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Why isn't Congo in "Central Africa" ?

1345 Views 16 Replies 8 Participants Last post by  BUTEMBO21
I was wondering why there is no Central Africa subsection with Congo in it. DRC clearly is in Central Africa.

I mean, yes it will be the only one in. But don't Nigeria got his own "West Africa" where he's alone in it ?

I know DRC is a SADC member, but he's also a ECCAS member, and anyways now there's even a Congo Brazzaville sub section within the DRC one.
And Congo Brazza sure doesn't belong to SADC. :lol:

Any thoughts ?
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Bonjour and welcome to the site Saint Mur!

I believe the saying is "it is what it is".

We don't own the site but at least we have our own space to exchange, there are always growth and reviews on this site every few years so DRC might yet get moved into a central african section but there has to be growth first.
Thanks :)

Sadly there is so few discussion those days.

I think it will go up when the presidential election will start to be in the news. I mean, internationnally.
I've always thought the reason was because many members wanted the sub forum in the Southern Africa region.
I've always thought the reason was because many members wanted the sub forum in the Southern Africa region.
Not to my knowledge. I think that is part of the reason why the Congo Brazza section is suffering so much because they were bundled in together with DRC. I can't remember any of the forumers from that country wanting that, it is almost as if they are boycotting the section.

With a little bit of growth, we can push for someone like Butembo to moderate this section, being that he is the most active member, that way we can shape things a little bit more to our liking.


Thanks :)

Sadly there is so few discussion those days.

I think it will go up when the presidential election will start to be in the news. I mean, internationnally.
start some new ones, the age group of the forumers in this section indicates that most people have a few responsibilities to take care of but we all try to contribute from time to time.

Saint - where are you based?
Geographically RDC is in Central Africa like Mozambique and Tanzania are in east africa, but as SADC members they got the chance to be called Southern african countries.
So there's no reason ?
I was wondering why there is no Central Africa subsection with Congo in it. DRC clearly is in Central Africa.
Any thoughts ?
The DRC and the Angolan territories are too big to be geographically located in one particular region. The Southernmost part of the DRC, which almost cuts across Zambian territory, is clearly part of Southern Africa, while the northernmost part of Angola belongs to Central Africa. Likewise, one cannot locate the Russian territory on just one continent. That is a big political and economic advatange for both countries: they can have it both ways.
Should DRC foster a great lakes tropism?

The DRC and the Angolan territories are too big to be geographically located in one particular region. The Southernmost part of the DRC, which almost cuts across Zambian territory, is clearly part of Southern Africa, while the northernmost part of Angola belongs to Central Africa. Likewise, one cannot locate the Russian territory on just one continent. That is a big political and economic advatange for both countries: they can have it both ways.
According to the recent book by the former ambassador, Jean-B. Murairi Mitima, locating precisely DRC would greatly help it to overcome its hurdles...Particularly, the author believes that DRC should no longer foster a great lakes tropism...Interesting, isn't it?


18 JUIN 2012 16 H 56 MIN
« Le festin des vautours. Mémoires d’un Ambassadeur congolais » de Jean-B. Murairi Mitima aux Editions Sources du Nil.

Histoire sociopolitique du Congo – Kinshasa depuis la naissance de Jean-B Murairi Mitima jusqu’à nos jours. Ce livre de 542 pages pourrait ainsi s’intituler sans gêner personne.

L’Ambassadeur Murairi Mitima revisite derrière le faux masque de son histoire personnelle le passé et le présent du Congo – Kinshasa, dans ses trahisons et dans ses contradictions mais surtout dans la responsabilité et la culpabilité de son élite dans le gaspillage et la déchéance de ce beau et riche pays : « la classe politique et les intellectuels seraient gravement coupables s’ils ne plaçaient pas ses intérêts au-dessus de tout autre » (page 469).

C’est eux les vautours, les charognards qui ont et continuent de festoyer autour d’une dépouille. Construit sur une simple mais riche histoire du parcours d’un individu, produit des collines du Kivu (territoire de Masisi) dans le royaume confédéral de Bahunde, le livre de Murairi Mitima embrasse tout sur son passage dans les moindres détails notamment « l’assaut de la colline inspirée » (pp. 139-183) mettant en exergue la vocation africaine et internationale de Lovanium actuellement université de Kinshasa qui gît dans un délabrement physique et intellectuel débridé.

De la politique à la diplomatie, l’auteur relate ce passage obligé avec beaucoup de dégoût par rapport à la nostalgie du départ : « nos recrutements ressemblèrent à un enrôlement dans une armée. Et les décideurs faisaient rarement cas des avis émis par l’administration et même par les conseillers. C’était des réquisitions » pp. 247-248.

Autour du président Mobutu, les vautours se régalaient du cadavre puant du Congo assommé par « l’opération zaïrianisation – étatisation (…) tellement désastreuse » p. 253 et qui sonna le glas de la dégringolade infernale du pays. Enfin vint la diplomatie qui est non seulement une école (p.283) mais également un monde des coups bas. L’image de marque d’un grand pays qui rayonnait finit par être ternie par une diplomatie parallèle encouragée et entretenue depuis la Centrale. Des honneurs à la honte, les diplomates congolais terminaient leur carrière en devenant des SDF (sans domicile fixe), refusant de mourir, survivant sans électricité ni gaz. Au demeurant et au-delà de la corruption et de la gabegie, l’auteur signale deux tares qui minent les politiques congolais : « la vantardise et l’auto satisfaction devant d’insignifiants et ridicules résultats face à l’immense fossé qui nous sépare du minimum exigé pour assurer l’honneur politique et le bien-être social de nos compatriotes » page 474.

L’Ambassadeur Murairi Mitima aborde enfin l’avenir du Congo – Kinshasa « locomotive de l’Afrique ou disparaîtra ».

Après le survol de la RDCongo depuis les collines verdoyantes du Masisi jusqu’au grand voyage à travers les continents, au nom de la république comme Ambassadeur du Grand Zaïre en déclin, l’auteur fait un atterrissage (pas en douceur) comme une sorte de chirurgie sur son pays.

Il rappelle un vieux principe « l’avidité des autres pays tant il est vrai que les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts » (p. 470) et réveille le peuple congolais de son sommeil « nul autre qu’eux ne peut protéger et valoriser ces trésors que le Créateur leur a donnés » (p. 470).

Jean-B. Murairi Mitima se pose une triple question sur la lamentable déconfiture actuelle de son pays se demandant « que peut-on encore espérer ? »

Il énumère les scandales du Congo, de la géologie au tourisme en passant par la surabondance de l’eau douce, l’énergie, les ressources humaines passant ainsi au peigne fin tout le système de l’enseignement congolais.

Il dénonce avec pincement au cœur la calamité et la honte du Congolais devant les autres peuples : « la caricature du Congolais réduit à la mendicité tout en étant assis sur la montagne de son or et de son diamant, constitue (…) l’achèvement du comportement erratique de la classe politique et d’une pseudo – élite qui ont trahi et détruit le pays » (p. 477). Et il le démontre avec des graphiques dans une étude comparative.

Les indices de la faim, de la pauvreté, de la corruption montrent que ce pays est réellement ruiné en termes d’énergies humaines et de mobilisation des ressources.

Au-delà de diagnostics mal faits, l’auteur met le doigt dans la plaie en prenant l’exemple du gouverneur de la Banque centrale du Congo, J-C Masangu qui propose deux priorités de développement : agriculture et infrastructures : « Hélas, il semble éviter de dénoncer la vraie cause de l’échec de la production : l’insécurité généralisée due à l’absence effective de l’Etat. Et donc, le facteur principal de la relance devra être la nécessaire sécurisation des producteurs et des habitants en général. Ainsi par exemple, une bonne route à l’est, sans la sécurité, serait une arme à double tranchant. (…) Les simples mesures techniques ne suffisent pas » pp. 447-98.

A tout seigneur, tout honneur. L’ambassadeur Murairi Mitima rappelle l’impératif de l’efficacité des missions diplomatiques et consulaires. Les nôtres, depuis les années 1985/1990, ne répondent plus aux exigences et aux conditions de rentabilité : « On devait passer la soixante autres au crible pour en voir la viabilité et l’extrême nécessité » (p. 506) tout en gardant les ambassades de la catégorie A, soit une dizaine, et leur accorder des moyens très appropriés et leur exiger un rendement maximal.

De la CEPGL (Communauté Economique des Pays des Grands Lacs), l’auteur croit dur comme fer que c’est une organisation nuisible pour le Congo – Kinshasa.

La CEPGL est plus dangereuse et reste un marché de dupe pour la RDC. « La CEPGL ne sert que de couverture à Kigali pour lui permettre de poursuivre sournoisement son plan d’annexion du Kivu, laquelle, on le sait, entraînera la balkanisation du Congo » p. 508.

L’auteur dénonce des coopérations nous imposées et le diktat que le Congo subit à cause de la faiblesse de ses dirigeants : le concept « Grands Lacs » ne sert qu’à isoler le Kivu par rapport à l’ensemble national. Il y a une grave erreur de voir le Kivu et même le Congo sous l’optique des Grands Lacs. Le Congo – Kinshasa et le Kivu sont d’abord membres de l’Afrique centrale. Aux décideurs et intellectuels du pays d’y penser » p. 508


A travers ces 542 pages, J-B Murairi Mitima passe en revue les faits qui ont conduit à la chute d’un géant et en appelle à la conscience du peuple congolais pour que cesse le festin des vautours afin que le Congo assume son rôle de locomotive de l’Afrique. Ce livre, écrit sous le voile de l’autobiographie, est un vrai pamphlet qui donne à penser dans un style de « charité missionnaire » qui relève et révèle le degré de trahison et de destruction de ce beau et grand pays par ses élites. Il faut le lire, le savourer pour en prendre conscience.

Nicaise Kibel’Bel Oka

http://www.echosdafrique.com/20120618-3430
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Interresting.
le concept « Grands Lacs » ne sert qu’à isoler le Kivu par rapport à l’ensemble national. Il y a une grave erreur de voir le Kivu et même le Congo sous l’optique des Grands Lacs. Le Congo – Kinshasa et le Kivu sont d’abord membres de l’Afrique centrale. Aux décideurs et intellectuels du pays d’y penser » p. 508[/B]

Nicaise Kibel’Bel Oka[/COLOR]

http://www.echosdafrique.com/20120618-3430
This is a political opinion, not a geographical fact...
It's rather geo-political...

This is a political opinion, not a geographical fact...

Yeah, right...So let's say that the two notions are intertwined in what one could call a geo-political observation, shall we?
@@@@@

Kagame and his murderous Tutsi ethnic have had this plan to annex Kivu ever since they took control of Rwanda.... And yet, LDK's son has been working to make it possible....Kivu people have a responsibility to protect their land from Kanambe and his Tutsi homeboys.
Yeah, right...So let's say that the two notions are intertwined in what one could call a geo-political observation, shall we?
This “geo-political” observation hardly makes sense. The concept of “Great Lakes region” is part and parcel of Congolese reality: four out of five great lakes in the region are partly located in the Congo (Lake Albert, Kivu, Tanganyka and Edward) and the whole eastern part of the Congo shares a language, Swahili, with all major eastern African countries, let alone the resulting economic, cultural and security (as the current situation is tragically demonstrating) interests. How and why would the Congo turn its back on this “geo-political” reality?
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DRC can and must cut relations with that genocidal regime which wants doom for DRC with it Anglo backers and it pown Kanambe @ work in Kinshasa...... These two CPGL members don't matter economically to DRC , btw..... BTW those two members barely speak Swahili. Their languages are supreme in their everyday lives. They only use Swahili when communicating with their Neighbours...... The solution in this region is to make sure Tutsi are not in power in those two countries plus Uganda and their JoKa....other than that blood will continue to be the booming business till their objectives are met.
Anyways , Pius already answered the thread author why DRC is considered South.
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