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Un méga-projet de construction d'un immense complexe touristique à Libreville, élaboré et réalisé par un consortium sud-africain, a été officiellement lancé dans la capitale gabonaise.
Initié en 1997 par le gouvernement gabonais, ce projet, baptisé "Front de mer" prévoit dans un premier temps la construction d'un site comprenant un centre commercial et de loisirs d'environ 30.000 m2, trois hôtels, un centre d'exposition et des bureaux.
Le montant des travaux est estimé par les concepteurs entre 200 et 280 millions de dollars. Le consortium mis en place réunit les deux entreprises sud-africaines VetA Waterfront et Entech Consultants.
Si ce premier site suscite un réel intérêt auprès des investisseurs, une grande marina, qui comprendrait un autre grand centre commercial, des infrastructures culturelles, deux hôtels, des restaurants, des cafés et un terrain de golf, pourrait voir le jour dans la banlieue nord de Libreville.
Le financement du projet sera assuré par le consortium et de grandes entreprises privées sud-africaines et étrangères. Le gouvernement gabonais pourrait également participer à ce financement, mais le consortium attend surtout l'engagement des investisseurs privés locaux.
"Pour attirer les investisseurs étrangers, il faut que les Gabonais participent eux-mêmes au projet", a expliqué le directeur général adjoint de VetA Waterfront, Derick van der Merwe, soulignant que les deux complexes de Libreville seraient une porte d'entrée et une escale pour les autres sites touristiques du Gabon.
Sur le long terme, le projet prévoit en effet l'aménagement de nouvelles infrastructures touristiques dans les sites naturels tels que les réserves de Wonga-Wongué et de la Lopé (centre), la réserve et lagune d'Iguéla (sud-ouest) ou l'Hôpital Schweitzer de Lambaréné (250 km au sud-est de Libreville).
Ce gigantesque chantier pourrait créer au Gabon plus de 10.000 emplois permanents (travailleurs locaux et expatriés) et quelque 29.000 emplois temporaires, selon ses promoteurs.
Conscient de l'importance du projet, le gouvernement gabonais s'est engagé de son côté à améliorer les infrastructures du pays et à promouvoir le tourisme, un secteur qui ne représente qu'entre 1 et 3% du PIB.
Tourné pendant des années sur l'exploitations de ses ressources naturelles (pétrole,bois, manganèse), ce petit pays pétrolier d'un peu plus d'un million d'habitants a enregistré 120.000 entrées sur son territoire en 1999, essentiellement des hommes d'affaires et des conférenciers.
Recouvert aux trois quarts par la forêt équatoriale, le Gabon dispose pourtant de 885 km de côtes sur l'Océan Atlantique et d'un écosystème unique au monde.
(avec AFP)
http://www.planpart.co.za/images/gabon.jpg (Une vue partielle de ce projet)
Initié en 1997 par le gouvernement gabonais, ce projet, baptisé "Front de mer" prévoit dans un premier temps la construction d'un site comprenant un centre commercial et de loisirs d'environ 30.000 m2, trois hôtels, un centre d'exposition et des bureaux.
Le montant des travaux est estimé par les concepteurs entre 200 et 280 millions de dollars. Le consortium mis en place réunit les deux entreprises sud-africaines VetA Waterfront et Entech Consultants.
Si ce premier site suscite un réel intérêt auprès des investisseurs, une grande marina, qui comprendrait un autre grand centre commercial, des infrastructures culturelles, deux hôtels, des restaurants, des cafés et un terrain de golf, pourrait voir le jour dans la banlieue nord de Libreville.
Le financement du projet sera assuré par le consortium et de grandes entreprises privées sud-africaines et étrangères. Le gouvernement gabonais pourrait également participer à ce financement, mais le consortium attend surtout l'engagement des investisseurs privés locaux.
"Pour attirer les investisseurs étrangers, il faut que les Gabonais participent eux-mêmes au projet", a expliqué le directeur général adjoint de VetA Waterfront, Derick van der Merwe, soulignant que les deux complexes de Libreville seraient une porte d'entrée et une escale pour les autres sites touristiques du Gabon.
Sur le long terme, le projet prévoit en effet l'aménagement de nouvelles infrastructures touristiques dans les sites naturels tels que les réserves de Wonga-Wongué et de la Lopé (centre), la réserve et lagune d'Iguéla (sud-ouest) ou l'Hôpital Schweitzer de Lambaréné (250 km au sud-est de Libreville).
Ce gigantesque chantier pourrait créer au Gabon plus de 10.000 emplois permanents (travailleurs locaux et expatriés) et quelque 29.000 emplois temporaires, selon ses promoteurs.
Conscient de l'importance du projet, le gouvernement gabonais s'est engagé de son côté à améliorer les infrastructures du pays et à promouvoir le tourisme, un secteur qui ne représente qu'entre 1 et 3% du PIB.
Tourné pendant des années sur l'exploitations de ses ressources naturelles (pétrole,bois, manganèse), ce petit pays pétrolier d'un peu plus d'un million d'habitants a enregistré 120.000 entrées sur son territoire en 1999, essentiellement des hommes d'affaires et des conférenciers.
Recouvert aux trois quarts par la forêt équatoriale, le Gabon dispose pourtant de 885 km de côtes sur l'Océan Atlantique et d'un écosystème unique au monde.
(avec AFP)
http://www.planpart.co.za/images/gabon.jpg (Une vue partielle de ce projet)