Le 2,65 m et l'écartement standard sont la norme pour un nouveau réseau de tramway "à la française" entre le tramway urbain classique et le métro léger : en surface mais intégralement en site propre et inter-station plus élevée qu'un bus* avec un matériel qui va chercher dans un gabarit médian 2,4 ou lourd 2,65.
*en autobus et tramway classique l’inter-station tourne autour de 300 à 350 mètres contre 450 en tramway à la française.
Le tramway Citadis d'Alstom vient se placer sur ce crénau du tramway lourd et hormis Rotterdam il n'a raflé aucun contrat auprès de réseaux historiques.
La plupart des modèles vendus à l'internationale pour des réseaux classiques (Pologne, Turquie, Russie) sont des modèles spéciaux à l'architecture totalement différente du Citadis usité en France.
Et au passage le 2,65 est minoritaire en France face au 2,4...
Hormis Saint-Etienne (CAF Urbos 3 à 2,15 de large), plus aucun réseau ne commande de tramways de 2,2 de large (les derniers commandés étaient les matériels PCC).
Les Flexity de Bruxelles, les Flexity 2 de De Lijn et avant les Hermelijn sont au gabarit de 2,3, la seule exception sera peut-être les futures rames Urbos 3 destinées au Kusttram, probablement en 2,4.
Ce gabarit est au passage le standard moderne du tramway urbain classique, pour ne citer qu'eux : Anvers/Gand, Belgrade, Bruxelles, Fribourg, Genève, Munich.
Ce gabarit combine l'avantage de 4 places de front et la finesse nécessaire en exploitation classique dans des rues de faible largeur.
Des variantes en 2,35 (Pologne et Nextram) ainsi que le 2,4 dominent avec le 2,3 le marché du tramway urbain classique, hormis les réseaux russes standardisés à 2,5 (depuis le Tatra T3) et ce quelque soit l'écartement.