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RN16 | TANGIER - SAIDIA | Rocade Méditerranéenne | 5,7 MMDH | 2007 - 2012 (June) |#Realized

300125 Views 801 Replies 106 Participants Last post by  rifdu38
Nador - Saïdia

pic's of the road between Kariat Arekmane and Ras El Ma






pic of the road between Ras El Ma and Saïdia
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21 - 40 of 802 Posts
WOOOOOWWW
:applause::applause::applause::applause:

Trop fort Slaoui, je suis sur un nuage en regardant cette carte et les super-méga infrastructures qu'on aura dans la région Tanger-Tétouan.

Si Casa a été pendant longtemps la locomotive du Maroc, Ma région va devenir le TGV du Maroc. lol

J'espère qu'on s'évitera les problèmes qu'ils ont eu à Casa par inexpérience (migration rurale, transport urbain qui tarde à se développer...)
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Au niveau du transport urbain, il faut absolument créer un RER à Tanger, entre le centre-ville, l'aéroport et les ZF de Melloussa, avant que la ville ne grandit encore plus.
WOOOOOWWW
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Trop fort Slaoui, je suis sur un nuage en regardant cette carte et les super-méga infrastructures qu'on aura dans la région Tanger-Tétouan.

Si Casa a été pendant longtemps la locomotive du Maroc, Ma région va devenir le TGV du Maroc. lol

J'espère qu'on s'évitera les problèmes qu'ils ont eu à Casa par inexpérience (migration rurale, transport urbain qui tarde à se développer...)
Moi aussi je suis sur un nuage quand je vois ce qu'il va se réaliser dans le nord, la rénovation de Tanger, le terminal passager de TangerMed, le futur aéroport qui sera entre Tanger - Tétouan et qui j'espere sera immense et magnifique :cheers: :banana:
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Au niveau du transport urbain, il faut absolument créer un RER à Tanger, entre le centre-ville, l'aéroport et les ZF de Melloussa, avant que la ville ne grandit encore plus.
Alors là, tu peux toujours attendre... vu le temps qu'on a attendu pour avoir celui de Casa qui est rappellons le la ville la plus peuplée du Maroc et du maghreb...
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Au niveau du transport urbain, il faut absolument créer un RER à Tanger, entre le centre-ville, l'aéroport et les ZF de Melloussa, avant que la ville ne grandit encore plus.
T'as raison, c'est pour ça que j'ai dit qu'ils ne devaient pas refaire les erreurs de Casa (ville de plus de 4M d'hab sans métro, la honte!!!)

Tanger va continuer à se développer mais dans l'ordre svp.
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T'as raison, c'est pour ça que j'ai dit qu'ils ne devaient pas refaire les erreurs de Casa (ville de plus de 4M d'hab sans métro, la honte!!!)

Tanger va continuer à se développer mais dans l'ordre svp.
si tanger pouvait déjà commencer par améliorer ses bus (pourquoi pas en site propre) et/ou développer un tramway entre les quartiers populaires et les zones d'activités, ça serait pas mal. je ne sais pas comment se porte le trafic en dehors de la période estivale, mais déjà avec le transfert du port roulier vers tanger med, il y aura une certaine bouffée d'oxygène. sinon à moyen-long terme, tanger sera certainement la deuxième ville la plus peuplée du royaume (au moins deux millions d'habitants entre les couches populaires du rif, des jebala et du gharb qui viendront combler la demande en main-d'oeuvre, les profils qualifiés qui afflueront de tout le royaume et les étrangers résidents permanents, retraités ou cadres expatriés. et facilement trois millions avec tétouan, les villes nouvelles et toute la côte). donc il faut absolument continuer sur cette voie du développement structuré, mettre en place un schéma d'aménagement urbain si ce n'est pas encore le cas, prévoyant dès à présent les zones d'extension urbaine et d'activité et les modes de déplacement les plus adaptés (promotion du piétonnier/cycliste en centre ville - amélioration du flux automobile dans, à l'entrée et à la périphérie de la ville - développement du transport de masse dans la ville et vers l'extérieur). à terme on aura sans doute un rer A "aéroport/TFZ-tanger ville-meloussa-ksar sghir-tanger med-fnideq", et un B "tanger ville-nouvel aéroport-tétouan-mdiq". si les autorités s'y prennent méthodiquement et dès maintenant, tanger sera vers 2020 une petite métropole où il fera bon vivre.
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si tanger pouvait déjà commencer par améliorer ses bus (pourquoi pas en site propre) et/ou développer un tramway entre les quartiers populaires et les zones d'activités, ça serait pas mal. je ne sais pas comment se porte le trafic en dehors de la période estivale, mais déjà avec le transfert du port roulier vers tanger med, il y aura une certaine bouffée d'oxygène. sinon à moyen-long terme, tanger sera certainement la deuxième ville la plus peuplée du royaume (au moins deux millions d'habitants entre les couches populaires du rif, des jebala et du gharb qui viendront combler la demande en main-d'oeuvre, les profils qualifiés qui afflueront de tout le royaume et les étrangers résidents permanents, retraités ou cadres expatriés. et facilement trois millions avec tétouan, les villes nouvelles et toute la côte). donc il faut absolument continuer sur cette voie du développement structuré, mettre en place un schéma d'aménagement urbain si ce n'est pas encore le cas, prévoyant dès à présent les zones d'extension urbaine et d'activité et les modes de déplacement les plus adaptés (promotion du piétonnier/cycliste en centre ville - amélioration du flux automobile dans, à l'entrée et à la périphérie de la ville - développement du transport de masse dans la ville et vers l'extérieur). à terme on aura sans doute un rer A "aéroport/TFZ-tanger ville-meloussa-ksar sghir-tanger med-fnideq", et un B "tanger ville-nouvel aéroport-tétouan-mdiq". si les autorités s'y prennent méthodiquement et dès maintenant, tanger sera vers 2020 une petite métropole où il fera bon vivre.
Entièrement d'accord avec toi:)

Seul point de désaccord, les Bus.
Tanger possède le réseau le plus performant et efficace du Maroc, grâce à Autasa (je ne dis pas qu'il faudra arrêter de l'améliorer, au contraire)
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il faut changer le titre du topic par la " TANGIER - SAIDIA | Rocade Méditerranéenne |
Belle trouvaille ! :cheers:

Mais apparement c'est Nador d'après le lien de la photo ?
Belle trouvaille ! :cheers:

Mais apparement c'est Nador d'après le lien de la photo ?
non je crois pas par ce que le tranché saidia-hoceima est opérationnelle depuis l'été 2007, c'est plutot hoceima-tetouan
non je crois pas par ce que le tranché saidia-hoceima est opérationnelle depuis l'été 2007, c'est plutot hoceima-tetouan
c'est plûtot Al Hoceima - Nador que Al Hoceima - Tétouan parce que le relief est plus accidenté entre Al Hoceima et Tétouan ...
c'est plûtot Al Hoceima - Nador que Al Hoceima - Tétouan parce que le relief est plus accidenté entre Al Hoceima et Tétouan ...
hoceima-nador est déja finis
c'est plûtot Al Hoceima - Nador que Al Hoceima - Tétouan parce que le relief est plus accidenté entre Al Hoceima et Tétouan ...
...et le paysage plus vert
...et le payasage plus vert
:eek:hno: tt le nord est vert monsieur
Rocade méditerranéenne: Le tronçon Ajdir-El Jebha opérationnel fin août

· La partie d’El Jebha-Tétouan sera livrée en 2011

· Un investissement de 5,7 milliards de DH

· La rocade devra donner une forte impulsion aux projets touristiques de la région


LES entreprises du BTP mettent les bouchées doubles sur la rocade méditerranéenne. Les premiers dead-lines sont imminents. Le tronçon Ajdir-El Jebha, qui a nécessité une enveloppe de 1,7 milliard de DH, sera ouvert à la circulation fin août. C’est du moins ce qu’affirme Karim Ghellab, ministre de l’Equipement et du Transport: «L’état d’avancement des travaux est satisfaisant. Normalement, la route sera mise en service avant la fin de l’été».
Lancé en juin 2004, ce chantier devrait être livré début 2009. Cependant, plusieurs incidents ont ralenti la cadence des travaux. A la tête des contraintes, figure la résiliation des contrats des sociétés portugaise et italienne, adjudicataires initialement du marché, «pour non-respect des cahiers des charges». Il a donc fallu attendre la reprise du marché par un groupement de 5 sociétés (Route du Maroc, Hajji, Houar, Seprob et l’égyptien Arabe Contractors) pour remettre le chantier dans les rails.
Financé grâce à un don de l’Union européenne à hauteur de 75% dans le cadre du programme Meda, ce projet bénéficiera à une population de 80.000 habitants de 8 communes rurales.
D’une longueur de 103 km, les travaux de cette section portent sur la réalisation d’une nouvelle route entre El Jebha et Beni Boufrah. Le calibrage de la chaussée des routes régionales (RR) 414 et 610 et la route nationale numéro 2 sera également renforcé.
Le tronçon comprend la section El Jebha-Beni Boufrah réalisée sur une longueur de 59 km et celle de Béni Boufrah-Ajdir sur 44 km.
Par ailleurs, le dernier tronçon de la rocade, reliant El Jebha à Tétouan vient d’être lancé il y a quelques jours. D’une longueur de 120 km, les travaux de cette section concernent l’amélioration des caractéristiques de la route existante en adoptant un nouveau tracé dans certains tronçons.
D’un coût global de 2,3 milliards de DH assuré, sous forme de prêt, par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et le ministère de l’Equipement et des Transports, cette route sera réalisée en deux tranches: El Jebha-Oued Laou (74 km) et Oued Laou-Tétouan (46 km).
A terme, la première tranche permettra de réduire de 1h30 la durée du trajet entre Tétouan et Al Hoceïma (soit de 5 heures actuellement à 3h30).
Elle constitue le maillon le plus dur et le plus coûteux de toute la rocade car elle se développe dans un site montagneux et très accidenté. Cette tranche emprunte un terrain plat au départ de Tétouan pour aborder très rapidement les reliefs montagneux. Par endroits, elle traverse des zones instables caractérisées par des glissements de talus, sapements de la plate-forme par la mer et éboulements. La route sera mise en service en 2011, selon les sociétés en charge du chantier (Broussa et Sintram).
A noter que jusque-là, un linéaire de 287 km d’un total de 510 km de la rocade méditerranéenne a été achevé.
La taille du projet et sa complexité ont nécessité plusieurs études faisant appel à des intervenants multidisciplinaires. Elles ont porté sur la totalité de la rocade, notamment la définition des travaux d’aménagement à réaliser sur les sections existantes et sur l’exécution des tronçons à construire. Le coût de ces études, commanditées par quatre groupements de bureaux d’études, s’élève à 32 millions de DH, assurés par le gouvernement espagnol.
Longeant la Méditerranée de Tanger à Saïdia, la rocade constitue un axe structurant à fort impact sur le développement économique et social du Nord. Elle relie les villes de Tanger et Saïdia en réduisant le temps de trajet de 11 à 7 heures. De même, elle va améliorer sensiblement la sécurité des usagers de la route. Cette dernière connaît pour la période estivale une affluence importante des Marocains résidant à l’étranger. Ainsi, le trafic pour la seule route El Jebha-Ajdir peut atteindre 12.000 à 13.000 véhicules/jour.
Avec un montant global d’investissement de l’ordre de 5,7 milliards de DH, la rocade traverse les provinces de Tanger, Tétouan, Chefchaouen, Al Hoceïma, Nador et Berkane. Elle desservira plus de 200 km de plages. Elle est conçue pour une largeur de 7m de chaussée avec une troisième voie en rampe pour les poids lourds.
La rocade devrait permettre à terme le désenclavement de tout le littoral rifain ainsi que sa réactivation économique. Une impulsion sera également donnée aux projets touristiques de la région, notamment celui de la station balnéaire de Saïdia et Kalâa Iris. Elle contribuera aussi à améliorer le rendement des ports sur la Méditerranée (ports de pêche et de plaisance).
Avec cette réalisation, ce sont 110 km de côtes et de nombreux sites qui vont devenir accessibles aux visiteurs. La rocade aura également pour effet positif de contribuer à un équilibrage de l’aménagement du territoire dans le Nord et encourager l’émergence de petits centres urbains.


Tarik HARI
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bonne nouvelle ! bientot on pourra faire saidia-tetouan sans problème
bonne nouvelle ! bientot on pourra faire saidia-tetouan sans problème
Inshallah
Rocade méditerranéenne
La dernière section sera prête en 2011
Le chantier avance malgré l'inhospitalité du site


Le projet de la rocade méditerranéenne défie l'hostilité de la nature et poursuit imperturbablement son chemin entre les montagnes majestueuses et les gorges escarpées du nord du Royaume.
Tantôt droite tantôt sinueuse, cette route qui devrait s'étaler sur 510 km de Saïdia à Tanger coûtera près de 6 milliards de dirhams. Plus de 280 km ont été déjà réalisés mais plus de 220 km, correspondant à la section Al-Hoceima–Tétouan, restent à construire. « C'est la section la plus difficile à réaliser compte tenu des reliefs abrupts et de la nature instable du sol. Dans cette section, le coût de réalisation d'un kilomètre de cette route de 7 mètres de largeur équivaut au coût de réalisation de 1 km d'autoroute», explique le ministre de l'Equipement, Karim Ghellab, qui visitait les chantiers de ce projet mercredi dernier. Les chiffres illustrent parfaitement les propos du responsable gouvernemental: la réalisation de cette section de 223 km demande a elle seule 4 milliards DH alors que les 284 km déjà en service ont nécessité 1,8 milliard DH.

C'est l'environnement inhospitalier du site et la nature géologique du sol qui expliquent la complexité des travaux à réaliser entre Al Hoceima et Tétouan. Les travaux de stabilisation et de soutènement engloutissent à eux seuls plus de 70 % du budget allouée à cette section. « Plusieurs fois, on a été obligé de refaire les travaux à cause des pluies, des chutes de pierres ou de faire face à des glissements de terrains.
C'est ce qui explique parfois les coûts élevés et les délais allongés. Contrairement aux autres projets, les bureaux d'études font plusieurs analyses au fur et à mesure que le projet avance. Et à chaque fois, on doit adapter notre approche en fonction des résultats», explique un ingénieur sur place.

En effet, la nature ici est tellement austère et imprévisible que, pour la dompter, il faut recourir à des solutions techniques ingénieuses et complètement nouvelles. Mais, parfois, même avec ça, les ingénieurs sont impuissants face aux caprices de la géologie du sol. Ils sont par conséquent obligés de contourner certains obstacles quitte à augmenter les coûts de réalisation.
« On a été obligé au niveau de certains points de changer le tracé de la route pour éviter la structure trop instable du sol. Malgré les travaux de stabilisation de certaines pentes, on est confronté à des glissements de terrains, voire à des effondrements. Mais ce n'est pas toujours le cas heureusement.

Souvent, face aux difficultés, on recourt à des techniques nouvelles telles que le confortement des déblais par des parois cloués ou le confortement des remblais par des murs à contrefort et moyennant la technique terre armée», précise un autre ingénieur.

Mais l'hostilité de la nature n'est pas la seule entrave à laquelle cette entreprise titanesque a été confrontée. Il fallait gérer aussi la réaction de la population riveraine et la pousser à s'approprier ce projet. C'était d'autant plus difficile que parfois les habitants ont été lésés, soit parce que leurs plantations ont pâti des travaux soit que leurs maisons étaient trop proches du chantier. « Et là le combat n'était pas gagné d'avance. Les travaux de creusement, de stabilisation et de terrassement provoquent des secousses qui menacent les habitations proches. Les responsables ont dû faire montre de beaucoup de tact et de sens de compromis pour trouver un terrain d'entente. Pour eux, il n'est pas question que ce projet se fasse aux dépens des habitants», explique un responsable de la Direction des routes d'Al Hoceima.

Construire des routes avec l'adhésion de la population, c'est bien. Mais ce qui est mieux, c'est de le faire tout en respectant l'environnement et l'écologie du site. « Il ne fallait surtout pas porter atteinte aux paysages environnants par les amas de déblais et autres gravats. Ces déblais sont boisés de telle sorte qu'ils s'insèrent parfaitement dans le paysage. C'est un souci majeur pour nous», explique un responsable du ministère de l'Equipement.

Pour toutes ces raisons, Karim Ghellab semble confiant quant au rythme des travaux et ne cache pas sa satisfaction de ce qui a été réalisé jusque-là. Selon lui, en dépit de toutes les contraintes, rien ne semble pouvoir perturber l'avancement du projet de la rocade méditerranéenne qui sera mené à bon port vers la moitié du mois de juillet 2011.


Cahier des charges
La visite du ministre de l'Equipement et du Transport aux chantiers de la section Al-Hoceima–Tétouan lui a permis de s'enquérir de l'état d'avancement du projet. Le responsable gouvernemental a visité ainsi la partie allant d'Ajdir à Jebha sur 103 km et dont le coût s'élève à 1,65 milliard DH.« Il était nécessaire pour nous de voir comment les travaux évoluent sur le terrain surtout après la résiliation des contrats de deux sociétés adjudicataires (italienne et portugaise) qui n'ont pas respecté les dispositions contenues dans le cahier des charges.

De nouveaux appels d'offres ont été lancés et les marchés adjugés à des entreprises marocaines qui semblent respecter les conditions requises. Donc, cette partie sera mise en service vers la fin de l'été 2009». M. Ghellab a visité également la partie allant de Jebha à Tétouan sur 120 km et dont le coût est de l'ordre de 2,3 milliards de DH. Là aussi, il a pu constater de visu l'état d'avancement des travaux qui prendront fin en 2011 et verront la réalisation de la rocade méditerranéenne. La rocade méditerranéenne consiste, pour rappel, à construire 210 km de routes neuves et l'aménagement de 300 km de routes existantes pour près de 6 MMDH.Les retombées socioéconomiques de ce projet sont énormes, lequel permettra de désenclaver une zone de près de 3 millions d'habitants et de mettre en valeur ses potentialités naturelles et touristiques. La rocade longe 200 km de plages
http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=113323
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