessité d’avoir ces terrains est liée à l’Expo 2017, mais c’est de l’histoire ancienne". Pour lui, techniquement et financièrement parlant, cette extension est "une hérésie". Puisqu’il n’y a plus ce centre de maintenance et de remisage, il propose non pas un mais bien deux dépôts ainsi qu’un centre de maintenance, un à Coronmeuse et l’autre à Sclessin, un de chaque côté de la ligne, avec le centre de maintenance à Tilleur. "Cela permet de répondre à l’offre très rapidement puisque les rames sont à disposition près des voies."

L’autre changement vise à supprimer ces rames "trop nombreuses". Pour assurer les 10 km de Sclessin à Coronmeuse, "il ne faut que douze rames" d’après les calculs de Pierre Arnould. Comment ? En optimalisant la cadence seulement là où c’est nécessaire. Concrètement les rames partant de Conronmeuse feraient demi-tour place Général Leman et celles démarrant de Sclessin feraient demi-tour à l’esplanade Saint-Léonard.

Le croisement des rames partant toutes les dix minutes (de chaque côté) assurerait un tram toutes les cinq minutes entre Leman et Saint-Léonard avec une vitesse commerciale de 17 km/h. "Or, c’est là que la demande est la plus forte." Grâce à cette alternative, dix rames et deux en réserve suffiraient, au lieu de 31.
http://www.lalibre.be/actu/gazette-de-liege/article/797677/un-tram-bien-moins-cher.html
Il est peut-être temps de rassembler les posts sur le projet de tram de Liège en un thread?

Tram de Liège: les 8 points noirs de Vega



La coopérative Vega, représentée par François Schreuer au conseil communal de Liège, estime que le projet du tram n’est pas mûr. Elle dénonce une série de points noirs dans le tracé actuel. «Ne nous précipitons pas», clame Vega.

«Nous sommes pour l’arrivée du tram à Liège», s’empresse de dire François Schreuer, le conseiller communal liégeoise de Vega. Mais avec de nombreuses craintes, la coopérative ne veut pas du projet actuellement proposé par la Société régionale wallonne du transport (SRWT) et la Ville de Liège. «Le tram, dans sa configuration actuelle, ne répond pas aux besoins des usagers. Le projet n’est pas mûr, il n’est pas prêt. On est en train de le précipiter vers sa perte», redoute-t-il.

C’est que le calendrier du projet se précipite quelque peu. La semaine prochaine, après deux reports, le gouvernement wallon devrait (sauf surprise) valider le cahier des charges du projet. La demande de permis devrait être introduite par la SRWT début mars. Et ce lundi 25 février, le conseil communal sera amené à ratifier ce que l’on appelle la «convention public public» entre les deux pouvoirs… publics à la manœuvre : Ville de Liège et SRWT. François Schreuer s’y opposera et invite les autres élus à en faire de même.

Les quelques gros points noirs du projet, selon Vega

Concernant le tracé, une importante pierre d’achoppement a été évacuée avec le passage du tram sur l’avenue Rogier, et non dans le parc d’Avroy. Mais pour Vega, de nombreux points noirs subsistent, qui pourront potentiellement miner le projet, ou causer de substantiels désagréments aux riverains dans quelques années. Sur cette carte sont pointés huit lieux, désignés par Vega comme des points noirs (cliquez sur les repères rouges pour obtenir les informations).

Plus globalement, c’est la conduite générale du projet qui déplaît à Vega. «On veut faire passer le dossier aux forceps», dénonce François Schreuer. Ce dernier regrette l’absence dans le projet de considérations plus avancées sur l’aménagement du territoire, l’urbanisme, l’aménagement de sites stratégiques comme le quartier de Bressoux, le stationnement et la mobilité douce, la recréation d’espaces publics.

Plusieurs quartiers oubliés par ce projet ?

Plusieurs quartiers, estime encore Vega, souffriront particulièrement du tram tel qu’il est envisagé. «C’est cas de l’ensemble des riverains de la Dérivation : ceux du Longdoz, de Bressoux et surtout d’Outremeuse», où la pression automobile se fera plus importante. Et François Schreuer de rappeler les difficultés de circuler qu’il entrevoit déjà pour Saint-Léonard.

«Mais le pire sera sans doute à Sainte-Marguerite et Sainte-Walburge, qui seront coupés du centre-ville» et serviront d’itinéraires de délestage pour les automobilistes. «Il restera aisé pour les extérieurs de venir en ville, mais la circulation interne sera compliquée si on ne revoit pas complètement la mobilité et les transports en communs. Ce sera par exemple très compliqué pour un habitant de Sainte-Marguerite de rejoindre Saint-Léonard et vice-versa», poursuit François Schreuer.

La ville de Liège doit garder la main pour défendre les Liégeois

Le groupe Vega demande donc un report du vote du conseil communal (prévu ce lundi) sur la convention «public public», pour se donner le temps de peaufiner le projet. Mais aussi, estime-t-il, parce que la ville de Liège verra son pouvoir de maître d’ouvrage lui échapper en substance au profit de la SRWT une fois la convention ratifiée. «C’est la ville qui doit garder la main et, à mon sens, Willy Demeyer qui doit faire en sorte que les Liégeois aient leur mot à dire, que les intérêts des habitants soient défendus», considère François Schreuer.

Si le dossier du tram, malgré quelques contretemps, vit des heures cruciales ces quelques semaines, il ne fait pas de doute qu’il suscitera encore des débats. «Nous devons le faire maintenant, argumente François Schreuer. Après, il n’y aura pratiquement plus de moyens de modifier le projet…»

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130222_00272549
Accord au sein du gouvernement wallon sur le financement du tram à Liège


Un cahier spécial des charges sera soumis aux quatre candidats retenus pour le partenariat public/privé qui prendra en charge l'aménagement du tram. C'est une étape importante dans ce dossier.

Ce cahier des charges fixe en effet le périmètre et la durée du contrat qui sera signé avec le candidat choisi, le mécanisme de paiement de la redevance payée chaque année par la Région au partenaire privé lorsque le tram sera en service, les critères d'attribution du marché, etc.

Avec ce cahier des charges, le gouvernement wallon a aussi validé le tracé. Les entreprises soumissionnaires devront remettre leurs offres pour l'été. Le ministre wallon des Transports Philippe Henry l'a confirmé: les travaux débuteront en 2014 et emploieront en moyenne 600 personnes par an.

Le premier trajet est bel et bien programmé pour 2017. L'investissement total, lui, avoisine les 360 millions d'euros.

Du côté de la ville de Liège, les autorités communales ont fait savoir qu'elles se réjouissaient de l'adoption du cahier des charges et du tracé définitif du tram. La Ville se réjouit ainsi que les délais de mise en service, prévue en 2017, soient respectés. "La dynamique liégeoise du tram est donc enclenchée et entre désormais dans une phase de réalisation concrète", indique le collège liégeois.

Dès le mois de mars, la demande de permis unique pourra être lancée. Six réunions d'information aux riverains seront organisées dès le mois d'avril.

Marc Hildesheim
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_accord-au-sein-du-gouvernement-wallon-sur-le-financement-du-tram-a-liege?id=7937923
Liège: l'enquête publique pour le futur tram va démarrer

Après la définition du tracé, le montage financier, le cahier des charges, l'étude d'incidence et le dépôt de demande de permis, une des dernières étapes avant le premier coup de pioche vient de démarrer: la procédure d'enquête publique. Elle démarrera lundi prochain, le 15 avril. L'affichage a lui commencé ce lundi.

Publication dans les journaux, par courrier aux propriétaires, en toutes boites. L'avis d'enquête publique se retrouve aussi sur affiches. 300 ont été placées ce lundi sur le tracé entre Sclessin et Coronmeuse. Être averti, c'est bien, mais quelle est encore la marge de manœuvre de la population? Tout sauf le tracé général.

Par ses remarques, la population peut réclamer des précisions ou encore suggérer certains aménagements à des endroits précis. Exemple: préserver tel espace vert, déplacer quelque peu l'abri voyageur, tenir compte de l'entrée fournisseur d'un commerce ou d'un garage d'immeuble. Certaines informations pourront déjà être apportées lors de la grande réunion publique lundi prochain. D'autres informations auront lieu par quartier.

La fin de l'enquête publique est prévue le 14 mai. Les courriers seront ensuite envoyés à la Région wallonne. Le permis est attendu fin décembre. Début des travaux en mai 2014. Le premier tram devrait circuler en 2017. Un projet qui, rappelons-le, coûtera 360 millions en investissement et 40 millions de redevance annuelle au partenaire privé.



F. Dubois
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_liege-l-enquete-publique-pour-le-futur-tram-va-demarrer?id=7964963
Tram à Liège: l'heure est aux avis techniques


Le dossier du tram poursuit son bonhomme de chemin à Liège. Après le dépôt officiel de la demande de permis d'urbanisme, en mars, l'heure est aux avis techniques. Le "conseil wallon de l'environnement pour le développement durable" et la "commission communale d'aménagement du territoire" doivent rendre des conclusions. Ils sont favorables au tram, mais à des degrés divers, et sous conditions.

L'octroi du permis pour le tram ne fait pas l'ombre d'un doute. Les avis techniques sont favorables, très bien. Mais ces pages valent surtout par les remarques, parfois de détails, qu'elles contiennent.

Les experts regrettent d'abord l'absence d'un plan urbain de mobilité dûment validé. C'est en effet un comble: le projet n'intègre pas les répercussions sur les déplacements à l'échelle de l'agglomération, et sur la réorganisation du réseau des bus.

Pour le reste, il est demandé de prêter plus d'attention au voisinage du stade du Standard, à la protection des crapauds calamites au Val Benoit, au rejet des eaux de pluies au dépôt de Bressoux, ou encore à la sécurisation de plusieurs passages piétons dangereux.

Plus problématique, il est suggéré de supprimer les caténaires, c'est-à-dire l'alimentation en électricité par des fils, des câbles aériens, à tout le moins pour la traversée du centre-ville. Et ça, ce n'est pas gagné!

Un dernier point risque d'alimenter les polémiques: plutôt que de prolonger la ligne, dans une deuxième phase, vers Herstal et Jemeppe, il est recommandé de créer d'abord une ligne deux entre Fontainbleau et Médiacité et de prévoir, dès maintenant, les aiguillages aux abords de Saint-Lambert. Et ça, ça va fâcher les banlieues.



M. Gretry
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_tram-a-liege-l-heure-est-aux-avis-techniques?id=8022397
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Tram à Liège: le dépôt des offres est terminé, trois dossiers rentrés


C'est ce jeudi à onze heures que la société régionale wallonne du transport a clôturé très officiellement le délai pour le dépôt des offres pour le tramways liégeois. Au décompte final, trois dossiers ont été rentrés.

Au départ, ils se sont lancés à cinq dans la course. Après la phase de pré-sélection, après l'élimination de l'italien Ansaldobreda pour manque de garanties financières, c'est l’allemand Siemens qui a renoncé cet été, sans donner de raison. Sur la ligne d'arrivée, il reste donc trois concurrents à départager. L'espagnol CAF, le français Alstom en partenariat avec Galère et le canadien Bombardier, allié au groupe Vinci.

Le groupe CAF, associé à la maison Bouygues, présente son tramway Urbos comme le tramway anti-bling-bling. Il ne coûte pas cher, il est équipé d'un moteur autrichien économe en maintenance et surtout, d'un système pour se recharger en électricité par le sol lors des arrêts aux stations, ce qui permet d'éviter les câbles en aérien, ce qui correspond à une variante demandée sur une portion du tracé liégeois.

Les autres sont probablement moins à l'aise sur ce point. Mais ils ont d'autres atouts. Le matériel Bombardier, baptisé Flexity, n'est pas gourmand en énergie, il est peut-être le plus confortable, avec de faibles vibrations, et sa haute technologie de freinage évite des accidents.

Quant à la société Alstom, qui possède une filiale carolorégienne, le choix de son modèle Citadis consoliderait des emplois wallons.

Les offres de ces 3 candidats vont maintenant être analysées en profondeur et cotées en vue de l'attribution du marché en mai 2014.



M. Gretry
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_tram-a-liege-le-depot-des-offres-se-termine?id=8076869
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Le permis définitif du tram de Liège a été signé


Le ministre wallon de la Mobilité Philippe Henry (Ecolo) a signé vendredi le permis pour la construction du tram à Liège. La prochaine étape est la désignation du partenaire privé pour les travaux et l'exploitation, qui devrait tomber en septembre prochain.

Le permis avait déjà été octroyé à la Société régionale wallonne du transport en février dernier. Mais quatre recours avaient ensuite été introduits auprès de la Région wallonne. Deux d'entre eux concernaient la construction du parking-relais de Coronmeuse, mais ils ont été jugés non avenus car ils étaient motivés par la défense de l'intérêt général et non d'un intérêt particulier, comme le prévoit la jurisprudence du Conseil d'État.

Les deux autres recours ont été introduits par un notaire et un commerçant qui craignaient que les travaux aient des répercussions néfastes sur leurs activités. Pour le notaire, des aménagements pour garantir l'accès à l'étude ont été pris. Pour le commerçant, il a été considéré que l'intérêt général supplantait les inconvénients particuliers.

Ces quatre recours n'ayant pas abouti, Philippe Henry a donc signé le permis définitif vendredi, comme l'avait annoncé le journal La Meuse.

Deux consortiums privés se disputent encore l'attribution du marché. Le gagnant devrait être désigné en septembre, pour un début des travaux prévus en 2015 et une mise en service annoncée en 2018.
http://www.levif.be/info/actualite/belgique/le-permis-definitif-du-tram-de-liege-a-ete-signe/article-4000626196241.htm?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=vif
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Tram de Liège : Alstom a été choisi par la SRWT




La Société Régionale Wallonne des Transports a choisi la société Alstom pour construire le tram de Liège. La firme Bombardier était également en lice pour ce marché

C'est ce mercredi que la SRWT a choisi le consortium avec lequel elle va engager des discussions en vue de la construction du tram de Liège. A priori, il ne s'agit pas encore d'une attribution de marché proprement dite, mais d'une période transitoire dans laquelle sont engagées des discussions exclusives avec Alstom et ses partenaires, regroupé sous le nom Mobiliège.

Cette décision n'exclut pas totalement le concurrent de Mobiliège, le consortium LegiaExpres (Bombardier et Vinci). Ce dernier pourrait être rappelé à la table si les négociations avec Mobiliège n'aboutissait pas.

La signature du contrat est prévue au printemps et la mise en service du tram pour 2018.

Le dossier sera suivi de près aussi du côté de Charleroi. Si Alstom obtient finalement ce marché et construit le tram liégeois, l'implantation d'Alstom à Marcinelle en profitera : c'est elle qui réalise les systèmes électroniques de signalisation des métros fournis par le groupe français.

Alstom était favori

Le groupe Alstom, nous l'annoncions en septembre dernier, partait favori dans la course à cet important marché. Ses rames modulables, baptisées Citadis, roulent déjà dans une quarantaine de villes, Bordeaux, Anger, Reims ou Tours; les voitures ont des planchers surbaissés pour un accès facile.

Le groupe Alstom se targue d'un longue expérience dans l'alimentation électrique par le sol, un troisième rail central sur lequel passe une frotteuse qui prend du courant puis le coupe après son passage. Ce système convient pour tous les types de revêtement routier et garantit la sécurité des piétons. Il permet de répondre à la demande de traverser l'hyper-centre sans caténaire.

Le groupe Alstom a imaginé une machine pour limiter les nuisances du chantier: elle coule une dalle de béton frais et tout-de-suite insère dedans les fixations des voies, et ça va quatre à cinq fois plus vite que les méthodes de pose classiques. Le groupe Alstom, enfin, possède une usine carolorégienne qui pourrait profiter des retombées du contrat.

Le seul défaut, selon les témoignages d'usagers, pourrait être un grincement, un couinement, aux articulations entre les voitures.

A.Poncelet, avec M. Gretry et R. Hermans
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_tram-de-liege-alstom-a-ete-choisi-par-la-srwt?id=8549750
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^^

Carlo Di Antonio (CDH): «Nous sommes déterminés à réaliser le tram de Liège»


Le ministre wallon des travaux publics a réagi après qu’Eurostat a recalé le mécanisme de financement du projet.

D’après la RTBF, Eurostat a recalé le projet de tram liégeois. En cause ? Le mode de financement du projet, basé sur un partenariat public-privé. L’Organisme européen de surveillance des normes comptables des pouvoirs locaux estime que la dépense que représente le tram pour la Région wallone, soit 380 millions d’euros, devrait être inscrite en une fois dans le budget. Or la Région wallonne est actuellement dans l’impossibilité de fournir un tel effort.

Les partenariats public-privé sont monnaie courante. Le principe ? Le secteur privé investit rapidement des fonds importants et prend à sa charge la conception, les travaux ainsi que l’entretien, en contrepartie de quoi les pouvoirs publics lui versent une redevance annuelle pendant un temps donné.

La Société régionale wallonne des Transport n’a pas bien accueilli la nouvelle, toujours d’après la RTBF, qui indique néanmoins que le projet de tram n’est pas encore officiellement enterré et que des réunions à ce sujet auront lieu la semaine prochaine. Les pouvoirs locaux en Belgique contestent depuis plusieurs mois cette obligation d’imputer des dépenses d’investissement en une fois, comme le réclament les nouvelles règles comptables européennes pour ce type de montage.

« C’est une tuile effectivement. Mais nous allons trouver des solutions pour que ce projet puisse se réaliser », a commenté le ministre Di Antonio (CDH) sur le réseau social Twitter, confirmant l’information. « Nous sommes déterminés à réaliser cette infrastructure et je déposerai en urgence une note au prochain gouvernement wallon », a-t-il ajouté.

En septembre dernier, la Flandre avait reçu une mauvaise nouvelle similaire d’Eurostat concernant le coût du bouclage du Ring d’Anvers (liaison Oosterweel), estimé lui à 3,25 milliards d’euros.
http://www.lesoir.be/827143/article/actualite/regions/liege/2015-03-19/carlo-di-antonio-cdh-nous-sommes-determines-realiser-tram-liege
Le point sur les travaux préparatoires du tram


A l’occasion des congés du secteur de la construction, les travaux préparatoires à l’arrivée du tram, à Sclessin, seront à l’arrêt du 6 juillet au 3 août. La SRWT fait le le point sur les travaux déjà réalisés et ceux à venir dans les prochains mois.

Rue Ernest Solvay, les travaux de pose des installations des impétrants (téléphone, télédistribution, internet, électricité, gaz) côté Meuse (numéros impairs), entre les rues de la Barge et le pied de la nationale 63, sont terminés. Cette zone était en chantier depuis le mois de février. La réfection définitive du trottoir y est terminée. Entre le pied de la N63 et la rue de la Centrale, il reste quelques fouilles à effectuer ainsi que la pose de la clôture définitive du stade du Standard.

Pendant les congés, le carrefour des rues Solvay, Berloz et Avouerie sera lui aussi libéré pour faciliter la circulation locale. A noter également la fin des travaux de pose d’une chambre de visite située dans le carrefour des rue Berloz et Beaux Arts, ainsi que des travaux au collecteur rue de la Scierie. La circulation des véhicules est de nouveau possible dans ces rues.

Entre la rue de Berloz et la rue de la Préfecture, toujours côté impair (Meuse), les travaux de pose du collecteur et des installations d’impétrants touchent à leur fin. Trottoir et voirie ont été réalisés entre les rues de Berloz et de Jemeppe et rebouchés avec une finition en empierrement entre la rue de la Préfecture et l’entrée du Parking de la société IDS. La zone située entre la rue de Jemeppe et le pont des Modeleurs est aussi remblayée, ce qui permet le stationnement des riverains de la zone.

Plus loin, le tunnel sous le chemin de fer et la section entre la place Leman et le rond point des Tilleuls sont rouverts sans restriction à la circulation. Seules quelques tranchées ponctuelles (entre la rue de Namur et le tunnel) sont en attente de la mise sous gaz avant d’être totalement refermées.

Le menu des futurs travaux…

A la réouverture du chantier en août, les travaux reprendront sur le coté impair mais également – et surtout – du côté pair (côté colline) de la rue Ernest Solvay.

Voici les zones qui seront concernées par ces travaux.

Tout d’abord, les travaux liés à l’égouttage et aux impétrants reprendront sur deux zones, entre la rue de Jemeppe et la rue de l’Ile-Coune et entre la Société SIOEN et le pont des Modeleurs.

Les travaux de pose des installations des impétrants se poursuivront du pont des Modeleurs à l’entrée du parking Volvo-Nordicar et commenceront également entre le rond-point Stévart et le rond-point des Tilleuls, soit tout le long du domaine du Val Benoit. Ceci entrainera une modification de la circulation dans la zone puisqu’un seul sens (vers Liège) sera conservé entre les deux ronds points.

A noter qu’à la rentrée, des travaux (collecteur et câbles) doivent être réalisés entre le pont d’Ougrée et la rue de Berloz. Des perturbations de circulation sont possibles, le double sens dans cette zone étant toutefois maintenu afin de permettre l’accès et la sortie des camions des usines riveraines.

Début des travaux côté pair (côté colline) de la rue Solvay

L’élément le plus important du deuxième semestre est sans conteste le début des travaux sur le coté pair (côté colline) de la rue Ernest Solvay, afin d’y réaliser les raccordements des habitations sur le collecteur en voirie et d’y changer les conduites en trottoir.

Ces travaux seront précédés de coupures de câbles orphelins dans quelques secteurs de la rue. Ils pourront entrainer, selon leur localisation, des évacuations ponctuelles ou des mesures de sécurité particulières pour les riverains, qui seront naturellement avertis au préalable.

Pour tous ces travaux à venir, la cellule communication avertira comme toujours à l’avance les riverains des zones concernées via des toutes-boites, l’information étant également diffusée par la newsletter électronique et le site keskistram.be

Durant les congés, les permanences hebdomadaires de chantier, à Sclessin, n’auront pas lieu. Elles reprendront le 6 août. La Maison du Tram, 65 boulevard de la Sauvenière, à Liège, sera quant à elle ouverte tous les jours de la semaine de 9h à 17h.
https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_le-point-sur-les-travaux-preparatoires-du-tram?id=9021139
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Douche froide confirmée pour le tram liégeois


Mauvaise nouvelle à Liège : l'avis de l'organisme européen Eurostat sur le mécanisme de financement du futur réseau de tramway se trouve sur la table du ministre wallon Carlo Di Antonio et cet avis est bien négatif. C'est la deuxième fois en quatre mois que l'Europe recale le dossier.

Après un premier refus en mars dernier, l'Europe n'admet pas non plus la version revue du projet. Pour rappel, si le premier mécanisme de financement avait été recalé, c'est parce que les autorités européennes n'admettaient pas que la région étale la dépense de 380 millions sur plusieurs années. Le dossier avait été modifié et réintroduit. Eurostat devait rendre son deuxième verdict pour la fin de ce mois de juillet.

Le gouvernement wallon confirme qu'une copie de ce verdict se trouve bien sur le bureau du ministre Di Antonio. Un deuxième avis négatif. Sur quelles bases ? Difficile d'en savoir plus à ce stade. L'institut des Comptes Nationaux a en tout cas engagé une nouvelle procédure de dialogue contradictoire avec Eurostat. Mais de cette procédure, on ne peut rien nous dire d'autre que ceci : les termes de cette négociation doivent rester confidentiels pour envisager une issue éventuellement favorable au futur réseau liégeois de tramway. Le dossier "tram" est donc recalé une deuxième fois par l'Europe, mais les acteurs wallons et liégeois persistent à y croire.
https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_douche-froide-confirmee-pour-le-tram-liegeois?id=9042152
Trois candidats pour le tram de Liège

Et on reparle du tram à Liège ! La Société régionale wallonne des Transports vient d'officialiser le nom des entreprises candidates au marché. Plus précisément, trois groupes d'entreprises, puisque ces associations momentanées réunissent souvent un constructeur de tram, un entrepreneur et un financier.

Parmi elles, une association entre Alstom et BAM-Galere. Les deux entreprises avait remporté le précédent marché, en 2014, sous le nom de Mobiliège. Mais, on le sait, Eurostat, le gendarme comptable de l'Europe, avait recalé le plan financier du tram; ce qui avait obligé la Région wallonne à annuler le marché et à relancer la procédure. Les lauréats malheureux se relancent donc dans l'aventure.

D'autres candidats déjà connus

Alstom et Bam-Galere ne sont donc pas seuls. A leur côtés, on retrouve d'autres candidats évincés du premier marché. C'est le cas du groupe français Vinci, associé cette fois-ci, non plus au canadien Bombardier mais au tchèque Skoda. Skoda a été à la manoeuvre pour les trams de Riga (Lettonie), de Prague (Tchequie) ou de Konya (Turquie).
Autre candidat connu : l'espagnol CAF, lui aussi candidat à Liège lors du précédent marché, associé à l'entrepreneur Colas et au financier français Meridiam.

Objectif : 2021

C'est encore un peu tôt pour dire que le tram est sur les rails. C'est le début de la procédure. La SRWT va examiner les candidatures et confiera alors un cahier des charges à ceux qu'elle validera. Cela devrait être au début 2017. Il faudra ensuite désigner le lauréat, faire approuver le montage financier par l'Europe et enfin se lancer dans la construction. L'objectif reste, pour l'instant, un tram qui roule en 2021.
http://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_trois-candidats-pour-le-tram-de-liege?id=9428383
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