J'ai voulu rendre les choses un peu plus parlantes et concrètes. Voilà donc des caps issues de Google Earth
Tunnel - Tracé potentiel - Vue aérienne
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Tunnel - Tracé potentiel - Perspective cavalière n°1
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Tunnel - Tracé potentiel - Perspective cavalière n°2
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Ah oui Gadiri, tu me fais penser, y a une étude qui a été réalisée par l'entreprise Terrasol qui fait des expertises de chantiers et des choses dans le genre et dont un très cours extrait du compte-rendu est accessible ici.
Voici l'intégralité du texte :
On voit donc que de toute façon, la longueur envisagée avoisine donc les 10 km. Exit donc ton idée d'une version longue de 17 km qui aurait effectivement permis une sortie à une altitude de 1750 km côté province de Ouarzazate.
Sinon pour l'idée d'une 2x1 voie, je crois que ce serait franchement aberrant ! Ce serait vraiment adopter une vision de très court terme en faisant des économies de bout de chandelles. Quant à ton option 2, n'en parlons même pas !
Quand j'ai fait les trajets sur GE, j'ai fait en sorte de trouver deux extrémités (représentant deux têtes de tunnel) à altitude équivalente et permettant donc une déclivité nulle. Ça implique un viaduc de quelques dizaines de mètres du côté de la vallée de l'Ourika et d'Asgaour. Mais apparemment les enquêtes de terrain tablent sur une déclivité variable, mais existante. Mais une déclivité de 3% comme tu le suggères, ça me parait en tout cas un petit peu majoré![]()
J'ai voulu rendre les choses un peu plus parlantes et concrètes. Voilà donc des caps issues de Google Earth
Vallée de l'Ourika - Perspective n°5 - Coude. Vallée d'Asgaour à l'est ; Setti-Fadma et la haute vallée de l'Ourika au sud-ouest
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Perso, je ne suis pas contre le TGV, je pense que c'est une bonne vitrine pour attirer plus d'investisseurs...par contre IL FAUT que l'ONCF lance en parallèle un programme d'extension de son réseau avec des axes comme Rabat-Khémisset-Meknès, Oujda-Saidia-Nador, Oued Zem-Beni Mellal,..et cela le plus rapidement possible, et ne pas tous miser sur le TGV et oublier le restehno:
On veut prendre exemple sur la France et avoir un TGV aussi, pourquoi pas...mais n'oublions pas que la France a aussi 30.000 km de voies-ferrées reliant toutes les villes de l'Hexagone.
Ton argument est recevable, je le trouve cohérent, il manquait tout juste un appel d'offre pour faire monter la concurrence et ne mettre que les bonnes affaires dans le panier. Pourquoi s'imposer un monopole?
.. je pense sincèrement qu'aussi bien l'Allemagne que le Japon, pour ne citer que ces deux là auraient également était prompt à proposer le financement du projet.
Énergie solaire
Nouveau cadre institutionnel pour la production électrique
Publié le : 27.10.2010 | 17h16
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La première phase du programme intégré d'énergie solaire est le développement d'un complexe d'énergie solaire de 500 MW à côté de la ville d'Ouarzazate. Le site retenu s'étale sur une superficie d'environ 2500 ha. Le programme sera développé en plusieurs phases. La première phase se déploiera selon le modèle de production concessionnelle (IPP) établi avec succès au Maroc et comporterait une ou plusieurs centrales d'une capacité minimale de 125 MW. La première phase de la centrale d'Ouarzazate sera constituée d'une ou plusieurs centrales thermo-solaires, avec des capacités de stockage thermique. La mise en service de cette première phase est prévue pour le début de l'année 2014. A noter que le projet intégré d'électricité solaire, qui vise la mise en place, en 2020, de la production électrique à partir de l'énergie solaire d'une capacité totale de 2 000 MW sur cinq sites : Ouarzazate, Ain Béni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sebkhat Tah.
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A la fin des 2000 Mégawatts à l'horizon 2020, on aura une industrie dans ce secteur qui pourra exporter par la suite», précise-t-il. Pour lui, c'est le développeur qui va choisir le modèle à appliquer pour la station qu'il va gérer.
Pour ce qui est de l'impact du projet sur la région, Said Ameskane, président délégué de la Fondation Ouarzazate, informe qu'il devra drainer d'autres projets et avoir des effets d'entraînement sur d'autres activités. «L'impact sera immense. D'abord, c'est une région qui connaît un déficit au niveau de l'emploi, les équipements et les infrastructures.
C'est un projet qui va drainer d'autres projets. Il sera à l'origine du désenclavement de la région notamment à travers éventuellement la création d'un tunnel », indique-t-il.
S. Ameskane précise qu'il s'agit d'un projet qui va créer 10.000 emplois et qui devrait changer complètement la région. A ses yeux, le projet ne va pas servir uniquement la région ou le Maroc mais les autres régions à l'international qui vont en profiter. L'énergie va être exportée vers ces zones comme l'Europe par exemple et cela va doper le potentiel marocain d'exportation.
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Par El Mahjoub Rouane | LE MATIN
^^ Ce que dit ce M. Ameskane a le mérite d'être encourageant, même ponctué d'"éventuellement" et autres subtilités de langage. Mais j'ai franchement du mal à voir comment un projet, aussi important soit-il pour la sécurité et l'indépendance énergétique de notre pays que le parc solaire de Ouarzazate, pourra contribuer à décider les pouvoirs publics à franchir le pas et à creuser ce tunnel ...
Enfin bon, keep positive ! Moi je suis persuadé qu'il se fera ce tunnel, à mon avis ferroviaire. Je verrais bien une gare de ferroutage de part et d'autre du tunnel à l'entrée de la vallée de l'Ourika et à Sour, assortie bien sur d'une interdiction d'accès au Tizi n'Tichka aux poids lourds![]()
Essaouira : 70 000 habAgadir
Population : 556 324 hab. en 2009 selon les calculs du HCP (avec Aït Melloul et Inezgane, Agadir doit être un peu plus peuplée que Meknès)
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Tétouan
Population : 347 052 hab. en 2009 selon les calculs du HCP
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Laâyoune
Population : 194 668 hab. en 2009 selon les calculs du HCP (avec El Marsa, aka Laâyoune Plage)
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Beni-Mellal
Population : 179 565 hab. en 2009 selon les calculs du HCP
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^^ Elles reviennent de loin tes conclusions ! A l'époque, il y a 11 mois, je savais pas faire d'extraction de pdf
Ça fait longtemps que le dossier du tunnel est entre les mains d'Al Haouz. C'est toujours à Tahanaout que la question était soulevée, jamais ni à Marrakech, et encore moins dans le cabinet de Ghellab. Et à mon avis, c'est un des indices qui peut laisser penser qu'il y a un réel volontarisme à l'échelle locale, contrarié à au niveau du ministère qui voit plutôt les priorités d'investissement ailleurs. En même temps, l'étude a été commandée en 2004 ...
http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=1187Un tunnel dans le massif du Haut-Atlas, pour contourner l'écueil que constitue le col du Tizi-n’Tichka (2 900 m d'altitude) ? L'idée ne date pas d'aujourd'hui et refait surface régulièrement, sans que le projet se soit réalisé
18/2/2005
Déjà, du temps du Protectorat, en 1945, une percée de quelques dizaines de mètres avait été réalisée pour transporter le minerai, mais, rapidement, sans doute pour des raisons de coût, on a opté pour un périphérique. Depuis, la ville de Ouarzazate est plus facilement accessible par le sud, à travers la RN (route nationale) 10 qui la relie à Errachidia et Agadir, que par le Nord. En effet, à partir de Marrakech, la route présente un aspect très sinueux et accidenté sur un parcours en montagne de près de 150 km. Cette route, qui donne le vertige, est souvent coupée l'hiver en raison de chutes de neige, d'orages et d'éboulements de terrain. D'où l'idée de percer un tunnel de 10 kilomètres entre les localités d'Asgaour (versant nord) et Taghadirt (versant sud).
Où en est-on aujourd'hui de ce projet ? Une note datant de janvier 2005, rédigée par la direction des Routes et de la circulation routière à l'attention de Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et du transport, montre que le projet suit toujours son chemin. Le même bureau BET Maroc, allié à un bureau français, Setec TPI, est en train d'exécuter d'autres études, dont le coût est estimé à 3 MDH, dans le cadre d'un marché attribué en 2001.
1 milliard de DH rien que pour le corps du tunnel
Ce marché comprend plusieurs missions, qui consistent à affiner divers volets d'une étude précédente, réalisée entre 1996 et 1998, et particulièrement les aspects géotechniques et géophysiques du sol, l'avant-projet du tracé...
En effet, l'étude de faisabilité technique et économique, lancée en 1996, qui avait été réalisée par le cabinet BET Maroc, a permis d'avoir une idée précise sur le coût de construction du tunnel et de ses liaisons sud, vers Ouarzazate, et nord, vers Marrakech, soit au total 176 kilomètres, comprenant la construction d'un nouveau tronçon routier de 12 kilomètres, les 10 km de tunnel, et le réaménagement des routes existantes. Le coût du projet fut ainsi estimé à 2,04 milliards de DH TTC, dont 1,115 milliard pour le seul corps du tunnel, 240 millions pour les équipements de sécurité, notamment deux usines de ventilation à chaque bout du tunnel, les issues de secours et autres équipements, 125 millions pour les aménagements des accès routiers (tronçon, ponts d'accès, aménagement de routes).
L'étude a conclu, en retenant les hypothèses d'exploitation les plus basses, à un taux de rentabilité compris entre 7 % et 9 %, selon que l'utilisation du tunnel soit soumise ou non à un droit de péage et que l'exploitation soit concédée ou non. A cet égard, l'étude de 1996 donnait une estimation du trafic routier à l'horizon 2000 et 2010, sachant, par ailleurs, que le trajet Marrakech-Ouarzazate sera réduit de 25 kilomètres et que le gain en temps est estimé à plus de 40 minutes pour les véhicules légers et une heure pour les véhicules poids lourd.
A quand la concrétisation ? Pour l'instant, si le dossier semble avoir été réactivé, nul n'a été en mesure de nous parler de la date du premier coup de pioche .
Mohamed Moujahid
Source : La Vie Economique
M. Aziz RABBAH reçoit S. E. M. BERTRAND LOUIS Ambassadeur de la Confédération Suisse à Rabat
(10/07/2012)
Monsieur Aziz RABBAH, Ministre de l’Equipement et du Transport, a reçu le mardi 10 juillet 2012, au siège du Ministère, Monsieur BERTRAND Louis, Ambassadeur de la Confédération Suisse à Rabat.
Les principales conclusions qui ont découlées de cette rencontre sont comme suit :
ü Développer, dans le cadre de la coopération maroco-suisse, le Partenariat Public Privé (PPP) dans le domaine des tunnels et des ponts vu que la Suisse possède une expertise et un savoir-faire considérables en ces matières ;
ü Initier une coopération en matière du transport ferroviaire entre les Chemins de Fer Fédéraux Suisses (CFF) et son homologue marocain l’ONCF ; à ce sujet M. l’Ambassadeur a remis à M. le Ministre une documentation sur l’industrie ferroviaire suisse ;
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Le tunnel de Tichka, rêve lointain ou priorité vitale ?
Créé le dimanche 22 avril 2012
La région Sud Est du Maroc, comprise entre Ouarzazate, Errachidia et Zagora, peine à se développer en raison principale de son enclavement : peu de lignes aériennes, une seule voie d'accès par le col de Tichka pour un trajet de quatre heures depuis Marrakech sur une route en mauvais état où circulent voitures, camions, taxis et autres transports touristiques. Une solution radicale : un tunnel sous les montagnes de l’Atlas.
Les travaux de la route du col « Tizi N’Tichka » ont été commencés en 1924. L’objectif des autorités coloniales était alors la "pacification" du Sud-Est à partir de Ouarzazate qui était un point stratégique pour parvenir à soumettre les tribus rebelles. Comme le raconte si bien le site « Ouarzazate au temps du protectorat », le projet a été mené par le Général Daugan, commandant de la région Marrakech, et par son successeur le général Huré en collaboration avec le service des affaires indigènes (en savoir plus …). La mise à niveau finale du chantier était accordée à un service marocain nouvellement créé sous le protectorat "les travaux publics".
Après l’indépendance du Maroc, ce passage deviendra la route nationale n° 9. En raison de l'altitude atteinte de près de 2260 m, des virages successifs et des chutes de neige, la route du col de Tizi N’Tichka est devenue l’une des routes les plus dangereuses du pays. En hiver, la coupure de cette route peut durer près de 20 heures pour un total de 15 coupures par an. De graves accidents ont souvent lieu avec des dégâts matériels et humains. Cette situation entrave la croissance économique de l'ensemble de la région Sud Est pour laquelle Ouarzazate se présente comme la porte d'entrée. Le tourisme, le commerce tout comme l’industrie cinématographique sont ainsi fortement handicapés.
Depuis longtemps déjà ce problème a été soulevé pour devenir au fil des ans une priorité que les responsables vont devoir un jour ou l'autre accepter de traiter. En dépit de fréquentes remises à niveau de son revêtement, la route du col n'a de cesse de se détériorer et il n'est pas rare d'observer de véritables affaissements du sol alors que tous les jours de nombreuses personnes, touristes compris, l'empruntent parce qu'ils n'ont pas le choix.
Une solution radicale pour en finir avec le "Maroc non utile"
Une solution radicale semble inévitable et urgente pour offrir aux usagers une alternative plus sécurisée et plus confortable : la création d’une autre voie routière.
C'est dans cette perspective là qu'une première étude de faisabilité d'un tunnel a été réalisée en 1974. Ce premier geste n’a abouti à rien. Le département des travaux publics a ensuite réalisé une étude financière et géotechnique en 1996. Malheureusement, cette étude se déroula dans un cadre politique délicat à la veille de la nomination du gouvernement de l’alternance en 1998 et resta elle aussi lettre morte. Cette dernière étude cependant nous donne quelques renseignements importants sur l'alternative visée : la distance Marrakech - Ouarzazate pourrait être réduite de 45 km avec un gain de temps de 40 mn pour les véhicules poids léger et une heure pour le poids lourd. Les conditions de circulation deviendraient alors excellentes grâce au tunnel.
En 2006, le conseil provincial de Ouarzazate a adopté une décision pour relancer le projet du tunnel de Tichka. Un bureau d’études de Rabat fut mobilisé. Ce nouveau projet prévoyait la liaison par tunnel entre la commune de Sti Fatma à Elhaouz et le douar Essour dans la commune de Tidili, l'ensemble sur une longueur de 10 km et 300 m et une largeur de 9 mètres et 65 centimètres. Le coût de ce tunnel était estimé à 200 milliards de centimes (selon les estimations de 2006). Il fut dit que la mise en œuvre du projet ne posait aucun problème particulier. Enfin, le Conseil régional de Souss Massa Drâa a intégré le projet du tunnel de Tichka dans sa stratégie économique et sociale pour 2010-2015.
L'enjeu de ce projet du tunnel de Tichka, c'est le désenclavement ou non de la région Sud Est du Maroc comprise entre Ouarzazate, Tinghir, Zagora et Errachidia. Le maintien de cet enclavement illustre le paradoxe d'un Maroc à deux vitesses, ravivant les mauvais souvenirs du « Maroc non utile ». Le constat est là : quatre régions du Maroc, notamment le Grand Casablanca, Chaouia-Ouardigha et Marrakech-Tensift-Al Haouz sont reliées par une autoroute d’une longueur d’environ 550 km et une ligne ferroviaire. Dernièrement, la ville d’Agadir vient d’être reliée au centre du royaume à travers un tronçon d’autoroute d’une longueur de 225 km entre Agadir et Marrakech.
La mobilisation pour le tunnel au nom du défi de la régionalisation
Ici, la question demeure à l'état de débat sans qu'aucun geste fort, symbolique, ne soit déjà venu inscrire la réalisation du tunnel comme un objectif prioritaire. L'urgence est pourtant là, patente et vitale tant le développement économique du territoire est aujourd'hui l'objet de toutes les inquiétudes.
Sans doute faudra-t-il la mobilisation des élites et autres forces vives du territoire, acteurs politiques, économiques, culturels, associatifs ... pour que ce rêve enfin devienne réalité.
Sans doute faudra-t-il que toutes les villes et les villages concernés se réunissent pour parler d'une seule et même voix et ainsi affirmer ce qui deviendrait le choix d'un destin pour une communauté d'intérêts en regard des richesses et atouts d'un territoire commun de vie.
Ne serait-ce pas là la meilleure des préfigurations de ce Maroc des régions que la nouvelle constitution proposée par le Roi Mohammed VI a dessiné comme ligne d'horizon pour l’ensemble du pays ?
Les populations de la région Sud Est du Maroc, des vallées du Drâa, de Dadés, de Toudgha et de Ziz, berceau du royaume et vivier de richesses patrimoniales et culturelles, méritent cette ambition d’être enfin et pleinement intégrées dans le mouvement vers un nouveau Maroc.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
http://www.mtpnet.gov.ma/MET_New/Fr/MenuServices/Actualites/Detailarticles.htm?Id=617&Type=0
Bien-sûr en lisant cela j'ai pensé au Tichka. Le bureau d'études Lombardi SA qui participe au tunnel du Gothard a déjà contribué à la réalisation du tunnel des Oudayas et aux études de celui de Gribraltar.