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LILLE | Tour Madame de Staël | 54m | Coldefy & Associés | Annulé

17684 Views 66 Replies 16 Participants Last post by  JmRijsel
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TOUR SITE MADAME DE STAËL​


LOCALISATION

À l'angle de la rue de la Bassée et du boulevard de la Moselle - Lille (59)
Le projet se situe dans le quartier de Vauban-Esquermes.






PRÉSENTATION​

Une tour de logements est prévue (R+17 / 18, 56m) à l'angle de la rue de la Bassée (qui relie le Grand Boulevard au sud de la ville, passant par la grande place de Lille ou elle se nomme rue Nationale) et du boulevard de la Moselle, le boulevard de ceinture de Lille. La ville de Lille envisage d'y créer une véritable porte Sud-Ouest pour la ville de Lille, avec une tour comme signe architectural fort.
Le projet ne se situe pas dans Euralille, mais à l'autre bout de la ville !
Le projet se situe sur l'ancien emplacement du Collège de Vauban (Madame de Staël). Celui ci a hébergé les écoliers de Lille-Sud, pendant la rénovation des écoles du quartier de Lille-Sud.

- Programme : un îlot mixte avec des logements, des commerces, un hôtel et une salle de sport
- Maîtrise d'œuvre : Coldefy & Associés Architectes Urbanistes
- Maîtrise d'ouvrage : Vinci Construction
- Statut : Enquête publique en cours afin de modifier le PLU
- Livraison : 2019


CALENDRIER​

Désignation du lauréat : Novembre 2014
Dépôt Permis de Construire : Juillet 2015
Concertation : 2016
Enquête publique (en vue de modifier le PLU) : Juin / Juillet 2016
Démolition de l'ancien collège : 2ème semestre 2016
Début des travaux : fin 2016 / début 2017
Fin des travaux : 2019


EN IMAGES​


La future entrée sud-ouest de Lille







Source : http://www.caau.fr/
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Concertation (achevée)

Des logements à la place du collège Madame de Staël, à Lille

L’ancien collège Madame-de-Staël, située au bout de la rue de la Bassée, n’accueille plus de collégiens depuis 2010 et il est désormais propriété de la Métropole européenne de Lille. La MEL le met à disposition de la ville de Lille comme locaux de « repli » pour ses écoliers.



PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE


Pendant qu’on rénovait et qu’on reconstruisait l’école Nadaud-Briand-Buisson à Lille-Sud, en 2010-12, les enfants avaient classe à cet endroit. De même depuis deux ans, ce sont les enfants de l’école Wagner (Lille-Sud toujours) qui y suivent leurs cours, en attendant la fin de la rénovation-construction de leur nouvelle école, rue Wagner.

Ce dernier chantier sera achevé pour ce mois de septembre. Une cession des locaux est donc envisagée. Elle pourrait se faire au profit de Vinci Immobilier. Le groupe a présenté à la ville un projet mixant de l’habitat et de l’hôtellerie, et qui présenterait à cet endroit, en face du port fluvial et de la sortie d’autoroute A25, une porte d’entrée de ville plus valorisante que le vieux collège années 70. La surface du terrain est de plus de 7 000 m2 et son prix a été évalué à 3,5 M €. Le foncier devra être déclassé et le collège désamianté puis déconstruit. Le conseil de la MEL s’apprête à adopter le principe d’une cession à Vinci Immobilier.
Source : http://www.lavoixdunord.fr/region/d...tm_source=twitter&utm_campaign=page-fan-lille
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Enquête publique (Juin / Juillet 2016)

Vauban-Esquermes : l’enquête publique pour la reconversion de l’ancien collège Madame-de-Staël a débuté

L’ancien collège Madame-de-Staël, rue de la Bassée, est l’objet d’un projet urbain axé vers le logement.







Désaffecté depuis 2011, l’ancien collège Madame-de-Staël, au bout de la rue de la Bassée, est l’objet d’un projet de renouvellement urbain.
Le projet a été présenté à la ville et à la MEL. Sur un terrain de 7 000 m2, en face du port fluvial et à la sortie de l’autoroute A25, sont prévus logements collectif et individuel, locatif ou en accession à la propriété, commerces, locaux d’activités. Un panneau d’affichage sur place annonce le lancement de l’enquête publique. Et on peut lire dans le dossier en ligne : « Le zonage actuel limite la hauteur des constructions à 21 mètres. Il est donc proposé de permettre la construction d’un signal urbain prenant la forme de constructions de grande hauteur tout en limitant la hauteur du futur bâtiment signal à 56 mètres. Cela correspond à un bâtiment de 18 étages. »

[...]
Source : http://www.lavoixdunord.fr/region/vauban-esquermes-l-enquete-publique-pour-la-ia19b57393n3543156
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Enquête publique (Juin / Juillet 2016)

Deux petits extraits du dossier d'enquête publique.
Le projet fait parti d'un ensemble plus vaste : à terme, l'actuel port fluvial déménagera au sud, il y aura donc une extension de l'hyper-centre de Lille vers la Deule.
En plus de ce projet d'urbanisation du Port de Lille, un deuxième projet porte sur la requalification de la façade ouest du quartier Vauban-Esquermes via des déconstructions / reconstructions et la construction de nouveaux bâtiments, le réaménagements des portes ouest et sud-ouest de Lille (au niveau routier mais aussi avec la construction de symboles architecturaux pour les portes de Dunkerque, Canteleu et de la Bassée) et le réaménagement du boulevard de ceinture de Lille (bouelvards de la Moselle et de la Lorraine).






Source : http://www.lillemetropole.fr/files/.../EP JUIN 16/Doc EP07/2016_RP_Mme_de_Stael.pdf
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Lille s’invente une nouvelle entrée de ville avec une tour comme symbole

Idéalement situé à l’entrée du quartier Vauban, à la sortie de l’autoroute A25 et à proximité directe du port de Lille, l’ancien collège Madame-de-Staël va connaître une nouvelle vie avec la réalisation d’un ensemble immobilier comprenant une tour de dix-sept étages pour 54 m de haut.



Tout au bout de la rue de La Bassée, le collège Madame-de-Staël sera bientôt rasé pour faire place nette à un ensemble immobilier dominé par une tour impressionnante.


Voilà six ans que Madame-de-Staël n’accueille plus de collégiens. Depuis 2010, ce sont des élèves d’écoles primaires en stand-by qui se succèdent dans l’établissement de la rue de La Bassée. Les derniers occupants, ceux de l’école Wagner à Lille-Sud, rejoindront des bâtiments tout neufs à la rentrée de septembre. Pour le collège Madame-de-Staël, ce sera la fin de la récréation. La dernière.
Propriété de La Métropole européenne de Lille (MEL), le terrain de 7 000 m² a été cédé au groupe Vinci Immobilier, qui a été retenu pour y réaliser un projet de renouvellement urbain en lien avec la politique locale de l’habitat. Après désamiantage des lieux, les travaux de déconstruction du vieux collège bâti dans les années 70 devraient donc commencer avant la fin 2017. C’est le cabinet lillois Coldefy atelier d’architecture et d’urbanisme qui a imaginé l’avenir du site.

17 étages, 54 mètres de haut
Il se traduira par la réalisation d’un immeuble à vocation d’habitation locatif et en accession à la propriété. Ceux-ci seront accompagnés de commerces et de locaux d’activité tertiaire. Si l’ensemble reste à affiner, le projet prévoit la construction d’une tour de dix-sept étages pour une hauteur de cinquante-quatre mètres de haut. [...].
La construction du futur ensemble immobilier Madame-de-Staël s’inscrit plus largement dans le réaménagement des boulevards de la Moselle et de la Lorraine et de la future ouverture du port de Lille à la ville, pour en faire à terme un nouvel éco-quartier lillois. Si le timing est respecté, le chantier doit être achevé en 2019. D’autres constructions sont envisagées dans la continuité du boulevard de la Moselle pour en faire un contre-point architectural moderne face au nouveau destin des installations portuaires.

[...].
Source : http://www.lavoixdunord.fr/region/l...velle-entree-de-ville-avec-une-ia28b0n3593874
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C'est parti... pour les recours. ^^
(Par contre La Voix du Nord qui "révèle" en Juin 2016 un projet proposé depuis mi-215...)

Une association a également vu le jour concernant le futur siège de la Métropole Européenne de Lille à Euralille.

Pour l'information : je n'habite pas dans le quartier pourtant je suis au courant depuis près de 10 mois de ce projet.
Pour la hauteur : cette tour se situe juste à côté de la Concorde (quartier Faurbourg de Béthune) avec de nombreuses constructions allant dans les 40 mètres.
Pour les riverains : on est pour la destruction de la verrue actuelle et contre de nouvelles constructions sur le site... Big lol.
Pour l'absence de concours : je posterai ici même les autres propositions soumises... à un concours entre agences d'architecture / urbanisme.

Vauban-Esquermes : les opposants à la tour de cinquante-six mètres à Vauban s’organisent

Au lendemain de la révélation par La Voix du Nord du projet de construction d’un ensemble immobilier en lieu et place du collège Madame-de-Staël, des habitants du quartier ont créé une association de défense pour s’opposer à l’intention du promoteur d’y élever une tour plus haute que l’Arc de Triomphe.


Ça n’aura pas traîné. Dans le quartier, de nombreux habitants sont tombés du grenier à la cave quand ils ont découvert le 24 juin dans le journal à quoi ressemblerait la nouvelle vie de l’ancien collège de la rue de La Bassée. La fronde s’est aussitôt mise en place. Elle vient de se concrétiser par le dépôt des statuts de l’association des Riverains de Madame-de-Staël, mardi matin à la préfecture, dont l’objectif est de tout faire pour contester ce que certains appellent déjà une verrue bétonnée au cœur d’un quartier préservé. « Il y a une incroyable mobilisation intergénérationnelle pour s’opposer à ce projet », explique le président de la jeune association, Nicolas Ver Eecke.
Celle-ci peut compter sur un soutien de poids, lourd de symbole : l’ancienne présidente du conseil de quartier, Annick Georget, compte parmi les membres du bureau. Un vrai point fédérateur pour les opposants, qui sont déjà plusieurs centaines. « La pétition marche très fort, nous en sommes à plus de trois cents signatures », assure Nicolas Ver Eecke qui espère obtenir l’arrêt du permis de construire délivré par la Ville. « Nous allons prendre rapidement un avocat spécialisé en urbanisme pour nous tourner vers le tribunal administratif. »

« Déraisonnable et abracadabrantesque »
En gros, les habitants du secteur ne s’opposent pas au fait que le collège soit reconstruit, ils contestent en revanche la présence de la tour, un projet qu’ils estiment « déraisonnable et abracadabrantesque ». Cinquante-six mètres, rappellent-ils, c’est plus de deux fois la hauteur autorisée par le plan local d’urbanisme (21 mètres), modifié pour l’occasion. « C’est une mesure strictement technocratique. Cette hauteur dénaturerait la physionomie du quartier dont la qualité esthétique est reconnue. Cette tour constitue un préjudice visuel et priverait de soleil une large partie environnante du secteur, le tout en totale contradiction avec les conclusions de la COP21, qui précisent que les nouvelles constructions ne doivent pas priver d’éclairage naturel celles qui existent. »

Un criant déficit d’information
Jusqu’au 15 juillet, un commissaire-enquêteur recueille à la MEL et à la mairie, les observations des habitants. Les opposants à la tour ne se sont donc pas gênés pour lui faire remarquer quelques incongruités. Il en va ainsi du panneau annonçant l’enquête publique. Philippe Prinet, un riverain, lui a même fait parvenir la photo ci-dessous. Elle témoigne que la publicité du débat passe loin derrière la pub traditionnelle. « Le panneau est sur un rond-point où les véhicules ne peuvent pas s’arrêter et où ne passent que de rares piétons. Le format du panneau est très, trop petit. Aucun titre en grand ou image n’attirent l’attention ni ne permettent de se rendre compte de l’importance du sujet. En outre, au 30 juin, il n’y avait toujours aucun panneau devant le collège », constate Philippe Prinet. « S’agirait-il d’une volonté d’informer en catimini ? »
Les membres de l’association dénoncent ainsi une absence d’information, voire une désinformation : « Aucune publication n’a été faite lors de la présentation du projet par la Métropole européenne de Lille, entre le 10 et le 25 novembre. De ce fait, aucune remarque n’a été recueillie par la MEL. De là à conclure qu’il y avait un assentiment de la population constitue une imposture démocratique. »
Pour les riverains, rien ne justifie le caractère d’intérêt général du projet.

Un pastiche régional ?
Dans des conclusions envoyées au commissaire enquêteur, des membres de l’association s’étonnent également qu’un projet aussi important n’ait pas fait l’objet d’un concours d’architectes. Ils conviennent que le cabinet retenu (les Lillois Coldefy et Associés) a de très belles références mais ils s’étonnent encore que l’esquisse du futur bâtiment ressemble beaucoup à ce qui s’est déjà fait ailleurs, comme sur cette image de la Tour Home de Bouygues à Paris, ou d’autres bâtiments du même tonneau à Lyon ou Montpellier. « Il ne s’agit pas de dessiner un pastiche régional mais d’élargir les propositions. Construisons donc des bâtiments plus modestes, sachant que modeste ne veut pas dire médiocre. »
Source : http://www.lavoixdunord.fr/region/l...ur-de-cinquante-six-metres-ia19b57393n3618842
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Franchement comment prendre les journalistes au sérieux... Premier article : fin Juin. Deuxième article : début Juillet. Aucune annonce entre temps, un même dossier de Débat Public. Lamentable.

Évidemment ils ont modéré mon commentaire sur leur site internet. ^^

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précisions

Bonjour

Merci pour ces documents qui permettent de bien comprendre le projet. Habitant le quartier j'ai découvert par hasard ce projet ces jours-ci et souhaiterait réagir à quelques-unes de vos remarques.

1- Vous êtes au courant du projet depuis longtemps, et visiblement des appels à projet précédents : peut-être êtes-vous architecte ou dans le milieu de l'urbanisme ou proche de la MEL? Parce qu'ici les différentes associations de quartier (il y en a plusieurs) semblent avoir découvert l'affaire vraiment tardivement.

2- Vous citez la résidence Concorde pour la hauteur. Certes cette résidence est haute, le projet compte la dépasser d'encore 15 mètres... Mais elle n'est ni représentative du quartier, ni son bâtiment le plus beau. L'ensemble du quartier est plutôt résidentiel et assez homogène en hauteur, les immeubles plus récents s'intégrant au quartier justement parce qu'ils n'écrasent pas les constructions plus anciennes. Avec un quartier globalement pas plus haut que 20-25 m cette tour de plus du double va vraiment détonner.

3- l'association de riverains n'est pas opposée à la construction d'un ensemble immobilier en remplacement du collège. Elle est opposée à la hauteur de la tour, c'est tout.

Bien cordialement,
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En quoi la hauteur est un problème?
On est au 21 e siècle avec une nécessité basique de construire plus haut, de densifier.

Vous voulez encore empêcher la creation d'emplois avec vos procédures?
Pour la peine j'espères que ça sera que la première et que les autres feront entre 70 et 100 mètres. Ce qui sera certainement le cas, ils ne la laisseront pas seule, car oui, elle se fera, que vous le vouliez ou non, les recours servent qu'à retarder l'inévitable aujourd'hui, aucune raison valable ne peut plus empêcher ces constructions à notre époque, absolument tous les recours contre des tours sont déboutés par la justice depuis quelques années.
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Et pourquoi les tours des années 70 sont-elles régulièrement dynamitées et remplacées par des "petits collectifs" ? Parce que c'est bien plus agréable.

C'est un peu le même genre d'arguments que Pompidou lorsqu'il disait "qu'il fallait bien ouvrir Paris à la voiture" en mettant une voie rapide sur les quais. Depuis on ralentit la vitesse, on ferme les voies quand on peut... Pour le confort de vie.
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Car les tours des années 70 ont été mal entretenues, mal construites (rapidement), mal intégrées au niveau du sol, mal habité (pas de mixité sociale et commerce/logement/bureaux), mal tout quoi, et on les détruit pas toutes, beaucoup restent...

Sinon je pourrais inverser le raisonnement, pourquoi partout dans le monde construit on des tours alors ? :)
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Pour la rapidité de construction, on fait encore plus vite aujourd'hui... vous me faites peur! En revanche d'accord sur le fait que les anciennes barres étaient trop peu mixtes socialement et en termes d'activités. Mais cela n'explique pas pourquoi on a remplacé par MOINS haut.

Je ne crois pas que l'on construise des tours pour le bonheur de leurs futurs habitants : voir sur tns-sofres(com) une enquête "les Français et leur habitat". Où l'on voit que 1% des Français ont envie de vivre dans des tours ou des grands immeubles .

Pour la pression démographique? En France, nous avons une des densités de population les plus faibles d'Europe. L'argument est encore moins valable à Lille où l'on ne compte pas les terrains en friche (23 ha sur la gare St Sauveur en l'état depuis 2003).

Sur la densité quelques exemples :
Paris > 21000 hab/km2
New York : 10 000 h/km2 ; Manhattan : 27000
Lille 6600; Berlin 3800; Milan 7000...
A densité comparable, Paris et Manhattan n'ont pas vraiment la même skyline. Je suppose qu'il y a un choix d'urbanisme et d'équilibre général ancien/moderne derrière tout ça, ou un choix culturel comme vous voulez.

... Pour finir (et pour rire un peu) des spécialistes de l'immobilier vous répondraient : et si c'était une bulle immobilière? Voir des articles de 2012 (l'Express, Figaro) sur une étude de Barclays qui voit une corrélation sur longue période entre le taux de construction de gratte-ciels et les crises financières. Ils alertent notamment sur la construction actuelle en Chine et en Inde et la probable bulle immobilière qu'elle révèle.
Titre de l'Express : "la malédiction des gratte-ciel va-t-elle encore frapper?"
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Oui mais vous oubliez qu'on construit pour les 100-200 prochaines années désormais. Onvit bien encore et rénove du haussamnien à Paris :|

Il faut penser à la croissance inéluctable de la démographie. La France est encore très rurale d'un point de vue physique (hormis Paris ,c'est le désert pour l'instant).
L'étalement urbain a vécu avec les nuisances écologiques que l'on connaît (usage systématique de la voiture contre des TC urbains nettement plus profitable)

L'entêtement des nimbies va devoir s'effacer devant l'implacable réalité économique et sociale.

Je ne dis pas que le fantasme de vivre dans une tour est répandu (je détesterais cela personnellement à cause de la hauteur) mais cela a le mérite d'être efficace.
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Je comprends ce raisonnement dans l'absolu.
Mais au cas de Lille la métropole est pleine de réserves foncières, de bâtiments industriels qui méritent autant que le hausmannien des rénovations, sans qu'il soit besoin d'aller plus haut. Avec en plus une densité qui n'est pas encore énorme.

Plus généralement en France c'est le désert... Maintenant. Mais de nombreuses villes moyennes sont désaffectées. A Paris même il y a beaucoup de logements vacants, comme à Lille probablement (je n'ai pas les statistiques cela dit). Il y a eu ces dernières années plusieurs programmes de défiscalisation pour favoriser la construction (loi Robien par ex), au motif que la population augmentait et qu'il fallait construire pour les 100 ans à venir. Ces bâtiments sont vides.
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En France on a aussi fait une erreur, mettre les pauvres dans des tours, hors les tours sont les bâtiments les plus chers à entretenir, si l'état n'a pas la finance pour s'en occuper alors ça tombe en ruine.
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1- Vous êtes au courant du projet depuis longtemps, et visiblement des appels à projet précédents : peut-être êtes-vous architecte ou dans le milieu de l'urbanisme ou proche de la MEL? Parce qu'ici les différentes associations de quartier (il y en a plusieurs) semblent avoir découvert l'affaire vraiment tardivement.
Ni l'un, ni l'autre. Je m'intéresse simplement à la ville, à son histoire, son évolution. Quand je vois un permis de construire affiché, je mène des recherches sur le projet par exemple. Ce qui fut le cas pour le Collège Madame de Staël avec un premier affichage mené par la MEL en 2015.


2- Vous citez la résidence Concorde pour la hauteur. Certes cette résidence est haute, le projet compte la dépasser d'encore 15 mètres... Mais elle n'est ni représentative du quartier, ni son bâtiment le plus beau. L'ensemble du quartier est plutôt résidentiel et assez homogène en hauteur, les immeubles plus récents s'intégrant au quartier justement parce qu'ils n'écrasent pas les constructions plus anciennes. Avec un quartier globalement pas plus haut que 20-25 m cette tour de plus du double va vraiment détonner.
La Concorde monte à 48 mètres et non pas à une trentaine de mètres. Et des immeubles de 35 mètres (en dehors de la Concorde, dans le Lille intra-muros) se situent à moins de 200 mètres du projet de Vinci.


3- l'association de riverains n'est pas opposée à la construction d'un ensemble immobilier en remplacement du collège. Elle est opposée à la hauteur de la tour, c'est tout.
Dans ce cas la pourquoi parler d'une verrue, être hyper hostile (voir insultant) aux réunions... Vinci va acheter un terrain et y proposera un projet que la MEL validera ou non. MEL qui a lancé une procédure de modification du PLU afin de passer le plafond de 21 mètres à 56 mètres.
La hauteur du projet est une fausse excuse. D'ailleurs, l'îlot sera mixte (logements, bureaux, services, salle de sport et surtout un hôtel). Pas tout à fait la cité HLM vendue par "l'association des riverains de Madame de Staël").


Et pourquoi les tours des années 70 sont-elles régulièrement dynamitées et remplacées par des "petits collectifs" ? Parce que c'est bien plus agréable.
Je répond à ce faux argument basé sur une confusion plus tard. Comparer une tour construite en 2016 (spacieuse, intégrée, avec gestion des parking, des espaces publics) aux grands ensembles entourés de parking et à l'espace public médiocre, c'est vraiment stupide.


Pour la rapidité de construction, on fait encore plus vite aujourd'hui... vous me faites peur! En revanche d'accord sur le fait que les anciennes barres étaient trop peu mixtes socialement et en termes d'activités. Mais cela n'explique pas pourquoi on a remplacé par MOINS haut.
Ça n'a rien à voir avec le projet proposé par Vinci à Vauban-Esquermes. La plupart des cités des années 60/70 sont isolées, enclavées et une grande densité ne s'y justifie pas.


Pour la pression démographique? En France, nous avons une des densités de population les plus faibles d'Europe. L'argument est encore moins valable à Lille où l'on ne compte pas les terrains en friche (23 ha sur la gare St Sauveur en l'état depuis 2003).
Lille est une ville relativement dense appartenant à un espace très dense jusqu'au bassin minier (en sortant de l'agglomération on reste dans des densités à 350 habitants / km2 quand certaines aires urbaines millionnaires françaises sont à 100 habitants / km2).


... Pour finir (et pour rire un peu) des spécialistes de l'immobilier vous répondraient : et si c'était une bulle immobilière? Voir des articles de 2012 (l'Express, Figaro) sur une étude de Barclays qui voit une corrélation sur longue période entre le taux de construction de gratte-ciels et les crises financières. Ils alertent notamment sur la construction actuelle en Chine et en Inde et la probable bulle immobilière qu'elle révèle.
Titre de l'Express : "la malédiction des gratte-ciel va-t-elle encore frapper?"
Le programme proposé par Vinci n'est pas un gratte-ciel. Il ne sera pas aux normes "Immeuble de Grande Hauteur". Il y a deux gratte-ciels à Lille, ils seront bientôt quatre mais aucun ne se situera à Vauban-Esquermes.


Je comprends ce raisonnement dans l'absolu.
Mais au cas de Lille la métropole est pleine de réserves foncières, de bâtiments industriels qui méritent autant que le hausmannien des rénovations, sans qu'il soit besoin d'aller plus haut. Avec en plus une densité qui n'est pas encore énorme.
La densité de la métropole lilloise est très élevée comparée à d'autres grandes villes françaises. Toulouse a une population similaire dans une aire urbaine gigantesque.
Vous parlez de réserves frontières, il y a 400 hectares de friches dans la métropole lilloise. Tous ces hectares ne correspondent pas forcement à des vieilles friches industrielles.... mais une reconversion est quand même nécessaire. IUFM à Faubourg de Béthune, Collège Madame de Staël, Novalille à Moulins, Fives-Cail Babcock (1.200 logements neufs d'ici 2022 !), Saint-Sauveur, Porte de Valenciennes, ZAC Arras-Europe, ZAC Rives de la Haute-Deule... La ville de Lille se développe déjà sur des friches.
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Qui dit friches industrielles, dit processus de dépollution des terrains longs et très coûteux ... Il n'est pas rare que des friches restent en l'état plus de 5 ans.
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Au nord de Lille, la ZAC Jeanne de Flandre se situe sur une ancienne usine chimique (Rhodia). La destruction et dépollution du site a débuté en... 2002, les premières constructions sont envisagées en 2017/2018. Aujourd'hui c'est surtout l'EPF qui s'occupe des dépollutions.
Le site de la tour concernant ce sujet se situe sur une ancienne station service sur laquelle on a construit un collège sans dépolluer. Les travaux seront menés par la MEL qui vendra un terrain propre et nivelé à Vinci.

Le site devait normalement accueillir un centre de secours, finalement ce sera un îlot mixte. Et ce n'est pas le seul aménagement prévu...

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