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D'après vous

Manifs étudiantes monstre au Québec : la question de l'indépendance de la Belle Province relancée ?

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Le Québec en est à son 100è jour de manifestation contre la hausse des frais étudiants (une mesure voulue par le gouvernement libéral et anti-indépendantiste de Jean Charest pour aligner le Québec avec le reste du monde anglo-saxon, à l'exception notable de l'Ecosse où les étudiants écossais bénéficient de frais d'études très réduits comme en France et au Québec jusqu'ici). 250.000 personnes ont manifesté hier à Montréal, ce qui est énorme pour un pays de 8 millions d'habitants. A ma connaissance, on n'avait pas vu une telle contestation dans la Belle Province depuis les années 1960. Alors, cela va-t-il relancer l'option indépendantiste ?
Marée humaine à Montréal en soutien au conflit étudiant

Le Monde
23 mai 2012

Déroulement de la banderole au début de la manifestation du 22 mai à Montréal.

Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies mardi 22 mai au centre de Montréal pour marquer le centième jour du conflit étudiant au Québec. Rassemblés dans une atmosphère bon-enfant, les manifestants - des étudiants et des syndicalistes mais aussi des gens de tous les horizons et de tous les âges - ont dénoncé la loi spéciale adoptée vendredi dernier par le gouvernement du premier ministre Jean Charest pour restreindre le droit de manifester.

"On déplore que le gouvernement Charest ait choisi la voie de la répression plutôt que la voie de la négociation", a déclaré l'un des dirigeants étudiants, Léo Bureau-Blouin.

Lire les témoignages : Le gouvernement est allé trop loin

"Pour s'assurer que les gens puissent manifester en toute légalité [...], on a donné un trajet [à la police] qu'on va demander aux gens qui nous suivent de respecter pour permettre aux citoyens de manifester en toute sécurité", a ajouté M. Bureau-Blouin.

Un groupe n'a pas respecté cet itinéraire et a provoqué quelques incidents lors desquels trois vitrines de magasins ont été brisées à coups de projectiles. Le groupe a été déclaré illégal et invité à se disperser, mais la police a indiqué n'avoir opéré aucune arrestation.


Plusieurs milliers de personnes se sont réunies à Montréal, mardi 22 mai, pour protester contre la loi spéciale adoptée vendredi par le gouvernement du Québec pour restreindre le droit de manifester.

LEVÉE DE BOUCLIERS

La loi spéciale prévoit une suspension des cours jusqu'au mois d'août dans les universités et collèges touchés par la grève étudiante, une façon de casser un mouvement qui dure depuis plus de trois mois. Si la suspension des cours a été plutôt bien accueillie au sein de la population, le reste de cette loi d'exception, notamment la restriction du droit de manifester pour quelque raison que ce soit a suscité une levée de boucliers.

La loi oblige notamment les organisateurs de manifestations de plus de 50 personnes à soumettre à la police, au moins huit heures à l'avance, la trajectoire du rassemblement, au risque de lourdes amendes pour les contrevenants. Les amendes peuvent aller de 1 000 à 5 000 dollars par jour pour les contrevenants et de 25 000 à 125 000 dollars pour les organisations (le double en cas de récidive).

Dès son adoption, la loi a été défiée ce week-end à Montréal et dans d'autres villes de la province, donnant une tournure plus politique et violente aux manifestations, qui ont été ponctuées de centaines d'arrestations. Quelque 36 manifestants, pour la plupart des étudiants, sont ainsi devenus les premières personnes arrêtées en vertu de la loi, dans la nuit de lundi à mardi à Sherbrooke (sud du Québec), a annoncé la police.


Des étudiants québecois protestent contre la hausse des frais de scolarité à Montréal le 22 mai.

[...]
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Reactions: F.Asselineau
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En tout cas Michael Ignatieff, le leader (anglophone) du Parti Libéral canadien de 2008 à 2011 (c'est à dire le chef de l'opposition au fédéral de 2008 à 2011), parti qui est bien évidemment contre l'indépendance du Québec (Jean Charest, le premier ministre actuel du Québec conspué par les étudiants, est du même parti) a affirmé récemment à BBC Scotland que l'indépendance du Québec est inévitable.
Ignatieff prédit l'indépendance du Québec

La Presse
23 avril 2012

Le Québec va un jour devenir un pays indépendant, a affirmé lundi l'ancien chef libéral Michael Ignatieff dans une entrevue à la BBC.


Michael Ignatieff se dit attristé de constater à quel point le Canada et le Québec se sont isolés l'un de l'autre et n'ont plus rien à se dire.

M. Ignatieff, qui enseigne maintenant les sciences politiques à l'Université de Toronto, a été invité par la chaîne britannique à commenter la tenue d'un référendum sur l'indépendance de l'Écosse en 2014. (L'entrevue à consulter ici).

Traçant un parallèle avec l'expérience canadienne, l'ancien chef libéral affirme que les deux référendums sur la souveraineté du Québec ont incité le gouvernement fédéral à confier toujours plus de prérogatives au gouvernement québécois. Il cite en exemple l'immigration, la gestion des ressources naturelles, l'éducation et la santé. (Ces pouvoirs ont été confiés aux provinces bien avant les référendums de 1980 et 1995.)

Cette stratégie, poursuit M. Ignatieff, permet de conserver l'unité du pays pour un temps. Mais pas indéfiniment.

«C'est une sorte de station intermédiaire, affirme-t-il. Vous vous arrêtez là pour un temps. Mais la logique, éventuellement, est l'indépendance complète.»

«Pour le Québec comme pour l'Écosse?» demande l'intervieweur.

«Je pense, éventuellement, que c'est où ça mène.»

M. Ignatieff, qui a dirigé le Parti libéral aux dernières élections fédérales, estime que le Québec est déjà «maître chez lui». Même s'il ne forme pas un pays souverain, il agit sur son territoire comme s'il l'était.

Le professeur ne se réjouit guère de cette situation. Car selon lui, le Québec et le Canada n'ont «plus rien à se dire». Ils vivent dans un climat d'«indifférence mutuelle» et forment déjà, à plusieurs égards, deux pays séparés.

[...]

http://www.lapresse.ca/actualites/q...-ignatieff-predit-lindependance-du-quebec.php
Les propos d'Ignatieff on bien évidemment provoquées de vives réactions.

Pour les non-bilingues, en anglais "eventually" ne veut pas dire "éventuellement, peut-être", mais veut dire "au bout du compte, à la fin".
Ignatieff's quote on Quebec separation sparks strong reaction

CBS News
April 24, 2012

Former Liberal leader told Scottish BBC that "eventually" Quebec may be headed for independence

Is Quebec steadily drifting towards independence? That's apparently news to Premier Jean Charest.

There are some surprised reactions to remarks from Michael Ignatieff, the former federal Liberal leader who suggested in a BBC interview that Quebec and Canada are almost two separate countries floating towards a breakup.

That suggestion is being met with resistance from Quebecers who have fought for national unity.
"What I will tell you is a strong majority of Quebecers believe in Canada," Charest told reporters in Montreal on Tuesday.

He agreed with Ignatieff — that the country is a decentralized federation — and said "important progress" has been made on that score since he took office nine years ago. But he said he hadn't heard Ignatieff's interview so he wouldn't comment further.

[...]

http://www.cbc.ca/news/canada/story/2012/04/24/pol-ignatieff-quebec-bbc-charest-poll.html
Tes réponses sont bizarres parce que moi je pense que le Québec va rester longtemps comme province du Canada mais que dans plusieurs décennies, elle prendra son indépendance... Je vote quoi ?
^^Disons que la première option implique une indépendance de notre vivant, la 2è implique le maintien dans le Canada au moins jusqu'à notre mort.
Rappelons aussi qu'en dehors de la France, Liberal signifie de gauche (les Libs canadiens sont le PS local), puisque historiquement, la gauche était progressiste et la droite conservatrice.
OatsBreaker nous ressort une théorie fumante mettant en avant la Francophonie.
Franchement, je ne vois pas bien le rapport entre des manifs contre une décision du gouvernement Quebecois et un processus d'indépendance.

historiquement, la gauche était progressiste et la droite conservatrice.
C'est toujours le cas.
Concernant l'indépendance, le choix leur appartient. Ils se sont déjà prononcés deux fois, deux fois le choix de l'union l'a emporté. Il faut dire qu'ils ont beaucoup à y perdre.

D'un point de vue franco-nationnaliste, ce serait une perte aussi : la perte définitive du Canada francophone. Cela impliquerait que le tiers des Ontariens, la moitié des habitants du Nouveau-Brunswick, et des communautés du Manitoba, Saskatchewan et Alberta seraient d'un coup isolées et ultra-minoritaires dans un pays anglophone. Cela mettrait le Français dans une position de grande faiblesse dans un continent dominé par l'Anglais.

C'est pourtant la présence du Québec qui permet le financement d'écoles francophones dans l'ouest du pays. La présence du Québec qui permet des "petites" avancées comme la traduction en Français des documents gouvernementaux Ontariennes, ou des plaques d'immatriculation. La présence du Québec qui maintient le bilinguisme officiel dans un pays qui deviendrait sinon purement anglophone.

Bien sur, l'uniformité linguistique a ses avantages, mais la présence officielle du Français reste une spécificité qui procure un sentiment d'attachement pour le Canada. Débarrassé du Québec, le Canada se fera une joie de devenir unilingue.
Keskon s'en calisse.
Moa chuis un de ces maudits français qui s'en tape en criss de leurs conneries. Tabarnak !!
Comme dit plus haut, l'indépendance du Québéc n'est pas souhaitable pour la Francophonie et ses composants. Ça risquerait même de jeter le Canada dans les bras des États Unis. : /

Ce n'est même pas la question d'ailleurs. C'est surtout un conflit entre une conception liébrale de la société et une autre attaché à "l'état providence".

Les Québécquois veulent des services publics, refusent les inégalités dés le passage des études. En ce sens, ils sont tout de même bien plus proche des Français que des Canadiens, eux même pourtant bien plus à gauche que les américains.

Penser en Français amènerait il à être de gauche ? :)
Il est bien connu que la droite Française est plus à gauche que la gauche Américaine. Du moins c'est ce qu'il se dit...
^^ Politiquement, la classe politique française est très à gauche à l'exception du FN, équivalent de la droite américaine.
Avec le PS actuel, on a pour la première fois un parti de gauche en France; l'ancien PS aurait été désigné d'extrême gauche partout dans l'OCDE.

Cela étant, même à droite, une majorité d'élus sont opposés au libre échange, préférant y substituer un dirigisme étatique. Spontanément, je ne connais pas d'autre pays occidental où les dirigeants sont obstinés jusqu'à la paranoïa contre l'économie de marché.
Franchement, je ne vois pas bien le rapport entre des manifs contre une décision du gouvernement Quebecois et un processus d'indépendance.
Va lire la presse anglophone canadienne et tu vas vite comprendre. En gros les commentaires c'est : ils nous font chier les Québecois, s'ils veulent foutre le camp, qu'ils foutent le camp, on serra mieux sans eux, on se gardera notre pognon de l'Alberta et ils se débrouilleront dans leur merde.
Concernant l'indépendance, le choix leur appartient. Ils se sont déjà prononcés deux fois, deux fois le choix de l'union l'a emporté. Il faut dire qu'ils ont beaucoup à y perdre.

D'un point de vue franco-nationnaliste, ce serait une perte aussi : la perte définitive du Canada francophone. Cela impliquerait que le tiers des Ontariens, la moitié des habitants du Nouveau-Brunswick, et des communautés du Manitoba, Saskatchewan et Alberta seraient d'un coup isolées et ultra-minoritaires dans un pays anglophone. Cela mettrait le Français dans une position de grande faiblesse dans un continent dominé par l'Anglais.

C'est pourtant la présence du Québec qui permet le financement d'écoles francophones dans l'ouest du pays. La présence du Québec qui permet des "petites" avancées comme la traduction en Français des documents gouvernementaux Ontariennes, ou des plaques d'immatriculation. La présence du Québec qui maintient le bilinguisme officiel dans un pays qui deviendrait sinon purement anglophone.

Bien sur, l'uniformité linguistique a ses avantages, mais la présence officielle du Français reste une spécificité qui procure un sentiment d'attachement pour le Canada. Débarrassé du Québec, le Canada se fera une joie de devenir unilingue.
Ce post respire la naïveté, ce qui n'a rien d'étonnant quand on te connait, Mr. tout-le-monde-y'est-beau-tout-le-monde-y'est-gentil.

D'abord, quelques rectifications d'erreurs factuelles :
- seuls 4,5% des Ontariens sont de langue maternelle française (et non pas un-tiers :nuts:)
- au Nouveau-Brunswick, les Francophones ne sont pas la moitié de la population. Les habitants de langue maternelle française sont 33% de la population, et les habitants qui utilisent encore le français à la maison aujourd'hui (recensement de 2006) sont 30% de la population, ce qui montre le taux d'attrition linguistique dans cette province, Québec ou pas Québec dans le Canada.
- quant aux Manitoba, Saskatchewan et Alberta, les populations francophones y sont marginales (4,1% de francophones langue maternelle au Manitoba, 1,8% au Saskatchewan, et 2,1% en Alberta)

La vérité c'est que le Canada hors Québec est déjà unilingue anglophone (sauf Nouveau-Brunswick), le bilinguisme étant limité au niveau fédéral. Le français est en position de grande difficulté partout, y compris au Québec, du fait de l'influence des médias anglophones américains. Donc il faut déjà penser à sauver les meubles au Québec avant d'aller s'occuper des lambeaux de francophonie hors Québec qui sont à mon avis condamnés à disparaître. L'enjeu c'est la survie du français au Québec, qui est loin d'être assurée sur 100 ans, et pas la survie du français au fin fond de l'Alberta, qui est illusoire.
J'aimerais bien que nos amis québecois prennent leur indépendance. Ce sont descendants de français qui sont sujets de la couronne britannique, elle qui les a traqué dans le cadre de l'épuration linguistique initiée après la chute de la Nouvelle-France. Pour moi, c'est incompatible, humiliant, et un paradoxe historique.
Quand j'avais été au Québec, on avait été logé dans des familles. Et bien, ils n'aiment tellement pas l'anglais, qu'ils inventent des mots pour ne pas prononcé un seul mot anglo-saxon. Du coup, d'une famille a une autre, on a des mots différents pour un même objet, par exemple, dans ma famille d'accueil, c'était "pain au jambon" pour l'hamburger... (alors que ca fait plus penser à un sandwich en plus).
En tout cas si Eomer n'a pas compris le lien dans le titre de mon thread, la presse anglophone canadienne, elle, l'a parfaitement compris. La Montreal Gazette (Montreal sans accent bien sûr ; de nos jours il est de bon ton dans l'Amérique anglo-saxonne d'écrire les noms de lieux espagnols avec leurs accents, comme Guantánamo par exemple, mais alors par contre ça leur arracherait la gueule de mettre les accents à "Montréal" ou à "Québec", étonnant n'est-il point ? :lol:), la Montreal Gazette, donc, est le journal des Anglophones du Quebec (sans accent). Inutile de dire que c'est un journal farouchement anti-indépendentatiste (on dit anti-souverainiste dans la parlance locale), et qui combat toutes les lois destinées à défendre le statut du français au Québec.

La Loi 78 est cette loi votée par Jean Charest la semaine dernière pour limiter fortement le droit à manifester des étudiants. Pauline Marois est la leader du PQ, le parti indépendantiste qui a failli obtenir l'indépendance du Québec au référendum de 1995.
With Bill 78, Charest reopens the sovereignty debate

The Montreal Gazette
May 23, 2012

Quebec Premier Jean Charest had his moment – a pretext and a platform, as well as strong popular support, for a firm but fair crackdown on the violence and hooliganism that have wracked Quebec for weeks.

He appears to have squandered the opportunity, overplaying his hand with a vaguely worded emergency law that growing numbers of Quebecers believe was draconian and excessive. One consequence is the rest of Canada, which might have been spared a third round of national-unity wrangling – capping previous outings in 1980 and 1995 – is now back on track for more of the same, in 2014 or so.

Merci, Mr. Charest.

Evidence of the shift in sentiment emerged through the weekend on social media feeds emanating from Quebec City and Montreal.

A cursory read of Bill 78 reveals its architects made a bone-headed mistake: Rather than divide the opposition, isolating thugs and vandals from the mass of protesters, the law pushes them all together, and includes measures that appear to make it illegal to even encourage the striking students, or their representatives.

At a stroke, Charest increased the size of his opposition.

[...]

A speedy return to peace, order and good government might have reinvigorated Charest’s bid to prevent the Parti Québécois, led by Pauline Marois, from retaking power in the election that must be held next year, at the latest.

It might have shifted some attention, too, from the cascade of sensational headlines expected to emerge from the Charbonneau inquiry into corruption in Quebec’s construction industry, which launched Tuesday. And that may yet happen. But given the events of the past five days, it is now far less likely.

The upshot: Marois was, is and will remain the odds-on favourite to be the next premier of Quebec, failing an implosion on her side – with the PQ, one must always hedge. Like so many successful Quebec politicians before her, she is adept at the shilly-shally. Unlike Bernard Landry, who led the party until 2005, she hasn’t called for a new sovereignty referendum immediately upon taking power. Rather, Marois supports something called “sovereignist governance,” and – wait for it – Quebec “citizenship” within Canada, all while awaiting the famous winning conditions. Under premier Pauline Marois, it seems, Quebecers may at long last realize their dream of full independence within a united Canada, with all the advantages conferred by both.

Really, what could be better?

[...]

That sentiment will be strongest in Alberta, Saskatchewan and British Columbia, net contributors under the current formula. But it will also be resurgent in Ontario, where Main Street long ago lost patience with Quebecers’ ambivalence about the country. It is not only plausible but inevitable that any future Quebec referendum will generate a national debate on whether the province should be allowed to stay. A nationwide referendum on The Question would be the obvious way to settle it.

Given Charest’s continuing struggles, this now rises to the top of the pile as Stephen Harper’s next big headache, and potentially, defining challenge.

http://www.montrealgazette.com/news...ignty+debate/6664238/story.html#ixzz1vj3Lo17i
PS : Je me marre toujours quand je vois le New York Times se faire un point d'honneur à mettre l'accent à "Guantánamo", mais refuser obstinément de mettre l'accent à "Montréal".
c'était "pain au jambon" pour l'hamburger... (alors que ca fait plus penser à un sandwich en plus).
ben "pain au jambon" doit désigner un sandwich bien de chez nous et le hamburger devient "Hambourgeois".
Mouai, encore une fois on est dans la rivalité linguistique et dans l'esprit de clocher. Ayant vécu au Canada anglophone, la population était bien plus ouverte et accueillante (notamment envers les francophones) que ne l'était le Canada francophone, aigri, replié sur soi et isolé dans sa langue.

Comme d'habitude Brisavoine, tu viens te mêler de ce qui ne te regarde pas en observant une situation étrangère à travers ton prisme néo-colonialiste, et que tu verrais dans leur indépendance une victoire impérialiste. J'espère qu'il n'y a pas trop de Québécois dans le coin, parce qu'après avoir attisé le feu en Belgique pour les mêmes raisons, tu serais capable de le faire au Canada.
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Reactions: said1234
^^Sub, retourne nous parler des réunions dans une cabine téléphonique du bureau politique du MODEM, parce que pour le reste, t'y connais pas grand chose.
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