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Vers une nouvelle crise encore plus forte avant 2022 ?

2525 Views 99 Replies 26 Participants Last post by  CODEBARRE75011
J'ai déplacé ici la discussion parallèle qui était en train de se créer sur le thread de "la gauche au pouvoir!

Je suis initialement de formation géographe alors pour ton projet va falloir me passer sur le corps :D
Pareil, même formation (et franchement en terme d'ouverture, il n'y a pas beaucoup mieux quand on avance un peu dans le cursus : démographie, géo-éco, urba, géo culturelle, géo physique, géopolitique).

A l'inverse, l'économie nous apprend plutôt à regarder les choses par le petit bout de la lorgnette en prenant bien soin de ne pas remettre le système en perspective d'autres choses toutes aussi importantes mais totalement négligées comme toute la partie sociale-sociétale-sociologique qui est pourtant "moins chiffrée" mais tout aussi importante, y compris dans l'éco : pourquoi par exemple on enseigne très peu ce qu'on appelle généralement le "coût social" en économie (en opposition le plus souvent aux économies et bénéfices réalisés par le privé) ?
Peut-être parce que tout simplement ce coût social est pris en charge par les Etats (avec plus ou moins de réussite) et n'impacte pas beaucoup les bénéfices engendrés dans le privé.

Autrement dit, l'enseignement de l'économie ne permet pas d'apréhender le monde : il permet de le déformer pour le faire entrer dans un moule de pensée qui ne "va pas de soi" et ainsi faire passer pour évidentes des choses qui ne le sont pas et des fatalités là où demeure pourtant encore le choix et le libre arbitre.

Merde, c'est presque un discours de gauche ça...
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1 - 20 of 100 Posts
Oui Indy, mais pour cela il faudrait développer l'esprit critique des élèves. Or, ce n'est ni le cas en histoire ni en économie. Pire, pour cette dernière, il y a une véritable police de la pensée unique interdisant tout esprit critique. Beaucoup de profs d'éco ne sont pas là pour expliquer l'économie (la quasi-totalité n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise en n'en n'ont qu'une vision lointaine déformée par le prisme marxiste), mais bel et bien pour former des militants pendant qu'ils sont encore jeunes et influençables.
Autant de jeunes qui arriveront dans la vie active avec une vision de la société et de l'économie biaisée et contestataire. Tant de potentiel de gâché.
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sur l'invention de fabius, j'ai retrouvé un article (un peu long mais passionant) qui décrit cette invention puis son adoption par le reste de l'Europe, et pour le traite de Maastricht.

http://www.latribune.fr/actualites/...3-du-pib-est-une-invention-100-francaise.html
Excellent article même s'il est un peu léger sur l'explication de comment une norme française est devenue européenne.

Pour les règles de Maastricht on explique souvent que si à la base un pays a

PIB1 = 100
Dette1 = 60

Avec un deficit de 3 et un pib qui s'accroît de 5 (par exemple une croissance réelle de 3% + 2 % d'inflation => l'objectif à moyen terme de la BCE)

PIB2 = 105
Dette2 = 63
Ce qui en pourcentage fait un endettement de 60 % (comme avant donc)

Après c'est évident que ces critères n'ont aucune justification économique sérieuse.

Pareil, même formation (et franchement en terme d'ouverture, il n'y a pas beaucoup mieux quand on avance un peu dans le cursus : démographie, géo-éco, urba, géo culturelle, géo physique, géopolitique).

A l'inverse, l'économie nous apprend plutôt à regarder les choses par le petit bout de la lorgnette en prenant bien soin de ne pas remettre le système en perspective d'autres choses toutes aussi importantes mais totalement négligées comme toute la partie sociale-sociétale-sociologique qui est pourtant "moins chiffrée" mais tout aussi importante, y compris dans l'éco : pourquoi par exemple on enseigne très peu ce qu'on appelle généralement le "coût social" en économie (en opposition le plus souvent aux économies et bénéfices réalisés par le privé) ?
Peut-être parce que tout simplement ce coût social est pris en charge par les Etats (avec plus ou moins de réussite) et n'impacte pas beaucoup les bénéfices engendrés dans le privé.

Autrement dit, l'enseignement de l'économie ne permet pas d'apréhender le monde : il permet de le déformer pour le faire entrer dans un moule de pensée qui ne "va pas de soi" et ainsi faire passer pour évidentes des choses qui ne le sont pas et des fatalités là où demeure pourtant encore le choix et le libre arbitre.

Merde, c'est presque un discours de gauche ça...
L'économie étudie quand même assez tout ce qui est coût social, externalités...
Après c'est sûr que des cours au lycée ne couvriraient jamais tout ça.
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En même temps, à part quelques courageux, qui veut devenir prof ?
Les derniers dinosaures sont des vieux qui portent les rouflaquettes blanche à la Robert Hue et le pull rouge.
A l'inverse, l'économie nous apprend plutôt à regarder les choses par le petit bout de la lorgnette en prenant bien soin de ne pas remettre le système en perspective d'autres choses toutes aussi importantes mais totalement négligées comme toute la partie sociale-sociétale-sociologique qui est pourtant "moins chiffrée" mais tout aussi importante, y compris dans l'éco : pourquoi par exemple on enseigne très peu ce qu'on appelle généralement le "coût social" en économie (en opposition le plus souvent aux économies et bénéfices réalisés par le privé) ?
Comme dit précédemment, le coût social est enseigné via le prisme des externalités. Celles-ci peuvent être positives (infrastructures, etc...) ou négatives (pollution, etc...). J'irais même encore plus loin, c'est bien la théorie économique qui a justifié la proportionnalité de l'impôt par le concept de consommation incompressible.

J'ai fait un cursus d'économie et je peux te dire que tu as une vision extrêmement cliché de la discipline. L'économie est très loin d'être le royaume de la pensée unique. Il y a deux grandes écoles qui s'opposent en économie depuis deux siècles, pour simplifier celle de la demande (Keynes) et celle de l'offre (Friedman).

Mais c'est vrai que je n'ai pas été très clair dans ma pensée. Plutôt que de remplacer la géographie par de l'économie, je comptais plutôt les associer. La géographie au lycée est déjà très tournée vers l'économique (matières premières, échanges internationaux, production, mondialisation...).

L'idée serait simplement de l'associer avec des théories économiques simples mais qui me paraissent essentiels : théorie de l'offre et de la demande, théorie de l'avantage comparatif, théorie du consommateur et du producteur en micro-économie.

J'ai appris tout ça en DEUG il y a plus de 10 ans (ça ne me rajeunit pas), et sincèrement ces bases élémentaires me paraissent essentiels pour comprendre le monde, surtout aujourd'hui.
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Comme dit précédemment, le coût social est enseigné via le prisme des externalités. Celles-ci peuvent être positives (infrastructures, etc...) ou négatives (pollution, etc...). J'irais même encore plus loin, c'est bien la théorie économique qui a justifié la proportionnalité de l'impôt par le concept de consommation incompressible.

J'ai fait un cursus d'économie et je peux te dire que tu as une vision extrêmement cliché de la discipline. L'économie est très loin d'être le royaume de la pensée unique. Il y a deux grandes écoles qui s'opposent en économie depuis deux siècles, pour simplifier celle de la demande (Keynes) et celle de l'offre (Friedman).

Mais c'est vrai que je n'ai pas été très clair dans ma pensée. Plutôt que de remplacer la géographie par de l'économie, je comptais plutôt les associer. La géographie au lycée est déjà très tourné vers l'économique (matières premières, échanges internationaux, production, mondialisation...).

L'idée serait simplement de l'associer avec des théories économiques simples mais qui me paraissent essentiels : théorie de l'offre et de la demande, théorie de l'avantage comparatif, théorie du consommateur et du producteur en micro-économie.

J'ai appris tout ça en DEUG il y a plus de 10 ans (ça ne me rajeunit pas), et sincèrement ces bases élémentaires me paraissent essentiels pour comprendre le monde, surtout aujourd'hui.
Je n'aurais pas dit mieux.

Pour les 2 grandes écoles c'est très actuel comme débat d'ailleurs. L'opposition austérité (choc d'offre) vs relance (choc de demande) n'est rien d'autre que ça.
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Et l'école autrichienne? Je serais tenté de dire que tant qu'on restera sur les concepts de Friedman et de encore plus de Keynes, on ne comprendra pas grand chose à l'éco, mais c'est un début.
J'ai fait un cursus d'économie et je peux te dire que tu as une vision extrêmement cliché de la discipline. L'économie est très loin d'être le royaume de la pensée unique. Il y a deux grandes écoles qui s'opposent en économie depuis deux siècles, pour simplifier celle de la demande (Keynes) et celle de l'offre (Friedman).
Je faisais référence à la façon dont était enseignée l'éco au lycée (pour la suite je n'en sais rien puisque je me suis orienté ver la géo puis l'urbanisme).

Ceci dit, même si les externalités (positives et négatives) sont enseignées, ne veut pas pour autant qu'elles soient autant prises en compte que ce qu'il faudrait en ce qui concerne les choix privés qui ont un "coût" public. Et je ne parle même pas de ce qui est apparu au grand jour à partir de 2008 où tout le monde a pu constater à quel point les profit étaits privatisé et les déficits nationalisés.

Cela aura d'ailleurs eu pour effet à la fois de ne pas faire la selection naturelle (quitte à amplifier considérablement la crise à un instant T) mais aussi de ne pas avoir permis de nettoyer le merdier et faire le tri.

Et l'autre effet, pas des moindres étant de valider les pratiques considérées par tous comme intolérables et irresponsables en permettant la remise sur pied de ceux qui auraient du légitimement disparaître.

En faisant ça on a certes réduit considérablement les effets de la crise (mais est-ce un bien d'empêcher la sélection naturelle ?), mais on a mis à genou les finances publiques, rendu encore un peu plus grand le fossé entre le citoyen lambda (à qui on demande toujours plus d'efforts pour sauver un système qu'il méprise de plus en plus) et mis en place tout ce qu'il faut pour préparer une prochaine crise encore plus forte celle-là : aucun des problèmes engendrés par cette crise n'a été sérieusement réglé (pire on a redonné une virginité à des groupes qui auraient dû couler ainsi qu'à des agences de notation complices), les Etats ne sont plus en état de subvenir en cas de pépin (sauf à faire jouer à fond la planche à billet, ce qu'il est possible de faire partout sauf dans l'UE...).

Bref, on ne remet absoluement pas en cause un système en fin de vie, on se contente de le maintenir en vie avec des perfusions. Après on se demande pourquoi les partis extrêmistes se renforcent en Europe voire même ailleurs dans le monde.

Aux USA et un peu partout on remplace peu à peu la perte du pouvoir d'achat par la montée des crédits, autant dire que les subprimes ne sont pas finies (d'ailleurs Sarkozy a un peu tenté le coup sans trop de succès avec sa politique débile de vouloir faire de la France un pays de propriétaires).

Mais tout va bien, rendez-vous dans moins de 10 ans pour la suite (cette fois j'ai pris le soin d'écrire un post clair, concis et précis, histoire de ne pas me prendre des remarques sur le fait que la derniere crise ni son ampleur n'étaient pas prévisibles alors que c'était bien le cas, hein caserass ;)).
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@IndyG

Tu ferais un bon prof d'éco pour le lycée^^

Ce passage a retenu mon attention:

Aux USA et un peu partout on remplace peu à peu la perte du pouvoir d'achat par la montée des crédits, autant dire que les subprimes ne sont pas finies (d'ailleurs Sarkozy a un peu tenté le coup sans trop de succès avec sa politique débile de vouloir faire de la France un pays de propriétaires).
C'est exactement comment on a réussi a stimulé la croissance ces 20 dernières années et effectivement c'est le modèle que Sarkozy voulait employer pour stimuler la croissance jusqu'au jour ou la crise est venu et là retournement de son costume sur mesure. D'ailleurs F. Hollande lui a bien souligné cela lors du débat.
Alors la vraie question est de savoir quoi faire pour avoir une croissance durable et garantissant le plein emploi... Je suis assez pessimiste personnellement.
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pour avoir une croissance durable et garantissant le plein emploi... Je suis assez pessimiste personnellement.
Je suis tout à fait d'accord et je partage le même pessimisme.
Je ne veux certainement pas jouer les "profs" surtout en éco vu que je ne maitrise pas spécialement cette discipline, en revanche, contrairement au monde économique qui m'apparaît très recentré sur lui-même, j'essaie de regarder le monde un peu dans son ensemble, surtout au travers de l'ensemble de ses disciples et en recentrant l'ensemble sur le facteur humain (les chiffres ne servent à rien s'il n'y a pas des "vrais gens" qui les élaborent et d'autres qui les interprètent).
On verra ce qu'il sera de l'avenir, mais franchement il faut dépasser le cadre de l'utopie béate pour trouver un soupçon d'espoir pour le moment...
De toute façon à court terme, ce qui peut sauver les Etats c'est la planche à billet (méthode US) ou contrôle du taux de change (méthode chinoise). Autant dire que l'UE va rester dans la merde pendant un bon bout de temps...
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Et l'école autrichienne? Je serais tenté de dire que tant qu'on restera sur les concepts de Friedman et de encore plus de Keynes, on ne comprendra pas grand chose à l'éco, mais c'est un début.
Et les autres, il y a bien plus que les écoles de Friedman, de Keynes... nous sommes toujours enferré dans nos idéologies en France, toujours à mettre tout en opposition... tu as raison, il y a une école autrichienne, et de nombreuses autres ! :)

Le pire ! C'est qu'en France on continue de privilégier les théories Keynesiennes, qui pour le coup ont fait preuve d'une véritable innefficacité dans plus de la moitié des pays du monde... Mais la nouvelle équipe dirigeante socialiste, ne voit déjà que par ça :nuts:

Je faisais référence à la façon dont était enseignée l'éco au lycée (pour la suite je n'en sais rien puisque je me suis orienté ver la géo puis l'urbanisme).
Oui sauf que tu as un petit peu trop tendance à t'arreter sur tes bases et considérer qu'on apprend plus rien après... tu t'es orienté vers l'urbanisme, tu t'y connaissais beaucoup avant de commencer ton cursus après le BAC ?


Ceci dit, même si les externalités (positives et négatives) sont enseignées, ne veut pas pour autant qu'elles soient autant prises en compte que ce qu'il faudrait en ce qui concerne les choix privés qui ont un "coût" public. Et je ne parle même pas de ce qui est apparu au grand jour à partir de 2008 où tout le monde a pu constater à quel point les profit étaits privatisé et les déficits nationalisés.
C'est du slogan ca... On peut effectivement faire ce raccourci, et le trouver intelligent. Mais regardons d'un peu plus près... Qui est l'Etat ? l'Etat ce n'est pas que le gouvernement, c'est l'ensemble des citoyens, et en matière d'argent on peut dire l'ensemble des foyers fiscaux plus l'ensemble des personnes morales + une partie du reste du monde en intéraction avec le pays = C'est la somme de tous les contribuables.

Banalité à rappeller, mais les dépenses publiques sont nationalisées. Ces dépenses pubiques ne retombent pas toutes au même endroit, elles sont ciblées, on peut donc avoir d'un côté ceux qui paient sans rien recevoir et ceux qui ne paient rien en recevant beaucoup... (je commence par ça, puisque ca aussi c'est évident et ca fait largement concensus dans la société française, même si là, j'ai tiré à l'extrême la situation).

L'Etat est-il donc si différent ? :dunno: d'une certaine manière, ne peut-on pas considérer que l'Etat nationalises ses ressources et privatisent ses dépenses ?

La mission de l'administration s'est de péréniser le système, le système économique mais aussi social qu'elle a choisi de mettre en place. D'autre part, l'Etat a une responsabilité auprès du reste du monde en signant des accords tels que ceux du GATT, en se rendant à l'OMC (pour défendre l'exception française) ou en allant signer des partenariats dans un pays étranger, soit global soit pour une entreprise (il y a déjà ici une notion de choix... ).

L'Etat est-il donc si étranger à la situation ? ne fait-il que subir ? L'Etat n'est-il pas aussi responsable des règles applicables sur son sol ? :dunno:

Enfin, le choix que fait l'Etat en payant les dettes de sociétés mal en point, le fait-il réellement au détriment des autres, et au détriment de ses contribuables ? Lorsqu'une banque fait faillite, il ne faut pas juste y voir les équipes dirigeantes (une centaines de personnes tout au plus) ou les actionnaires, il faut y voir aussi le personnel de la structure, les particuliers clients de cette banque, la multitude d'entreprises et il faut y voir aussi les répercussions sur les autres établissements financiers. Bref tout ca ressemble à de l'interet franco-français, et tout ça c'est du contribuable pour l'Etat. Je rajoute que Le système bancaire fait que toutes les banques sont imbriquées, imagine un jeu de domino, tu pousses le premier, vas-tu vraiment laisser tous les dominos tomber et attendre de voir celui qui ne va seulement que vasciller ? Je te laisse imaginer les répércussions économiques mais aussi sociétales...

L'Etat en se portant au secours d'une de ses banques, finalement, ne protège t-elle pas non plus une très très grande part de ses propres contribuables ? :dunno:

Donc résumons, nous avons un Etat fait pour consolider le choix du sytème dans lequel nous évoluons, qui doit prendre toutes les décisions au nom du bien être de sa population. Ce même état nationalise les dépenses en collectant des recettes sur les masses créant des distortions (au nom de l'équité). Cet Etat passe des accords et a une reponsabilité sur l'ensemble des règles internationales qui régissent l'économie du monde et une résponsabilité sur les règles s'appliquant sur son sol, et il le fait en notre nom et pour notre bien-être et pour notre économie. Ces règles nous rapportent à tous.
De l'autre nous avons des établissments bancaires (déjà contribuables) regroupant une multitude d'interets (particuliers, entreprisess + structures internes + financiers) utilisant les règles cautionnées par l'Etat...

Ca me parait être un jeu plutot équilibré, surtout lorsque ce jeu permets à des millions de français de vivre tranquillement et de dormir sur leurs deux oreilles.

Pour finir, je rappellerai aussi que les actionnaires d'une banque sont pour leur très très grandes majorités des petits porteurs, des gens issus de la classe moyenne qui essaient aussi de s'enrichir par le biais de la bourse (nous sommes tous un peu responsables).

En ce qui nous concerne, notre Etat n'a fait que prêter de l'argent aux banques en difficultés, ce qui nous a enrichi et pas l'inverse, que ceux que tu dénonces ne sont qu'une petite poignée et pour la plupart étrangers (les établissements bancaire français ont été largement moins exposés aux emprunts toxiques) et qu'au nom de cette poignée on laisse penser aux gens grâce à des phrases telles que "tout le monde a pu constater à quel point les profits étaits privatisés et les déficits nationalisés." que les banques sont nos ennemies et qu'on peut éluder au nom de ce principe toutes les répercussions qui découleraient d'une faillite, des répercussions économiques graves (voir US) et sociétales (il suffit de jeter un oeil à la Grèce). Ce type de phrase en fait, distille l'idée qu'il y a deux camps en opposition, ceux qui paient et ceux qui recoivent, alors que c'est tout bonnement faux et ca l'est particulièrement en France.

Bref, cette phrase pourrait avoir été inventé par les communistes que ca ne m'étonnerait pas, on est dans la caricature la plus profonde, et elle fait largement référence à la lutte des classes... principe tout de même bien mort aujourd'hui.

Cela aura d'ailleurs eu pour effet à la fois de ne pas faire la selection naturelle (quitte à amplifier considérablement la crise à un instant T) mais aussi de ne pas avoir permis de nettoyer le merdier et faire le tri.

Et l'autre effet, pas des moindres étant de valider les pratiques considérées par tous comme intolérables et irresponsables en permettant la remise sur pied de ceux qui auraient du légitimement disparaître.

En faisant ça on a certes réduit considérablement les effets de la crise (mais est-ce un bien d'empêcher la sélection naturelle ?), mais on a mis à genou les finances publiques, rendu encore un peu plus grand le fossé entre le citoyen lambda (à qui on demande toujours plus d'efforts pour sauver un système qu'il méprise de plus en plus) et mis en place tout ce qu'il faut pour préparer une prochaine crise encore plus forte celle-là : aucun des problèmes engendrés par cette crise n'a été sérieusement réglé (pire on a redonné une virginité à des groupes qui auraient dû couler), les Etats ne sont plus en état de subvenir en cas de pépin (sauf à faire jouer à fond la planche à billet, ce qu'il est possible de faire partout sauf dans l'UE...).

Bref, on ne remet absoluement pas en cause un système en fin de vie, on se contente de le maintenir en vie avec des perfusions. Après on se demande pourquoi les partis extrêmistes se renforcent en Europe voire même ailleurs dans le monde.

Aux USA et un peu partout on remplace peu à peu la perte du pouvoir d'achat par la montée des crédits, autant dire que les subprimes ne sont pas finies (d'ailleurs Sarkozy a un peu tenté le coup sans trop de succès avec sa politique débile de vouloir faire de la France un pays de propriétaires).

Mais tout va bien, rendez-vous dans moins de 10 ans pour la suite (cette fois j'ai pris le soin d'écrire un post clair, concis et précis, histoire de ne pas me prendre des remarques sur le fait que la derniere crise ni son ampleur n'étaient pas prévisibles alors que c'était bien le cas, hein caserass ;)).
Lol je ne remets pas le couvert sur cette question des subprimes :)

Bon sinon, pour la sélection naturelle, j'avoue que je suis vraiment bluffé, c'est un discours hallucinant. Pas hallucinant en soi, mais parce que soit tu oublies toutes les implications que ca entraine sur la société soit tu es devenu le pire capitalise que je connais ? :lol:

Ce que tu appelles le merdier et faire le tri, pour moi c'est les banques et leurs clients... mais malheureusement, ici, il s'agit du peuple en son entier, tu ne peux tout simplement pas désolidariser les banques de leurs clients, d'ailleurs les banques n'existent et ne sont puissantes qu'au travers de leurs clients.

Tu veux punir ceux qui ont fauté ? il va falloir donc s'en prendre à tous les gvts qui ont permis autant de dérégulations, de la mise en place de produits toujours plus toxiques, mais aussi, aux gens qui boursicottent, à ceux qui profitent d'emprunts bancaires, etc... bref tout le monde à bouffer à ce ratelier, si tu veux punir les gens, il ne te faudra pas que prendre les équipes dirigeants et les traders... ca, c'est du raccourci, même si leur part de réponsabilité est énorme du fait de leur petit nombre.

PS : la politique qui voulait que les français soient propriétaires n'a rien à voir avec pousser les gens à surconsommer, cette politique était avant tout sociétale et elle offrait deux choses : faire profiter au maximum de gens d'interet bas et en plus de se voir defiscaliser ses interets sur ses impôts, et aussi de rendre plus efficace la politique du logement en France.. la France étant en grandes difficultés sur la question du logement. Si en plus ca avait pu pousser le batiment dans le même temps... ca ne s'est pas passé parce que la pression sur les établissements bancaires et sur les ménages aura été trop forte, on sait pourquoi, mais sinon l'idée n'était pas trop mauvaise...
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d'ailleurs Sarkozy a un peu tenté le coup sans trop de succès avec sa politique débile de vouloir faire de la France un pays de propriétaires.
Ceci dit, je trouve que ce serait une bonne chose si 70% des foyers étaient propriétaires de leur logement et que 20% avaient accès aux logement sociaux (HLM, HBM...). Le problème, c'est qu'il y a trop de bailleurs privés qui foutent la m...à la fois dans le marché et dans les copropriétés.

J'ai désormais la chance d'avoir 21 occupants sur 24 appartements dans ma copropriété (je suis au Conseil Syndical): lorsque les bailleurs étaient 5, c'était toujours eux qui avaient des retards de paiement des charges et des travaux. Le pire: un bailleur en recherche de locataire qui avait décidé de ne plus payer de charges tant que l'appartement était inoccupé: on a du le forcer à vendre pour récupérer l'argent.

J'ai entendu un truc sur France Info: favoriser les propriétaires qui "achètent pour louer" coûterais plus cher à l'Etat que de construire des logements sociaux. Si c'est vrai, il serait préférable de doubler le plafond du livret A et de faire sauter la fameuses niche fiscale. Note: à la limite, que l'on encourage la location "en meublé" mais pas "vide".

Ah, tu crois qu'il n'y en avait pas ?
Autant de monde, forcément qu'il y allait avoir des fouteurs de merde. Bastille ou Concorde.
Mais je te l'accorde, pas certain qu'ils aient des drapeaux maghrébins.
Il y avait des racailles a Bastille en 2012 comme à la Concorde en 2007: c'est simplement un autre type de racaille et d'autres types de délits. Avantage: Mireille Mathieu n'a pas massacré la Marseillaise (en 2007, je voulais déposer plainte contre elle pour "outrage à l'hymne national") et Enrico Maccias n'a pas "chanté".
Les drapeaux Maghrébins: c'est assez lamentables en effet et j'espère que ceux qui les ont brandis se rendent compte de leur connerie. Cependant, il faut bien comprendre le que le contexte Parisien est différent du contexte provincial: les personnes d'origines étrangères côtoient tous les jours des personnes qui mettent en avant leurs origines provinciales (moi_même, je ne rate pas une occasion de rappeler que je suis un "Auvergnat monté à Paris"). Il ne faut donc pas s’étonner que certains se rattachent à leurs origines Marocaines, Sénégalaises, Vietnamiennes comme d'autres à leurs origines Bretonnes, Auvergnates, Martiniquaises, Corses, Toulousaines, Nordistes, Alsaciennes....

Plus léger: il semblerait que le couple Présidentiel soit obligé de s'installer à l'Elysée. La sécurisation de l'appartement du 15° arrondissement causerais trop de problèmes de voisinage.
Imaginez que votre voisin devienne Président de la République...
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@Caserass

Comme à ton habitude, il y a énormément de choses à dire pour chacun de tes posts. Je commenterais les passages qui me paraissent les plus importants.

PS : la politique qui voulait que les français soient propriétaires n'a rien à voir avec pousser les gens à surconsommer, cette politique était avant tout sociétale et elle offrait deux choses : faire profiter au maximum de gens d'interet bas et en plus de se voir defiscaliser ses interets sur ses impôts, et aussi de rendre plus efficace la politique du logement en France.. la France étant en grandes difficultés sur la question du logement. Si en plus ca avait pu pousser le batiment dans le même temps... ca ne s'est pas passé parce que la pression sur les établissements bancaires et sur les ménages aura été trop forte, on sait pourquoi, mais sinon l'idée n'était pas trop mauvaise...
Il y a quelque temps, j'avais posté un article qui corrélait très sérieusement les pays les plus touchés par la crise avec le pourcentage de propriétaire. Par exemple en Grèce et en Espagne, plus de 85% de la population est propriétaire (UK et US aux alentours de 75%).
Alors qu'en Allemagne, en France et en Suisse, on tourne autour de 50-55%.
Pourquoi cela? Parce qu'une bonne partie de la population qui est propriétaire dans ces pays n'est pas solvable et ne pourra honorer sa dette que si la maison est revendu. Or la crise est liés à la chute du marché immobilier, impliquant une baisse du prix des maisons.
Pourtant cette course à devenir propriétaire a stimulé directement la croissance, par exemple le moteur de la croissance en Espagne a été le BTP qui grâce a cette politique a été excité. Or ce marché aujourd'hui à l'arrêt et les promoteurs espagnoles mettent la clé sous la porte.


Bon sinon, pour la sélection naturelle, j'avoue que je suis vraiment bluffé, c'est un discours hallucinant. Pas hallucinant en soi, mais parce que soit tu oublies toutes les implications que ca entraine sur la société soit tu es devenu le pire capitalise que je connais ?
La on revient sur une éternelle question que se posent les économistes? Doit on penser à court-terme ou sur le long-terme? Keynes avait répondu que sur long-terme nous étions morts. Or si lui n'est plus, nous nous sommes encore.

Sur le court-terme, il ne fait aucun doute qu'une politique interventionniste est préférable car ça permet de sauver des zombies et le peuple ne râle pas. Il a toujours du pain et des jeux.
Sur le long terme, l'interventionnisme a un coût et se répercutera soit pour les prêteurs (défaut de paiement), soit pour le contribuable (inflation + pertes des avantages sociaux) ou plutôt les deux généralement. C'est pourquoi l'idée la plus logique serait de laisser au privé le soin de s'auto-réguler. Je ne parlerais pas de sélection naturelle mais plutôt de destruction créatrice.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Destruction_créatrice


Enfin, le choix que fait l'Etat en payant les dettes de sociétés mal en point, le fait-il réellement au détriment des autres, et au détriment de ses contribuables ? Lorsqu'une banque fait faillite, il ne faut pas juste y voir les équipes dirigeantes (une centaines de personnes tout au plus) ou les actionnaires, il faut y voir aussi le personnel de la structure, les particuliers clients de cette banque, la multitude d'entreprises et il faut y voir aussi les répercussions sur les autres établissements financiers. Bref tout ca ressemble à de l'interet franco-français, et tout ça c'est du contribuable pour l'Etat. Je rajoute que Le système bancaire fait que toutes les banques sont imbriquées, imagine un jeu de domino, tu pousses le premier, vas-tu vraiment laisser tous les dominos tomber et attendre de voir celui qui ne va seulement que vasciller ? Je te laisse imaginer les répércussions économiques mais aussi sociétales...
Certes mais ca laisse aussi un sentiment d'impunité pour les Too Big Too Fail. A partir de l'instant, qu'un acteur économique n'assume plus la responsabilité de ses actes, cela fausse le jeu et laisse la possibilité de commettre toutes sortes d'erreurs, de fraudes et spéculations. De plus, il n'a plus le soucis de la compétitivité et de la rentabilité car de toutes manières il sera renfloué. Or la rentabilité est la base même d'une entreprise.
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Et l'école autrichienne? Je serais tenté de dire que tant qu'on restera sur les concepts de Friedman et de encore plus de Keynes, on ne comprendra pas grand chose à l'éco, mais c'est un début.
On peut même remonter aux classiques car la main invisible, l'équivalence ricardienne =>, la loi de Say => ... s'opposaient déjà à l'interventionisme et à la politique de demande de Keynes.

Sur les autrichiens c'est intéressant comment le débat Hayek vs Keynes a été dépoussiéré puis popularisé depuis la crise.

Dans les années 30, en pleine crise mondiale, un éminent économiste britannique croise le fer avec Friedrich von Hayek, un jeune libéral. Tout les oppose: l’intervention de l’Etat, le rôle des marchés…

Cela vous rappelle-t-il quelque chose? Des banquiers centraux tant préoccupés par la menace pesant sur leur monnaie qu’ils demandent que l’austérité soit imposée à leurs concitoyens indignés. Des leaders politiques qui, confrontés à une profonde récession et à un chômage à grande échelle, martèlent que la seule voie vers la reprise est de couper les dépenses publiques, payer la dette nationale et augmenter les impôts.

Est-ce vraiment raisonnable? Certains économistes, doutant de la sagesse des banquiers et des législateurs, prétendent que la meilleure façon d’éviter des décennies de chômage et de stagnation économique est d’emprunter et de dépenser afin de promouvoir la croissance économique. D’autres économistes ignorent ces préceptes en faveur d’un credo qui estime que l’intervention du gouvernement est néfaste pour la confiance de l’économie et pour les marchés qui ne peuvent plus s’autorégénérer.

Il y a quatre-vingts ans, le gouvernement de coalition du premier ministre britannique, Ramsay MacDonald, a dû faire face au même dilemme que les dirigeants de la zone euro, dans des circonstances économiques à peine différentes.

suite




Je faisais référence à la façon dont était enseignée l'éco au lycée (pour la suite je n'en sais rien puisque je me suis orienté ver la géo puis l'urbanisme).

Ceci dit, même si les externalités (positives et négatives) sont enseignées, ne veut pas pour autant qu'elles soient autant prises en compte que ce qu'il faudrait en ce qui concerne les choix privés qui ont un "coût" public.
Je n'ai pas le sentiment (peut être à tort) que ça soit la faute de la science économique. Par exemple, des études sur les effets de la pollution (une externalité négative), il y en a à la pelle. Seulement l'économiste n'est pas le décideur politique, n'est pas le manager d'entreprise.

Et je ne parle même pas de ce qui est apparu au grand jour à partir de 2008 où tout le monde a pu constater à quel point les profit étaits privatisé et les déficits nationalisés.

Cela aura d'ailleurs eu pour effet à la fois de ne pas faire la selection naturelle (quitte à amplifier considérablement la crise à un instant T) mais aussi de ne pas avoir permis de nettoyer le merdier et faire le tri.

Et l'autre effet, pas des moindres étant de valider les pratiques considérées par tous comme intolérables et irresponsables en permettant la remise sur pied de ceux qui auraient du légitimement disparaître.

En faisant ça on a certes réduit considérablement les effets de la crise (mais est-ce un bien d'empêcher la sélection naturelle ?), mais on a mis à genou les finances publiques, rendu encore un peu plus grand le fossé entre le citoyen lambda (à qui on demande toujours plus d'efforts pour sauver un système qu'il méprise de plus en plus) et mis en place tout ce qu'il faut pour préparer une prochaine crise encore plus forte celle-là : aucun des problèmes engendrés par cette crise n'a été sérieusement réglé (pire on a redonné une virginité à des groupes qui auraient dû couler ainsi qu'à des agences de notation complices), les Etats ne sont plus en état de subvenir en cas de pépin (sauf à faire jouer à fond la planche à billet, ce qu'il est possible de faire partout sauf dans l'UE...).

Bref, on ne remet absoluement pas en cause un système en fin de vie, on se contente de le maintenir en vie avec des perfusions. Après on se demande pourquoi les partis extrêmistes se renforcent en Europe voire même ailleurs dans le monde.

Aux USA et un peu partout on remplace peu à peu la perte du pouvoir d'achat par la montée des crédits, autant dire que les subprimes ne sont pas finies (d'ailleurs Sarkozy a un peu tenté le coup sans trop de succès avec sa politique débile de vouloir faire de la France un pays de propriétaires).

Mais tout va bien, rendez-vous dans moins de 10 ans pour la suite (cette fois j'ai pris le soin d'écrire un post clair, concis et précis, histoire de ne pas me prendre des remarques sur le fait que la derniere crise ni son ampleur n'étaient pas prévisibles alors que c'était bien le cas, hein caserass ;)).
Même si tous les économistes s'accordent sur l'aspect systémique de la crise bancaire de 2007, les remedes appliqués depuis ne font pas l'unanimité. Dès le début, le bail-out des banques et les multiples plans de relance ont été vus comme keynésiens (une approche que les monétaristes avaient enterrée les 30 dernières années quasiment) =>

Il n'y a donc pas une science économique au secours d'un système. Lequel d'ailleurs? Si c'est le libéral anti-interventionniste c'est raté. Imaginez que sous la présidence d'Obama ce sera accumulé autant de dettes publiques que durant tous ses prédécesseurs ! L'Europe aurait bien voulu faire la même chose si les marchés ne l'avaient pas prise pour cible.

Bref, tout ça pour dire que la science économique n'est pas unanime et qu'elle ne sert que de conseillère aux décideurs (les politiques et chefs d'entreprises) qui choisissent çà et là les pans de l'économie qui les arrangent.
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Juste pour rebondir sur la "destruction créatrice"
Je vous invite à lire ou parcourir LE livre de joseph Schumpeter "Capitalisme,socialisme et démocratie" .

Magnifique ouvrage très amusant (si si! ) car l'auteur en plus d'être un brilliant économiste a une plume très entraînante.
Il m'a fait passer de bonnes soirées quand j'étais en second cycle de mon cursus d'économie il y a une dizaine d'années.

On y apprend ce que le réel progrés d'une société sur le plan social par des exemples très amusants.La finalité du sytème économique dans lequel nous sommes empêtrés,condamnés.

Un grand moment qui remet en perspective les mensonges de la gauche.
Mépriser les ignorants ça aide à gagner des élections. :bowtie:
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Pas mal. Tu peux nous donner quelques exemples de mensonges démystifiés, histoire de nous donner envie ?
Qui est l'Etat ? l'Etat ce n'est pas que le gouvernement, c'est l'ensemble des citoyens, et en matière d'argent on peut dire l'ensemble des foyers fiscaux plus l'ensemble des personnes morales + une partie du reste du monde en intéraction avec le pays = C'est la somme de tous les contribuables
Si c'est ça pour toi l'Etat, je comprends pourquoi on ne risque pas de s'entendre et je suis bien content que tu aies commencé par ce passage, ça m'épargne d'avoir à lire la suite.

Il n'y a donc pas une science économique au secours d'un système. Lequel d'ailleurs? Si c'est le libéral anti-interventionniste c'est raté. Imaginez que sous la présidence d'Obama ce sera accumulé autant de dettes publiques que durant tous ses prédécesseurs ! L'Europe aurait bien voulu faire la même chose si les marchés ne l'avaient pas prise pour cible.

Bref, tout ça pour dire que la science économique n'est pas unanime et qu'elle ne sert que de conseillère aux décideurs (les politiques et chefs d'entreprises) qui choisissent çà et là les pans de l'économie qui les arrangent
Le problème Tigalion, que tu soulèves indirectement, c'est qu'on vit une économie "globale" avec en guise de moteur les intérêts particuliers de chaque pays qui prônent (dans leur ensemble) une économie "non faussée" mais qui dans les faits, n'arrêtent pas de la fausser chacun comme il veut bien se le permettre (c'est d'ailleurs la critique qui a été faite à la PAC à une époque).
Aujourd'hui les rouages de l'économie globale ressemblent plus à une partie de poker-menteur qu'autre chose. Après ce n'est que mon avis de "non spécialiste" mais qui ne croit ni en la continuité d'un système qui agonise ni à des solutions qui permettraient d'améliorer les choses à terme, ni à un autre système.
Bref, je ne vois qu'une impasse à plus ou moins court terme pour le moment (et tant que des scissions de pays n'auront pas lieu et qu'un (ou plusieurs) pays ne sombreront pas dans des dictatures, on va continuer à garder la tête sous le sable en se disant que ça ira mieux demain.
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Le problème Tigalion, que tu soulèves indirectement, c'est qu'on vit une économie "globale" avec en guise de moteur les intérêts particuliers de chaque pays qui prônent (dans leur ensemble) une économie "non faussée" mais qui dans les faits, n'arrêtent pas de la fausser chacun comme il veut bien se le permettre (c'est d'ailleurs la critique qui a été faite à la PAC à une époque).
Aujourd'hui les rouages de l'économie globale ressemblent plus à une partie de poker-menteur qu'autre chose.
Tout à fait d'accord.
Le problème est en effet que l'Europe croit naïvement à la vertu du libre marché, et laisse ouverte toutes les frontières aux importations, chinoises en particulier. Tandis qu'au contraire les autres pays en profitent tout en protégeant au maximum leurs marchés intérieurs.
D'autant que la "libre concurrence" est totalement faussée par des normes sociales et écologiques totalement asymétriques. Tant qu'on ne changera pas de vision à ce sujet, nos pays européens se morfondront dans la crise ou la stagnation.
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Si je comprends bien, puisque les autres trichent, nous devrions tricher nous aussi ?

Ca me paraît perdant-perdant, chacun se complairait alors dans le protectionnisme avec les résultats que l'on connait.
Plutôt que nous faire justice nous-même en fermant nos frontières, la solution ne serait-elle pas plutôt dans un arbitrage mondial des échanges commerciaux, qui n'existe qu'à l'état embryonnaire pour l'instant ?
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Les autres ne trichent pas, ils défendent leurs intérêts.
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