https://www.lesoirdalgerie.com/regions/les-paraboles-interdites-sur-les-balcons-et-facades-des-immeubles-3585Les immeubles restaurés au centre-ville de Mostaganem participent pleinement à la perception et à la qualité environnementale du domaine public, les façades ont un impact important sur l’attractivité économique et touristique de la ville et notamment en matière esthétique.
Dans le cadre de la réhabilitation des immeubles du centre-ville, il est signifié aux habitants de ces immeubles qu’il est impérativement interdit de fixer au niveau des balcons des paraboles et des climatiseurs.
Cette opération ne concerne que les grandes artères ou les immeubles restaurés du centre-ville. Les façades deviennent la propriété publique protégée par la collectivité locale.Ce n’est pas le cas pour le bâtiment dénommé Vert qui vient juste d’être réhabilité et réceptionné et où il est constaté, malheureusement, que huit familles transgressent les recommandations de l’Assemblée populaire communale et violent, par conséquent, les dispositions du cahier des charges en installant des paraboles sur les balcons.
Pourtant, sur la base du cahier des charges, l’entreprise réalisatrice de l’ouvrage de réhabilitation leur a installé sur la terrasse des supports sur lesquels ils peuvent installer, pour chaque appartement, le nombre de paraboles qu’ils utilisent et ce, dans l’attente de l’installation d’une parabole collective.
En l’absence d’une gestion d’un syndic bénévole élu par les propriétaires pour organiser la vie dans l’immeuble, pour gérer les parties communes, certains manifestent une hostilité à ces nouvelles mesures.
Le président de l’APC, interrogé sur ce cas par la société civile, dira qu’il compte ester en justice ces contrevenants après, bien éventuellement, l’envoi de mises en demeure. Le wali avait instruit la directrice du logement de mener tout un programme de sensibilisation avec la participation du comité de quartiers et l’APC, pour parvenir à la mise en place d’un occupant-syndic bénévole élu par ses pairs et pour tous les immeubles concernés par la réhabilitation. Le maire poursuivra sans relâche la mise en place de cette nouvelle mesure.
Enfin, il est même interdit d’étendre le linge dans les balcons et fenêtres de ces immeubles visibles des voies publiques pour préserver l’attractivité économique et touristique de la ville.
https://www.elwatan.com/regions/oue...ques-et-culturels-seront-restaures-09-10-2018la restauration du vieux bâti, datant de l’époque coloniale, lancée en 2016 et touchant une dizaine d’immeubles du centre-ville de Mostaganem, arrive à sa fin. A noter qu’une enveloppe de 70 milliards de centimes a été octroyée par le Fonds national du logement (FNL) pour cette première opération de réhabilitation du vieux bâti. Pour rappel, ce programme a été inscrit par le ministère de l’Habitat, et 4300 habitations réparties à travers les quartiers Plateau de la Marine, Tigditt, Derb, Tobana ainsi que le centre-ville ont été recensées. Il s’agit de la quatrième opération au niveau national inscrite par le ministère de l’Habitat après celles d’Alger, de Constantine et d’Oran, apprend-on.
https://www.lesoirdalgerie.com/regions/plan-de-sauvegarde-et-durgence-pour-le-vieux-bati-15444Le plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de la vieille ville au niveau des deux quartiers de Derb et Tobana, le vieux Tighdit et des biens culturels riches et variés, vient d’être approuvé dans le cadre du plan du périmètre de sauvegarde et de valorisation.
Il s’agit en premier lieu du plan d’urgence d’aménagement qui vise à faire réaliser un parcours culturel et touristique. Le périmètre du patrimoine bâti comprend le vieux Tighdit et les quartiers de Derb et Tobana. L’avenue Abdellaoui-Abed commence à recevoir un nouveau toilettage par des réhabilitations des immeubles et des habitations, y compris la partie extérieure de l’ex-poissonnerie et plus tard, la prison civile pour femmes qui sera intégrée au patrimoine historique de Mostaganem.
Dans la lancée de ce plan d’urgence, il est prévu la restauration de la mosquée de Sidi Yahia, son annexe en une école coranique, le palais Hassan, le musée de Dar Hamid El Abd, la muraille jusqu’au palais du Bey, la maison du poète, la Mahkma, ainsi que la grande mosquée. Ce plan constitue une protection de la vieille ville avec une restauration globale de tout ce qui est vieux bâti qui est élaboré par la Direction de la culture conjointement avec diverses associations civiles.
Afin d’encourager concrètement la sauvegarde du patrimoine bâti et ainsi restaurer des constructions qui le constituent, la wilaya et la commune accordent des aides financières pour les travaux de restauration.