http://fr.allafrica.com/stories/201008260187.htmlEgypte: Le pays construira sa première centrale nucléaire sur la Méditerranée
Alexandre Buccianti
26 Août 2010
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L'Egypte a officialisé le 25 août 2010 le choix du site d'Al-Dabaa, sur la côte méditerranéenne, pour la construction de sa première centrale nucléaire, un projet destiné à répondre à des besoins énergétiques.
Il aura fallu l'intervention personnelle du président Moubarak pour trancher. Le site d'Al-Dabaa, situé sur la côte à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest d'Alexandrie avait déjà été choisi pour une centrale nucléaire dès le début des années 1980. Toutefois, le raïs avait gelé le programme nucléaire égyptien après la catastrophe de Tchernobyl en 1986.
Ce n'est que depuis deux ans que le programme a été relancé. Le site d'Al- Dabaa a été jugé adéquat par un consultant australien. Mais le choix du site a rencontré une vive résistance de la part des milieux d'affaires qui avaient, entretemps, construit des dizaines de stations balnéaires sur la côte ouest de l'Egypte.
Pour les défenseurs de la centrale, les milieux d'affaires comprenant des personnalités proches du régime voulaient faire main basse sur les dizaines de kilomètres de côte d'Al Dabaa pour construire encore plus de stations balnéaires.
La consommation égyptienne d'électricité augmente de 13% par an. A ce train, les stations thermiques consommeront toutes les réserves de gaz égyptien en vingt ans.
Entretemps, la première station nucléaire prévue pour 2019 devrait réduire cette dépendance.
La nouvelle complète ici:[...]Murcia ayudará a la Ciudad de Salé, situada cerca de Rabat, a elaborar un diagnostico energético de su municipio, a auditar energéticamente 10 edificios municipales y a elaborar un Plan de Acción de Energía Sostenible. Además, con la ejecución de una actuación piloto en eficiencia energética y/o energías renovables en Salé valorada en 40.000 euros.
Esta actuación está financiada al 50 por ciento por Murcia y Friedrichshafen, mientras que el otro 50 por ciento lo aporta la UE. De manera análoga, Murcia colaborará en la ejecución de otra actuación piloto similar en Polotsk y organizará un curso de formación en temas energéticos para empleados municipales del Ayuntamiento de Salé.
El objetivo final del proyecto es que las ciudades de Salé y Polotsk firmen el Pacto de Alcaldes y se comprometan a la reducción de un 20 por ciento de las emisiones de gases de efecto invernadero de su ciudad a través de medidas de ahorro y eficiencia energética.
Y es que, el proyecto tiene una duración de 12 meses y esta semana se celebra una reunión transnacional del proyecto en Salé a la que asistirán altos cargos del Ministerio de Energía del País, en la que se presentará la hoja de ruta a seguir para elaborar el diagnóstico energético del municipio y el plan de energía sostenible para la ciudad marroquí.[...]
Bienvenue sur Skyscrapercity MoroccoPour une étude technique ou puis-je trouver une carte ou un rapport sur les postes source de transport d'électricité de l'ONE dans la région d'Errachidia?? d'avance merci
http://www.latribune.fr/entreprises...-milliards-d-euros-sur-le-gaz-de-schiste.htmlGaz de schiste
La Pologne mise 12,5 milliards d'euros sur le gaz de schiste
latribune.fr, avec AFP | 13/10/2012
La Pologne investira 12,5 milliards d'euros dans le gaz de schiste. La raison : l'arrivée à échéance de son contrat gazier avec la Russie en 2022.
Les investissements dans le gaz de schiste en Pologne se chiffreront à 50 milliards de zlotys (12,5 milliards d'euros) d'ici à 2020, a indiqué samedi à la presse le ministre du Trésor Mikolaj Budzanowski.
Sur les deux prochaines années, ces investissements s'éleveront à 5 milliards de zlotys (1,2 milliard d'euros). Cette somme comprend un accord de 409 millions d'euros, conclu en juillet par cinq grands groupes polonais du secteur énergétique et minier pour l'exploitation de gisements de gaz de schiste, a précisé le ministre.
"Compte tenu de la fin en 2022 du contrat gazier russe, nous devons être préparés très concrètement trois ans plus tôt à accroître sensiblement l'exploitations de nos propres gisements de gaz. Ceci requiert des dépenses de la part de l'Etat, mais aussi des investisseurs privés", a-t-il indiqué.
Selon le gouvernement polonais, l'exploitation commerciale de ces gisements pourrait commencer à partir de 2014.
1.920 milliards de mètres cubes exploitables
La Pologne dispose de gisements de gaz de schiste exploitables évalués à 1.920 milliards de mètres cube au maximum, selon un rapport officiel de l'Institut national de Géologie (PIG) publié en mars.
Selon le PIG, ces gisements placeraient la Pologne au troisième rang des pays européens riches en gaz, derrière la Norvège et les Pays-Bas. Et leur exploitation pourrait donc lui assurer une indépendance énergétique par rapport à la Russie. Car la Pologne consomme environ 14 milliards de mètres cubes de gaz par an, dont les 2/3 lui sont fournis par la Russie.
L'exploitation du gaz de schiste présente, selon des experts, des risques pour l'environnement. La méthode actuelle d'extraction, la fracturation hydraulique, a été interdite en France et en Bulgarie en raison des risques de pollution des nappes phréatiques. La Roumanie a également annoncé un moratoire sur cette méthode.
http://www.latribune.fr/entreprises...827/la-roumanie-plein-gaz-sur-le-schiste.htmlGaz de schiste
La Roumanie, plein gaz sur le schiste
latribune.fr (Avec AFP) | 23/03/2012
Après la Pologne, la Roumanie table sur le gaz de schiste pour assurer son indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, malgré la polémique sur les risques pour l'environnement et la santé.
Après la Pologne, la Roumanie parie elle aussi sur le gaz de schiste. Les polémiques concernant les risques liés à son extraction n'effraient pas outre mesure Bucarest, surtout si cela lui permet de renoncer aux coûteuses importations de gaz russe.
Roumanie, Bulgarie et Hongrie totaliseraient 538 milliards de mètre cubes de gaz de schiste
Ce jeudi, plus de 2.000 personnes ont manifesté à Barlad, dans l'Est du pays, contre un projet d'exploration de l'américain Chevron dans leur région, dénonçant les risques de pollution. "Le gaz de schiste représente l'avenir", estime de son côté le président de l'Agence roumaine pour les ressources minérales (ANMR) Alexandru Patruti interrogé par l'AFP. Si l'ANMR vient de lancer une étude pour évaluer les réserves potentielles, un rapport de l'Agence américaine d'Information sur l'énergie estime que les ressources de la Roumanie, Bulgarie et Hongrie totaliseraient 538 milliards de mètre cubes.
"Une opportunité majeure pour la Roumanie"
Plusieurs géants énergétiques sont à l'affût dont l'américain Chevron, le canadien Sterling Resources et le hongrois MOL. Chevron, qui a obtenu une concession sur 600.000 hectares dans la région de Barlad dans l'Est du pays, veut y entamer l'exploration au second semestre 2012, s'il obtient les autorisations. "Le gaz de schiste représente une opportunité majeure pour la Roumanie", a déclaré à l'AFP le directeur pour ce pays de Chevron Upstream Europe, Thomas Holst, citant la sécurité énergétique, les investissements et les emplois. Chevron doit maintenant choisir le site pour les premiers forages exploratoires. Trois sont à l'étude mais Thomas Holst préfère ne pas les nommer pour ne pas soumettre les habitants à des "pressions inutiles".
La fracturation hydraulique, méthode d'extraction contestée
Car la méthode d'extraction, la fracturation hydraulique, est accusée par les défenseurs de l'environnement de polluer les nappes phréatiques, de fragiliser les sols voire de favoriser les tremblements de terre. Interdite par des pays comme la France et la Bulgarie, cette méthode consiste à injecter à haute pression dans la roche d'énormes quantités d'eau additionnées de sable et d'additifs chimiques. "La fracturation implique des risques majeurs dont la contamination de l'eau, en plus des difficultés à se débarrasser de substances toxiques", a déclaré à l'AFP Miruna Ralea de l'association écologiste Alma-Ro.
En France, la création d'une commission d'évaluation suscite la colère des ONG
Une commission nationale d'évaluation des techniques d'exploration et exploitation des gaz et huiles de schistes, aux seules fins de la recherche, a été officiellement créée par décret jeudi, soulevant un tollé parmi les ONG écologistes. "La Commission nationale d'orientation, de suivi et d'évaluation des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux a notamment pour mission d'évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique ou aux techniques alternatives", précise le décret. Cette commission avait été prévue par la loi du 13 juillet 2011 par laquelle la France interdisait d'explorer et d'exploiter les gaz et huiles de schiste par la technique de la fracturation hydraulique, consistant à injecter de grandes quantités d'eau et de produits chimiques dans la roche.
Une dizaine d'ONG, du réseau Sortir du Nucléaire à ATTAC en passant par Greenpeace, les Amis de la Terre et France Libertés entre autres, ont dénoncé jeudi "l'hypocrisie du gouvernement" qui "contourne en douce une interdiction mise en scène à travers la loi". Les écologistes remettent en doute, dans un communiqué, la nécessité d'une évaluation par une telle commission "alors que tant d'études scientifiques indépendantes démontrent de manière certaine la dangerosité" de la fracturation hydraulique. Ils s'interrogent également sur "l'équilibre des forces" au sein du nouvel organe où ne siégeront que trois représentants d'associations de protection de l'environnement et dont les personnalités scientifiques seront choisies par le gouvernement.
Les manifestants de Barlad ont espéré jeudi que la Roumanie interdira à son tour la fracturation. "L'extraction n'est pas une activité respectueuse de l'environnement (...) mais nous allons nous assurer que les lois en la matière sont strictement respectées", déclare Alexandru Patruti. Sauf que, si elle promet de s'aligner sur les règles de l'UE, la Roumanie ne dispose pas en ce moment de législation spécifique sur le gaz de schiste. Chevron se dit déterminé à respecter les lois roumaines et européennes. "Les activités qui suscitent des polémiques n'interviendront que d'ici plusieurs années", indique Thomas Holst, selon qui "Chevron utilisera des techniques conventionnelles pour déterminer si des réserves existent". Si c'est le cas, des dizaines de millions de dollars seront investis dans le développement et l'exploitation.
"Les gens craignent que la zone soit ravagée"
Mais le maire de Barlad, ville de 69.000 habitants, Constantin Constantinescu, ne veut pas que le groupe américain creuse aux alentours de sa ville. "A mon avis, l'impact négatif de cette activité est plus important que la pseudo-prospérité promise", dit-il à l'AFP, reprochant à Chevron de ne pas avoir informé la communauté de ses projets. "Les gens craignent que la zone soit ravagée", ajoute-t-il. Thomas Holst assure que Chevron encourage le débat public. "Lorsque les faits seront connus, les citoyens seront d'accord que si des réserves importantes existent, les bénéfices seront beaucoup plus importants que les risques", dit-il. Mais pour Miruna Ralea, "sachant que plusieurs pays ont banni cette technique controversée, pourquoi la Roumanie s'empresse-t-elle de l'adopter ?"
[URL="http://www.leconomiste.com/article/954031-pipeline-ocp-les-derniers-tests-avant-le-demarrage"]http://www.leconomiste.com/article/954031-pipeline-ocp-les-derniers-tests-avant-le-demarrage[/URL]Le nucléaire se cherche une place dans le mix énergétique
- Une source complémentaire aux énergies renouvelables
- Considéré comme énergie compétitive, il a l’aval de l’AIEA et même des écolos
- Uranium des phosphates, RH, expertise, ... les atouts du Maroc
L’option du nucléaire dans le mix énergétique pourrait être très bénéfique pour le Maroc, même si la stratégie nationale ne compte mobiliser pour l’instant que les ressources en énergie renouvelable facilement accessibles. Ce plan a pour ambition d’atteindre 42% de la puissance électrique installée de sources renouvelables en 2020, dont 2.000 MW à partir du solaire et 2.000 MW de l’éolien. Le gaz naturel est également retenu «comme un choix stratégique et fondamental de diversification de ce mix énergétique». Une feuille de route pour le développement de l’utilisation du gaz naturel est en cours de préparation, et elle sera dévoilée prochainement après consultation des différents partenaires publics et privés», selon un responsable du département de l’Energie. Toutefois, les perspectives de développement de ce mix énergétique n’incluent pas encore le nucléaire, une source non polluante, peu coûteuse et surtout complémentaire aux énergies renouvelables, constate Çaoui Abdelmajid, président de l’Aigam (l’Association des ingénieurs en génie atomique du Maroc). «Au-delà de 2020, le gaz, l’électronucléaire et les schistes devraient constituer d’autres sources alternatives», renchérit pour sa part Mohammed Fettah, président de la Fédération de l’énergie.
Le nucléaire fera-t-il un jour partie de l’équation énergétique? Une question qui divise, encore, les pro et anti, bien que le Maroc ait posé, depuis les années 1980, les jalons fondamentaux de cette option qui reste ouverte, tout au long des plans énergétiques déclinés. Les responsables de l’Aigam militent pour que le nucléaire, dont les gains économiques sont considérables, soit évalué et pris en considération eu égard à ses nombreux avantages. A commencer par son président fondateur Mekki-Berrada, qui rappelle que cette source énergétique à bas carbone a reçu la bénédiction de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qu’elle a été adoptée par plusieurs pays et à laquelle même les écologistes reconnaissent une utilité pour stopper le réchauffement climatique. Pour lui, sans l’électronucléaire, le monde atteindra difficilement le double objectif d’approvisionnement énergétique durable et de réduction des gaz à effet de serre auxquels tous les pays sont confrontés y compris le Maroc.
A l’horizon 2030, les besoins de notre pays devraient tripler. La consommation d’électricité, particulièrement, passerait de 33 milliards de k Wh par an à 130 milliards de k Wh. Pour les pro-nucléaires, le Maroc dispose de potentialités pour développer cette filière en vue de devenir une source complémentaire aux énergies renouvelables. Premièrement, le Maroc engrange dans son sol le grand stock mondial du minerai du phosphate qui permet d’extraire l’uranium utilisé comme combustible pour le fonctionnement des centrales nucléaires. Des actions ont été initiées pour la mise en place de structures et le développement des compétences. La création en 1986 du Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) à Mâamora qui a été investi dans plusieurs missions dont la préparation des conditions de l’appropriation de l’électronucléaire, en fait partie. Depuis 2003, il abrite aussi un Centre d’études nucléaires. Celui-ci a été équipé par la suite du premier réacteur au Maroc de 2 MW de puissance dédié à la recherche. Pour Mekki-Berrada, ce centre constitue un fleuron national qui a acquis une notoriété au niveau international, notamment vis-à-vis de l’AIEA et des pays amis tels que la France et les Etats-Unis. Ce qui va lui permettre d’accompagner un futur programme électronucléaire. De son côté, l’ONEE a déjà réalisé les études de faisabilité technico-économiques de la première centrale et la sélection d’un site qualifié sur le plan de la sûreté situé entre Safi et Essaouira.
Compétitivité
Outre la question du respect de l’environnement, le volet coût reste un facteur déterminant pour le choix du mix énergétique. Ce dernier doit permettre une offre de l’énergie avec un coût compétitif pour l’économie, notamment pour le secteur industriel. «Il l’est à long terme», affirme Tarik Choho, DG adjoint, chargé du commercial à Areva France. Certes, la construction d’une centrale nucléaire nécessite des investissements importants par rapport à une centrale thermique, mais les coûts d’exploitation, beaucoup plus faibles dans le nucléaire, permettront une maîtrise des coûts de l’énergie sur une durée d’exploitation de 60 ans. Le nucléaire permet aussi de se prémunir contre les aléas et les fortes hausses des autres sources d’énergie.
Noureddine EL AISSI
Édition N° 4285 du 2014/05/28